Vous pouvez contribuer simplement à Wikibéral. Pour cela, demandez un compte à adminwiki@liberaux.org. N'hésitez pas !


Anthropologie

De Wikiberal
Aller à la navigation Aller à la recherche

L'anthropologie est une discipline académique qui se consacre à l'étude approfondie de l'humanité sous toutes ses formes et rapports. Elle cherche à comprendre l'ensemble des aspects de la vie humaine, y compris la culture, la biologie, la vie sociale, l'histoire, la linguistique, la religion, et bien d'autres domaines. Les anthropologues utilisent diverses méthodes, telles que l'observation, la recherche sur le terrain, les entretiens et l'analyse comparative, pour explorer la diversité des cultures humaines et des sociétés à travers le temps et l'espace. L'anthropologie est divisée en plusieurs sous-disciplines, notamment l'anthropologie culturelle, l'anthropologie biologique, l'anthropologie linguistique, l'anthropologie entrepreneuriale et l'anthropologie archéologique. Elle vise à comprendre les comportements, les croyances, les structures sociales et les interactions humaines, offrant ainsi des perspectives uniques sur la condition humaine.

Anthropologie et colonialisme

La relation de l'anthropologie avec le colonialisme est devenue une question brûlante et a animée des vifs débats à partir des années 1960. Parfois accusée d'enfant de l’impérialisme occidental, la discipline anthropologique s'est confrontée à une réflexion sur la liaison entre ses travaux et le contexte de l'entreprise coloniale faite par les gouvernements occidentaux. Certains anthropologues ont été aussi accusés de justifier les politiques d'expansion coloniale, aiguisant le débat sur les relations entre le savoir ethnographique et le pouvoir colonial.

Contestation de l'impérialisme culturel et de l'appropriation culturelle

L'impérialisme culturel et l'appropriation culturelle sont des préoccupations importantes pour l'anthropologie. Voici comment ces concepts sont liés :

  • 1. Impérialisme culturel. L'impérialisme culturel fait référence à la domination culturelle exercée par les sociétés occidentales ou dominantes sur les cultures non occidentales. Cela se manifeste, notamment, par la diffusion de la culture occidentale à travers les médias, la publicité, la mode, la musique, les films, la nourriture et d'autres formes de culture populaire. Selon les anthropologues, l'impérialisme culturel peut conduire à une homogénéisation culturelle, où les pratiques et les normes culturelles locales sont marginalisées ou effacées au profit de la culture dominante.
  • 2. Appropriation culturelle. L'appropriation culturelle se produit lorsqu'un groupe dominant emprunte, copie ou exploite des éléments culturels d'un groupe culturellement subalterne, sans en comprendre ni en respecter le contexte, l'histoire ou la signification. Cela peut inclure la mode, la musique, les symboles religieux, les pratiques artistiques, les langues, etc. Pour l'anthropologie, l'appropriation culturelle est souvent considérée comme offensante et abusive, car elle peut dévaloriser ou dénaturer les pratiques culturelles originales.
  • 3. Anthropologie et critique de l'impérialisme culturel. Les anthropologues ont souvent été en première ligne pour critiquer l'impérialisme culturel et l'appropriation culturelle. Leur travail consiste à comprendre et à respecter les cultures locales, à documenter leur diversité et à donner la parole aux communautés autochtones et aux peuples traditionnels. Les anthropologues soulignent l'importance de préserver les traditions culturelles et de protéger les droits des groupes culturellement vulnérables face à l'influence dominante.
  • 4. Défense des droits des communautés autochtones. Les anthropologues se sont également engagés dans la défense des droits des communautés autochtones et des peuples traditionnels, en aidant à faire reconnaître leurs revendications sur les terres, les ressources naturelles et les droits culturels. Ils ont joué un rôle dans la sensibilisation à la manière dont l'impérialisme culturel, disent-ils, peut porter atteinte aux droits de ces communautés.
  • 5. Éthique et respect culturel. L'anthropologie promeut une approche éthique et respectueuse envers les cultures étudiées. Les anthropologues s'efforcent de travailler en étroite collaboration avec les communautés, de recueillir un consentement éclairé et de veiller à ce que leur recherche ne cause pas de préjudice aux cultures ou aux personnes étudiées.

La critique de l'impérialisme culturel et de l'appropriation culturelle par les anthropologues met en évidence l'importance de préserver la diversité culturelle et de promouvoir le respect des cultures locales, tout en sensibilisant aux effets négatifs de la diffusion culturelle non réfléchie. Cette perspective s'inscrit dans le cadre plus large de la réflexion sur la justice sociale, les droits de l'homme et la promotion de la diversité culturelle.

L'individualisme libéral et le collectivisme anthropologique

L'individualisme et le collectivisme sont deux notions fondamentales qui illustrent la tension entre le libéralisme et l'anthropologie.

  • . Individualisme libéral : Le libéralisme politique et économique promeut l'individu en mettant l'accent sur les droits individuels, la liberté personnelle et la propriété privée. Les théories libérales insistent sur la primauté de l'individu en tant qu'acteur autonome capable de prendre des décisions rationnelles pour son propre bien-être. Les principes du libéralisme, tels que la liberté d'expression, la propriété privée et la concurrence sur les marchés, visent à garantir l'autonomie individuelle.
  • . Collectivisme anthropologique : En revanche, l'anthropologie étudie les sociétés humaines dans leur ensemble et s'intéresse aux normes sociales, aux croyances collectives et aux structures communautaires qui façonnent la vie des individus. Les anthropologues cherchent à comprendre comment les normes culturelles et les systèmes de parenté influencent les comportements individuels. Ils mettent l'accent sur le fait que les individus sont profondément enracinés dans leur contexte social et culturel et que leur comportement est souvent façonné par des forces collectives.
  • . Tension entre l'individualisme libéral et le collectivisme anthropologique. Cette tension entre l'individualisme libéral et le collectivisme anthropologique peut donner lieu à des débats et des frictions. Les anthropologues soulignent souvent que l'individualisme libéral peut négliger les facteurs sociaux et culturels qui influencent les choix individuels. Ils insistent sur l'importance de comprendre les contextes culturels et sociaux pour saisir pleinement les actions et les décisions des individus. En revanche, les partisans du libéralisme soulignent l'importance de protéger les droits individuels et la liberté personnelle contre toute ingérence excessive de la société ou de l'État.

En fin de compte, cette tension entre l'individualisme et le collectivisme reflète les différentes perspectives sur la nature humaine et la manière dont les individus interagissent avec leur environnement social et culturel. Les deux approches ont leurs mérites et peuvent coexister, mais elles peuvent également donner lieu à des débats philosophiques et politiques importants.

Existe-t-il un collectivisme libéral et un individualisme anthropologique ?

Les termes "collectivisme libéral" et "individualisme anthropologique" ne sont pas couramment utilisés dans la littérature académique ou dans les débats politiques. Cependant, il est possible d'explorer des idées qui reflètent des concepts similaires, bien que la terminologie puisse différer.

  • 1. Collectivisme libéral. Bien que le libéralisme soit souvent associé à l'individualisme, il existe des variantes de pensée libérale qui reconnaissent l'importance du collectif et des responsabilités sociales. Par exemple, certains libéraux soutiennent la notion d'un État-providence qui offre un filet de sécurité social pour les individus, ce qui reflète une certaine forme de collectivisme dans le cadre d'une approche libérale. L'idée est que, tout en préservant les droits individuels et la liberté, la société peut également jouer un rôle dans la réduction des inégalités et dans la protection des plus vulnérables.
  • 2. Individualisme anthropologique. L'anthropologie, en tant que discipline, n'est pas axée sur l'individualisme, mais elle reconnaît l'importance des individus au sein de sociétés et de cultures. Les anthropologues s'intéressent aux comportements, aux croyances et aux actions des individus au sein de contextes sociaux et culturels spécifiques. Ils reconnaissent que la diversité culturelle influence les choix individuels et les interconnexions entre les individus. Cependant, il n'existe pas vraiment un concept d'"individualisme anthropologique".

Il est important de noter que les idées politiques et philosophiques sont souvent plus nuancées que de simples concepts binaires. Les penseurs et les philosophes peuvent incorporer des éléments de différentes approches dans leurs idées, et il existe un large éventail de positions intermédiaires entre l'individualisme et le collectivisme. La relation entre ces concepts est complexe et peut varier en fonction du contexte culturel, politique et philosophique.

Les défis de l'interaction entre les échanges économiques mondiaux et la diversité culturelle

L'interaction entre la globalisation et la diversité culturelle est un sujet d'importance croissante dans l'anthropologie, en particulier en relation avec les principes du libéralisme économique.

  • 1. Globalisation et libéralisme économique. Le libéralisme économique promeut l'ouverture des marchés internationaux, le commerce mondial, les investissements étrangers et la libre circulation des biens, des capitaux et des services. Ces principes ont été à l'origine de la globalisation, qui a permis à de nombreuses sociétés d'accéder à des biens, des technologies et des informations provenant du monde entier. Cela a contribué à la croissance économique et au développement dans de nombreuses régions du monde.
  • 2. Risque de l'homogénéisation culturelle. Cependant, certains anthropologues considèrent rapidement que la globalisation économique a également entraîné des effets culturels indésirables, notamment une certaine homogénéisation des normes et des valeurs culturelles. À mesure que les produits culturels, tels que les films, la musique, les médias et les chaînes de restauration rapide, se diffusent à l'échelle mondiale, les anthropologues estiment qu'il y a un risque de standardisation culturelle. Certaines cultures locales peuvent être submergées par des influences culturelles dominantes, ce qui peut entraîner la perte de traditions, de langues et de modes de vie uniques.
  • 3. Anthropologie et diversité culturelle. Les anthropologues sont aveuglément préoccupés par la préservation de la diversité culturelle. Ils considèrent que chaque culture est précieuse et qu'elle offre une compréhension unique de l'expérience humaine. L'anthropologie met en évidence le fait que les cultures sont en constante évolution, mais elle cherche également à documenter et à préserver les pratiques culturelles traditionnelles qui, estiment certains anthropologues, sont menacées par la globalisation.
  • 4. Défis et opportunités. Selon les libéraux, la globalisation présente à la fois des opportunités et des défis pour la diversité culturelle. Elle permet des échanges culturels et une plus grande compréhension entre les peuples. Mais elle permet aussi d'éliminer des coutumes et traditions contraire au développement de l'homme et de la femme dans certaines parties du monde. La domination culturelle et la marginalisation des cultures minoritaires sont nécessaires dans bien des cas pour l'épanouissement de chaque individu. L'exemple de certaines cultures qui meurtrissent encore le corps des femmes pour les empêcher de se procurer du plaisir sexuel en est un affreux exemple. Les anthropologues jouent un rôle clé dans la sensibilisation à ces enjeux. Malheureusement, les solutions qu'ils proposent pour protéger et préserver les cultures locales confinent souvent au localisme, au nationalisme voire au protectionnisme.

En somme, la globalisation, en tant que résultat du libéralisme économique, est un phénomène complexe avec des implications culturelles importantes. Elle soulève des questions cruciales concernant la diversité culturelle et la manière de concilier la croissance économique mondiale avec le respect des traditions culturelles locales.

La tension entre les droits de l'homme universels et le relativisme culturel

La tension entre les droits de l'homme universels et le relativisme culturel est un sujet de débat essentiel qui se situe au croisement du libéralisme et de l'anthropologie.

  • . Droits de l'homme universels. Le libéralisme politique et moral met l'accent sur les droits de l'homme universels en tant que droits fondamentaux qui devraient être garantis à tous les individus, quel que soit leur lieu de naissance, leur culture ou leur société. Cette perspective soutient que certains droits, tels que la liberté d'expression, le droit à la vie, à la liberté et à la sécurité, ne devraient pas être relativisés et devraient s'appliquer à tous les êtres humains.
  • . Relativisme culturel. L'anthropologie, en se penchant sur la diversité culturelle, a souvent été associée au relativisme culturel. Cette approche soutient que les normes morales, les valeurs et les pratiques culturelles sont relatives à la culture ou à la société dans laquelle elles se trouvent. En d'autres termes, ce qui est moralement acceptable ou inacceptable varie d'une culture à l'autre, et il est donc inapproprié d'imposer des normes occidentales aux sociétés non occidentales.

La tension entre ces deux perspectives réside dans la question de savoir comment concilier les droits de l'homme universels avec le respect de la diversité culturelle. Voici quelques points clés à considérer :

  • . Dialogue interculturel . Certains défenseurs des droits de l'homme universels et quelques anthropologues cherchent à promouvoir un dialogue interculturel qui reconnaît les différences culturelles tout en établissant des points communs autour des droits humains fondamentaux. Cela implique d'encourager le respect des droits universels tout en reconnaissant que leur mise en œuvre peut varier en fonction des contextes culturels.
  • . Limites du relativisme. Le relativisme culturel peut être critiqué pour ses limites morales, car il peut aboutir à la justification de pratiques culturelles qui violent les droits fondamentaux des individus, tels que la mutilation génitale féminine ou l'esclavage. Cette critique souligne l'importance de maintenir des normes éthiques universelles pour protéger la dignité humaine.
  • . Évolution des normes. Les sociétés évoluent avec le temps, et les normes morales et culturelles évoluent également. L'anthropologie doit prendre en compte cette évolution en étudiant comment les cultures changent et s'adaptent. Cela peut aider les anthropologues à résoudre certaines tensions qui existent entre les droits de l'homme et le relativisme culturel.

En fin de compte, la tension entre les droits de l'homme universels et le relativisme culturel reflète la complexité de la relation entre la culture, la morale et les droits individuels. Les débats sur la manière de concilier ces deux perspectives continuent d'animer les discussions académiques et politiques dans un monde de plus en plus globalisé et qui grandit avec la liberté de tous les individus.

Les points de connexion entre l'Évolutionnisme culturel en anthropologie avec le libéralisme

L'Évolutionnisme culturel en anthropologie présente certains points de connexion avec le libéralisme, bien que ces connexions ne soient pas nécessairement directes ni univoques. Voici quelques points de connexion entre l'Évolutionnisme culturel en anthropologie et le libéralisme :

  • 1. Idée de progrès et d'amélioration. L'Évolutionnisme culturel en anthropologie partage avec le libéralisme l'idée fondamentale du progrès et de l'amélioration de la condition humaine. Les évolutionnistes culturels croyaient que les sociétés humaines passaient par des stades de développement culturel, de la simplicité à la complexité, ce qui reflétait l'idée de progrès dans la culture.
  • 2. Émancipation individuelle. Le libéralisme met l'accent sur l'émancipation individuelle, la liberté individuelle et les droits individuels. De même, certaines interprétations de l'Évolutionnisme culturel ont pu être interprétées comme encourageant l'émancipation des individus au sein de leurs sociétés, car elles suggéraient que les sociétés évoluaient vers des formes plus complexes et potentiellement plus équitables.
  • 3. Rationalisme et la science. Les deux mouvements ont une affinité pour le rationalisme et la science. Les anthropologues évolutionnistes culturels se sont appuyés sur des méthodes scientifiques pour étudier les cultures, tout comme les libéraux ont promu la science, la raison et la recherche intellectuelle comme des moyens d'améliorer la société.

Cependant, il est important de noter que l'Évolutionnisme culturel a également été critiqué pour ses implications ethnocentriques et pour avoir été utilisé pour justifier le colonialisme et l'oppression des cultures non occidentales. De plus, le libéralisme, en tant que courant de pensée politique et économique, a des dimensions beaucoup plus larges que l'évolutionnisme culturel en anthropologie, qui se concentre principalement sur les processus de changement culturel.

L'étude de l'entrepreneuriat par l'anthropologie

L'étude de l'entrepreneuriat par l'anthropologie peut apporter des perspectives uniques sur la manière dont les entrepreneurs interagissent avec leur environnement culturel, social et économique. Voici quelques façons dont l'anthropologie contribue à la compréhension de l'entrepreneuriat :

  • Méthodes de recherche. Les anthropologues utilisent des méthodes de recherche qualitatives telles que l'observation participante, les entretiens et l'analyse ethnographique pour recueillir des données sur les entrepreneurs et leurs activités. Ils s'efforcent de comprendre les pratiques entrepreneuriales du point de vue des personnes impliquées.
  • . Contexte culturel. L'anthropologie se concentre sur la compréhension des cultures et des sociétés humaines. L'étude des entrepreneurs dans différents contextes culturels permet de mieux comprendre comment les normes culturelles, les croyances et les valeurs influencent leurs décisions et leurs pratiques entrepreneuriales. Par exemple, les attitudes à l'égard de la réussite financière, de la prise de risques et de la propriété privée peuvent varier considérablement d'une culture à l'autre, ce qui influence la façon dont les entrepreneurs opèrent. L'anthropologie peut examiner comment la culture d'une société influence la naissance et le développement de l'entrepreneuriat. Par exemple, dans certaines cultures, l'entrepreneuriat peut être encouragé en tant que moyen de mobilité sociale, tandis que dans d'autres, il peut être découragé en faveur de carrières plus traditionnelles. Dans l'étude de l'entrepreneuriat, les anthropologues examinent comment le contexte culturel influence la création d'entreprises, les types d'entreprises qui émergent dans une culture donnée, et comment les entrepreneurs s'adaptent à leur environnement culturel.
  • Comparaisons culturelles. L'anthropologie permet de comparer les pratiques entrepreneuriales dans différentes cultures. Cela peut mettre en évidence les similitudes et les différences dans les approches entrepreneuriales à travers le monde, ainsi que les facteurs culturels qui influencent ces pratiques.
  • . Réseaux sociaux. Les anthropologues sont bien équipés pour étudier les réseaux sociaux et les relations interpersonnelles qui sont souvent essentiels pour les entrepreneurs. Ils peuvent explorer comment les entrepreneurs établissent des connexions, collaborent avec d'autres individus et groupes, et exploitent leurs réseaux sociaux pour accéder aux ressources nécessaires à leurs entreprises. Les anthropologues peuvent explorer comment ces réseaux sociaux influencent la création d'entreprises, l'accès au financement et la réussite entrepreneuriale.
  • . Adaptation culturelle. Les entrepreneurs opérant dans des contextes culturellement différents doivent souvent s'adapter et négocier avec les normes et les pratiques locales. L'anthropologie peut aider à examiner comment les entrepreneurs naviguent dans ces environnements culturels complexes et comment ils intègrent des éléments culturels dans leurs stratégies commerciales. Elle peut aider à comprendre comment les entrepreneurs s'adaptent aux cultures locales lorsqu'ils opèrent dans des environnements étrangers. Cela peut inclure des études sur la manière dont les entrepreneurs négocient avec des cultures différentes et intègrent des éléments culturels locaux dans leurs stratégies commerciales.
  • . Apprentissage et transmission culturelle. L'anthropologie peut étudier comment les connaissances et les compétences entrepreneuriales sont transmises au sein des communautés culturelles. Cela peut inclure l'analyse des systèmes d'apprentissage informels, des traditions de mentorat et des processus de diffusion des compétences entrepreneuriales.
  • . Dynamiques de marché. L'anthropologie peut également contribuer à une meilleure compréhension des marchés locaux, des besoins des consommateurs et des pratiques commerciales spécifiques à une culture ou à une région. Cela peut aider les entrepreneurs à adapter leurs produits et services pour répondre aux besoins locaux de manière plus efficace. Cela peut inclure l'étude des marchés locaux, des pratiques commerciales traditionnelles et de la manière dont les entrepreneurs s'adaptent à ces contextes.
  • . Éthique des affaires. Les anthropologues sont souvent sensibles aux questions d'éthique et de responsabilité sociale. Leur perspective peut aider à examiner comment les entrepreneurs gèrent ces questions, notamment en ce qui concerne les relations avec les communautés locales, la durabilité environnementale et d'autres préoccupations sociales. Ils peuvent explorer les attentes sociales en matière de comportement entrepreneurial et les réponses des entrepreneurs à ces attentes.

En résumé, l'anthropologie peut apporter une perspective culturelle et sociale précieuse à l'étude de l'entrepreneuriat. Elle peut aider à contextualiser les pratiques entrepreneuriales, à explorer les dynamiques interpersonnelles et culturelles, et à mieux comprendre comment les entrepreneurs réussissent dans des environnements diversifiés. L'anthropologie entrepreneuriale offre une perspective unique pour explorer ces aspects de l'entrepreneuriat, en tenant compte des dimensions culturelles, sociales et humaines. En combinant cette approche avec des méthodologies plus traditionnelles de l'étude de l'entrepreneuriat, il est possible d'obtenir une image plus complète de l'entrepreneuriat dans un contexte diversifié.

Voir aussi


Bibliographie

  • 1923, A. L. Kroeber, "Anthropology: Race, Language, Culture, Psychology, Prehistory"
    • Nouvelle édition révisée en 1948, New York: Harcourt
  • 1928, Franz Boas, "Anthropology and Modern Life"
    • Nouvelle édition en 1962, New York: Norton.
  • 1929, Bronislaw Malinowski, "Practical Anthropology", Africa, Vol 2, pp22-38
  • 1951,
    • E. E. Evans-Pritchard, "Social Anthropology", London: Cohen & West; Glencoe, Ill.: Free Press
    • Siegfried F. Nadel, "The Foundations of Social Anthropology", London: Cohen & West; Glencoe, Ill: Free Press
    • A. R. Radcliffe-Brown, "The Comparative Method in Social Anthropology. Huxley Memorial Lecture for 1951", Journal of the Royal Anthropological Institute of Great Britain and Ireland, Vol 81, pp15-22
  • 1953,
    • Eliot D. Chapple, "Applied Anthropology in Industry", In: A. L. Kroeber, dir., "Anthropology Today: An Encyclopedic Inventory. International Symposium on Anthropology", Univ. of Chicago Press, pp819-831
    • Siegfried F. Nadel, "Anthropology, and Modern Life", Canberra: Australian National Univ.
  • 1954, Robert F. Spencer, dir., "Method and Perspective in Anthropology", Minneapolis: Univ. of Minnesota Press
  • 1955,
    • Charles F. Harding, "The Social Anthropology of American Industry", American Anthropologist New Series, Vol 57, pp1218-1231
    • Melville J. Herskovits, "Cultural Anthropology", New York: Knopf
  • 1956, Homer G. Barnett, "Anthropology in Administration", Evanston, 111.: Row, Peterson.
  • 1958, Felix M. Keesing, "Cultural Anthropology: The Science of Custom", New York: Holt
  • 1960, Joseph Nicaise, "Applied Anthropology in the Congo and Ruanda-Urundi", Human Organization, Vol 19, pp112-117
  • 1964,
    • Margaret Mead, "Anthropology: A Human Science; Selected Papers 1939-1960", Princeton, N.J.: Van Nostrand
    • Eric R. Wolf, "Anthropology", Englewood Cliffs, N.J.: Prentice-Hall
  • 1968,
    • Raymond Firth, "Social anthropology", In: David L. Sills, dir., "International encyclopedia of the social sciences", Vol 1, London: Macmillan and the Free Press, pp320-324
    • Walter Goldschmidt, "The anthropological study of modern society", In: David L. Sills, dir., "International encyclopedia of the social sciences", Vol 1, London: Macmillan and the Free Press, pp330-339
    • Joseph H. Greenberg, "Anthropology: The Field", In: David L. Sills, dir., "International encyclopedia of the social sciences", Vol 1, London: Macmillan and the Free Press, pp304-313
    • Edmund R. Leach, "The comparative method in anthropology", In: David L. Sills, dir., "International encyclopedia of the social sciences", Vol 1, London: Macmillan and the Free Press, pp339-345
    • Lucy Mair, "Applied anthropology", In: David L. Sills, dir., "International encyclopedia of the social sciences", Vol 1, London: Macmillan and the Free Press, pp325-330
    • David G. Mandelbaum, "Cultural anthropology", In: David L. Sills, dir., "International encyclopedia of the social sciences", Vol 1, London: Macmillan and the Free Press, pp313-319
  • 2005,
    • José Manuel Moreira, "Factos e valores en Hayek: un esboço antropológico", (« Faits et valeurs chez Friedrich Hayek : une esquisse anthropologique »); In: Félix Fernando Muñoz Pérez, Rafael Rubio de Urquía, Enrique M. Ureña, dir., "Estudios de teoría económica y antropología", Madrid: Union Editorial, pp325-351
    • Enrique M. Ureña, "Economía y Antropología. Albert Schäffle, un caso singular", In: Félix Fernando Muñoz Pérez, Rafael Rubio de Urquía, Enrique M. Ureña, dir., "Estudios de teoría económica y antropología", Madrid: Union Editorial, pp199-214