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Coup d'État

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Le coup d'État est une action politique au cours de laquelle un individu, un groupe de personnes ou une faction militaire renverse le gouvernement en place de manière soudaine et souvent illégale. Il s'agit d'une atteinte à l'ordre constitutionnel établi, car les auteurs du coup d'État suspendent ou violent la constitution et les procédures démocratiques pour accéder au pouvoir. Les motivations derrière les coups d'État peuvent varier, allant des intérêts personnels à la résolution de crises nationales graves. Les conséquences d'un coup d'État peuvent être multiples, allant de la suppression des libertés civiles à l'instabilité politique et économique. Les coups d'État suscitent souvent des réactions de la part de la population et de la communauté internationale, en fonction de leur légitimité et de leurs objectifs.

Le coup d'État comme atteinte à la démocratie libérale

Un coup d'État est une prise de pouvoir politique soudaine et illégale qui renverse le gouvernement en place. Il peut être mené par des groupes militaires, des factions politiques, ou des individus ambitieux cherchant à s'emparer du pouvoir ou à le consolider. Les coups d'État sont caractérisés par l'utilisation de la force, de la coercition, ou de la ruse pour évincer les dirigeants établis et s'imposer au sommet de l'appareil gouvernemental. Ils constituent une rupture de l'ordre constitutionnel et de la légitimité démocratique, puisqu'ils contreviennent aux procédures démocratiques normales pour accéder au pouvoir. Les coups d'État peuvent avoir des motivations diverses, de la simple soif de pouvoir à des revendications idéologiques ou politiques. Ils sont souvent entourés de controverses et de conflits, tant à l'échelle nationale qu'internationale.

Importance de la démocratie libérale dans la gouvernance

La démocratie libérale est un système de gouvernance qui repose sur des principes fondamentaux tels que la séparation des pouvoirs, l'État de droit, le respect des droits de l'homme, les élections libres et équitables, et la protection des minorités. Elle favorise la participation politique, l'expression de la diversité d'opinions, et la prise de décisions collectives. La démocratie libérale repose sur le respect des droits individuels et collectifs, la garantie de l'égalité devant la loi, et la reddition de comptes des gouvernants envers les gouvernés. Elle permet la coexistence pacifique des différentes forces politiques et sociales, encourage le dialogue et la résolution pacifique des conflits, et favorise le progrès économique et social.

Dans un système de démocratie libérale, le pouvoir est exercé par des institutions représentatives qui sont élues par le peuple, et les citoyens jouissent de la liberté d'expression, de la presse libre, et du droit de s'organiser en partis politiques. La démocratie libérale est un système politique basé sur la tolérance, le respect des droits individuels et collectifs, et la primauté de la loi. Elle favorise la stabilité politique, la paix, et la prospérité.

Ainsi, les coups d'État, en tant qu'actes de renversement du gouvernement par des moyens non démocratiques, sont généralement considérés comme des atteintes graves à la démocratie libérale. Ils rompent avec l'ordre constitutionnel, mettent en péril les droits et libertés des citoyens, et remettent en question la légitimité des institutions démocratiques.

Violation de la constitution et de l'ordre établi

  • 1. Suspension de la constitution. La suspension de la constitution est l'un des éléments clés d'un coup d'État, car elle marque la rupture de l'ordre constitutionnel existant. Dans le cas du coup d'État du 2 décembre 1851 en France, la constitution en question était celle de la Deuxième République. Louis-Napoléon Bonaparte a agi en violation flagrante de cette constitution en dissolvant l'Assemblée nationale et en réduisant les droits et les libertés politiques des citoyens.
  • 2. Renversement du gouvernement élu. Un autre aspect essentiel d'un coup d'État est le renversement du gouvernement élu légalement. En 1851, la Deuxième République avait été établie par le biais d'élections démocratiques, mais Louis-Napoléon Bonaparte a renversé ce gouvernement au moyen du coup d'État. Il a ainsi annulé la volonté du peuple exprimée par les urnes et a imposé son autorité de manière autoritaire.

Les exemples historiques

  • . Description des événements du coup d'État du 2 décembre 1851 en France. Le coup d'État du 2 décembre 1851 a été soigneusement planifié et exécuté par Louis-Napoléon Bonaparte, qui avait servi en tant que président de la Deuxième République. Le 2 décembre 1851, Bonaparte ordonna la dissolution de l'Assemblée nationale et prit le commandement des forces armées, notamment grâce à l'appui de son demi-frère Morny, qui était devenu ministre de l'Intérieur. Le coup d'État a eu pour conséquence immédiate la suspension de la Deuxième République, mettant fin à l'expérience démocratique en France. Louis-Napoléon Bonaparte s'est proclamé président à vie et a préparé le terrain pour la restauration de l'Empire en 1852, devenant ainsi Napoléon III. La réaction à ce coup d'État a été mixte. Certaines personnes ont soutenu Bonaparte, tandis que d'autres ont résisté à la suspension de la Deuxième République. Des personnalités politiques notables, telles qu'Alexis de Tocqueville, se sont opposées au coup d'État et ont été incarcérées provisoirement pour leur opposition. Le coup d'État du 2 décembre 1851 a marqué la fin de la Deuxième République et a ouvert la voie à un régime autoritaire. Les libertés civiles ont été restreintes, l'opposition politique a été réprimée, et la France est entrée dans une période de répression sous le règne de Napoléon III. La démocratie libérale en France a été gravement compromise, et il a fallu des années pour rétablir un système politique plus démocratique.
  • . Tentatives de coup d'État en 1974 à Chypre et en 2016 en Turquie. Ces exemples illustrent comment les tentatives de coup d'État peuvent avoir des conséquences profondes sur la démocratie libérale dans les pays concernés, en modifiant les équilibres de pouvoir, en affectant les relations internationales et en provoquant des réactions variées de la population et des acteurs politiques.[1]
  • . Les coups d'État pendant le Directoire. Pendant la période du Directoire de la Révolution française (1795-1799), la France a été le théâtre de plusieurs coups d'État en raison de l'instabilité politique et de l'incapacité du Directoire à maintenir une gouvernance stable. Les coups d'État ont été des événements majeurs qui ont contribué à l'effondrement du Directoire.[2].
  • . Le coup d'État en Suède en 1772. En 1772, la Suède a été le théâtre d'un coup d'État mené par le roi Gustave III pour restaurer le pouvoir royal. Ce coup d'État a marqué la fin de l'Ère de la liberté en Suède, une période pendant laquelle le pouvoir royal était fortement limité par le Parlement suédois (Riksdag) et les institutions représentatives. Gustave III a agi pour mettre fin à cette ère de parlementarisme et établir un régime de despotisme éclairé dans le pays.[3]
  • . Les coups d'État du 26 octobre. Le 26 octobre a été le jour de deux coups d'État importants dans l'histoire, l'un au Viêt Nam en 1955 et l'autre au Bénin en 1972. Les coups d'État du 26 octobre au Viêt Nam et au Bénin ont eu des répercussions significatives sur la démocratie libérale dans ces pays, transformant leurs régimes politiques et ouvrant la voie à des changements idéologiques majeurs et des gouvernances autoritaires.[4]
  • Les coups d'État du 18 juillet. Le 18 juillet est marqué par deux importants coups d'État dans l'histoire, l'un en Espagne en 1936 et l'autre au Pérou en 1962. Les coups d'État du 18 juillet ont eu des conséquences majeures sur la démocratie libérale dans les pays concernés. En Espagne, la guerre civile a abouti à la victoire des nationalistes dirigés par Franco, qui a établi un régime autoritaire et autoritariste qui a duré des décennies. Au Pérou, le coup d'État de 1962 a instauré un régime militaire qui a suspendu la démocratie et les élections. Bien que le Pérou ait ensuite retrouvé la voie de la démocratie, les séquelles des régimes militaires ont persisté dans le pays.[5]

Le coup d'État comme libération

La nécessité des coups d'État dans certaines situations

Bien que les coups d'État soient généralement perçus comme des atteintes à la démocratie libérale, il existe des situations exceptionnelles où certains acteurs considèrent qu'ils sont nécessaires pour rétablir l'ordre, la stabilité ou la justice. Ces circonstances peuvent inclure des régimes autoritaires ou corrompus qui bafouent les droits de l'homme, la paix civile, la justice sociale ou l'intégrité nationale. Dans de telles situations, les partisans des coups d'État estiment que le renversement du gouvernement en place est un moyen de résoudre des problèmes urgents et graves.

Les motivations derrière ces coups d'État varient. Certains peuvent être impulsés par des acteurs militaires ou politiques qui estiment que le gouvernement en place ne peut pas ou ne veut pas répondre aux défis nationaux. D'autres peuvent être animés par une idéologie politique spécifique, cherchant à imposer un modèle différent de gouvernance. Quoi qu'il en soit, ces acteurs justifient souvent leurs actions en invoquant la nécessité de restaurer l'ordre, de mettre fin à la répression, de protéger les droits de l'homme ou de résoudre des crises économiques ou politiques.

La volonté de résoudre des crises nationales graves

Les coups d'État sont souvent considérés par leurs auteurs comme un moyen de résoudre des crises nationales graves. Ces crises peuvent prendre différentes formes, notamment des conflits civils, des révoltes populaires, des effondrements économiques, des gouvernements corrompus ou des violations massives des droits de l'homme. Dans de telles situations, les instigateurs d'un coup d'État peuvent prétendre qu'ils agissent au nom du bien-être national, cherchant à mettre fin aux souffrances du peuple et à restaurer la stabilité.

L'argument central est que les institutions en place ont échoué à résoudre les problèmes nationaux, souvent en raison de la corruption, de l'incompétence ou de la répression. Les auteurs d'un coup d'État peuvent prétendre qu'ils sont les seuls à même de mettre un terme à ces crises, de garantir la sécurité, de rétablir la justice ou de restaurer la confiance des citoyens dans le gouvernement. Ils estiment que les moyens démocratiques classiques tels que les élections ou les réformes constitutionnelles ne suffisent pas à traiter des crises d'une telle gravité.

Il est donc essentiel de reconnaître que, bien que les coups d'État soient généralement considérés comme des actes illégitimes et antidémocratiques, il existe des circonstances où leurs auteurs estiment qu'ils sont nécessaires pour résoudre des crises nationales graves. Cependant, ces situations soulèvent des questions importantes sur la légitimité, la reddition de comptes et les conséquences à long terme pour la démocratie et les droits de l'homme.

Conséquences et réactions

  • 1. Évaluation des résultats à court et à long terme. Le coup d'État du 2 décembre 1851 en France a eu des résultats immédiats significatifs. À court terme, Louis-Napoléon Bonaparte a consolidé son pouvoir en France en mettant fin à la Deuxième République et en établissant une présidence à vie. Cette action a apporté une période de stabilité politique apparente. Cependant, à long terme, le coup d'État a conduit à l'établissement du Second Empire sous Napoléon III, marquant la fin de la démocratie libérale en France.
  • 2. La perception du coup d'État en tant que moyen de libération. Le coup d'État du 2 décembre 1851 a été perçu de manière mitigée en tant que moyen de libération. Certains partisans de Bonaparte ont considéré son action comme une libération de l'instabilité politique et sociale qui avait caractérisé la Deuxième République. Ils espéraient que son autorité pourrait ramener l'ordre et la prospérité en France. Cependant, pour d'autres, en particulier les partisans de la démocratie libérale, le coup d'État représentait une menace pour les libertés civiles et les principes démocratiques.

Les exemples historiques

  • Les coups d'État au Paraguay. Le Paraguay a été le théâtre de deux coups d'État importants au cours de son histoire récente. Le 4 mai 1954, un coup d'État a été mené par Alfredo Stroessner, soutenu par les États-Unis, le Brésil et le Chili. Stroessner a renversé le gouvernement en place et a pris le contrôle du Paraguay. Ce coup d'État a marqué le début d'un régime autoritaire dirigé par Stroessner qui allait durer 34 ans, faisant de lui le dictateur latino-américain le plus longtemps au pouvoir. Le 3 février 1989, un autre coup d'État a eu lieu au Paraguay, soutenu par les États-Unis. Ce coup d'État a renversé le président de la République Alfredo Stroessner, mettant ainsi fin à sa longue période au pouvoir.[6]
  • Le coup d'État du 2 décembre 1851 en France. Louis-Napoléon Bonaparte avait des objectifs politiques clairement définis lors du coup d'État. Il cherchait à consolider son pouvoir et à mettre fin à l'instabilité politique en France. Ses ambitions personnelles, notamment la restauration de l'Empire, ont également influencé ses actions. Pour rétablir l'ordre en France, Bonaparte a pris des mesures temporaires, notamment la dissolution de l'Assemblée nationale, la suppression de la liberté de la presse, et la répression de l'opposition politique. Ces actions étaient destinées à réduire les conflits et à renforcer son autorité. Les réactions au coup d'État ont été variées. En France, certaines personnes ont soutenu Bonaparte, tandis que d'autres s'y sont opposées. Les arrestations d'opposants politiques, dont Alexis de Tocqueville, ont suscité des protestations. Sur la scène internationale, les puissances étrangères ont observé de près les événements en France, mais elles ont généralement évité d'intervenir directement. Le coup d'État du 2 décembre 1851 a eu un impact profond sur la politique et la société françaises à long terme. Il a marqué la fin de la Deuxième République et a ouvert la voie au Second Empire de Napoléon III. Sous son règne, la France a connu une période d'autoritarisme et de répression, mettant fin à la démocratie libérale en France. Les conséquences du coup d'État se sont fait sentir pendant des décennies, et la France n'a retrouvé une forme de république démocratique qu'après la chute de Napoléon III en 1870. Le coup d'État du 2 décembre 1851 en France illustre comment un coup d'État, bien qu'il puisse être perçu comme une tentative de libération par certains, peut avoir des conséquences à long terme sur la démocratie libérale et la stabilité politique d'un pays.

Informations complémentaires

Notes et références

  1. Les exemples historiques des tentatives de coup d'État en 1974 à Chypre et en 2016 en Turquie présentent des scénarios où des coups d'État ont été menés pour renverser des gouvernements élus. La tentative de coup d'État à Chypre en 1974 visait à renverser l'archevêque Makarios, président de la République de Chypre, dans le but d'unifier Chypre avec la Grèce. Cela a déclenché l'intervention militaire de la Turquie et a conduit à la division de l'île. En 2016, une faction de l'armée turque a tenté de renverser le gouvernement du président Recep Tayyip Erdoğan en occupant des lieux stratégiques à Istanbul et à Ankara. Cette tentative a été suivie de violents affrontements entre les putschistes et les forces gouvernementales. Les tentatives de coup d'État ont eu des cibles différentes : l'archevêque Makarios à Chypre en 1974 et le gouvernement d'Erdoğan en Turquie en 2016. Les réactions de la population et des personnalités politiques ont été variées, avec des manifestations de soutien au président Erdoğan en Turquie et des appels à la résistance à Chypre. Les conséquences de ces tentatives de coup d'État ont été significatives. À Chypre, la division de l'île en deux parties, la République de Chypre et la République turque de Chypre du Nord, a perduré. En Turquie, la tentative de coup d'État a renforcé le pouvoir du président Erdoğan, entraînant des purges massives de l'armée, du secteur de la justice et des médias, ainsi qu'une centralisation du pouvoir exécutif.
  2. Les coups d'État pendant le Directoire visaient généralement à renverser le gouvernement en place et à réorienter la direction politique de la France. Les cibles pouvaient varier en fonction des acteurs impliqués. Par exemple, en 1797, le coup d'État de Fructidor visait à empêcher les royalistes de prendre le contrôle du gouvernement, tandis qu'en 1798, le coup d'État de Floréal visait à contrer les néo-jacobins. Les réactions à ces coups d'État furent diverses. Certaines factions politiques les soutenaient, tandis que d'autres les condamnaient. La population était également divisée quant à son soutien ou à sa résistance à ces événements. Des personnalités politiques, telles qu'Emmanuel Sieyès et Roger Ducos, ont parfois collaboré avec les instigateurs des coups d'État, tandis que d'autres s'y opposaient ou en étaient les victimes. Les coups d'État pendant le Directoire ont eu des conséquences significatives sur la démocratie libérale en France. Ils ont contribué à l'instabilité politique et à l'affaiblissement de la confiance du public dans les institutions démocratiques. Les purges et les actions autoritaires associées à ces coups d'État ont renforcé l'argument selon lequel la Révolution française avait du mal à maintenir une gouvernance libérale et démocratique. Ces événements ont également ouvert la voie à un général ambitieux, Napoléon Bonaparte, qui a réalisé un ultime coup d'État en 1799, le coup du 18 brumaire, mettant fin au Directoire et instaurant le Consulat, un changement politique majeur en France.
  3. En résumé, le coup d'État de Gustave III en Suède en 1772 a marqué la transition de la démocratie libérale vers un despotisme éclairé, transformant le paysage politique suédois et les équilibres de pouvoir. Les cibles principales du coup d'État étaient les institutions parlementaires et les privilèges des nobles qui avaient limité le pouvoir du roi. Gustave III cherchait à rétablir l'autorité royale et à centraliser le pouvoir entre ses mains. Il a agi contre les influences politiques de l'aristocratie suédoise pour renforcer son propre pouvoir en tant que monarque. Les réactions à ce coup d'État ont été mitigées. Certains membres de la noblesse suédoise, mécontents de la perte de leurs privilèges, se sont opposés à Gustave III. Cependant, le roi a également bénéficié du soutien d'une partie de la population, notamment des classes plus basses et du clergé, qui voyaient en lui un défenseur de l'ordre et de la stabilité. Le coup d'État de Gustave III a eu des conséquences significatives sur la démocratie libérale en Suède. Il a mis fin à l'Ère de la liberté et a établi un régime de despotisme éclairé, où le roi exerçait un pouvoir centralisé. Les institutions parlementaires ont été affaiblies, et le roi a gouverné de manière autoritaire. Bien que le despotisme éclairé ait apporté des réformes administratives et sociales en Suède, il a également limité la participation politique et les libertés individuelles. La Suède est passée d'une période de parlementarisme à un régime royal plus autoritaire. Cette transformation a duré jusqu'à la fin du règne de Gustave III en 1792, moment où la Suède a connu des changements politiques ultérieurs.
  4. Coup d'État au Viêt Nam en 1955 : Ce coup d'État a été mené par Jean-Baptiste Ngô Đình Diệm, un leader politique sud-vietnamien. Le coup a abouti à la proclamation de la République du Viêt Nam et à l'abdication forcée de Bảo Đại, l'empereur du Viêt Nam. Ce coup a marqué un tournant majeur dans l'histoire du Viêt Nam, mettant fin à la monarchie et établissant un régime républicain.
    • Coup d'État au Bénin en 1972 : En 1972, Mathieu Kérékou a mené un coup d'État réussi au Bénin. À la suite du coup, il a renommé le pays République populaire du Bénin et a mis en place un gouvernement marxiste-léniniste. Ce coup d'État a établi un régime autoritaire et a marqué un changement idéologique majeur dans le pays.
    Les cibles des coups d'État du 26 octobre étaient les régimes en place dans ces deux pays. Au Viêt Nam, l'empereur Bảo Đại a été forcé d'abdiquer, mettant fin à la monarchie, tandis qu'au Bénin, le coup d'État a renversé le gouvernement existant pour instaurer un régime marxiste-léniniste. Ces coups d'État ont eu des conséquences majeures sur la démocratie libérale dans les pays concernés. Au Viêt Nam, le renversement de la monarchie a ouvert la voie à une république, bien que le régime de Diệm ait été critiqué pour son autoritarisme. Au Bénin, le coup a établi un régime marxiste-léniniste, mettant fin à la démocratie multipartite et restreignant les libertés civiles.
  5. Coup d'État en Espagne en 1936 : Le 18 juillet 1936, la guerre civile espagnole a débuté avec le soulèvement militaire et civil du camp nationaliste, dirigé par le général Francisco Franco. L'objectif de ce coup d'État était de renverser rapidement les autorités républicaines et les dirigeants politiques et syndicaux de la Seconde République espagnole. La guerre civile a duré de 1936 à 1939 et a eu des conséquences dramatiques pour l'Espagne.
    • Coup d'État au Pérou en 1962 : Le 18 juillet 1962, un coup d'État militaire a été mené par le général Ricardo Pérez Godoy au Pérou. Godoy a pris les pleins pouvoirs en tant que chef suprême de la junte militaire. Ce coup d'État a mis fin au gouvernement élu en place et a instauré un régime militaire au Pérou.
    Les cibles des coups d'État du 18 juillet étaient les régimes en place dans ces deux pays. En Espagne, le coup d'État visait à renverser le gouvernement de la Seconde République espagnole. Au Pérou, le coup d'État a mis fin au gouvernement élu et a établi un régime militaire dirigé par la junte militaire. Les réactions à ces coups d'État ont été diverses. En Espagne, le coup d'État a déclenché une guerre civile qui a divisé la population en factions loyalistes et nationalistes. Les personnalités politiques, dont le président de la République Manuel Azaña, ont réagi en tentant de résister au coup d'État. Au Pérou, le coup d'État de 1962 a été suivi de protestations populaires et de résistance politique. Des personnalités politiques et des groupes d'opposition ont condamné le renversement du gouvernement élu.
  6. Les réactions à ces coups d'État ont été variées. Sous le régime de Stroessner, la population paraguayenne a vécu sous un régime autoritaire avec des violations des droits de l'homme. Les personnalités politiques opposées à Stroessner ont été persécutées et réprimées. Le régime de Stroessner a été marqué par la répression politique, la censure et la persécution de l'opposition. Les élections libres et équitables étaient rares, et le Paraguay est resté sous le contrôle d'un régime autoritaire pendant des décennies. Le coup d'État de 1989 a été suivi de changements politiques, mais aussi de manifestations et d'agitation sociale. Les forces politiques opposées à Stroessner ont cherché à rétablir la démocratie au Paraguay. Mais les effets de la longue période de dictature ont laissé des séquelles sur la démocratie libérale du Paraguay. Le pays a dû entreprendre des réformes pour rétablir la démocratie et les droits civils et politiques.

Bibliographie

  • 1931, Henry R. Spencer, "Coup d'État", In: Edwin R. A. Seligman, dir., "Encyclopaedia of The Social Sciences", Vol IV, New York: MacMillan
    • Nouvelle impression en 1935, New York: MacMillan
    • Nouvelle édition en 1937, (Volumes III et IV rassemblés), New York: MacMillan
    • 10ème édition en 1953, "Coup d'État", In: Edwin R. A. Seligman, dir., "Encyclopaedia of The Social Sciences", Vol IV, New York: MacMillan, pp508-510