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Arthur Foulkes

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Arthur Foulkes est un journaliste américain vivant dans l'Indiana, aux États-Unis. Il travaille, comme reporter au journal "Terre Haute Tribune-Star" où il tient une chronique sur l'économie et le commerce[1] et il publie également des articles dans la revue, The Freeman.

Arthur Foulkes rédige ses articles comme un pédagogue. Il introduit les concepts de la pensée libérale, et particulièrement la théorie de l'école autrichienne pour illustrer des thèmes d'actualité ou de société. Ainsi, il n'hésite pas à vilipender les dépenses publiques et la politique monétaire accommodantes de l’État. Il révèle au grand public que l’État crée de la richesse non pas en agissant à la place des citoyens mais en permettant à ceux-ci de créer des richesses réelles qui nécessitent des investissements en capital productif et la protection des droits de propriété privée.

La meilleure définition de l'économie est celle que donne l'école autrichienne d'économie

Dans le premier article qu'il écrit dans la revue The Freeman en février 2003, "Économie universitaire contre l'école autrichienne d'économie", Arthur Foulkes prévient ses lecteurs que l'école autrichienne d'économie avec son raisonnement déductif et sa préconisation de la non-intervention de l'État peut laisser les économistes traditionnels impavides. Il donne d'abord son témoignage personnel en indiquant que les résultats de sa recherche pour la définition de l'économie est un peu décourageante. L'étude de l'allocation des ressources rares entre des usages alternatifs est une antienne chez les économistes, mais que se cache-t-il derrière cette définition ? Beaucoup écartent l'individu comme un acteur indépendant, il est noyé dans la masse de la société dans son ensemble. Ce n'est pas un hasard car les économistes ont longtemps été considérés comme les conseillers du Roi, ils devaient faire les bons choix pour l'ensemble de la population ce qui impliquait leur vision interventionniste de l'économie. Arthur Foulkes déplore que ce présupposé existe encore certainement dans l'esprit de la plupart des universitaires, des politiciens et des citoyens. De nombreux économistes et au-delà, des politiques, imaginent qu'ils sont des ingénieurs sociaux dont le rôle est d'imaginer de nouveaux mécanismes fiscaux ou réglementaires qui encouragent l'efficacité dans la production des biens matériels et des ressources. Leur rêve est de trouver un modèle de distribution des revenus que la société trouverait acceptable.

Cette vision collectiviste et inductive se complète par une recherche quantitative de l'économie. L'économiste est métaphoriquement un apprenti technicien, en blouse blanche, expérimentant des données dans un laboratoire, testant des hypothèses, effectuant des prédictions, à la recherche perpétuelle de l'équilibre parétien c'est à dire du niveau théorique où il n'est plus possible d'améliorer la situation d'un individu sans aggraver celle d'un autre. Dans ce cadre là, l'économiste disposerait du même type de compétences que celles requises par un chimiste ou un physicien.

Arthur Foulkes rectifie la donne. Les méthodes inductive et quantitative sont toutes les deux en contradiction avec l'approche de l'école autrichienne. Au lieu d'observer de l'extérieur les choses (ressources, biens et services) comme un physicien le ferait au-dessus de son microscope ou de son macroscope pour scruter le monde tangible, l'économiste autrichien se concentre plutôt sur les êtres humains en essayant de comprendre les significations de leurs actions. Les gens sont liés les uns aux autres par une coopération sociale, cependant l'économiste doit rester concentré sur l'individu plutôt que sur les ensembles collectifs. La connaissance de ces derniers est toujours le résultat de la compréhension du sens que les hommes agissants attribuent à leurs actes. Il est illusoire de croire qu'il est possible de visualiser une foule, qu'elle soit un simple rassemblement inerte ou une masse de personnes en mouvement, sans chercher de comprendre le sens que les gens qui la composent attachent eux-mêmes à leur présence dans cette foule.

L'auteur rappelle la précaution que l'économiste doit adopter vis-à-vis de l'utilisation des outils mathématiques et de son extension absolue avec les statistiques de la méthode économétrique. L'approche quantitative des problèmes économiques tend à négliger le fait qu'il n'y a pas de relations constantes entre les données économiques. Il n'y a ni constance permanente, ni continuité absolue dans les évaluations et dans la formation des rapports d'échange entre les diverses marchandises. Par conséquent, ce n'est qu'une illusion de l'esprit de croire que des rapports constants puissent exister pour toujours car chaque action humaine entraîne un remaniement de toute la structure des prix, aussi minime et imperceptible qu'il puisse être.

Informations complémentaires

Notes et références

  1. Terre Haute est une ville de l'Indiana, aux États-Unis, près de la frontière occidentale de l'État de l'Illinois, d'une population totale de 60 785 d'habitants. Son nom provient du français, probablement en raison des explorateurs français dans la région au début du 18ème siècle pour décrire la situation unique au-dessus de la rivière Wabash. Au moment où la zone a été revendiquée par les Français et les Anglais, celle-ci fut considérée comme la frontière entre le Canada et la Louisiane

Publications

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