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James Steuart
James Steuart ou James Denham-Steuart, né le 21 octobre 1712 à à Coltness près d'Édimbourg (Écosse), décédé le 26 novembre 1780 (à 68 ans) à Lancashire était un économiste, écrivain et juriste. Il étudie à L'université d’Édimbourg les langues, la philosophie et le droit. En 1735, il est admis au barreau d’Édimbourg.
Beaucoup de principes macroéconomiques et microéconomiques importants peuvent être clairement observés dans le livre majeur de James Steuart, "Une enquête sur les principes de l'économie politique", tel semble être l'avis de Terence W. Hutchison. Publié en 1767, neuf ans avant la "richesse des nations" d'Adam Smith, le livre de James Steuart a été écrit du point de vue d'un homme d'État, et son attention intellectuelle concernait les principes qu'un homme d'État ou qu'un manager devait suivre dans la gestion de l'économie politique d'un pays. James Steuart a anticipé plus d'un siècle avant notre époque d'interventionnisme politique extrême quel est le cœur véritable des méthodes de travail et des salaires incitatifs. Il met en parallèle la répartition caricaturale du travail entre la direction d'une organisation et l'esclave forcé au travail. Dans la première hypothèse, c'est le maître qui effectue le travail de l'esclave en l'aidant à le transformer vers plus d'ingéniosité. Dans la seconde vision, chaque tête est au travail, et chaque main s'améliore en dextérité. Là où les mains sont donc principalement nécessaires en association avec les cerveaux, les esclaves ont l'avantage. Là où les têtes sont principalement nécessaires pour créer de nouvelles méthodes, l'avantage se tourne toujours en faveur de la liberté.
L'automatisation existait déjà à l'époque de James Steuart et beaucoup la présentait comme une menace. Il donne sa réponse claire à la question de l'introduction de machines chez les fabricants. La mécanisation n'est pas préjudiciable à l'intérêt de l'économie d'un pays et donc à l'Etat. Dans sa réponse, il souligne que si quelques travailleurs peuvent être temporairement sans emploi, les machines créeront beaucoup plus d'emplois qu'elles n'en détruiront, et que les travailleurs sans emploi seront bientôt réengagés dans une économie plus saine.
Publications
- 1767, "An Inquiry into the Principles of Political Oeconomy: Being an Essay on the Science of Domestic Policy in Free Nations, in Which Are Particularly Considered Population, Agriculture, Trade, Industry, Money, Coin, Interest, Circulation, Banks, Exchange, Public Credit, and Taxes", ("Une enquête sur les principes de l'économie politique"),
Littérature secondaire
- 1889, Seigmund Feilbogen, "James Steuart und Adam Smith", Zeitschrift für die gesamte Staatswissenschaft, Vol 45, pp218-260
- 1967, Terence W. Hutchison, commentaire du livre de James Steuart, "An Inquiry into the Principles of Political Oeconomy" réédité par A. S. Skinner, , The Economic Journal, Vol 77, n°307, Sep., pp645-647
- 1988, Anastassios D. Karayiannis, ""James Steuart on distribution"", Quaderni di storia dell'economia politica, Vol 6, n°2, pp25-50
- 1992, Daniel Diatkine, "James Steuart", In: Alain Beraud, Gilbert Faccarello, dir., "Nouvelle histoire de la pensée économique, tome 1 : Des scolastiques aux classiques", Paris: Éditions La Découverte, pp213-224
- 2003, Peter Groenewegen, Gianni Vaggi, "Ferdinando Galiani, 1728–87 and Sir James Steuart, 1713–80: Real Value and Corn Trade", In: Peter Groenewegen, Gianni Vaggi, dir., "A Concise History of Economic Thought. From Mercantilism to Monetarism", Palgrave, pp82-91
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