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'''Gilbert Ryle''' (né à Brighton en [[1900]]- décédé en [[1976]]) a été professeur de philosophie métaphysique à Oxford, au Royaume-Uni de [[1945]] à [[1968]] et fut rédacteur en chef de la revue périodique philosophique britannique, "Mind", de [[1948]] à [[1971]]. Il a fait ses études au Brighton College. En [[1919]], il est entré au Queen's College d'Oxford. En [[1924]], il est devenu chargé de cours en philosophie à Christ Church. Lorsqu'il était étudiant, il a pris au sérieux le travail du philosophe Bertrand Russell. Ensuite, il s'est intéresse à d'autres auteurs comme Alexius Meinong, Franz Brentano, Bernard Bolzano, Gottlob Frege et aussi [[Ludwig Wittgenstein]], qu'il a rencontré pour la première fois en [[1929]]. Gilbert Ryle considéra très vite que l'entreprise d'un philosophe n'est pas de découvrir les significations des expressions mais plutôt leur sens de vide. Il ne s'agit pas de découvrir ce qu'elles signifient en général, mais de comprendre les raisons pour lesquelles certaines expressions n'ont aucun sens.
'''Gilbert Ryle''' (né à Brighton en [[1900]]- décédé en [[1976]]) a été professeur de philosophie métaphysique à Oxford, au Royaume-Uni de [[1945]] à [[1968]] et fut rédacteur en chef de la revue philosophique, "Mind", de [[1948]] à [[1971]]. Il a fait ses études au Brighton College. En [[1919]], il est entré au Queen's College d'Oxford. En [[1924]], il est devenu chargé de cours en philosophie à Christ Church. Lorsqu'il était étudiant, il a pris au sérieux le travail du philosophe Bertrand Russell. Ensuite, il s'est intéresse à d'autres auteurs comme Alexius Meinong, Franz Brentano, Bernard Bolzano, Gottlob Frege et aussi [[Ludwig Wittgenstein]], qu'il a rencontré pour la première fois en [[1929]]. Gilbert Ryle considéra très vite que l'entreprise d'un philosophe n'est pas de découvrir les significations des expressions mais plutôt leur sens de vide. Il ne s'agit pas de découvrir ce qu'elles signifient en général, mais de comprendre les raisons pour lesquelles certaines expressions n'ont aucun sens.


Son premier article écrit en [[1932]], "Des expressions systématiquement trompeuses" vise certaines formes d'expressions, souvent assez ordinaires, qui sont incorrectes pour représenter ce qu'elles sont censées signifier réellement. Elles invitent alors maladroitement le lecteur ou l'auditeur à une assimilation avec d'autres expressions dont elles diffèrent radicalement. Ces mauvaises adoptions ont tendance à générer de la perplexité et un non-sens plat, avec une prise de direction erronée que seul la réflexion philosophique peut les tirer d'affaire.
Son premier article écrit en [[1932]], "Des expressions systématiquement trompeuses" vise certaines formes d'expressions, souvent assez ordinaires, qui sont incorrectes pour représenter ce qu'elles sont censées signifier réellement. Elles invitent alors maladroitement le lecteur ou l'auditeur à une assimilation avec d'autres expressions dont elles diffèrent radicalement. Ces mauvaises adoptions ont tendance à générer de la perplexité et un non-sens plat, avec une prise de direction erronée que seul la réflexion philosophique peut les tirer d'affaire.

Version du 8 décembre 2022 à 16:17

Gilbert Ryle (né à Brighton en 1900- décédé en 1976) a été professeur de philosophie métaphysique à Oxford, au Royaume-Uni de 1945 à 1968 et fut rédacteur en chef de la revue philosophique, "Mind", de 1948 à 1971. Il a fait ses études au Brighton College. En 1919, il est entré au Queen's College d'Oxford. En 1924, il est devenu chargé de cours en philosophie à Christ Church. Lorsqu'il était étudiant, il a pris au sérieux le travail du philosophe Bertrand Russell. Ensuite, il s'est intéresse à d'autres auteurs comme Alexius Meinong, Franz Brentano, Bernard Bolzano, Gottlob Frege et aussi Ludwig Wittgenstein, qu'il a rencontré pour la première fois en 1929. Gilbert Ryle considéra très vite que l'entreprise d'un philosophe n'est pas de découvrir les significations des expressions mais plutôt leur sens de vide. Il ne s'agit pas de découvrir ce qu'elles signifient en général, mais de comprendre les raisons pour lesquelles certaines expressions n'ont aucun sens.

Son premier article écrit en 1932, "Des expressions systématiquement trompeuses" vise certaines formes d'expressions, souvent assez ordinaires, qui sont incorrectes pour représenter ce qu'elles sont censées signifier réellement. Elles invitent alors maladroitement le lecteur ou l'auditeur à une assimilation avec d'autres expressions dont elles diffèrent radicalement. Ces mauvaises adoptions ont tendance à générer de la perplexité et un non-sens plat, avec une prise de direction erronée que seul la réflexion philosophique peut les tirer d'affaire.

Publications

  • 1945, "Knowing How and Knowing That: The Presidential Address", Proceedings of the Aristotelian Society, Vol 46, pp1-16