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« Concurrence des Monnaies » : différence entre les versions

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Pour franchir cette étape, il est nécessaire d'abolir les obstacles qui entravent les droits de [[propriété]] et la liberté des contrats dans le domaine monétaire. Ceci permettrait à la [[concurrence]] monétaire de se développer librement, comme l'ont proposé des économistes éminents dans les années [[1970]]. Cela implique :
Pour atteindre une libre '''concurrence des monnaies''' (ou '''concurrence monétaire'''), il est nécessaire d'abolir les obstacles qui entravent les droits de [[propriété]] et la [[liberté]] des contrats dans le domaine monétaire. Ceci permettrait à la [[concurrence]] monétaire de se développer librement, comme l'ont proposé des économistes éminents dans les années [[1970]]. Cela implique :


A. L'abolition du cours forcé des papiers-monnaie nationales (devises)
# l'abolition du cours forcé des papiers-monnaie nationales (devises) ;
# pour l'[[or]] :
## l'abolition de l'[[impôt]] sur l'or ;
## la [[Liberté]] de faire des contrats en or, en particulier :
### la liberté des transactions commerciales (achat et vente),
### et la liberté des banques d'ouvrir des dépôts rémunérés ou non rémunérés.
## À ce stade, dans le pays qui suivrait ce schéma, un étalon-or parallèle faisant concurrence à la {{guil|monnaie nationale}} se développerait progressivement et de manière spontanée. Si seulement deux pays de l'Union européenne devaient emprunter ce chemin, la monnaie-or privée deviendrait la monnaie commune de ces deux pays, avec la possibilité de s'étendre à l'ensemble des quinze pays membres.
## Cela implique aussi la liberté de frapper des pièces d'or pour les émetteurs existants ;
## et le droit de ces utilisateurs de déterminer librement les unités de poids (onces ou grammes) qui conviennent le mieux à leurs besoins.


B. Pour l'[[or]], cela signifie :
Pour les pays qui adoptent ce système, l'or viendrait progressivement à circuler à la fois en tant que monnaie parallèle et monnaie commune. Cette monnaie-or commune serait en concurrence avec les {{guil|monnaies nationales}} non convertibles. Toute expansion du volume de ces papiers-monnaies non convertibles provoquerait progressivement une évolution vers le remplacement de la {{guil|monnaie nationale}} par une monnaie-or commune.


1. L'abolition de l'[[impôt]] sur l'or
== Bibliographie ==


2. [[Liberté]] de faire des contrats en or, en particulier : a) la liberté des transactions commerciales (achat et vente) et b) la liberté des banques d'ouvrir des dépôts rémunérés ou non rémunérés.
* [[1982]], P. Brown, "Constitution or competition? Alternative views on monetary reform", Literature of Liberty, Vol 5, pp7–52


A ce stade, dans le pays qui suivrait ce schéma, un étalon-or parallèle faisant concurrence à la "monnaie nationale" se développerait progressivement et de manière spontanée. Si seulement deux pays de l'Union européenne devaient emprunter ce chemin, la monnaie-or privée devienderait la monnaie commune de ces deux pays, avec la possibilité de s'étendre à l'ensemble des quinze pays membres.
* [[1985]], M. Fratianni, F. Spinelli, "Currency competition, fiscal policy and the money supply process in Italy from unification to World War I", Journal of European Economic History, 14 (3), September—December, pp473–499


3. La liberté de frapper des pièces d'or pour les émetteurs existants
* [[1989]], [[Peter Bernholz]], "Currency competition, inflation, Gresham’s Law and exchange rate", Journal of Institutional and Theoretical Economics, Vol 145, pp465–488


4. Le droit de ces utilisateurs de déterminer librement les unités de poids (onces ou grammes) qui conviennent le mieux à leurs besoins.  
* [[2006]], [[Jean-Pierre Centi]], "Des monnaies privées en concurrence: de l'utopie à la réalité", In: [[Mathieu Laine]] et [[Jörg Guido Hülsmann]], dir., "L'homme libre : Mélanges en l'honneur de Pascal Salin", Les Belles Lettres, pp235-250


Pour les pays qui adoptent ce système, l'or viendrait progressivement à circuler à la fois en tant que monnaie parallèle et monnaie commune. Cette monnaie-or commune serait en concurrence avec les "monnaies nationales" non convertibles. Toute expansion du volume de ces papiers-monnaies non convertibles provoquerait progressivement une évolution vers le remplacement de la "monnaie nationale" par une monnaie-or commune.
* [[2008]], Stacey L. Schreft, "CURRENCY COMPETITION", In: Steven N. Durlauf, Lawrence E. Blume, dir., "The New Palgrave. Dictionary of Economics", London: Palgrave Macmillan, seconde édition


{{Portail économie}}
* [[2010]], Frank Schaeffler, Norbert F. Tofall, "Währungswettbewerb als Evolutionsverfahren“, (« La concurrence monétaire comme processus évolutif »), In: Peter Altmiks, dir., "Im Schatten der Finanzkrise – Muss das staatliche Zentralbankwesen abgeschafft werden?“, ("À l’ombre de la crise financière, le système de banque centrale de l’État doit-il être aboli ?"), München: Olzog, pp135-155
 
{{portail économie}}
 
[[Catégorie:Concept économique]]

Dernière version du 15 mai 2024 à 10:03

Pour atteindre une libre concurrence des monnaies (ou concurrence monétaire), il est nécessaire d'abolir les obstacles qui entravent les droits de propriété et la liberté des contrats dans le domaine monétaire. Ceci permettrait à la concurrence monétaire de se développer librement, comme l'ont proposé des économistes éminents dans les années 1970. Cela implique :

  1. l'abolition du cours forcé des papiers-monnaie nationales (devises) ;
  2. pour l'or :
    1. l'abolition de l'impôt sur l'or ;
    2. la Liberté de faire des contrats en or, en particulier :
      1. la liberté des transactions commerciales (achat et vente),
      2. et la liberté des banques d'ouvrir des dépôts rémunérés ou non rémunérés.
    3. À ce stade, dans le pays qui suivrait ce schéma, un étalon-or parallèle faisant concurrence à la « monnaie nationale » se développerait progressivement et de manière spontanée. Si seulement deux pays de l'Union européenne devaient emprunter ce chemin, la monnaie-or privée deviendrait la monnaie commune de ces deux pays, avec la possibilité de s'étendre à l'ensemble des quinze pays membres.
    4. Cela implique aussi la liberté de frapper des pièces d'or pour les émetteurs existants ;
    5. et le droit de ces utilisateurs de déterminer librement les unités de poids (onces ou grammes) qui conviennent le mieux à leurs besoins.

Pour les pays qui adoptent ce système, l'or viendrait progressivement à circuler à la fois en tant que monnaie parallèle et monnaie commune. Cette monnaie-or commune serait en concurrence avec les « monnaies nationales » non convertibles. Toute expansion du volume de ces papiers-monnaies non convertibles provoquerait progressivement une évolution vers le remplacement de la « monnaie nationale » par une monnaie-or commune.

Bibliographie

  • 1982, P. Brown, "Constitution or competition? Alternative views on monetary reform", Literature of Liberty, Vol 5, pp7–52
  • 1985, M. Fratianni, F. Spinelli, "Currency competition, fiscal policy and the money supply process in Italy from unification to World War I", Journal of European Economic History, 14 (3), September—December, pp473–499
  • 1989, Peter Bernholz, "Currency competition, inflation, Gresham’s Law and exchange rate", Journal of Institutional and Theoretical Economics, Vol 145, pp465–488
  • 2008, Stacey L. Schreft, "CURRENCY COMPETITION", In: Steven N. Durlauf, Lawrence E. Blume, dir., "The New Palgrave. Dictionary of Economics", London: Palgrave Macmillan, seconde édition
  • 2010, Frank Schaeffler, Norbert F. Tofall, "Währungswettbewerb als Evolutionsverfahren“, (« La concurrence monétaire comme processus évolutif »), In: Peter Altmiks, dir., "Im Schatten der Finanzkrise – Muss das staatliche Zentralbankwesen abgeschafft werden?“, ("À l’ombre de la crise financière, le système de banque centrale de l’État doit-il être aboli ?"), München: Olzog, pp135-155


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