Kurt Schiltknecht

Kurt Schiltknecht, né en 1940, est un économiste libéral suisse.

Ancien professeur extraordinaire à l’Université de Bâle et chef économiste de la Banque nationale suisse (1974-1984), ancien économiste de l’OCDE et du KOF, ancien président de la direction de la Banque Leu, il occupe un poste d'administrateur d'entreprises (notamment de BZ Trust et de la société immobilière Intershop). Il est spécialiste des questions monétaires, critique des pratiques activistes des banques centrales.

Eurosceptique, il affirme que la crise de la zone euro est due aussi à un fardeau fiscal insupportable, et un excès de réglementations du marché du travail. Il souligne l'importance pour la prospérité du capital humain et de la formation. Il propose l’abandon du principe "too big to fail". Il est partisan de la flat tax pour imposer tous les revenus au même taux attractif.

Œuvres

• 2004 : Gouvernance d'entreprise. Le jeu subtil de l’argent et du pouvoir (NZZ)
• 2015 :Wohlstand - kein Zufall: Die ökonomischen Zusammenhänge (La prospérité n’est pas le fruit du hasard) (NZZ Libro)

Citations

• L’emploi des politiques anticycliques est d’autant moins efficace qu’il devient systémique et prévisible.
• Deux facteurs expliquent le gonflement de l’Etat : d’une part, la bureaucratie a développé sa propre dynamique, que la politique n’arrive plus à enrayer ; d’autre part, la politique sociale, conceptualisée selon le principe de l’arrosoir, mène à une hausse surproportionnelle des dépenses. Au contraire des entreprises, soumises à la pression constante de la rentabilité, un frein systématique aux dépenses manque à l’Etat. (L'AGEFI, 7 avril 2015)
• L’économie libérale, malgré tous les défauts humains, s’est simplement avérée être le meilleur système, indépendamment d’ailleurs des cultures ou des religions. C’est pourquoi il vaut la peine de se battre en sa faveur. (L'AGEFI, 7 avril 2015)

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