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Association of Libertarian Feminists

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L'Association des Féministes Libertariennes (ALF : Association of Libertarian Feminists) a été fondée en 1973 par Tonie Nathan, offrant une alternative unique dans le paysage féministe américain en combinant les principes du libertarianisme avec la lutte pour l'égalité des sexes.

Historique de l'ALF

  • . Fondation par Tonie Nathan. L'Association des Féministes Libertariennes (ALF) trouve ses racines dans la vision de Tonie Nathan, qui, le 2 février 1973, jour de l'anniversaire d'Ayn Rand, a fondé l'organisation à Eugene, dans l'Oregon. En tant que pionnière dans le mouvement libertarien et première femme de l'histoire à recevoir un vote au Collège Électoral en 1972, Tonie Nathan a jeté les bases d'une organisation qui visait à combiner les idéaux du libertarianisme avec la lutte pour l'égalité des sexes.
  • . Inclusion initiale d'hommes et de femmes. Dès ses débuts, l'ALF a adopté une approche inclusive, accueillant à la fois les hommes et les femmes. Cette décision reflétait la conviction que les questions de genre et de liberté individuelle concernaient toute la société, et non pas seulement les femmes. Cette ouverture aux deux sexes était une manifestation des principes libertariens d'égalité et de respect des droits individuels.
  • . Mission de contrer l'utilisation politique des femmes par les mouvements de gauche. L'ALF s'est rapidement affirmée comme une voix dissidente au sein du mouvement féministe traditionnel. Tonie Nathan et les premiers membres de l'ALF étaient conscients de l'utilisation politique des femmes par les mouvements de gauche. L'organisation s'est ainsi engagée à offrir une alternative aux femmes qui se sentaient manipulées à des fins politiques, tout en rejetant les solutions politiques aux problèmes psychologiques et éducatifs.
  • . Évolution vers une organisation nationale. L'année 1975 marque un tournant majeur pour l'ALF, lorsqu'elle devient une organisation nationale lors d'une réunion tenue à New York City. Ce passage à une échelle nationale a renforcé la portée et l'influence de l'ALF dans la promotion des idées libertariennes au sein du mouvement féministe et au-delà.

Mission et Objectifs de l'ALF

  • . Refus des solutions politiques aux problèmes psychologiques et éducatifs. L'ALF s'engage résolument contre la tendance à appliquer des solutions politiques à ce qui relève en réalité de problèmes psychologiques et éducatifs. Plutôt que de chercher des réponses gouvernementales à des questions de comportement et de perception, l'ALF soutient que ces problèmes nécessitent des approches plus nuancées, centrées sur l'éducation, la sensibilisation et le changement culturel.
  • . Opposition à la législation offrant un traitement spécial ou tentant de "niveler" les positions sociales ou économiques. En tant qu'organisation libertarienne, l'ALF rejette toute législation visant à accorder un traitement spécial aux femmes ou à "niveler" les positions sociales ou économiques. Plutôt que de chercher des privilèges ou des avantages basés sur le genre, l'ALF promeut l'égalité des chances et la liberté individuelle pour tous, indépendamment du sexe.
  • . Soutien aux efforts non coercitifs pour éliminer la discrimination et les préjugés. L'ALF soutient activement les efforts non coercitifs visant à éliminer la discrimination et les préjugés fondés sur le genre. Plutôt que de recourir à la coercition gouvernementale, l'organisation favorise l'éducation, la sensibilisation et le dialogue comme moyens de promouvoir l'égalité des sexes et de combattre les stéréotypes et les préjugés.
  • . Promotion de l'éducation comme solution durable pour éliminer la discrimination. Consciente que l'éducation joue un rôle crucial dans l'élimination de la discrimination, l'ALF promeut activement l'éducation comme une solution durable pour résoudre les problèmes de genre. En encourageant la sensibilisation, l'apprentissage et la remise en question des normes sociales, l'organisation vise à créer un environnement où l'égalité des sexes est non seulement acceptée, mais célébrée.

Activités et Initiatives de l'ALF

  • . Proposition pour supprimer les réglementations postales restrictives sur la distribution d'informations contraceptives. L'ALF s'est activement engagée dans la lutte pour la liberté reproductive en proposant la suppression des réglementations postales restrictives sur la distribution d'informations contraceptives. Cette initiative visait à éliminer les obstacles bureaucratiques qui empêchaient la diffusion d'informations essentielles sur la contraception, permettant ainsi aux femmes de contrôler leur propre reproduction. En s'opposant à l'intervention gouvernementale dans ces questions personnelles, l'ALF défendait les droits individuels et la liberté de choix en matière de santé reproductive.
  • . Participation à des conférences et événements nationaux pour promouvoir les vues libertariennes. L'ALF a régulièrement participé à des conférences et événements nationaux afin de promouvoir les vues libertariennes sur les questions de genre et de liberté individuelle. En utilisant ces plateformes comme moyen de sensibilisation et de plaidoyer, l'organisation a contribué à élargir son influence et à promouvoir ses idéaux auprès d'un public plus large. Par le biais de discours, de panels et de publications, l'ALF a articulé sa vision d'une société basée sur les principes de l'individualisme, de la liberté et de l'égalité des chances pour tous.
  • . Engagement pour la non-intervention du gouvernement dans les questions de reproduction et de contraception. L'ALF a toujours été un fervent défenseur de la non-intervention du gouvernement dans les questions de reproduction et de contraception. En s'opposant aux réglementations gouvernementales qui restreignent l'accès aux soins de santé reproductive, l'organisation défend les droits individuels des femmes à prendre des décisions autonomes concernant leur propre corps. En plaidant en faveur d'une politique de santé publique basée sur le respect des droits individuels et la liberté de choix, l'ALF cherche à garantir que les femmes puissent accéder à des soins de santé de qualité sans ingérence gouvernementale indue.

Membres du Bureau de l'Association des Féministes Libertariennes (ALF)

Après les décès des membres fondateurs (Tonie Nathan, Joan Kennedy Taylor) et certaines de ses membres (Andrea Millen Rich), l'Association des Féministes Libertariennes (ALF) s'est rassemblée autour de Sharon Presley. Sa composition du bureau, à la date du 30 août 2017[1], reflétait une diversité géographique sur le territoire américain.

À la tête de l'ALF se trouve Sharon Presley, occupant le poste de Directrice Exécutive et apportant son expertise depuis Martinez, en Californie. Avec elle, Penny Burbank, basée à Alameda, CA, assume le rôle de Secrétaire, tandis que Laura Twombly, de Brentwood, CA, assure la fonction de Trésorière.

Le Conseil d'Administration de l'ALF est également composé de membres dynamiques et engagés, représentant diverses régions des États-Unis. Parmi elles, ArLyne Diamond, de Santa Clara, CA, Ross Kenyon, de Tempe, AZ, Fred Moulton, également de Santa Clara, CA, et Lee Nason, de New Bedford, MA, apportent une richesse d'expérience et de perspectives.

Également présents au Conseil d'Administration, Natasha Shebeko (Martinez, CA) complète ce groupe de visionnaires dédiés à l'avancement des idéaux libertariens et féministes.

Ces membres jouent un rôle essentiel dans la direction et la gouvernance de l'ALF, contribuant à définir la stratégie et les objectifs de l'organisation, ainsi qu'à assurer sa gestion et sa viabilité financière. Avec leur engagement indéfectible, l'ALF continue de promouvoir l'égalité des sexes, les droits individuels et la liberté pour tous.



  1. Archive du site de l'ALF avant sa disparition. Il existe encore une page facebook de l'association maintenue par sa directrice exécutive