Vous pouvez contribuer simplement à Wikibéral. Pour cela, demandez un compte à adminwiki@liberaux.org. N'hésitez pas !


Différences entre les versions de « Myret Zaki »

De Wikiberal
Aller à la navigation Aller à la recherche
m
Ligne 1 : Ligne 1 :
'''Myret Zaki''' est une journaliste financière [[suisse]] d'origine égyptienne copte (père chrétien et mère musulmane). Née au Caire en [[1973]], elle vit à Genève depuis 1981. Après des études de sciences politiques, elle fait ses débuts en 1997 à la banque privée genevoise Lombard Odier, où elle se forme comme analyste financière. Elle obtient un MBA de la ''Business School of Lausanne'' en 1998.
'''Myret Zaki''' est une journaliste financière [[suisse]] d'origine égyptienne copte (père chrétien et mère musulmane). Née au Caire en [[1973]] (son père est un célèbre journaliste politique égyptien), elle vit à Genève depuis 1981. Après des études de sciences politiques, elle fait ses débuts en 1997 à la banque privée genevoise Lombard Odier, où elle se forme comme analyste financière. Elle obtient un MBA de la ''Business School of Lausanne'' en 1998.


En 2002, elle rejoint le quotidien "Le Temps" où elle dirige les suppléments financiers jusqu'en octobre 2009. En janvier 2010, elle rejoint le magazine "Bilan" comme rédactrice en chef adjointe.
En 2002, elle rejoint le quotidien "Le Temps" où elle dirige les suppléments financiers jusqu'en octobre 2009. En janvier 2010, elle rejoint le magazine "Bilan" comme rédactrice en chef adjointe.


Elle est l'auteur de plusieurs ouvrages liés à l'actualité financière, principalement suisse et américaine.
Elle est l'auteur de plusieurs ouvrages liés à l'actualité financière, principalement suisse et américaine. Elle est en général favorable à l'[[euro]] et à l'or, et très critique à l'égard du dollar.


Elle milite pour une politique fiscale axée sur la défense des contribuables au moyen de l'évasion fiscale en profitant de la [[concurrence]] fiscale. Elle fustige tant les pratiques de certaines grandes banques que l'angélisme de la classe politique suisse qui cherche à "normaliser" la Suisse en supprimant son avantage concurrentiel traditionnel en matière financière.
Elle milite pour une politique fiscale axée sur la défense des contribuables au moyen de l'évasion fiscale en profitant de la [[concurrence]] fiscale. Elle fustige tant les pratiques de certaines grandes banques que l'angélisme de la classe politique suisse qui cherche à "normaliser" la Suisse en supprimant son avantage concurrentiel traditionnel en matière financière.
Ligne 11 : Ligne 11 :
* ''Le Secret bancaire est mort, vive l'évasion fiscale'', Éditions Favre, février 2010
* ''Le Secret bancaire est mort, vive l'évasion fiscale'', Éditions Favre, février 2010
* ''La Fin du dollar. Comment le billet vert est devenu la plus grande bulle spéculative de l’histoire'', Éditions Favre, avril 2011
* ''La Fin du dollar. Comment le billet vert est devenu la plus grande bulle spéculative de l’histoire'', Éditions Favre, avril 2011
== Citations ==
* Récompenser l’échec, c’est tout sauf du capitalisme libéral. C’est de l’économie planifiée. Sauf qu’ici, l’Etat ne planifie pas pour le plus grand nombre, comme le faisait l’URSS ; il planifie pour le plus petit nombre. C’est le pire des deux mondes : du socialisme inversé, du capitalisme assisté par l’Etat, de la spéculation subventionnée, de l’individualisme entretenu, de l’irresponsabilité financée à crédit. Un système perverti où l’Etat, au lieu de jouer l’unique rôle qui justifie son existence – à savoir veiller au maintien de conditions de vie décentes pour la majorité des habitants de son territoire – n’est plus là que pour redistribuer le bien collectif en faveur de firmes puissantes. Dès lors, ces dernières gagnent à double : sur les marchés financiers lors des hausses, et sur le dos de la collectivité lors des baisses. L’essence même du capitalisme libéral a été violée. (''Le capitalisme n’existe pas'', Bilan, 22 août 2012)
{{Portail auteurs}}
{{DEFAULTSORT:Zaki, Myret}}
[[Catégorie:Journalistes]]

Version du 28 octobre 2012 à 17:57

Myret Zaki est une journaliste financière suisse d'origine égyptienne copte (père chrétien et mère musulmane). Née au Caire en 1973 (son père est un célèbre journaliste politique égyptien), elle vit à Genève depuis 1981. Après des études de sciences politiques, elle fait ses débuts en 1997 à la banque privée genevoise Lombard Odier, où elle se forme comme analyste financière. Elle obtient un MBA de la Business School of Lausanne en 1998.

En 2002, elle rejoint le quotidien "Le Temps" où elle dirige les suppléments financiers jusqu'en octobre 2009. En janvier 2010, elle rejoint le magazine "Bilan" comme rédactrice en chef adjointe.

Elle est l'auteur de plusieurs ouvrages liés à l'actualité financière, principalement suisse et américaine. Elle est en général favorable à l'euro et à l'or, et très critique à l'égard du dollar.

Elle milite pour une politique fiscale axée sur la défense des contribuables au moyen de l'évasion fiscale en profitant de la concurrence fiscale. Elle fustige tant les pratiques de certaines grandes banques que l'angélisme de la classe politique suisse qui cherche à "normaliser" la Suisse en supprimant son avantage concurrentiel traditionnel en matière financière.

Œuvres

  • UBS, les dessous d'un scandale, Éditions Favre, octobre 2008
  • Le Secret bancaire est mort, vive l'évasion fiscale, Éditions Favre, février 2010
  • La Fin du dollar. Comment le billet vert est devenu la plus grande bulle spéculative de l’histoire, Éditions Favre, avril 2011

Citations

  • Récompenser l’échec, c’est tout sauf du capitalisme libéral. C’est de l’économie planifiée. Sauf qu’ici, l’Etat ne planifie pas pour le plus grand nombre, comme le faisait l’URSS ; il planifie pour le plus petit nombre. C’est le pire des deux mondes : du socialisme inversé, du capitalisme assisté par l’Etat, de la spéculation subventionnée, de l’individualisme entretenu, de l’irresponsabilité financée à crédit. Un système perverti où l’Etat, au lieu de jouer l’unique rôle qui justifie son existence – à savoir veiller au maintien de conditions de vie décentes pour la majorité des habitants de son territoire – n’est plus là que pour redistribuer le bien collectif en faveur de firmes puissantes. Dès lors, ces dernières gagnent à double : sur les marchés financiers lors des hausses, et sur le dos de la collectivité lors des baisses. L’essence même du capitalisme libéral a été violée. (Le capitalisme n’existe pas, Bilan, 22 août 2012)


5179-pittux-Stylo.png Accédez d'un seul coup d’œil au portail des grands auteurs et penseurs du libéralisme.