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Benoît Rittaud

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Benoît Rittaud
Mathématicien

Dates Né en ?
Benoît Rittaud
Tendance Climatosceptique
Nationalité France France
Articles internes Autres articles sur Benoît Rittaud

Citation Il n’y a pas de science officielle dans ce pays, fut-elle publique. En invoquer une ne peut qu’accroître le doute et la confusion. La légitimité des travaux menés en climatologie passe par d’autres voies que la désignation à la vindicte de boucs émissaires, et il nous revient à tous de faire en sorte que ne s’éteigne pas une certaine idée de la science.
Interwikis sur Benoît Rittaud

Benoît Rittaud est un mathématicien français, sceptique du réchauffement climatique. Il est enseignant-chercheur en mathématiques, maître de conférences à l'université Paris 13, au sein du laboratoire d'analyse, géométrie et applications (Institut Galilée). Il a écrit de nombreux ouvrages de vulgarisation.

Sur le réchauffement climatique

Sur le réchauffement climatique, il est en particulier l'auteur du Mythe climatique (Seuil, 2010). Comme le souligne la quatrième de couverture : « Le consensus sur la responsabilité de l’humanité quant au changement climatique est en train de s’effriter. Voici un point de vue sceptique argumenté, qui, sans prétendre faire le tour de la question, prouve que les données scientifiques sont plus fragiles et moins concluantes que l’on ne croit. L’auteur, mathématicien, est bien placé pour montrer la fragilité des données statistiques. Il analyse aussi l’arrière-plan épistémologique de la question et avance que l’on pourrait bien se trouver ici face à un cas de science pathologique. L’importance des enjeux, économiques et sociaux en particulier, du débat climatologique demande que l’on accorde une attention particulière à ces critiques ».

Il utilise les néologismes suivants pour distinguer ce qui relève de la science et ce qui relève de la pseudo-science :

  • le carbocentrisme : théorie selon laquelle les émissions humaines de gaz carbonique sont la cause majeure de l'évolution climatique actuelle ;
  • la climatomancie : déviance pseudo-scientifique du carbocentrisme, qui détermine l'avenir climatique à partir du comportement humain.

Il est climatosceptique sans être pour autant écolosceptique (par apolitisme). Il préfère parler de climato-réalisme, dont il définit ainsi les principales thèses :[1] :

  • le climat a toujours changé, pronostiquer la fin du monde est absurde ;
  • les modèles sont utiles mais ne font pas la preuve qu'ils sont capables de prévoir le temps à longue échéance ;
  • la science ne s'occupe pas de morale, elle ne recherche que la vérité.

Dans son livre La peur exponentielle (avril 2015), il suggère que de nouveaux mythes interventionnistes pourraient prendre la relève du mythe climatique quand ce dernier perdrait de sa séduction. La géologie pourrait être invoquée pour suggérer que l'impact global des activités humaines aurait pris le dessus sur les forces géologiques et naturelles : ce serait l'anthropocène, nouvel intervalle dans l'échelle des temps géologiques, avènement de l'activité humaine comme « force géologique » majeure capable de marquer la lithosphère.

Il organise sur son blog un Climathon pour dénoncer le ridicule des fanatiques du réchauffement climatique.

Citations

  • « Le carbocentrisme [...] favorise l'émergence d'une pseudo-science adossée à la climatologie que j'appellerai ici la climatomancie. En voici une définition : art divinatoire visant à déduire du comportement humain l'avenir climatique de la Terre, dans l'idée de prescrire à chacun des actions de pénitence. » (Le Mythe climatique)
  • « (Le mythe climatique), c'est un mythe post-moderne qui allie le sentiment de puissance de l'Homme, qui contrôle le monde, le climat (comme avec un thermostat) et en même temps le mythe de l'apprenti-sorcier, qui n'est pas à la hauteur ; cela va bien avec le désenchantement actuel. » 
  • « Il n'y a pas de science officielle dans ce pays, fût-elle publique. En invoquer une ne peut qu'accroître le doute et la confusion. La légitimité des travaux menés en climatologie passe par d'autres voies que la désignation à la vindicte de boucs émissaires, et il nous revient à tous de faire en sorte que ne s'éteigne pas une certaine idée de la science. » (Lettre ouverte aux signataires de l’appel « Éthique scientifique et sciences du climat », 2010)
  • « Tous ceux qui croient que les scientifiques et les experts sont protégés par leurs compétences, et que jamais le pouvoir en place ne s’autoriserait une quelconque ingérence ont de quoi en être pour leurs frais : face aux politiques, les scientifiques et les experts n’ont pas d’armes. Ils sont toujours les perdants. La seule chose qu’ils doivent réclamer avec constance et insistance, ce n’est pas le soutien du pouvoir (comme l’avaient bêtement fait les climatologues pétitionnaires pour contrer les vilains Claude Allègre et Vincent Courtillot), mais leur indépendance. »[2]

Informations complémentaires

Notes et références

  1. Ouverture de la Contre-Cop 22 par Benoit Rittaud, président des climato-réalistes
  2. « Ségolène Royal sait mieux que les spécialistes », Skyfall, 8 juin 2016

Publications choisies

Voir aussi

Liens externes


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