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Axel Kaiser
Axel Kaiser | |||||
Juriste, essayiste et politologue | |||||
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Dates | Né en 1981 | ||||
Tendance | |||||
Nationalité | Chili | ||||
Articles internes | Autres articles sur Axel Kaiser | ||||
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Interwikis sur Axel Kaiser | |||||
Axel Kaiser[1], né à Santiago du Chili, le 4 juillet 1981, est un écrivain, juriste et politologue chilien.
Biographie d'Axel Kaiser
Il a obtenu un doctorat à l'Université de Heidelberg en Allemagne, et il détient également un Master en droit et en études américaines. Membre de la Société du Mont-Pèlerin, il a fait valoir de nombreuses fois ses opinions libérales en collaborant dans plusieurs publications[2]. Il œuvre en tant que président pour le directoire de la "Fundación Para El Progreso"[3]. Le talent d'Axel Kaiser et son influence sont reconnus nationalement[4] et internationalement[5]. Il a écrit des ouvrages où il démantèle les sophismes de l'égalitarisme, critique les dangers de l'interventionnisme[6] et vilipende l'idée d'État entrepreneurial[7]. Aux côtés de la politologue guatémaltèque Gloria Álvarez, il condamne les phénomènes du populisme de gauche.
La critique des dangers du radicalisme de gauche
Dans son livre paru en 2009, "L'ignorance fatale", Axel Kaiser pose l'urgente nécessité de revoir les prémisses intellectuelles d'une droite chilienne culturellement anorexique et honteuse. Les dirigeants politiquement de droite se dirigent continuellement vers une défaite idéologique car ils n'ont pas réussi à assumer leurs rôles décisifs dans l'évolution sociale du pays. Ils se trouvent désormais incapables de prévenir les conséquences pour l'avenir du pays face à l'avancée progressive d'un étatisme redistributif qui condamne finalement le Chili au sous-développement latino-américain classique. Axel Kaiser aborde le problème du retour de la gauche de la scène politique et sociale chilienne. Le ton provocateur de ce livre vise avant tout à réveiller une droite économique et politique, qui sans réaction est en train de perdre le combat de la culture et des idées.
Poursuivant les idées populistes de la gauche radicale, Axel Kaiser évoque "La tyrannie de l'égalité" dans son livre publié en 2015. Nul n'ose aujourd'hui remettre en cause les fondements ontologiques de l'égalité sans se voir être condamné de pensée immorale ou égoïste, affirme l'auteur dans l'introduction de son livre. Pourtant, il ose affirmer que l'égalité matérielle est incompatible avec la liberté et que les inégalités ne sont pas la conséquence d'un modèle économique basé sur la liberté. Son analyse de la situation et de l'évolution politique, économique et institutionnelle du Chili l'amène à avertir le grand public de l'importance et de la menace des idées socialistes radicales sur le bien-être et la liberté des gens. Il explique que les réformes gouvernementales condamneront le Chili à une voie de médiocrité très difficile à inverser si elles ne sont pas bloquées à temps. Son sens du verbe provocateur lui fait écrire que le souhait d'une égalité parfaite est une œuvre tyrannique. Car selon lui, l'idéologie de l'égalitarisme est immoral et sape le progrès de la société. Les libéraux défendent l'égalité devant la loi avec une justice qui dispose à la fois de la force de l'épée, parce qu'elle doit être ferme, et qui symbolise une balance, parce qu'elle doit être équilibrée et équitable c'est-à-dire aveugle aux préoccupations politiques.
L'origine du libéralisme au Chili est antérieure au coup d'État militaire de 1973
"Les Chicago Boys et le renouveau de l'économie libérale classique au Chili", article paru en 2021, dans la revue The Independent Review, permet à Axel Kaiser de mettre à mal le mythe urbain du récit persistant selon lequel la révolution libérale au Chili menée par les soi-disant Chicago Boys dans les années 1970 et 1980, consistait en un laboratoire d'expérimentations de pointe du marché libre dont les idées étaient purement importées des États-Unis avec des concepts entièrement absents avant le coup d'État militaire. Axel Kaiser montre que le récit du laboratoire est trompeur si ce n'est faux. En effet, la tradition intellectuelle et institutionnelle du Chili d'une économie libérale classique du type promu par les Chicago Boys et des penseurs tels que Friedrich Hayek et Milton Friedman, existait bien avant leurs arrivées.
Pendant plus d'un demi-siècle de régimes démocratiques, nous dit l'auteur, l'économie de marché a été la philosophie économique la plus acceptée parmi les élites politiques et intellectuelles chiliennes. Dans une large mesure, cette acceptation était due à l'influence de l'économiste libéral classique français, Jean-Gustave Courcelle-Seneuil continuateur de la pensée de Frédéric Bastiat. Une autre influence libérale décisive fut d'origine vénézuélienne avec l'auteur Andrés Bello. Adepte d'Adam Smith et des Lumières écossaises, Andrés Bello a créé un système de droit privé au Chili dans la lignée des philosophies du marché libre, lequel a perduré jusqu'à maintenant.
Notes et références
- ↑ Son nom complet est Axel Phillip Kaiser Barents-Von Hohenhagen
- ↑ Axel Kaiser a collaboré en tant que chroniqueur pour El Mercurio, El Líbero et Diario Financiero. En 2013 et en 2014, il a publié deux articles dans le magazine américain Forbes : "Est-ce la fin du miracle économique chilien ?" et "Michelle Bachelet est en train de détruire les institutions du marché libre du Chili".
- ↑ La "Fundación Para El Progreso" est un groupe de réflexion fondé par l'homme d'affaires Nicolás Ibáñez Scott. La mission de ce groupe de réflexion, comme l'indique son site Internet, est de promouvoir un changement culturel pour rendre la société plus prospère, libre, humaine, inclusive et pacifique. L'organisation promeut les idées libérales en formant de jeunes leaders capables de guider le Chili et l'Amérique latine sur la voie du progrès.
- ↑ Un sondage d'opinion, mené en 2017 par le journal chilien, "La Segunda", a classé Axel Kaiser à la septième place parmi les intellectuels publics les plus admirés du pays. Le journal "El Mercurio" l'a décrit comme le principal représentant du libéralisme chilien.
- ↑ Il est le premier Latino-Américain à obtenir la première place au Concours de rédaction du Prix Friedrich Hayek organisé par la Société du Mont-Pèlerin.
- ↑ Voir son analyse détaillée des politiques économiques du président américain, Herbert Hoover dans son ouvrage publié en 2011, intitulé "La misère de l'interventionnisme"
- ↑ L'idée de l'État entrepreneurial défendue par les agents technocratiques de l'État, au prétexte de soutenir l'économie de marché, aboutit, comme le décrit Axel Kaiser, à une ignorance fatale et à anorexie culturelle qui reposent sur le mépris des entrepreneurs véritables. Voir son livre, "La fatal ignorancia: la anorexia cultural de la derecha frente al avance ideológico progresista", Instituto Democracia y Mercado, 2009
Publications
- 2007, "El Chile Que Viene", ("Le Chili qui arrive"), Editorial Maye
- Nouvelle édition en 2020, "El Chile que viene", Santiago: Fundación para el Progreso.
- 2009, "La fatal ignorancia. La anorexia cultural de la derecha frente al avance ideológico progresista", ("L'ignorance fatale. L'anorexie culturelle de la droite face à l'avancée idéologique progressiste"), Santiago: Fundación para el Progreso; Madid: Unión Editorial, ISBN: 978-956-8848-00-2
- 2011, "La miseria del intervencionismo", ("La misère de l'interventionnisme"), Santiago: El Mercurio-Aguilar
- Nouvelle édition en 2012, "La miseria del intervencionismo", Penguin Random House Grupo Editorial Chile
- 2012, "Inflación y libertad individual", (« Inflation et liberté individuelle »), In: Sergio Sarmiento, dir., "Sexto Concurso de Ensayo. Caminos de la Libertad", Mexico: TV Azteca S.A.B. de C.V, pp122-141
- 2013, "Liberalismo: el verdadero y el falso", (« Libéralisme : le vrai et le faux »), In: Mercedes García Ocejo, Emma J. Hernández Tena, dir., "Séptimo Concurso de Ensayo. Caminos de la Libertad", Mexico: TV Azteca S.A.B. de C.V, pp92-113
- 2014, "La gran degeneración: el ideal perdido de los padres fundadores de Estados Unidos", ("La grande dégénérescence: l'idéal perdu des pères fondateurs de l'Amérique"), In: Mercedes García Ocejo, Emma J. Hernández Tena, dir., "Octavo Concurso de Ensayo. Caminos de la Libertad", Mexico: TV Azteca S.A.B. de C.V, ISBN: 978-607-9076-22-1, pp28-53
- 2015, "La tiranía de la igualdad", ("La tyrannie de l'égalité"), Chile: Ediciones El Mercurio
- 2016, avec Gloria Álvarez Cross, "El engaño populista: Por qué se arruinan nuestros países y cómo rescatarlos", ("La tromperie populiste : pourquoi nos pays sont ruinés et comment les sauver), Edition Deusto
- 2017, "From Iliberalism to Populism (The Ideological Causes of the Latin American Failure)", In: Surendra Munshi, "Democracy under threat", Oxford University Press, pp139-149
- 2018, "El Papa y el Capitalismo : Un diálogo necesario", (« Le pape et le capitalisme : un dialogue nécessaire »), Madrid: Union Editorial
- 2020, "La neoinquisición: Persecución, censura y decadencia cultural en el siglo XXI", (« La néo-inquisition : persécution, censure et déclin culturel au 21e siècle »), Edition Deusto
- 2021,
- a. "God-given resources, private property nd social justice", In: Kurt Leube, dir., "Save the environment. Unleash the markets! Essays in Honor of Terry L. Anderson", Jena, TvR Medienverlag, ISBN/GTIN978-3-940431-27-1, pp131-140
- b. "The Chicago Boys and the Revival of Classical Liberal Economics in Chile", The Independent Review, Vol 26, n°3, pp1-22
- 2022, "El economista callejero: 15 lecciones de economía para sobrevivir a políticos y demagogos", ("L'économiste ordinaire : 15 leçons d'économie pour survivre aux politiciens et aux démagogues"), Edition Deusto
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