Jacques Marseille

Jacques Marseille
historien
Dates	né en 1945
Jacques Marseille
Tendance	libéral-conservateur
Nationalité	France
Articles internes	Autres articles sur Jacques Marseille
Citation
Interwikis sur Jacques Marseille

Jacques Marseille, né en 1945, est un historien et économiste français, professeur d’histoire économique et sociale à Paris 1 Sorbonne. Il se définit lui-même comme un « anarcho-libéral », mais ses prises de position le rapprochent plutôt des libéraux conservateurs. Il dénonce la « préférence française pour le chômage », le « gâchis phénoménal » de la fonction publique, l'illusion qu'en France on peut s'enrichir sans travailler, etc.

Œuvres

• Vive la crise et l’inflation, 1983
• L’Âge d’or de la France coloniale, 1986
• Le Temps des chemins de fer en France, 1986
• La France travaille trop, 1989
• 1984, Empire colonial et capitalisme français. Histoire d'un divorce, Albin Michel,
• 1992, Lettre ouverte aux Français qui s'usent en travaillant et qui pourraient s'enrichir en dormant, Albin Michel
• 1993, C'est beau la France. Pour en finir avec le masochisme français, Plon
• 1999,
  • a. France, terre de luxe
  • b. Le Journal de la France au XIX^e
• 2000, Nouvelle Histoire de France, Perrin
• 2001, L'UIMM, cent ans de vie sociale
• 2002,
  • a. Les Années Hugo
  • b. Le grand gaspillage, les vrais comptes de l'Etat, Plon
  • c. France et Algérie, Journal d’une passion
  • d. Le Grand Gaspillage
• 2004,
  • a. La guerre des deux France, Perrin, ISBN 2262022836
  • b. Les Wendel 1704-2004
• 2005, Le Grand Gaspillage 2005 (seconde édition)
• 2006, Du bon usage de la guerre civile en France
• 2007, Les Bons Chiffres pour ne pas voter nul en 2007, Perrin

Lien externe

• Jacques Marseille, site officiel

Citations

• Ces clivages entre droite et gauche m'horripilent. La vraie distinction se trouve entre deux France, qui ne recoupe pas la distinction privé-public, mais celle entre une France exposée, qui est dans le mouvement, et une France abritée, qui freine.
• Pourquoi un tel pessimisme ? Parce que nos concitoyens rêvent toujours d'un commissaire au Plan, d'un contrôle des prix et de créations massives d'emplois par l'Etat. Parce que 86% des jeunes sondés souhaitent être fonctionnaires. Parce qu'il y a dans le pays une haine pour l'entreprise et que l'ascenseur social y est en panne. Parce que nos syndicats sont faibles et archaïques. Parce que ceux qui prétendent incarner le parti de l'intelligence continuent à rêver d'un « Grand Soir ». Parce que les privilèges de la fonction ont remplacé ceux de la naissance.

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