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Version du 8 novembre 2021 à 11:28

Myret Zaki
journaliste

Dates Né en 1973
Myret Zaki.jpg
Tendance École autrichienne
Nationalité Suisse Suisse
Articles internes Autres articles sur Myret Zaki

Citation « Récompenser l’échec, c’est tout sauf du capitalisme libéral. C’est de l’économie planifiée. »
Interwikis sur Myret Zaki

Myret Zaki est une journaliste financière suisse d'origine égyptienne copte (père chrétien et mère musulmane). Née au Caire en 1973 (son père est un célèbre journaliste politique égyptien), elle vit à Genève depuis 1981. Après des études de sciences politiques, elle fait ses débuts en 1997 à la banque privée genevoise Lombard Odier, où elle se forme comme analyste financière. Elle obtient un MBA de la Business School of Lausanne en 1998.

En 2002, elle rejoint le quotidien "Le Temps" où elle dirige les suppléments financiers jusqu'en octobre 2009. En janvier 2010, elle rejoint le magazine "Bilan" comme rédactrice en chef adjointe, avant d'en devenir rédactrice en chef en octobre 2014.

Elle est l'auteur de plusieurs ouvrages liés à l'actualité financière, principalement suisse et américaine. Elle est en général favorable à l'euro et à l'or, et très critique à l'égard du dollar et de l'action de la FED qui inonde les marchés de liquidités.

Elle milite pour une politique fiscale axée sur la défense des contribuables au moyen de l'évasion fiscale en profitant de la concurrence fiscale. Elle dénonce tant les pratiques de certaines grandes banques et le capitalisme de connivence que l'angélisme de la classe politique suisse qui cherche à "normaliser" la Suisse en supprimant son avantage concurrentiel traditionnel en matière financière.

Même si elle invoque parfois l'Ecole autrichienne d'économie à l'appui de ses dires, elle fustige la spéculation et les pratiques courantes de trading (naked short, manipulation de cours, front running, arbitrage de taux) ; elle a une tendance nettement europhile[1] ; elle estime que la crise de la dette est due davantage aux marchés financiers qu'à l'endettement des états ; elle reconnaît que le protectionnisme peut être justifié pour des raisons d'indépendance nationale, et comme un moindre mal face à un monde globalement protectionniste. Elle soutient que « l'information n'est pas une marchandise »[2], qu'elle « fait partie des institutions démocratiques » et réclame son financement par l'impôt.

Œuvres

  • UBS, les dessous d'un scandale, Éditions Favre, octobre 2008
  • Le Secret bancaire est mort, vive l'évasion fiscale, Éditions Favre, février 2010
  • La Fin du dollar. Comment le billet vert est devenu la plus grande bulle spéculative de l’histoire, Éditions Favre, avril 2011

Notes et références

  1. « L’Europe est aujourd’hui la plus grande puissance économique et elle dispose d’une monnaie de référence solide. Contrairement aux Etats-Unis, c’est un bloc en expansion. Sur le continent asiatique, le Yuan va devenir la monnaie de référence. La Chine est le meilleur allié de l’Europe. Elle a d’une part intérêt à soutenir un euro fort pour diversifier ses placements. D’autre part, elle a besoin d’un allié comme l’Europe au sein de l’OMC et du G20 pour éviter de devoir réévaluer rapidement sa monnaie. Aujourd’hui, l’Europe et la Chine agissent comme deux forces de gravitation qui attirent dans leur orbite les anciens alliés des Etats-Unis : le Japon et l’Angleterre. » (Swissinfo, 18 avril 2011)
  2. L’information n’est pas une marchandise (11/09/2018)

Citations

  • Récompenser l’échec, c’est tout sauf du capitalisme libéral. C’est de l’économie planifiée. Sauf qu’ici, l’Etat ne planifie pas pour le plus grand nombre, comme le faisait l’URSS ; il planifie pour le plus petit nombre. C’est le pire des deux mondes : du socialisme inversé, du capitalisme assisté par l’Etat, de la spéculation subventionnée, de l’individualisme entretenu, de l’irresponsabilité financée à crédit. Un système perverti où l’Etat, au lieu de jouer l’unique rôle qui justifie son existence – à savoir veiller au maintien de conditions de vie décentes pour la majorité des habitants de son territoire – n’est plus là que pour redistribuer le bien collectif en faveur de firmes puissantes. Dès lors, ces dernières gagnent à double : sur les marchés financiers lors des hausses, et sur le dos de la collectivité lors des baisses. L’essence même du capitalisme libéral a été violée. (Le capitalisme n’existe pas, Bilan, 22 août 2012)
  • Tout le monde a intérêt à ce que les Etats-Unis se maintiennent et le déni va se poursuivre encore un moment. Mais pas indéfiniment. Personne ne pourra sauver les Américains en dernier ressort. Ce sont eux qui vont porter le coût de leur faillite. Une très longue période d’austérité s’annonce. Elle a d’ailleurs déjà commencé. (Swissinfo, 18 avril 2011)


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