Vous pouvez contribuer simplement à Wikibéral. Pour cela, demandez un compte à adminwiki@liberaux.org. N'hésitez pas !


Différences entre les versions de « Néobanque »

De Wikiberal
Aller à la navigation Aller à la recherche
m
Ligne 1 : Ligne 1 :
La '''néo-banque''' est apparue sur le marché bancaire à partir des années 2010 afin de faire concurrence au marché des banques traditionnelles. A elle seule, elle symbolise la théorie de l'[[école autrichienne]] de la [[concurrence par le processus de découverte]]. La néo-banque est quelquefois présentée comme une banque digitale. Ceci est vraie puisque la néobanque est accessible uniquement via une application mobile. Mais, les banques en ligne, filiales des banques traditionnelles sont également des banques mobiles. Par conséquent, la différence majeure ne se situe pas ici. En réalité, une néobanque est un établissement de paiement. Son émergence sur le marché bancaire fait fracture (une [[création destructrice]] selon [[Joseph Schumpeter]]) sur un marché bancaire hyper réglementé et vieillissant. Ce ne sont pas des "entrepreneurs" bancaires qui ont fait évoluer ce marché mais des innovateurs technologiques qui ont développé des solutions techniques (des briques technologiques) afin de faire correspondre leur offre aux attentes et aux comportements des usagers bancaires, principalement dans la tranche d'âge des jeunes. Leur succès réside principalement sur des critères spécifiques que la banque traditionnelle n'offrait pas ou plus : facilité d'ouverture de compte, indifférence sur son état de patrimoine ou de ses revenus, tarifs compétitifs sur des services de base ou restreints, moyens de paiement souples grâce à des applications mobiles fluides et ergonomiques. Les néobanques simplifient l’entrée en relation et les interactions avec leurs clients.
La '''néo-banque''' est apparue sur le marché bancaire à partir des années 2010 afin de faire concurrence au marché des banques traditionnelles. A elle seule, elle symbolise la théorie de l'[[école autrichienne]] de la [[concurrence par le processus de découverte]]. La néo-banque est quelquefois présentée comme une banque digitale. Ceci est vraie puisque la néobanque est accessible uniquement via une application mobile. Mais, les banques en ligne, filiales des banques traditionnelles sont également des banques mobiles. Par conséquent, la différence majeure ne se situe pas ici. En réalité, une néobanque est un établissement de paiement. Son émergence sur le marché bancaire fait fracture (une [[création destructrice]] selon [[Joseph Schumpeter]]) sur un marché bancaire hyper réglementé et vieillissant. Ce ne sont pas des "entrepreneurs" bancaires qui ont fait évoluer ce marché mais des innovateurs technologiques qui ont développé des solutions techniques (des briques technologiques) afin de faire correspondre leur offre aux attentes et aux comportements des usagers bancaires, principalement dans la tranche d'âge des jeunes. Leur succès réside principalement sur des critères spécifiques que la banque traditionnelle n'offrait pas ou plus : facilité d'ouverture de compte, indifférence sur son état de patrimoine ou de ses revenus, tarifs compétitifs sur des services de base ou restreints, moyens de paiement souples grâce à des applications mobiles fluides et ergonomiques. Les néobanques simplifient l’entrée en relation et les interactions avec leurs clients.


Les néobanques s’installent dans le paysage bancaire français, avec aujourd'hui 5 principaux acteurs en France : Nickel, N26, Revolut, Orange Bank et C-zam. Selon le cabinet KPMG<ref>https://home.kpmg/fr/fr/home/media/press-releases/2018/11/panorama-neobanques-france.html</ref>, plus d’un tiers (34 %) des nouveaux comptes en France ont été ouverts au sein d’une néobanque au cours du 1er semestre 2018. Et, le chiffre ne cesse de progresser.
Les néobanques s’installent dans le paysage bancaire français, avec aujourd'hui 5 principaux acteurs en France : Nickel, N26, Revolut, Orange Bank et C-zam. Selon le cabinet KPMG<ref>[https://home.kpmg/fr/fr/home/media/press-releases/2018/11/panorama-neobanques-france.html Panorama des néobanques en France]</ref>, plus d’un tiers (34 %) des nouveaux comptes en France ont été ouverts au sein d’une néobanque au cours du 1er semestre 2018. Et, le chiffre ne cesse de progresser.
 
=== Notes et références ===
{{références|colonnes=1}}


{{ébauche}}
{{ébauche}}

Version du 17 août 2019 à 05:15

La néo-banque est apparue sur le marché bancaire à partir des années 2010 afin de faire concurrence au marché des banques traditionnelles. A elle seule, elle symbolise la théorie de l'école autrichienne de la concurrence par le processus de découverte. La néo-banque est quelquefois présentée comme une banque digitale. Ceci est vraie puisque la néobanque est accessible uniquement via une application mobile. Mais, les banques en ligne, filiales des banques traditionnelles sont également des banques mobiles. Par conséquent, la différence majeure ne se situe pas ici. En réalité, une néobanque est un établissement de paiement. Son émergence sur le marché bancaire fait fracture (une création destructrice selon Joseph Schumpeter) sur un marché bancaire hyper réglementé et vieillissant. Ce ne sont pas des "entrepreneurs" bancaires qui ont fait évoluer ce marché mais des innovateurs technologiques qui ont développé des solutions techniques (des briques technologiques) afin de faire correspondre leur offre aux attentes et aux comportements des usagers bancaires, principalement dans la tranche d'âge des jeunes. Leur succès réside principalement sur des critères spécifiques que la banque traditionnelle n'offrait pas ou plus : facilité d'ouverture de compte, indifférence sur son état de patrimoine ou de ses revenus, tarifs compétitifs sur des services de base ou restreints, moyens de paiement souples grâce à des applications mobiles fluides et ergonomiques. Les néobanques simplifient l’entrée en relation et les interactions avec leurs clients.

Les néobanques s’installent dans le paysage bancaire français, avec aujourd'hui 5 principaux acteurs en France : Nickel, N26, Revolut, Orange Bank et C-zam. Selon le cabinet KPMG[1], plus d’un tiers (34 %) des nouveaux comptes en France ont été ouverts au sein d’une néobanque au cours du 1er semestre 2018. Et, le chiffre ne cesse de progresser.

Notes et références