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Mark Perry

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Mark J. Perry, né en 1966, est chercheur résident à l'American Enterprise Institute et professeur au campus Flint de l'Université du Michigan, où il donne des cours de troisième cycle en économie et en finance. Auparavant, au milieu des années 1990, il était directeur des politiques et de la recherche, à l'Institution for World Capitalism, dans l'université Jacksonville, située à Jacksonville, en Floride.

Homme de communication, il fait part de ses réflexions économiques sur le blog Carpe Diem[1]. En plus de ses recherches universitaires, il écrit des éditoriaux[2] sur les questions économiques contemporaines. De plus, il apparait dans divers programmes de radio et de télévision pour discuter de questions économiques.

La réforme de l'éducation publique par le système du marché est nécessaire

Dans son premier article écrit pour la revue The Freeman, en février 1995, intitulé, "La pieuvre éducative", Il invite le gouvernement américain à se livrer à des réformes libérales pour se diriger vers un meilleur système éducatif. Ce qu'il trouve d'étonnant, écrit-il, c'est que des employés de l'éducation nationale préfèrent payer le prix fort du service d'éducation de leurs enfants auprès d'un concurrent privé au lieu de bénéficier d'un service à un prix réduit chez leur propre employeur. C'est une déclaration forte, estime consciemment, Mark Perry, sur la faible qualité estimée par les enseignants et le personnel de l'éducation publique de leur propre entreprise. Mark Perry ajoute dans son argumentaire que les employés d'une compagnie aérienne refuseraient très rarement un voyage offert avec leur famille et ne paieraient pas la même prestation chez un concurrent. Les ouvriers d'un constructeur automobile n'iraient pas acheter une voiture au prix fort chez un concessionnaire plutôt que de l'obtenir à un prix avec ristourne auprès de leur employeur. Pourtant, c'est ce qu'il se passe dans le domaine de l'éducation. Une personne lambda pourrait agir de la sorte par manque d'information. Mais, constate amèrement l'économiste, la qualité inférieure perçue de façon plus objective par ceux qui travaillent au sein de l'éducation publique rend le constat encore plus édifiant[3].

Le pire de tout convient Mark Perry, c'est que ce phénomène est justifié par la baisse du niveau scolaire des élèves dans les écoles publiques. Mais, encore, ce déclin s'est accompagné d'une augmentation spectaculaire du coût de l'enseignement public qu'il explique, en partie, par la hausse des salaires des enseignants mais encore plus par certains avantages sociaux (prestations sociales). Il constate que cela coïncide avec la syndicalisation accrue des enseignants[4]. Cependant, le coefficient le plus élevé dans la croissance des couts provient de la part du personnel non enseignant, c'est-à-dire le secteur administratif de l'éducation qui ne cesse de croître[5]. Mark Perry explique que le système d'éducation des écoles publiques est tellement indiscipliné face à la rigueur nécessaire de la comptabilité standard des pertes et profits que les écoles publiques n'ont aucune incitation à fonctionner efficacement ou à répondre aux besoins de leurs clients tant que les poches des contribuables sont profondes. Par conséquent, il annonce que l'école publique subira le même sort que les économies socialistes, et qu'un jour ou l'autre elle sombrera. Selon Mark Perry, cet échec est désiré selon des incitations perverses qui maintiennent l'échec en place. Car, tant que l'éducation publique sera mauvaise, il y aura toujours plus de ressources budgétées pour tenter de résoudre ce problème. Mais, alors, ceux qui bénéficient le plus de ces réallocations ne sont pas prioritairement les élèves mais la clientèle des syndicats et des autres groupes bien organisés qui font profiter leurs membres de ces largesses budgétaires[6]. ^Mark Perry regrette que le système d'éducation publique ait désensibilisé subtilement les étudiants à au danger de la croissance de l'État et qu'il parvienne finalement à l'érosion de la liberté personnelle.

Informations complémentaires

Notes et références

  1. Il est le créateur et l'éditeur du blog économique "Carpe Diem" qui est maintenant hébergé par son emplyeur actuel, l'American Enterprise Institute (AEI).
  2. Ses articles d'opinion ont été publiés dans plusieurs journaux notamment le Wall Street Journal, le Washington Post, le Washington Examiner, le LA Times, USA Today, Investors Business Daily, Dallas Morning News, Milwaukee Journal-Sentinel, Sacramento Bee, Saint Paul Pioneer Press, Miami Herald, Pittsburgh Tribune-Review, Salt Lake City Tribune, San Jose Mercury News, Detroit News, Detroit Free Press, le Daily Oakland Press, le Flint Journal et le Lansing State Journal.
  3. Beaucoup d'enfants du personnel de l'éducation publique sont scolarisés dans des établissements privés
  4. 90 % des enseignants américains dans les écoles publiques étaient syndiqués.
  5. Dans les années 1990, il y avait presque autant de personnes non enseignantes que d'enseignant dans l'effectif total aux États-Unis
  6. "Au fur et à mesure que les écoles publiques deviennent de plus en plus bureaucratiques et politiquement orientées, elles deviennent de plus en plus sensibles au processus politique et s'engagent dans des activités de recherche de rente pour protéger leur statut de monopole.", Mark Perry, 1995, "The Educational Octopus", The Freeman, June, Vol 45, n°6

Publications

Textes externes