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Différences entre les versions de « Yann Algan »
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'''Yann Algan''' | '''Yann Algan''' est un [[économie|économiste]] français, Professeur à Sciences Po. Ses travaux portent principalement sur le rôle des valeurs et de la culture pour comprendre les comportements économiques. En particulier il étudie le rôle de la confiance et du capital social sur les décisions économiques, la [[croissance économique|croissance]], les institutions et plus généralement le bonheur des citoyens. Ses travaux évaluent aussi les politiques publiques et les politiques de management qui sont les plus propices à développer la confiance et la coopération dans l’espace public et dans les entreprises. | ||
Dans le livre ''La Société de Défiance'' (2007), et dans sa postface « Peut-on construire une société de confiance ? » (2009), il montre avec Pierre Cahuc que les Français se défient beaucoup plus de leurs concitoyens que dans la plupart des autres pays développés. Les Français se défient également plus souvent de la justice, du Parlement, des syndicats, de la concurrence et du marché. Les auteurs montrent que cette société de défiance a un coût économique et humain considérable. | |||
Les auteurs montrent que cette défiance est liée à un dysfonctionnement du modèle social, avec une centralisation hiérarchique des décisions prises par l’État et un éclatement de la société civile entre différents statuts. Selon les auteurs, la défiance des Français est le fruit de l'[[étatisme]] et du [[corporatisme]] issus de la défaite de [[1940]] et de [[régime de Vichy|Vichy]]. D'un point de vue [[libéralisme|libéral]], on peut noter que c'est une vérification empirique de la fameuse citation de [[Frédéric Bastiat]] : {{guil|L'État, c'est la grande fiction à travers laquelle tout le monde s'efforce de vivre aux dépens de tout le monde}}. Profitant du maquis d'aides, on essaie de tirer le plus possible de l'État. Partant, pourquoi s'attendre à autre chose chez autrui et lui faire [[confiance]] ? | |||
Yann Algan a reçu le Prix du meilleur jeune économiste de France décerné par ''Le Monde'' et le Cercle des économistes en 2009<ref>« Prix du meilleur jeune économiste 2009 à Algan et Philippon » sur le site Peripolis.</ref>. Le livre ''La société de défiance'' a reçu le prix du meilleur Essai (''Lire''-RTL-LCI) en 2007<ref>[http://www.lexpress.fr/culture/livre/les-20-meilleurs-livres-de-l-annee-2007_813243.html Palmarès 2007] sur le site de ''L'Express'', voir entrée N°17.</ref> et du meilleur Livre d’Économie, remis par Christine Lagarde en 2008<ref>[http://www.nonfiction.fr/article-616-conference_de_yann_algan_et_pierre_cahuc.htm Notice de présentation de l'ouvrage] sur Nonfiction.fr.</ref>. | |||
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* [[2007]], Yann Algan et Pierre Cahuc,'' La société de défiance : Comment le modèle social français s'autodétruit ?'', 2007, éd. ENS rue d'Ulm, {{lire en ligne|lien=http://www.cepremap.ens.fr/depot/opus/OPUS09.pdf}} | * [[2007]], Yann Algan et Pierre Cahuc,'' La société de défiance : Comment le modèle social français s'autodétruit ?'', 2007, éd. ENS rue d'Ulm, {{lire en ligne|lien=http://www.cepremap.ens.fr/depot/opus/OPUS09.pdf}} | ||
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Yann Algan est un économiste français, Professeur à Sciences Po. Ses travaux portent principalement sur le rôle des valeurs et de la culture pour comprendre les comportements économiques. En particulier il étudie le rôle de la confiance et du capital social sur les décisions économiques, la croissance, les institutions et plus généralement le bonheur des citoyens. Ses travaux évaluent aussi les politiques publiques et les politiques de management qui sont les plus propices à développer la confiance et la coopération dans l’espace public et dans les entreprises.
Dans le livre La Société de Défiance (2007), et dans sa postface « Peut-on construire une société de confiance ? » (2009), il montre avec Pierre Cahuc que les Français se défient beaucoup plus de leurs concitoyens que dans la plupart des autres pays développés. Les Français se défient également plus souvent de la justice, du Parlement, des syndicats, de la concurrence et du marché. Les auteurs montrent que cette société de défiance a un coût économique et humain considérable.
Les auteurs montrent que cette défiance est liée à un dysfonctionnement du modèle social, avec une centralisation hiérarchique des décisions prises par l’État et un éclatement de la société civile entre différents statuts. Selon les auteurs, la défiance des Français est le fruit de l'étatisme et du corporatisme issus de la défaite de 1940 et de Vichy. D'un point de vue libéral, on peut noter que c'est une vérification empirique de la fameuse citation de Frédéric Bastiat : « L'État, c'est la grande fiction à travers laquelle tout le monde s'efforce de vivre aux dépens de tout le monde ». Profitant du maquis d'aides, on essaie de tirer le plus possible de l'État. Partant, pourquoi s'attendre à autre chose chez autrui et lui faire confiance ?
Yann Algan a reçu le Prix du meilleur jeune économiste de France décerné par Le Monde et le Cercle des économistes en 2009[1]. Le livre La société de défiance a reçu le prix du meilleur Essai (Lire-RTL-LCI) en 2007[2] et du meilleur Livre d’Économie, remis par Christine Lagarde en 2008[3].
Notes et références
- ↑ « Prix du meilleur jeune économiste 2009 à Algan et Philippon » sur le site Peripolis.
- ↑ Palmarès 2007 sur le site de L'Express, voir entrée N°17.
- ↑ Notice de présentation de l'ouvrage sur Nonfiction.fr.
Publications
- 2007, Yann Algan et Pierre Cahuc, La société de défiance : Comment le modèle social français s'autodétruit ?, 2007, éd. ENS rue d'Ulm, [lire en ligne]
- Prix du livre d'économie 2008
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