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Norberto Bobbio

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Norberto Bobbio
Philosophe

Dates 1909-2004
Norberto Bobbio.jpg
Tendance Libéral de gauche, Libéral classique
Nationalité Italie Italie
Articles internes Autres articles sur Norberto Bobbio

Citation
Interwikis sur Norberto Bobbio

Norberto Bobbio, né le 18 octobre 1909 à Turin en Italie et mort dans la même ville le 9 janvier 2004, était un philosophe spécialiste de la philosophie politique et de la philosophie du droit. Grand admirateur de Friedrich Hayek, sa pensée est proche de celle de Piero Gobetti et de Carlo Rosselli. Figure importante de la gauche libérale italienne, il marqua son époque comme « conscience critique » de la gauche italienne, s'opposant au fascisme comme aux dérives de la démocratie. Concernant cette dernière, il estime que la démocratie est consubstantielle à tout système politique libéral.

La conception de la démocratie selon Bobbio

  • . Définition stricte de la démocratie
1. Participation maximale des parties intéressées. Pour Norberto Bobbio, la démocratie est fondamentalement un système politique où la participation des citoyens est maximisée. Cela signifie que chaque individu doit avoir la possibilité de s'impliquer dans le processus de prise de décision collective. Cette participation n'est pas seulement un droit mais aussi un devoir civique, visant à garantir que les décisions politiques reflètent réellement la volonté du peuple. Selon Bobbio, une démocratie ne peut être véritablement représentative que si elle permet à tous les citoyens de s'exprimer et de contribuer activement aux débats publics.
2. Suffrage universel égalitaire et majoritaire. Bobbio insiste sur l'importance du suffrage universel, où chaque citoyen adulte dispose d'un droit de vote égal. Ce principe est fondamental pour garantir l'égalité politique et la légitimité des décisions prises par la majorité. Le suffrage universel est vu comme un pilier de la démocratie, assurant que le pouvoir est exercé par le peuple dans son ensemble, plutôt que par une élite restreinte. Pour Bobbio, le principe majoritaire, bien qu'imparfait, reste le meilleur mécanisme pour traduire la volonté collective en décisions politiques, tout en respectant les droits des minorités.
3. Droits des minorités garantis. Une caractéristique essentielle de la démocratie selon Bobbio est la protection des droits des minorités. Il soutient que la démocratie ne peut se limiter à la règle de la majorité, car cela risquerait d'opprimer les minorités. Les droits des minorités doivent être constitutionnellement protégés pour assurer que les décisions de la majorité ne violent pas les libertés fondamentales des individus ou des groupes minoritaires. Cette protection est cruciale pour maintenir l'équilibre et la justice au sein du système démocratique.
4. Règle de droit et garanties constitutionnelles de libertés. La démocratie selon Bobbio repose sur la primauté de la règle de droit, ce qui signifie que toutes les actions des gouvernants et des citoyens doivent se conformer aux lois établies. Ces lois doivent être claires, justes et appliquées de manière égale à tous. En outre, la démocratie nécessite des garanties constitutionnelles de libertés, telles que la liberté d'expression, de réunion, et d'association. Ces libertés sont essentielles pour permettre une participation politique active et un débat public ouvert, conditions sine qua non d'une démocratie vivante et fonctionnelle.
  • . Critique de la vulgarisation du terme "démocratie"
1. Refus de l'utilisation flexible et abusive du terme 'démocratie' par les médias et les politiciens. Bobbio critique sévèrement la manière dont le terme "démocratie" est souvent utilisé de manière vague et flexible par les médias et les politiciens. Il souligne que cette utilisation abusive conduit à une dilution de la véritable signification du concept démocratique. Pour Bobbio, la démocratie ne doit pas être un mot fourre-tout que l'on adapte aux besoins de la propagande politique ou des intérêts particuliers. Au contraire, il affirme que la démocratie est un concept précis, avec des critères stricts et des valeurs fondamentales qu'il est crucial de respecter et de préserver.
2. Importance de la clarté conceptuelle. Pour maintenir l'intégrité de la démocratie, Bobbio insiste sur la nécessité de conserver une clarté conceptuelle. Il estime que les citoyens doivent être bien informés sur ce que la démocratie implique réellement, afin de pouvoir défendre ses principes et critiquer efficacement ses dérives. Cette clarté conceptuelle permet également de protéger la démocratie contre les tentatives de manipulation par ceux qui chercheraient à en tirer profit pour des objectifs non démocratiques.
3. Défense de la démocratie contre ses usurpations. Bobbio voit dans la défense rigoureuse de la définition de la démocratie une protection contre les formes de pouvoir despotique ou autoritaire qui peuvent se masquer sous une apparence démocratique. En insistant sur une définition stricte et en dénonçant les abus du terme, Bobbio cherche à garantir que la démocratie reste un outil de liberté et de justice, et non une simple façade pour des régimes oppressifs.

En résumé, la conception de la démocratie selon Norberto Bobbio est rigoureuse et exigeante. Elle repose sur des principes clairs de participation citoyenne, de respect des droits, et de primauté du droit. En critiquant la vulgarisation du terme, Bobbio nous rappelle l'importance de protéger la démocratie de toute forme de dénaturation et d'abus. Sa vision nous invite à être vigilants et à défendre activement les valeurs démocratiques authentiques.

La démocratie comme moyen de contrôle du pouvoir

  • . Rôle de la démocratie : Méthode non-violente pour prendre des décisions collectives
1. La démocratie comme méthode pacifique. Pour Norberto Bobbio, l'un des principaux atouts de la démocratie réside dans sa capacité à permettre la prise de décisions collectives de manière non-violente. Contrairement aux régimes autoritaires où les décisions peuvent être imposées par la force, la démocratie offre un cadre où les différends peuvent être résolus par le dialogue et le débat. Les élections, les référendums et les discussions parlementaires sont des mécanismes essentiels qui permettent d'éviter le recours à la violence tout en assurant que les décisions prises reflètent la volonté générale.
2. Participation et légitimité. La participation active des citoyens dans le processus décisionnel renforce la légitimité des décisions prises. En donnant à chacun la possibilité de s'exprimer et de voter, la démocratie s'assure que les décisions reflètent les préférences et les besoins de la majorité, tout en respectant les droits des minorités. Cette légitimité est cruciale pour la stabilité et l'acceptation des décisions, même par ceux qui sont en désaccord avec elles.
  • . La démocratie permet de questionner, remplacer ou destituer les dirigeants politiques
1. Responsabilité et reddition des comptes publics. Un des aspects fondamentaux de la démocratie selon Bobbio est la possibilité pour les citoyens de questionner leurs dirigeants politiques. Cette capacité de demander des comptes est essentielle pour éviter les abus de pouvoir et garantir que les dirigeants agissent dans l'intérêt public. Les mécanismes démocratiques comme les élections régulières, les motions de censure et les enquêtes parlementaires sont des outils cruciaux pour maintenir cette responsabilité.
2. Rotation du pouvoir. La démocratie permet également la rotation des dirigeants politiques, évitant ainsi la concentration excessive du pouvoir entre les mains de quelques-uns. Les élections offrent aux citoyens la possibilité de remplacer les dirigeants qui ne répondent pas à leurs attentes ou qui abusent de leur pouvoir. Cette rotation régulière contribue à renouveler les idées et les approches, favorisant ainsi l'innovation et l'adaptabilité du système politique.
3. Destitution en cas d'abus. En plus de permettre la rotation régulière des dirigeants, la démocratie offre des mécanismes pour destituer ceux qui commettent des abus ou des actes illégaux. La procédure de destitution, par exemple, est un moyen légal et pacifique de retirer un dirigeant corrompu ou incompétent du pouvoir. Cette possibilité de destitution est essentielle pour maintenir la confiance des citoyens dans le système démocratique.
  • . Distribution du pouvoir par des compétitions politiques ouvertes et des règles transparentes
1. Compétitions politiques ouvertes. Bobbio souligne que la démocratie se caractérise par des compétitions politiques ouvertes où différents partis et candidats peuvent librement présenter leurs programmes et idées. Cette ouverture garantit que les citoyens ont de réelles options parmi lesquelles choisir et que le pouvoir n'est pas monopolisé par un groupe restreint. Les campagnes électorales et les débats publics sont des manifestations de cette compétition saine et nécessaire pour la vitalité démocratique.
2. Règles transparentes et prévisibles. Les règles qui gouvernent les compétitions politiques doivent être claires, transparentes et appliquées de manière égale à tous. Bobbio insiste sur l'importance de la transparence des processus électoraux et de la prévisibilité des règles pour assurer la justice et l'équité. Cette transparence est cruciale pour éviter la manipulation des élections et garantir que le pouvoir est effectivement remis en jeu à chaque scrutin.
  • . Visibilité du pouvoir
1. La transparence comme antidote à l'abus de pouvoir. Pour Bobbio, la démocratie rend le pouvoir visible, ce qui est essentiel pour prévenir les abus. Dans un système démocratique, les actions des gouvernants sont sujettes à l'examen public constant. Les médias, les institutions de contrôle et les citoyens eux-mêmes jouent un rôle crucial dans cette surveillance. La transparence des décisions gouvernementales et l'accès à l'information publique sont des éléments fondamentaux qui empêchent le pouvoir de devenir opaque et incontrôlé.
2. Opposition à l'invisibilité du pouvoir. Bobbio critique la tendance des détenteurs de pouvoir à devenir invisibles, comparant cette invisibilité à celle de Dieu dans les régimes autoritaires. Dans une démocratie, le pouvoir doit être exercé de manière transparente et responsable, avec des mécanismes clairs permettant aux citoyens de voir et de comprendre comment les décisions sont prises. Cette visibilité est une condition préalable à la responsabilité et à la légitimité du pouvoir.
3. Mécanismes institutionnels de visibilité. Les institutions démocratiques comme les parlements, les cours de justice et les organes de contrôle jouent un rôle crucial en rendant le pouvoir visible. Les débats parlementaires, les décisions judiciaires publiques et les rapports des organismes de surveillance contribuent à créer un environnement où le pouvoir est exercé sous les yeux vigilants du public. Cette visibilité institutionnelle est essentielle pour maintenir la confiance des citoyens dans le système politique.

En somme, pour Norberto Bobbio, la démocratie est bien plus qu'un simple système de gouvernement : c'est un moyen essentiel de contrôler le pouvoir. En permettant la participation non-violente des citoyens, en offrant des mécanismes pour questionner et remplacer les dirigeants, et en assurant la transparence et la visibilité du pouvoir, la démocratie protège contre les abus et favorise une gouvernance juste et responsable. La vision de Bobbio nous rappelle l'importance de maintenir ces principes fondamentaux pour préserver la vitalité et la légitimité de nos systèmes démocratiques.

Critique des excès de la démocratie directe

  • . Limites de la démocratie directe
1. Rêve rousseauiste irréalisable. Norberto Bobbio critique l’idéal de la démocratie directe tel qu’imaginé par Jean-Jacques Rousseau, où de petites républiques autogouvernées permettent une participation totale et continue des citoyens. Selon Bobbio, ce modèle est impraticable dans les grandes sociétés modernes et complexes. Les sociétés contemporaines sont trop vastes et diversifiées pour que tous les citoyens puissent participer directement à toutes les décisions politiques. La complexité des problèmes modernes nécessite des experts et des représentants spécialisés capables de gérer des dossiers techniques et variés, ce qui rend le modèle rousseauiste irréaliste à grande échelle.
. Risques de la surpolitisation. Bobbio met en garde contre les dangers de la surpolitisation, où trop de démocratie peut paradoxalement tuer la démocratie. Dans une société où les citoyens sont constamment engagés dans des processus décisionnels, le risque est que la qualité des décisions prises diminue. Les citoyens, en étant constamment sollicités pour des décisions politiques, pourraient se retrouver épuisés et moins capables de prendre des décisions éclairées. Une telle situation pourrait mener à un gouvernement inefficace et à une perte de confiance dans le système démocratique.
3. Impossibilité technique. Bobbio insiste également sur les défis techniques de la démocratie directe dans les grandes sociétés. La tenue d’assemblées publiques de millions de citoyens est tout simplement irréalisable. Les infrastructures nécessaires pour permettre à tous de participer physiquement ou même virtuellement à chaque décision sont inexistantes et impraticables. De plus, la coordination et la logistique d'un tel système seraient extrêmement complexes et coûteuses, rendant la démocratie directe techniquement non viable à grande échelle.
  • . La démocratie directe nécessite un consensus difficile à obtenir dans des sociétés aux nombreux choix politiques
1. Complexité des choix politiques. Dans une société moderne, les choix politiques sont souvent complexes et nombreux. Les citoyens doivent se prononcer sur une variété de sujets allant des politiques économiques aux questions sociales, en passant par des enjeux environnementaux et internationaux. Bobbio souligne que la démocratie directe fonctionne mieux dans des contextes où les choix sont limités et bien définis, comme la question du nucléaire ou de la légalisation de l’avortement. Lorsque les choix se multiplient et deviennent plus complexes, le consensus devient difficile à atteindre, ce qui peut paralyser le processus décisionnel.
2. Importance des mécanismes représentatifs. Pour gérer cette complexité, Bobbio soutient que les mécanismes de la démocratie représentative sont essentiels. Les représentants élus ont la tâche de simplifier et de filtrer les opinions variées des citoyens, en prenant des décisions éclairées et informées au nom de leurs électeurs. Ce système permet de surmonter l'éclatement des opinions et de parvenir à des décisions pratiques et réalisables. La démocratie représentative offre ainsi un moyen de gérer les divergences et de trouver des compromis acceptables pour la majorité.
3. Préservation de la qualité des décisions. Bobbio met en avant le fait que la démocratie représentative permet de maintenir la qualité des décisions politiques. Les représentants, souvent dotés d'une expertise et d'une connaissance approfondie des sujets sur lesquels ils légifèrent, sont mieux placés pour prendre des décisions informées que la moyenne des citoyens. Ce transfert de décision à des représentants élus garantit que les décisions sont prises de manière réfléchie et équilibrée, évitant ainsi les pièges de l’émotion et de l’ignorance.

Norberto Bobbio reconnaît les vertus de la participation citoyenne mais souligne les limites et les dangers d'une démocratie directe poussée à l'extrême. Les grandes sociétés modernes nécessitent des mécanismes représentatifs pour fonctionner efficacement. La surpolitisation, l'impossibilité technique de rassembler des millions de citoyens pour chaque décision, et la difficulté d'atteindre un consensus sur des choix complexes justifient la préférence de Bobbio pour une démocratie représentative. Cette critique des excès de la démocratie directe vise à préserver la qualité des décisions politiques et à maintenir la stabilité et l'efficacité du système démocratique.

Les défis et les limites des démocraties parlementaires occidentales

  • . Tendances décadentes de la démocratie
1. Absence de contrôle démocratique sur l'utilisation de la force en politique internationale. Norberto Bobbio souligne un des principaux défis des démocraties parlementaires occidentales : le manque de contrôle démocratique sur l'utilisation de la force en politique internationale. Souvent, les décisions relatives à l'engagement militaire ou à l'utilisation de la force sont prises par une élite restreinte, sans consultation adéquate des citoyens ou de leurs représentants élus. Cette situation crée un décalage entre les principes démocratiques internes et les pratiques de politique étrangère, où des actions peuvent être menées sans un véritable débat public ni l'approbation du parlement. Cela pose un problème de légitimité et de responsabilité, et peut conduire à des décisions imprudentes ou contraires à la volonté populaire.
2. Croissance du "gouvernement invisible". Bobbio critique également la croissance de ce qu'il appelle le "gouvernement invisible" : des institutions et entités qui opèrent en marge du parlement, qui ne sont ni élues ni publiquement responsables. Ces institutions peuvent inclure des agences de renseignement, des groupes de pression puissants, et diverses structures bureaucratiques. Leur influence sur la prise de décision politique est souvent opaque, échappant au contrôle démocratique et à la surveillance publique. Cette invisibilité du pouvoir sape les principes de transparence et de responsabilité qui sont au cœur de la démocratie parlementaire, menant à une gouvernance qui peut devenir tyrannique et autocratique.
  • . Accumulation du pouvoir social dans la société civile
1. Citoyens sans voix dans les grandes décisions économiques. Un autre défi majeur identifié par Bobbio est l'accumulation du pouvoir social et économique dans la société civile, où les citoyens ordinaires ont peu ou pas de voix dans les grandes décisions économiques. Les décisions cruciales concernant les investissements, la production et la croissance économique sont souvent prises par une petite élite économique, sans consultation ni participation significative du public. Cette concentration du pouvoir économique crée des inégalités et alimente un sentiment d'impuissance parmi les citoyens, qui voient leurs intérêts et besoins souvent négligés par les décideurs économiques.
2. Institutions de la société civile manquent de démocratie interne. Bobbio souligne également que de nombreuses institutions de la société civile, telles que les églises, les syndicats et autres organisations, manquent de démocratie interne. Ces institutions, bien qu'elles jouent un rôle important dans la vie sociale et politique, fonctionnent souvent de manière hiérarchique et centralisée, sans offrir à leurs membres une véritable possibilité de participation et de prise de décision. Cette absence de démocratie interne empêche ces institutions de représenter fidèlement les intérêts de leurs membres et de contribuer pleinement à la vitalité démocratique de la société.

Les défis et les limites des démocraties parlementaires occidentales identifiés par Norberto Bobbio mettent en lumière des aspects critiques de la gouvernance moderne. L'absence de contrôle démocratique sur l'utilisation de la force en politique internationale, la croissance du "gouvernement invisible", et l'accumulation du pouvoir social dans la société civile sont des tendances qui menacent la santé et la légitimité des démocraties parlementaires. En insistant sur la nécessité de renforcer la transparence, la responsabilité et la participation citoyenne, Bobbio appelle à une réforme profonde et continue des systèmes démocratiques pour qu'ils restent fidèles à leurs principes fondamentaux et capables de répondre aux besoins et aspirations de leurs citoyens.

Informations complémentaires

Publications

  • 1955, "La libertà dei moderni comparata a quella dei posteri", In: Norberto Bobbio, dir., "Politica e cultura", Turin: Einaudi
  • 1977, "Dalla struttura alla funzione. Nuovi studi sulla teoria del diritto", Milano: Edizioni di Comunità
  • 1986, "Which Socialism? Marxism, Socialism and Democracy", Cambridge: Polity Press
  • 1987, "The Future of Democracy", Cambridge: Polity Press
  • 1989, "Democracy and Dictatorship: the Nature and Limits of State Power", Cambridge: Polity Press
  • 1994, "Destra e sinistra"
    • Traduction en français en 1996 par S. Gherardi, J.-L. Pouthier, "Droite et gauche : essai sur une distinction politique", Paris: Seuil
  • 1995,
    • a. "Eguaglianza e Libertà",
    • b. "Stato, governo, società: frammenti di un dizionario politico", Torino: Einaudi
  • L'État et la démocratie internationale. De l'histoire des idées à la science politique
  • De l'histoire des idées à la science politique
  • Le sage et la politique : Ecrits moraux sur la vieillesse et la douceur
  • Essai de la théorie du droit, LGDJ, 1998, trad. M. Guéret
  • Le futur de la démocratie, ouvrage traduit de l'italien par Sophie Gherardi et Jean-Luc Pouthier Paris, 2007, éd. du Seuil

Littérature secondaire

  • 1988, P. Anderson, ‘The affinities of Norberto Bobbio’, New Left Review, Vol 170, July-August, pp3–36
  • 2000, C. Margiotta Broglio, "Bobbio e Matteucci su costituzionalismo e positivismo giuridico. Con una lettera di Norberto Bobbio a Nicola Matteucci", Materiali per una Storia della Cultura Giuridica, Vol 30, pp387-426

Liens externes


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