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Discussion:Chômage
J'attire votre attention sur une erreur : le chômage naturel ne se résume pas au simple chômage frictionnel mais est, en fait, le chômage frictionnel (dont l'intensité dépend de la mobilité géographique, de la motivation à rechercher un emploi, d'un manque d'efficacité de la rencontre entre l'offre et la demande de travail ainsi que d'un manque d'adéquation entre les qualifications des offreurs de travail et les qualifications recherchées par les demandeurs de travail) ET le chômage structurel (dû à un rationnement des emplois disponibles: protection de l'emploi + rigidité des salaires réels à la baisse).
De même, je conteste cette affirmation : "cotisations de protection sociale trop élevées (dues aux monopoles sociaux imposés par l’État) qui renchérissent les coûts salariaux (voir par exemple l'article structure du salaire en France) ;" Ce ne sont pas les cotisations sociales en elle-mêmes qui créent du chômage mais la rigidité des salaires à la baisse: en l'absence de ces rigidités le salaire réel équilibrerait l'Offre et la Demande de travail à un salaire réel plus faible qu'auparavant et à une quantité plus faible également mais il n'y aurait pas de chômage car tous les individus souhaitant travailler à ce salaire réel trouverait un emploi.
J'attends vos remarques sur mes propos, ne souhaitant pas corriger sans concertation préalable.
Cordialement, Herazor
- Justement, ce qu'on dit est que les cotisations sociales provoquent la rigidité des salaires à la baisse (n'oublions pas que les cotisations sont un élément du salaire, et non pas quelque chose qui viendrait "en plus"). Si par exemple un salarié pouvait réellement profiter de l'abrogation du monopole de la Sécurité Sociale (très peu ont réussi à cause d'un blocage côté employeur), cela ferait diminuer le salaire complet (par suppression de certaines cotisations, remplacées par des assurances moins chères) et permettrait aux employeurs d'embaucher des salariés qui ne l'auraient pas été sinon. Dilbert 23 décembre 2012 à 20:45 (CET)
Justement, les cotisations sociales ne sont pas en elles-mêmes des rigidités puisque concrètement rien n'empêche le salaire réel de baisser pour trouver un autre point d'équilibre (à un salaire réel plus bas)par contre, à partir du moment où sont adjoints à ces cotisations un salaire minimum ou des syndicats alors là oui l'instauration de cotisations sociales empêche l'instauration d'un nouveau point d'équilibre.
Bon ma critique ne semble pas tenir la route, par contre, je reste très mitigé quant à la définition du chômage naturel: ce dernier prendrait plutôt en compte chômage frictionnel + chômage structurel d'après le Mankiw et d'autres manuels de macro orthodoxes.
très bon premier jet ! Fabrice 23 jul 2005 à 20:24 (CEST)
Dans l'article, les offreurs de travail sont les entreprises. Au contraire, ce sont les travailleurs qui offrent leur travail et les entreprises qui le demandent. (corrigé) --Julien 12 sep 2005 à 16:15 (CEST)