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Sharon A. Alvarez

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Sharon A. Alvarez est professeur adjoint d'entrepreneuriat au Département de la gestion et des ressources humaines au Fisher College of Business, à l'université d'Etat de l'Ohio State. Elle a obtenu son doctorat à l'Université du Colorado à Boulder. Sharon Alvarez examine les différentes conditions théoriques dans lesquelles l'entrepreneuriat peut exister.

Sharon A. Alvarez assimile les opportuntiés économiques à la présence d'imperfections concurrentielles sur les marchés. Elle s'interroge donc s'il existe des opportunités entrepreneuriales, indépendantes des perceptions des entrepreneurs, qui attendent d'être découvertes ou si les opportunités sont créées par les actions des entrepreneurs. Ces deux aspects de la théorie des opportunités sont toutes les deux des théories internes sur la façon dont les opportunités entrepreneuriales se forment : la théorie de la découverte et la théorie de la création. Les implications de ces deux approches fournissent une variété d'actions entrepreneuriales dans différents contextes de la vie sociale et économique.

Du point de vue de la théorie de la découverte, des opportunités existent, et il y a certaines personnes qui sont plus perspicaces ou intelligentes que d'autres pour reconnaître et exploiter les opportunités. La motivation peut provenir d'une perspective de profits économiques ou dans un sens plus général, une recherche de satisfaction comme la renommée ou la gloire.

Dans la théorie de la création, les entrepreneurs créent des opportunités en s'engageant dans une démarche itérative d'apprentissage les menant finalement à la formation d'une opportunité. Dans ce cas, les entrepreneurs constatent que les plans d'affaires (business plan) peuvent être écrits qu'après la création d'une opportunité. Car, une planification rigoureuse trop hâtive dans ce processus constitue sans doute un gaspillage de ressources et peut aussi se révéler fondamentalement trompeur à la fois pour les entrepreneurs et pour ceux qui investissent dans les entreprises naissantes. Cette présentation est conforme à celle qu'établit la théorie de l'effectuation.

Sharon A. Alvarez s'appuie sur une théorie téléologique de l'action entrepreneuriale en précisant la spécificité de la théorie des opportunités (découverte et création) par rapport à d'autres théories de l'action entrepreneuriale qui ne sont pas téléologiques. Par exemple, les théories évolutionnaires de l'action entrepreneuriale comme la théorie des routines (Nelson et Winter : 1982)[1] ou la théorie de l'écologie des organisations (Hannan et Freeman : 1977)[2] sont développées sans présenter les entrepreneurs s'engageant dans des actions visant à produire de nouveaux produits ou services.

Notes et références

  1. Richard Nelson, Sidney Winter, 1982, "An Evolutionary Theory of Economic Change", Belknap Press: Cambridge, MA
  2. M. T. Hannan, J. Freeman, 1977, "The population ecology of oganizations", American Journal of Sociology, Vol 82, pp50–73

Publications

  • 2000, avec Jay B. Barney, "Entrepreneurial capabilities: A resource-based view", In: G. D. Meyer et K. Heppard, dir., "Entrepreneurship as Strategy: Competing on the Entrepreneurial Edge", Thousand Oaks, CA: Sage Publications, pp63-81
  • 2005, avec Rashjree Agarwal, Olaf Sorenson, dir., "Handbook of Entrepreneurship Research: Disciplinary Perspectives", Dordrecht: Springer et Norwell, Mass: Kluwer