Discussion:Subjectivité de la valeur
Objectivité de la valeur
- Deux choses :
- outre Marx et la valeur-travail, on pourrait peut-être évoquer la perspective de l'objectivité de la valeur chez Smith, Ricardo (je ne m'y connais pas assez pour le faire)
- pour l'utilité marginale, il me semble que Mises en parle plutôt en fonction des quantités dont l'individu dispose, et non en fonction du temps (comme tu l'évoques, Gadrel) --Etienne
- Ok pour le deuxième point. Pour le premier, il faudrait peut-être créer un autre article. --Gadrel.
- D'accord, c'est que je pensais pour le premier point. Juste citer les noms dans une phrase du type : "la notion de subjectivité de la valeur bat en brèche la notion marxiste de valeur-travail qui se situe dans la droite ligne des considérations objectivistes de Smith et Ricardo" Etienne
- A titre purement terminologique, je ne sais si l'on a déjà séparé la subjectivité personnelle de la valeur, qui dépend d'une conscience, de la relativité de cette valeur (dans l'espace, dans le temps et dans les quantités - rareté). Ce sont pourtant deux choses différentes. A moins de se positionner dans une vision matérialiste qui s'attacherait à montrer le substrat matériel des choix individuels dits libres... Je pense à l'analyse marxiste d'un Bourdieu, par exemple, et sa théorie matérialiste de l'art qui réduit la subjectivité à la relativité = critique de l'Idéologie. Pour dire que la subjectivité de la valeur ne va pas forcément de pair avec une vision romantique de la subjectivité. --(=S=) 23 fév 2006 à 00:46 (CET)
Marginalisme
- Ouille, on va un peu vite en besogne dans l'introduction de cet article. Il n'y a pas eu que les marginalistes autrichiens (Menger en premier) qui ont parlé de la subjectivité de la valeur. Bien sûr, il y avait déjà les précédents d'avant-Smith (Cantillon, Condillac), mais en parlant purement de la révolution marginaliste des années 1870, il y avait trois écoles : Vienne et Menger (puis les autrichiens), l'école de Lausanne avec Walras, et l'école anglaise dont le nom du principal contributeur m'échappe. Attribuer la révolution marginaliste uniquement aux autrichiens me parait un peu parcellaire, tout de même. --Etienne
- Etienne, tu penses sans doute à William Stanley Jevons, non ?
Il ne faut pas mélanger les deux points :
- Aspect subjectif de la valeur, redécouvert par l'école autrichienne mais déja découvert par l'Ecole de Salamanque et certains économistes français. La première phrase n'est pas claire sur ce point mais je ne trouve pas comment la modifier.
- Utilité marginale : trouvée indépendement par Menger, Walras et Jevons
La valeur peut être indépendante de la décroissance de l'utilité marginale : un non-buveur accorde moins de valeur à un premier verre de bière qu'un buveur n'en accorde au troisième. --Sekonda 9 oct 2005 à 13:19 (CEST)
- J'ai modifié le début du texte. --Ronnie Hayek 9 oct 2005 à 16:09 (CEST)
Exemple de l'art
- "Pourquoi le prix d'une oeuvre d'art, par exemple, ne correspond pas du tout au nombre d'heures prestées par l'artiste pour la créer ?" : je ferais remarquer à mes petits camarades que ceci n'est pas forcément un bon exemple, car si l'oeuvre met un certain temps pour être réalisée, l'artiste a mis aussi un certain temps d'études avant d'acquérir cette compétence, et il la fait payer rétrospectivement. Andy Warhol, l'art conceptuel ? Cet art de la mise en scènce nécessite beaucoup de communication, etc. ...le défenseur (que je ne suis pas) de la valeur-travail s'en sort toujours. Il y a un passage très intéressant de Georg Simmel dans Philosophie de l'argent sur le calcul du prix de la prestation d'un violoniste, que j'aimerais retrouver... De même, dans l'exemple du concessionnaire, celui-ci représente une garantie (de viabilité du commerce, de fiabilité du produit, etc.) pour l'acheteur mais qui sont aussi des coûts (déposer des statuts, posséder un local, entretenir son image, etc.) que le vendeur répercute... et la différence de prix relève bien du coût de production de l'objet --(=S=) 22 fév 2006 à 21:36 (CET)
Quantité/Qualité
- "Ludwig von Mises distingue la valeur subjective, qui n'est pas "chiffrable" mais résulte d'un processus de comparaison subjectif, et la valeur d'échange objective, qui a cours sur le marché : cette valeur est exprimée en termes de monnaie": passage de la qualité au quantitatif qui fait bondir tous les humanistes socialistes. L'Humain n'est-il pas irréductible à tous les calculs ? --(=S=) 23 fév 2006 à 00:46 (CET)