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Frédéric Bastiat

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Frédéric Bastiat
Philosophe, économiste

Dates 1801 - 1850
Frédéric Bastiat
Tendance Minarchiste
Nationalité France France
Articles internes Autres articles sur Frédéric Bastiat

Citation
Interwikis sur Frédéric Bastiat
Catallaxia Librairal

Frédéric Bastiat, né le 30 juin 1801 et décédé le 24 décembre 1850, est un économiste, philosophe et homme politique libéral français. Économiste et pamphlétaire, élu député des Landes en 1848, il n'a de cesse de combattre le protectionnisme et le socialisme, et de promouvoir le libre-échange et les droits de l'individu. Il a été la figure centrale de l'école de Paris.

Présentation

Il naît dans une famille de négociants du sud-ouest. Sa mère meurt dès 1808, et son père, ruiné, dès 1810. Orphelin, il est élevé par sa tante. Il commence sa carrière comme négociant dans la maison Moncar tenue par son oncle. Il lit déjà Le Censeur, qui promeut les idées libérales. Il devient rapidement conseiller général, à partir de 1831 jusqu'à sa mort, et juge de paix de 1831 à 1846.

Si sa carrière d'économiste fut brève, elle est marquée par un succès immédiat et par une influence importante sur son temps. En 1844 il envoie son premier article au Journal des économistes, sur la promotion du libre-échange. Devant le succès de l'article, le journal redemande à Bastiat plusieurs articles qui formeront les fameux Sophismes économiques. À peine deux ans plus tard, il devient membre correspondant de l'Institut de France. En 1846, il fonde la Ligue du libre-échange sur le modèle de l'Anti-Corn Law League de Richard Cobden.

Bien vite, il est le plus en vue des opposants à la politique protectionniste qui domine à Paris, mais la révolution de 1848 le force à se positionner aussi rapidement contre le socialisme, dont il devient un farouche opposant. Ces débats de l'époque génèrent les fameux échanges avec Pierre-Joseph Proudhon, qu'il fait changer d'avis sur la propriété.

La même année, il devient député des Landes à l'Assemblée constituante, avant d'être réélu l'année suivante. Il ne participe qu'aux débats sur l'économie à l'Assemblée, et se range tantôt avec la gauche, tantôt avec la droite, selon les sujets, toujours en accord avec sa philosophie libre-échangiste et de défense de l'individu. On lui reproche de voter avec la gauche, et il doit se justifier dans sa profession de foi électorale de 1849 : « On a rapproché mes votes de ceux de l'extrême gauche. Pourquoi n'a-t-on pas signalé aussi les occasions où j'ai voté avec la droite ? »[1]

Alors qu'il parcourt la France pour diffuser ses idées, il contracte la tuberculose en 1849. Il meurt peu après, à Rome (Italie) où il était parti pour tenter de se remettre.

Pensée de Frédéric Bastiat

Un pamphlétaire hors pair pour dénoncer les mythes économiques et le protectionnisme

Écrivain au style direct, ses écrits (articles ou pamphlets) manient les comparaisons pédagogiques et les fables satiriques, et visent à débusquer les principaux mythes ou sophismes entretenus autour de l'État (la grande fiction à travers laquelle tout le monde s'efforce de vivre aux dépens de tout le monde), du socialisme (la spoliation légale), de la richesse (le profit de l'un est le profit de l'autre), de la solidarité (il m'est tout à fait impossible de concevoir la Fraternité légalement forcée, sans que la Liberté soit légalement détruite, et la Justice légalement foulée aux pieds), de l'impôt, de l'interventionnisme, du machinisme, etc.

La satire de Bastiat la plus célèbre (qui vise le protectionnisme) est sa pétition au Parlement français de la part des fabricants de chandelles[2] , qui demandent à être protégés « de la compétition ruineuse d'un rival étranger » (qui se révèle finalement être le soleil !). Cette pétition s'achève par la demande d'une « loi qui ordonne la fermeture de toutes fenêtres, lucarnes, [...] par lesquelles la lumière du soleil a coutume de pénétrer dans les maisons ».

Dans son célèbre essai intitulé Ce qu'on voit et ce qu'on ne voit pas, Bastiat a également mis en évidence les conséquences invisibles mais réelles des politiques économiques. Il a soutenu que les politiques qui semblent bénéfiques à court terme peuvent avoir des effets néfastes à long terme. Cette perspective temporelle souligne l'importance d'évaluer les conséquences à long terme des politiques économiques et de prendre en compte le progrès technologique et les évolutions des outils dans l'analyse économique. Ce thème, élargi pour critiquer l'activité interventionniste de l'État, est développé à l'origine dans sa parabole de la vitre cassée. L'argent dépensé pour réparer une fenêtre cassée apportera du travail au réparateur ; ce dernier pourra augmenter ses dépenses, ce qui produira plus d'affaires pour d'autres. Ce qu'on ne voit pas ici, c'est comment l'argent aurait été dépensé si la fenêtre n'avait pas été cassée. La fenêtre cassée a seulement détourné de l'argent vers d'autres dépenses. Selon Bastiat, l'État agit continuellement de la sorte en prenant aux plus actifs pour subventionner des groupes d'intérêt, des associations corporatistes ou assister les inactifs.

Le libre échange chez Frédéric Bastiat

Searchtool-80%.png Article détaillé : libre-échange.

La défense du libre-échange était un concept essentiel pour Frédéric Bastiat. Il croyait fermement aux avantages du libre-échange et à ses effets positifs sur la prospérité économique. Il alla plus loin que d'autres, en montrant que le libre-échange n'avait pas besoin d'être réciproque pour être bénéfique au pays ouvrant ses frontières, comme il le détailla dans son pamphlet « réciprocité » des Sophismes économiques[3] :

« Mais, disent-ils, il faut que cette liberté soit réciproque. Si nous abaissions nos barrières devant l’Espagne, sans que l’Espagne les abaissât devant nous, évidemment, nous serions dupes. Faisons donc des traités de commerce sur la base d’une juste réciprocité, concédons pour qu’on nous concède, faisons le sacrifice d’acheter pour obtenir l’avantage de vendre. Les personnes qui raisonnent ainsi, je suis fâché de le leur dire, sont, qu’elles le sachent ou non, dans le principe de la protection ; seulement elles sont un peu plus inconséquentes que les protectionnistes purs, comme ceux-ci sont plus inconséquents que les prohibitionnistes absolus. »
    — Frédéric Bastiat, Sophismes économiques

Au delà de l'efficacité économique, il soulignait également que la défense du libre-échange était une question de justice et d'équité.

Un précurseur de l'école autrichienne

L'accent qu'il met sur le rôle économique de l'individu consommateur en fait un précurseur d'économistes du XXe siècle tels que Ludwig von Mises, Friedrich Hayek ou Pascal Salin. Ronald Reagan a dit de lui qu'il était son économiste préféré.

Mark Thornton, dans un article du Journal des économistes et des études humaines en 2001, souligne ainsi qu'il se positionnait en défenseur de la subjectivité de la valeur et que Bastiat envisageait l'économie comme une science reposant sur un raisonnement déductif et s'opposait résolument à l'emploi des mathématiques. En ce sens, il était un précurseur important de l'École autrichienne d'économie[4]

La nature de l'Homme

Bastiat est un penseur qui réfléchit largement à la nature de l'Homme, à son libre-arbitre et à sa liberté, dans une perspective qui « anticipe exactement l'évolutionnisme de Hayek » mais est aussi marquée par le jusnaturalisme[5]

L'Homme occupe une place essentielle au sein d'un univers harmonieux. Frédéric Bastiat souligne que l'Homme a été créé avec la capacité de ressentir et d'exercer son libre arbitre. Cette dimension sensible et cette faculté de faire des choix autonomes font partie intégrante de sa nature fondamentale. Il est tout simplement impossible de concevoir un être qui ressemble à l'Homme sans attributs tels que la sensibilité et le libre arbitre. En créant des êtres sensibles, Dieu a aussi permis l'existence du mal ou la possibilité de sa survenue. Cela suggère que la sensibilité humaine est intrinsèquement liée à la dualité du bien et du mal. Par conséquent, la capacité à ressentir et à faire des choix autonomes peut entraîner à la fois des conséquences positives et négatives dans la vie de l'homme et de la société.

Frédéric Bastiat met en évidence l'association étroite entre le libre arbitre et l'intelligence de l'Homme. Le libre arbitre, en tant que faculté de faire des choix autonomes, nécessite une intelligence développée pour être exercé de manière efficace. Son intelligence permet à l'Homme d'analyser, de comparer et de juger les différentes options qui se présentent à lui. C'est grâce à cette capacité intellectuelle qu'il peut évaluer les conséquences possibles de ses actions et prendre des décisions en accord avec ses convictions et ses valeurs.

L'intelligence joue également un rôle crucial dans la distinction entre le bien et le mal. Grâce à sa capacité de raisonnement et de discernement, l'Homme est en mesure de distinguer ce qui est juste et ce qui est injuste, ce qui est bénéfique et ce qui est néfaste. C'est par l'exercice de son intelligence qu'il peut orienter son libre arbitre vers des choix éthiques et moralement justes.

Il met au coeur du comportement humain la recherche de la préservation de soi. Dans une logique propriétariste, Frédéric Bastiat fait de la propriété un droit naturel, continuation de son existence : « L’Homme naît propriétaire, parce qu’il naît avec des besoins dont la satisfaction est indispensable à la vie, avec des organes et des facultés dont l’exercice est indispensable à la satisfaction des besoins. Les facultés ne sont que des prolongements de la personne ; la propriété n’est que le prolongement des facultés » (Frédéric Bastiat[6])

Hommages

Monument dédié à Frédéric Bastiat, à Mugron.

Reconnu comme l'un des principaux économistes français de son temps, il reçoit à sa mort de nombreux hommages. Un monument lui est consacré sur la place éponyme de Mugron, dans les Landes, ville dans laquelle il vécut et dont il fut député, et il repose dans l'église Saint Louis des Français de Rome tandis qu'une rue de Paris porte son nom, dans le VIIIe arrondissement.

En 1871, son étoile n'a pas faibli et Gustave Flaubert écrit à George Sand : « Dans trois ans tous les Français peuvent savoir lire. Croyez-vous que nous en serons plus avancés ? Imaginez au contraire que, dans chaque commune, il y ait un bourgeois, un seul, ayant lu Bastiat, et que ce bourgeois-là soit respecté, les choses changeraient ! »[7]

Au XXe siècle, en France, Frédéric Bastiat est tombé dans un certain oubli en dehors des milieux libéraux, alors qu'il a au contraire accédé à une notoriété internationale, en particulier dans les pays anglo-saxons. La mémoire de son œuvre nous est toutefois parvenue en France grâce au travail de Jacques Garello et d'autres pour le faire redécouvrir, ainsi qu'à quelques libéraux en province comme Gilbert Fournier dans le Dauphiné ou Jacques de Guenin dans les Landes. En 2007, René de Laportalière publie (sous le pseudonyme d'Emile Jappi) Les Lunettes à Frédéric, ou : le Voyage au bout de l’État, un petit livre qui contient de nombreux clins d’œil à Frédéric Bastiat, inventeur de célèbres lunettes, qui permettent de « voir ce qui ne se voit pas ».

Plusieurs organisations portent aujourd'hui son nom, telles le Cercle Frédéric Bastiat en France, ou la Bastiat Society aux États-Unis.

Citations

  • « L'État, c'est la grande fiction à travers laquelle tout le monde s'efforce de vivre aux dépens de tout le monde. Car, aujourd'hui comme autrefois, chacun, un peu plus, un peu moins, voudrait bien profiter du travail d'autrui. Ce sentiment, on n'ose l'afficher, on se le dissimule à soi-même ; et alors que fait-on ? On imagine un intermédiaire, on s'adresse à l'État, et chaque classe tour à tour vient lui dire : "Vous qui pouvez prendre loyalement, honnêtement, prenez au public, et nous partagerons." »
  • « Il y a la spoliation extra-légale et la spoliation légale [...] Or, la spoliation légale peut s'exercer d'une multitude infinie de manières ; de là une multitude infinie de plans d'organisation : tarifs, protection, primes, subventions, encouragements, impôt progressif, instruction gratuite, Droit au travail, Droit au profit, Droit au salaire, Droit à l'assistance, Droit aux instruments de travail, gratuité du crédit, etc. Et c'est l'ensemble de tous ces plans, en ce qu'ils ont de commun, la spoliation légale, qui prend le nom de Socialisme. »
  • « Il y a trop de grands hommes dans le monde ; il y a trop de législateurs, organisateurs, instituteurs de sociétés, conducteurs de peuples, pères des nations, etc. Trop de gens se placent au-dessus de l'humanité pour la régenter, trop de gens font métier de s'occuper d'elle. »
  • « Si l’impôt n’est pas nécessairement une perte, encore moins est-il nécessairement une spoliation. »
  • « Dans les sociétés modernes, la spoliation par l’impôt s’exerce sur une immense échelle. »
  • « De tous les monopoles, le pire c'est celui de l'enseignement. »
  • « N'attendre de l’État que deux choses : liberté, sécurité, et bien voir qu'on ne saurait, au risque de les perdre toutes deux, en demander une troisième. »
  • « Organiser la contrainte dans l'échange, détruire le libre arbitre sous prétexte que les hommes peuvent se tromper, ce ne serait rien améliorer ; à moins que l'on ne prouve que l'agent chargé de contraindre ne participe pas à l'imperfection de notre nature, n'est sujet ni aux passions ni aux erreurs, et n'appartient pas à l'humanité. »
  • « Ce pays est trop gouverné, voilà le mal. Le remède est qu’il apprenne à se gouverner lui-même, qu’il apprenne à faire la distinction entre les attributions essentielles de l’État et celles qu’il a usurpées, à nos frais, sur l’activité privée. Tout le problème est là. »
  • « Si l’abondance était un fléau, cela serait aussi malheureux qu’étrange, car quelque facile que soit le remède (s’abstenir de produire et détruire, quoi de plus aisé !), jamais on n’y déterminera l’individualité. On a beau déclamer contre l’abondance, la surabondance, la pléthore, l’encombrement, on a beau faire la théorie de la disette, lui donner l’appui des lois, proscrire les machines, gêner, entraver, contrarier les échanges, cela n’empêche personne, pas même les coryphées de ces systèmes, de travailler à réaliser l’abondance. Sur toute la surface du globe, on ne rencontrerait pas un seul homme dont la pratique ne proteste contre ces vaines théories. On ne rencontrerait pas un qui ne chercherait à tirer le meilleur parti possible de ses forces, à les ménager, à les économiser, à en augmenter le résultat par la coopération des forces naturelles ; on n’en trouverait pas un, même parmi ceux qui déclament le plus contre la liberté des transactions, qui ne se conduise sur ce principe (tout en voulant l’interdire aux autres) : vendre le plus cher et acheter au meilleur marché possible ; -de telle sorte que la théorie de la disette qui prévaut dans les livres, dans les journaux, dans les conversations, dans les parlements, et, par là, dans les lois, est réfutée et démentie par la manière d’agir de toutes les individualités, sans aucune exception, qui composent le genre humain, ce qui est certes la plus péremptoire réfutation qu’il soit possible d’imaginer ». (Dictionnaire d'économique politique, article abondance)

Citations sur Bastiat

  • « Je suis un des premiers lecteurs du grand Bastiat et toute objection aux vérités qu’il a si bien mises en lumière me révolte jusque dans les moelles. » (Gustave Flaubert)
  • « Vous vous souviendrez avec reconnaissance de ce missionnaire de bien-être et de richesse, qui est venu vous apporter de si loin et avec un zèle entièrement désintéressé, la vérité gratuite, dont il est l’organe, et la parole de vie matérielle ; et vous placerez le nom de M. Bastiat, ce nom qui grandira à mesure que sa vérité grandira elle-même, vous le placerez à côté de Cobden, de J. W. Fox et de leurs amis de la grande ligue européenne, parmi les noms des apôtres de cet évangile du travail émancipé, dont la doctrine est une semence sans ivraie, qui fait germer chez tous les peuples − sans acceptation de langue, de patrie ou de nationalité − la liberté, la justice et la paix ! » (Alphonse de Lamartine, Discours sur le libre-échange, 24 août 1847)
  • « La défense la plus brillante du XIXe siècle du libre-échange et de la démolition intellectuelle de toutes les formes de politiques protectionnistes se trouve chez Frédéric Bastiat, Sophismes Économiques, Ce qu’on voit et ce qu’on ne voit pas, La Loi, Propriété et Loi, Justice et Fraternité, L’État, Propriété et Spoliation. » (Hans-Hermann Hoppe, Démocratie, le dieu qui a échoué, chap.8)

Notes et références

  1. Profession de foi électorale de 1849
  2. Texte intégral de la Pétition des fabricants de chandelles
  3. Réciprocité
  4. Thornton Mark, 2001. "Frédéric Bastiat as an Austrian Economist," Journal des Économistes et des Études Humaines, De Gruyter, vol. 11(2), pages 1-14, June.
  5. VALENTIN Vincent, « Sur les fondements du libéralisme. Évolutionnisme et droit naturel chez Bastiat et Hayek », Revue Française d'Histoire des Idées Politiques, 2003/1 (N° 17), p. 49-71. DOI : 10.3917/rfhip.017.0049.
  6. Frédéric Bastiat, Propriété et loi
  7. Lettre de Flaubert à George Sand

Œuvres

  • 1845, "Cobden et la Ligue, ou, L’agitation anglaise pour la liberté du commerce", Paris: Guillaumin
  • 1845, Sophismes économiques
    • Traduit en anglais en 1934, "Economic Fallacies", Harbor, Fla.: Simon
    • Traduit en anglais à partir de la 5ème édition en 1873 par Patrick James Stirling, "Economic sophisms. First series", Santa Ana, Cal.: Register Publishing Co.
    • Traduit en anglais par Arthur Goddard, en 1996, "Economic Sophisms", Irvington-on-Hudson, NY: Foundation for Economic Education
    • Traduit en espagnol en 1846, "Sofismas economicos", Paris
      • Réimpression en 1848, Bogota: Impr. de Ancizar
      • Nouvelle édition en 1854, Mexico, I. Cumplido
    • Traduit en italien en 1847 par Antonio Contrucci, "Sofismi economici", avec une postface du professeur Antonio Scialoja (1817-1877), Firenze : C.P. Onesti
    • Traduit en néerlandais en 1848 par W.R. Boer, "Staatshuishoudkundige droggredenen", Utrecht : C. Van der Post Jr.
    • Extraction, condensé et traduction par Mallory Cross, en 1965, de "L’Etat" dans "Sophismes Economiques", Volume I, Paris: Guillaumin, "The State", The Freeman, Vol 15, n°4, pp10-17
  • 1845, "Petition From the Manufacturers of Candles, Wax-lights, Lamps, Chandeliers, Reflectors, Snuffers, Extinguishers: And From the Producers .. . of Everything Used for Lights"
    • Traduit en anglais en 1877, "Petition From the Manufacturers of Candles, Wax-lights, Lamps, Chandeliers, Reflectors, Snuffers, Extinguishers: And From the Producers .. . of Everything Used for Lights", In: "Frederic Bastiat, Sophisms of Protection". New York: Putnam, pp73-80
  • 1847, Le petit arsenal du libre-échangiste
  • 1847, "La main droite et la main gauche", In: "Sophismes économiques"
    • Traduis en anglais en 1877, "The Right Hand and the Left", In: "Frederic Bastiat, Sophisms of Protection", New York: Putnam, pp309-318
  • 1848,
    • a. « Justice et Fraternité »
      • Traduit en italien en 1994, Giustizia e fraternità, In: F. Bastiat - G. de Molinari, Contro lo statalismo, Macerata, Liberilibri, pp45-75
    • b. "Propriété et loi", Journal des économistes, 1ère série, Septième année, T. 20, n°80, 15 Mai, pp177-191
      • Reproduit en 1854, In: "Œuvres complètes", Tome 4, Paris : Guillaumin, pp275-297
    • c. "Propriété et Spoliation"
  • 1849,
    • a. "Maudit Argent", Journal des économistes, April
      • Traduit en anglais par David A. Wells, en 1877, "What is Money?", In: "Essays on Political Economy", New York: Putnam’s Sons, pp174–220
      • Traduit de nouveau en anglais en 2002, Quarterly Journal of Austrian Economics, Vol 5, n°3
    • b. "L'État"
      • Repris en 1878, "L'État", In: "Frederic Bastiat, Oeuvres complètes", Vol 4, Paris: Guillaumin, 4ème édition, pp328-342
        • Traduit en anglais par David A. Wells, en 1877, "Government", In: "Essays on Political Economy", New York: Putnam’s Sons, pp154-173
    • c. "Capital et Rente", Février
      • Traduit en anglais en 1874 par Horace White, "Capital and Interest", In: "Sophisms of Protection", Part IV (quelques mineures corrections ont été établies par le site bastiat.org ("Capital and Interest"
  • 1850,
    • a. "Harmonies Économiques", Paris : Guillaumin
      • seconde édition en 1851, Paris: Guillaumin
      • Cinquième édition en 1864, "Œuvres complètes", Tome 6, Paris : Guillaumin
        • Traduit en allemand en 1850, "Volkswirthschaftslicher Harmonien : nach dem franzosischen des Friedrich Bastiat", Berlin : G. Hempel
        • Traduit en anglais en 1860 à partir de la troisième édition française, par Patrick James Stirling, "Harmonies Of Political Economy: With A Notice Of The Life And Writings Of The Author", Oliver & Boyd Edinburgh
          • Nouvelle édition en anglais en 1944, "Harmonies of Political Economy", Vol 1, Santa Ana, Cal.: Register Publishing Co.
          • Nouvelle édition en anglais en 1945, "Harmonies of Political Economy", Vol 2, Santa Ana, Cal.: Register Publishing Co.
        • Traduit en anglais en 1964, "Economic Harmonies". Irvington-on-Hudson, N.Y.: Foundation for Economic Education
        • Nouvelle édition en 1979, "Economic Harmonies", Irvington-on-Hudson, N.Y.: Foundation for Economic Education
        • Nouvelle édition en 1996, "Economic Harmonies", Irvington-on-Hudson, NY: Foundation for Economic Education
        • Nouvelle édition en 2004 préfacée par Georges Lane aux Éditions du Trident. La partie posthume a été publiée en 2007 sous le titre des "Harmonies sociales".
    • b. "La Loi"
      • Traduction en anglais en 1874, par Patrick James Stirling, "The Law", In: "Essays on Political Economy", G. P. Putnams & Sons
      • Traduction en polonais en 1986 par Jozef Emil à partir de la version anglaise, "Prawo : podstawy racjonalnej i sprawiedliwej organizacji panstwa" (La Loi : une base rationnelle et équitable pour l'organisation de l'Etat), publié par la Fondation pazwoleniem
      • Traduction en italien en 2001 par Nicola Iannello, "La Legge", Leonardo Facco Editore, Treviglio
      • Traduction en indonésien en 2010, "Hukum : Rancangan Klasik untuk Membangun Masyarakat Indonesia" [La loi : projet classique pour construire la communauté indonésienne], Jakarta, Freedom Institute
    • c. "Ce qu'on voit et ce qu'on ne voit pas"
  • 1862, "Discours au cercle de la librairie (suivi d’une lettre à…)", In: "Œuvres complètes", tome 2, Paris : Guillaumin, écrit le 16 septembre 1847
    • Repris en 2002, In: Dominique Sagot-Duvauroux, dir., "Les majorats littéraires : la propriété intellectuelle c’est le vol!", Dijon : les presses du réel, pp37-49
  • Pamphlets « Protectionnisme et communisme », « Capital et rente », « Paix et liberté ou le budget républicain », « Les incompatibilités parlementaires »

Littérature secondaire

Pour voir les publications qui ont un lien d'étude, d'analyse ou de recherche avec les travaux et la pensée de Frédéric Bastiat : Frédéric Bastiat (Littérature secondaire)

Liens externes

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Bouquins de et sur Bastiat (for)
Réédition Des "sophismes Economiques" De Bastiat, Chez les Belles Lettres (for)
Bastiat : Illusions Et Désillutions Libérales, par JJ Rosa (for)
Le Croisé du libre-échange (for)

En français

  • L'édition Guillaumin (1862) en six volumes des Œuvres complètes de Frédéric Bastiat est entièrement disponible en version numérique sur le site Gallica (bibliothèque numérique de la Bibliothèque nationale de France) :

En anglais

Articles connexes


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