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Linda et Morris Tannehill
Linda et Morris Tannehill | |||||
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Dates | |||||
Tendance | anarcho-capitaliste | ||||
Nationalité | États-Unis | ||||
Articles internes | Autres articles sur Linda et Morris Tannehill | ||||
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Interwikis sur Linda et Morris Tannehill | |||||
Linda (1939- ) et Morris Tannehill (1926- décédé le 21 mai 1988, à Ann Arbor, Michigan) ont rédigé un grand ouvrage anarcho-capitaliste, The Market For Liberty (1970).
The Market for Liberty
Sommaire
Part I: The Great Conflict 1. If We Don't Know Where We're Going 2. Man and Society 3. The Self-Regulating Market 4. Government: An Unnecessary Evil
5. A Free and Healthy Economy 6. Property: The Great Problem Solver 7. Arbitration of Disputes 8. Protection of Life and Property
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9. Dealing With Coercion 10. Rectification of Injustice 11. Warring Defense Agencies and Organized Crime 12. Legislation and Objective Law 13. Foreign Aggression 14. The Abolition of War
15. From Government to Laissez Faire 16. The Force Which Shapes the World |
Bibliographie
- 1970, Morris Tannehill et Linda Tannehill, The Market for Liberty. Lansing, Mich.: Private Pub
- Troisième édition en 1993, avec une préface de Karl Hess et une introduction de Douglas Casey, San Francisco, California: Fox & Wilkes, ISBN 0930073010 (hardcover), ISBN 0930073088 (paperback)
Littérature secondaire
- 1988, Douglas Casey, "Morris Tannehill: Anarchist Visionary (1926-1988)", Liberty Magazine, Vol 2, n°1, September, pp13-14
- 1989, Roy Childs, commentaire du livre de Linda Tannehill & Morris Tannehill, "The Market for Liberty", Laissez Faire Books, December
Citations
- La justice est un bien économique, exactement comme l'éducation et la santé.
- C'est sur le principe de l'intérêt personnel rationnel que tout le système du marché est fondé.
- Ceux qui persistent, malgré toutes les preuves du contraire, à croire que le totalitarisme rend une nation forte, ne cachent pas leur admiration sournoise pour la dictature. Une telle admiration trouve sa source dans une dépendance psychologique qui ne peut concevoir qu’on puisse être libre et se débrouiller avec ses propres ressources aléatoires. L'homme psychologiquement dépendant aspire soit à être conduit et dirigé pour échapper à la responsabilité de la prise de décision, soit à donner des ordres aux autres pour se convaincre d'une efficacité qu'il ne possède pas.
- Bien sûr, il y aura toujours des personnes temporairement ou définitivement incapables de subvenir à leurs besoins en raison d'un handicap mental ou physique extrême, de malchance financière ou d'autres causes. Ces personnes seraient aidées par des associations caritatives privées, car il n'y aurait pas d'allocations étatiques. Rassembler suffisamment d'argent pour les aider ne poserait aucun problème : nous n'avons jamais souffert d'un manque de personnes prêtes à se lancer dans la collecte et la distribution de fonds caritatifs, et les habitants de cette nation semi-libre [les États-Unis], même avec plus d'un tiers de leur revenu pillé par les impôts, ont été suffisamment riches pour être généreux envers des tas d'associations caritatives chaque année. La charité privée est beaucoup plus économique et efficace que les allocations étatiques, puisqu'elle est en bien meilleure position pour distinguer ceux qui méritent de l'aide des imposteurs qui veulent juste profiter, et distribuer ses fonds en conséquence. Cette supériorité pratique découle du fait moral que la charité privée est basée sur des contributions volontaires tandis que les allocations étatiques proviennent des sommes confisquées aux contribuables productifs, à la pointe d'un fusil légal.
- Défendre le gouvernement, c’est défendre l’esclavage. Défendre le gouvernement limité, c’est se mettre dans la situation ridicule de défendre l’esclavage limité.
- Le désespoir a conduit certains à décider que la bataille, du moins en Amérique, est déjà perdue, et que notre seul espoir de quelque liberté pour nos propres vies réside dans bâtir une nouvelle société sur quelque île distante, ou se retirer dans la nature vierge pour échapper à "Big Brother". Occuper et industrialiser une petite île hors de l’emprise fiscale de tout État (si un tel endroit pouvait être trouvé) pourrait être une entreprise intéressante et même rentable, mais ce n’est en rien une façon de vaincre les États. Dès que l’île libre serait devenue un enjeu assez attractif, un État l’engloutirait. Fonder une île libre n’est pas un pas vers la Victoire, au mieux, c’est un simple sursis avant la défaite.
- Dans la mesure où il a le contrôle d’une ressource naturelle (ou de toute autre chose), un fonctionnaire en a la quasi-propriété. Mais cette quasi-propriété prend fin avec la fin de son mandat. S’il veut en tirer un quelconque avantage, il doit faire feu de tout bois. Ainsi, les fonctionnaires tendront à se presser de tirer chaque avantage de tout ce qu’ils contrôlent, l’épuisant aussi vite que possible (ou pourvu qu’ils arrivent à s'échapper). Les propriétaires privés, parce qu’ils peuvent garder leur propriété autant qu’ils le désirent ou la vendre à tout moment au prix du marché, font d’ordinaire très attention d’en préserver valeur actuelle comme future. Clairement, la meilleure personne possible pour conserver des ressources rares est le propriétaire de ces ressources qui a un intérêt égoïste à protéger son investissement. Le pire gardien de ressources rares est un fonctionnaire - il n’a aucun intérêt à les protéger, mais il est probable qu’il ait un grand intérêt à les piller.
- L’État, au mieux, est un anachronisme primitif que la race humaine laissa croître en un temps où les hommes sortirent de leurs grottes, et dont nous aurions dû nous passer depuis longtemps. (La liberté par le marché)
Liens externes
- (fr)"La propriété : la grande solution aux problèmes" (chap. VI de Market for Liberty) trad. par Hervé de Quengo
- (en)Society Without Government, par Robert P. Murphy
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