Gardner Goldsmith

Gardner Goldsmith est un journaliste indépendant et un scénariste américain, installé dans le New Hampshire. Il est libertarien et soutient le Free State Project. Il a travaillé dans différents films de science-fiction pour l'écriture des scripts de Outer Limits et de Star Trek: Voyager. Il a reçu la récompense de la Guilde des écrivains en 1998 et la récompense de l'Institute for Humane Studies en 1996. Il fut élu libertarien de l'année, en 2006, par le site libertyconspiracy.com.

Il est tout autant attaché aux premières éditions des romans d'Ayn Rand, aux œuvres complètes de Lysander Spooner, à la philosophie politique contenue dans le Second Traité sur le gouvernement de John Locke qu'il chérit la série télévisée Firefly et son personnage principal, Malcolm Reynolds. Comme beaucoup de libertariens, il croit et respecte le principe des droits naturels de « réciprocité négative », formulé par John Locke. Idée selon laquelle, chacun dispose du droit de sa propre propriété et de respecter celle des autres.

Les articles de Gardner Goldsmith sont parus dans différents journaux, magazines et blogs : Investor’s Business Daily, The Freeman, Human Events, SFX (Royaume-Uni), Naked (Royaume-Uni), Manchester Union Leader, TechcentralStation.com, Mises.org et LewRockwell.com.

La charité devrait reposer sur la volonté, pas sur la coercition

Dans l'article intitulé "Say It Isn't So, Jerry Lewis: Charity Should Be Based on Volition, Not Coercion", Gardner Goldsmith soulève des questions intéressantes sur le rôle de la charité, du financement étatique de la charité et de la liberté de choix dans une société. Il exprime sa déception face à la transformation de la vertu de la charité au cours des dernières décennies. Il cite l'exemple de Jerry Lewis, qui auparavant déclarait fièrement que son organisation, l'Association de la dystrophie musculaire (MDA), ne recevait aucun financement gouvernemental, mais qui a finalement demandé des fonds publics pour la recherche sur la dystrophie musculaire.

Gardner Goldsmith souligne que la charité est basée sur la volonté individuelle et le choix libre, alors que le financement étatique implique la coercition et l'absence de choix. Il remet en question l'idée selon laquelle les décisions politiques reflètent la volonté collective de la société, en soulignant que moins de la moitié des Américains votent et que les politiciens ne représentent pas nécessairement les valeurs de la société dans son ensemble. L'auteur soutient que la société est distincte de l'État et que la véritable charité ne peut être mesurée par la quantité d'argent que le gouvernement prend aux individus pour le redistribuer selon ses propres priorités. Il souligne également le phénomène courant des célébrités plaidant en faveur de financements étatiques pour des causes spécifiques, sans prévenir que cet argent provient en réalité des contribuables. Goldsmith conclut en affirmant que la compassion d'une société ne peut être déterminée par la quantité d'argent que le gouvernement confisque, car cela équivaut à du vol. Il plaide en faveur de la préservation du choix individuel et de la volonté libre dans le domaine de la charité.