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Ronald H. Nash
Ronald H. Nash | |||||
Philosophe | |||||
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Dates | (1936-2006) | ||||
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Articles internes | Autres articles sur Ronald H. Nash | ||||
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Interwikis sur Ronald H. Nash | |||||
Ronald H. Nash, né le 27 mai 1936, décédé le 10 mars 2006, fut professeur de philosophie à l'Université Western Kentucky et au Séminaire théologique de la Southern Baptist à Louisville, dans le Kentucky. Il était un héritier de l'éthique sociale chrétienne de Carl F. Henry[1], et il était un admirateur et étudiant d'Augustin d'Hippone, son philosophe préféré. Il a obtenu son doctorat (PhD), à l'université de Syracuse.
Ses conférences publiques avançaient la moralité du marché, intitulées « Le talon d'Achille du socialisme » présentant une analyse autrichienne des problèmes du calcul et de motivations inhérentes au socialisme et à juste titre, il présentait le libre marché comme l'exact opposé du fascisme et du communisme.
De façon provocante, mais non dénué de bon sens, il arguait que la plupart des congrégations américaines sont des temples des idées marxistes et social-démocrates condamnant le capitalisme sous de faux arguments d'exploitation, de cupidité et d'égoisme. Mais ceci ne l'empêchait pas de considérer le bienfait de la foi religieuse qui est un champ de bataille dans l'arène des idées politiques et économiques. Dans ses livres, Ronald Nash a décrit la façon de se considérer soi-même, sur le monde en général et dans sa confiance dans la compatibilité morale entre la religion chrétienne et le capitalisme. Il exhortait les chrétiens à se donner les moyens intellectuels de défendre leur foi sur ce champ de bataille des idées. La vision du monde de chacun d'entre nous, précisait-il, doit être confrontée aux tests de la raison humaine, de la logique d'action des individus et de l'expérience individuelle. Il invitait notamment tous les chrétiens à discuter des problèmes et des prétendus maux du capitalisme avancés par certains doctrinaires de philosophie chrétienne. Il était en particulier frappé par l'attraction d'une nouvelle génération de personnes attirées par le naturalisme et le mouvement du Nouvel-Âge, dont il soulignait leurs faiblesses et les pièges, ainsi que celles des visions du monde plus anciennes. Le « théisme chrétien », écrivait-il, « est un système qui s'impose à tous », mais il soulignait que la grande différence existe entre la « croyance que » et la « croyance en ».
Dans un monde où nous sommes susceptibles d'avoir des voisins de confessions différentes, vouloir professer Jésus comme le Sauveur peut être considéré comme de l'arrogance ou de l'intolérance. Cependant, le pluralisme religieux gagne en popularité, remettant en question le fait qu'une seule mène au Ciel, et plus encore, que le christianisme soit la seule vraie et unique foi à suivre. Cette vision est également défendue même chez certains qui s'identifient comme chrétiens, ou de culture chrétienne. Ronald Nash estimait que la question est cruciale pour la compréhension de la foi chrétienne, et il voyait le pluralisme comme une menace importante pour la chrétienté. Il a exploré les points de vue divergents sur le pluralisme (« Non ») et sur l'inclusivisme (« Oui, mais »). Il plaida en faveur de l'exclusivisme (« Oui, point final »). Ce faisant, il confronta le pluralisme de John Hick et l'inclusivisme de Clark Pinnock et de John Sanders.
Notes et références
Publications
- 1975,
- a. "Willmoore Kendall: Conservative iconoclast Part I", Modern Age, Vol XIX, Spring, pp127-135
- Repris en 2000, "Willmoore Kendall: Conservative iconoclast", In: George A. Panichas, dir., "Modern Age, the first twenty-five years: a selection", Indianapolis: LibertyPress, pp234-256
- b. "Willmoore Kendall: Conservative iconoclast Part II", Modern Age, Vol XIX, Summer, pp236-248
- Repris en 2000, "Willmoore Kendall: Conservative iconoclast", In: George A. Panichas, dir., "Modern Age, the first twenty-five years: a selection", Indianapolis: LibertyPress, pp234-256
- a. "Willmoore Kendall: Conservative iconoclast Part I", Modern Age, Vol XIX, Spring, pp127-135
- 1983,
- a. "The Concept of God. An Exploration of Contemporary Difficulties with the Attributes of God", Zondervan
- b. "Social Justice and the Christian Church", Milford: MI: Mott Media, Inc. (Ronald Nash souligne les erreurs des solutions utopiques et simplistes de la « gauche évangélique » et il défend les valeurs du capitalisme et de la libre entreprise.)
- 1984, dir., "Liberation Theology", Milford, Mich.: Mott Media
- 1986, "Poverty and Wealth: The Christian Debate Over Capitalism", Westchester. Illinois: Crossway Books
- 1991, The Myth of a Value-Free Education, Religion & Liberty, Vol 1, n°4
- 1992, "Worldviews in Conflict. Choosing Christianity in the World of Ideas", Zondervan
- 1993, "The Economic Way of Thinking, Part 2", The Freeman, November, Vol 43, n°11, pp412-415 [lire en ligne]
- 1994,
- a. "Is Jesus the Only Savior?", Zondervan
- b. "Faith and Reason. Searching for a Rational Faith", Zondervan
- 1995, "Bargaining With The State", Religion & Liberty, Vol 5, n°6
- 1996,
- a. In Praise of the Heroic Entrepreneur, commentaire du livre de John Hood, The Heroic Enterprise: Business and the Common Good, Religion and Liberty, Vol 6, n°6, November-December
- b. Commentaire du livre de Ellen Frankel Paul, Fred D. Miller, Jeffrey Paul, dir., "The Just Society", The Freeman, Octobre, Vol 46, n°10, pp709-710
- 1999, "When a Baby Dies. Answers to Comfort Grieving Parents", Zondervan
Liens externes
- What is Money?, Ronald Nash explique, à partir de la lecture biblique, ce qu'est la monnaie et comment elle fonctionne dans la société.
Archives Vidéo
- Morality of the Market, conférence de Ronald H. Nash en 1988, au Freedoms Foundation du Kansas