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Le sergent Bitur au sapeur Camember : « M'ferez quatre jours pour n'avoir pas creusé le deuxième trou assez grand pour pouvoir y mettre sa terre avec celle du premier trou. »

La loi de Bitur-Camember est une loi logique qui établit que la redistribution politique et la spoliation légale détruisent en tendance une richesse équivalente à celle qu'elles confisquent.

Dans la bande dessinée de Christophe le sapeur Camember, chargé de boucher un trou en creusant un autre trou, est puni par le sergent Bitur pour "n'avoir pas creusé un deuxième trou assez grand pour pouvoir y mettre sa terre avec celle du premier trou". De même, l'injustice initiale de la spoliation ne peut être effacée par aucune manipulation qui vise à la cacher. Voler ne produit rien, et a un coût (pseudo-investissement). Le montant de tous les pseudo-investissements constitue donc une perte économique nette : on a sacrifié pour la prédation des ressources qui ne produiront rien.

Il y a, comme le disait Frédéric Bastiat, "un profit contre deux pertes" : voler la richesse d'autrui et la redistribuer entraîne une perte en efforts pour l'obtenir ajoutée à la perte pour celui qui en a été spolié. Comme l'explique Peter Schiff : « Les dépenses du gouvernement ne sont jamais gratuites. L'argent emprunté ou taxé est sorti du secteur privé, là où il aurait pu être utilisé de manière plus productive. »

C'est toute la différence avec l'échange volontaire qui est au cœur de l'économie libérale, échange par définition profitable à toutes les parties.

Il est donc absurde de prétendre que la spoliation, même légale (par l'impôt et tous les prélèvements obligatoires), puisse avoir un quelconque effet global positif sur la société, comme le prétendent constamment les étatistes. Les quelques effets positifs, s'ils existent, sont largement contrebalancés par les effets négatifs, non visibles, causés par la spoliation (soustraction de richesse à la sphère productive et coûts de mise en œuvre de la spoliation elle-même par les spoliateurs, et de la concurrence entre les receleurs). La loi de Bitur-Camember réfute ainsi toutes les pseudo-théories étatistes qui chantent les vertus de l'impôt, de la redistribution et de la subvention. Le vol étatique n'est même pas un jeu à somme nulle : c'est une destruction nette de richesse.