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Leon Louw

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Leon Louw est directeur exécutif de la "Free Market Foundation" [Fondation pour un libre marché] depuis 1978, basé à Johanesbourg en Afrique du Sud. Il a eu un impact significatif sur l'élaboration des politiques libérales en Afrique du Sud car Leon Louw effectue de nombreuses conférences sur le thème de la défense de la liberté et des freins étatiques au développement économique. Avec sa compagne, Frances Kendall, il fut officiellement nominé, sans succès, pour recevoir le Prix Nobel de la Paix à trois reprises en 1988, en 1989 et en 1991 en raison de leurs travaux afin de mettre fin à l'apartheid et pour désamorcer les conflits raciaux en Afrique du Sud.

Sur le plan fiscal, Leon Louw a une analyse très proche de Murray Rothbard. Par exemple, il invite ses lecteurs à la prise en compte du fait incontestable que le simple niveau de la fiscalité n'est pas aussi important que la manière dont l'Etat capture et redistribue les recettes publiques. Ce qui compte, c'est de savoir comment un gouvernement se comporte et comment il dépense. Si l'Etat agit de façon prévisible selon un axe de "règles de droit", cela est parfait. Par contre, s'il se comporte de façon arbitraire et discrétionnaire, même si l'ampleur de ses activités et de la fiscalité est beaucoup plus petit, cela est très mauvais sur le plan des libertés individuelles et du développement économique.

Leon Louw rejette les théories existantes de la croissance. Ni l'abondance, ni la rareté des ressources n'expliquent la croissance. Les ressources ne sont ni une malédiction et ni une bénédiction automatique. La taille n'a pas d'importance, non plus, ni la géographie ou l'histoire. De même, les différences de couleurs de sa peau n'ont pas d'importance, par exemple, le Botswana est le pays qui a une des plus fortes croissance au monde. Argument épineux pour les libéraux minarchistes, la liberté politique ne semble pas être un facteur inéluctable de développement de la croissance. C'est un euphémisme d'indiquer que la Chine n'est pas politiquement libre et pourtant elle se porte bien économiquement. L'Inde a longtemps été une démocratie, mais ce n'est que récemment qu'elle a commencé à décoller économiquement. La liberté politique a été accordée à de nombreux pays de l'ancien bloc de l'est, pourtant les résultats économiques divergent. L'origine de la croissance économique est ailleurs et il faudrait plutôt rechercher du côté de la stabilité de la règle de droit. Car, la croissance économique est indispensable. Elle conditionne l'élévation de tous les autres indicateurs sociaux (Indices de Pauvreté, de dégradation de l'environnement, d'espérance de vie, de bonheur, etc.). Tous les indicateurs sociaux s'améliorent lorsque la croissance économique est en plein essor.


Publications

  • 1982,
    • a. Free enterprise as a liberation movement, Private Sector Foundation
    • b. Democracy and business, IDASA (Institute for a Democratic Alternative for South Africa)
  • 1983,
    • a. South Africa: The solution, Amagi Publications, 2nde édition
    • b. The quality of equality: Equal rights or equal slavery, Private Sector Foundation
  • 1987, avec Frances Kendall, After Apartheid: The Solution for South Africa, Ics Pr
  • 1990, Libertarianism and the Lessons of the Common Law, Libertarian Alliance

Liens externes



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