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Bertin de Vaux

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Bertin de Vaux
journaliste homme politique

Dates 1771-1842
Louis-François Bertin de Vaux par Girodet-Trioson (1815).jpg
Tendance Libéral classique
Nationalité France France
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Citation
Interwikis sur Bertin de Vaux

Louis François Bertin dit Bertin de Vaux, pour le distinguer de son frère aîné également prénommé Louis François (Bertin l'Aîné), est un journaliste et homme politique français, né à Paris le 18 août 1771 et mort dans la même ville le 23 avril 1842.

Le début de carrière

D'une famille originaire de Picardie, fils d'un ancien capitaine à la suite du régiment des cuirassiers du roi et secrétaire d'Étienne François de Choiseul, Louis François Bertin de Vaux est le frère de Bertin l'Aîné, avec qui il fonde le Journal des Débats, dont le premier numéro parait le 29 août 1789. Après le 9 thermidor, il dirige également le journal L'Éclair, destiné à combattre le parti jacobin.

Dans le numéro du 20 vendémiaire an V, il accuse vivement le député Abolin d'avoir dépouillé de ses biens Mlle d'Espagne. Arrêté sur la plainte du député, il est incarcéré à la prison de la Force, passe devant le jury sous la prévention d'avoir « avili la représentation nationale », et est acquitté.

L'Éclair est supprimé après le 18 fructidor. Tout en restant journaliste, Bertin devient agent de change et créer une maison de banque à Paris (1801). Il siège comme juge puis comme vice-président au tribunal de commerce de la Seine (1805).

Président du collège électoral du 2e arrondissement de Paris en 1815, il devient secrétaire général du ministère de la police sous Elie Decazes, qu'il quitte en 1818 par suite de désaccord avec la politique du ministre.

Le député

Élu député le 14 novembre 1820 par le collège de département de Seine-et-Oise, il devient l'un des chefs de l'opposition royaliste à la Chambre des députés. Il participe aux débats relatifs au crédit public et lit le 6 juillet 1821 un discours contre la censure. Il est réélu le 25 février 1824 à Versailles.

Lorsque Chateaubriand entre dans le ministère Villèle, il accepte une nomination comme conseiller d'État en 1827. Il donne cependant sa démission lorsque son ami quitte le ministère et combat la politique du comte de Villèle, notamment ses projets concernant la dette publique et l'amortissement (22 mars 1825). Il est réélu le 17 novembre 1827 et rentre au Conseil d'État sous le ministère libéral du vicomte de Martignac en 1828. Mais il démissionne de nouveau lorsque le prince de Polignac devient Premier ministre. Il est l'un des députés qui signent la fameuse adresse des 221 dirigée contre le ministère du prince de Polignac.

Il est réélu député le 12 juillet 1830, il applaudit à la Révolution de 1830 et le roi Louis-Philippe le rappelle au Conseil d'État avant de le nommer ministre plénipotentiaire auprès du roi des Pays-Bas (septembre 1830). Il se représente devant ses électeurs à la suite de cette nomination et est réélu le 21 novembre 1830. Nommé pair de France le 11 octobre 1832, il siège dans la majorité libérale, très assidu aux séances, parlant quelquefois mais n'improvisant jamais.

Ses fonctions publiques ne l'empêchent cependant pas de prendre, jusqu'à sa mort, une part très active à la direction du Journal des Débats, aux côtés de son frère.


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