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Georges Palante
Georges Palante (20 novembre 1862 - 5 août 1925) est un philosophe français.
Natif du Pas-de-Calais, il est licencié ès lettres, puis agrégé de philosophie. C'est au lycée de Saint-Brieuc qu'il exerça pendant ses 27 dernières années. Parallèlement, il accomplissait son œuvre de philosophe, publiant des articles dans des revues (tenant, pendant 13 ans, la chronique philosophique au Mercure de France...), et des essais.
Individualiste hors toute chapelle, il admirait Schopenhauer et Nietzsche et très tôt s'intéressa aux travaux de Freud.
Georges Palante s'est donné la mort, pour des raisons non réellement déterminées, mais il était atteint d'acromégalie : une maladie dégénérative grave, qui ne se soignait pas à l'époque, et qui lui rendait la vie de plus en plus douloureuse.
Sa destinée posthume a été assurée par Louis Guilloux (qui fut un moment son ami intime, et qui fit intervenir son personnage dans plusieurs de ses romans, dont Le Sang noir), Jean Grenier (qui lui-même influença Albert Camus), et récemment Michel Onfray (Physiologie de Georges Palante, portrait d’un nietzschéen de gauche).
Ses œuvres ont été rééditées récemment, d'abord quelques titres aux éditions Folle Avoine, puis des Œuvres philosophiques quasi-complètes chez Coda en 2004.
Voir aussi
Citations
- Les décisions sont de moins en moins prises par des individus ; elles sont prises, en apparence, par des comités, des commissions, c’est-à-dire des entités à peu près anonymes et irresponsables. L’impunité de groupe est un fait social significatif et peu rassurant. C’est un symptôme de rapetissement intellectuel et moral, c’est un indice d’une moindre intensité de vie. C’est une forme d’humanité diminuée.
- Le mélange des races, de même que l’interférence des cultures et des influences sociales dans un même cerveau, produit des individualités plus complexes, plus riches et plus délicates.
- Telle religion, telle civilisation pourra peut-être encore, comme cela a eu lieu dans le passé, se cristalliser dans tel dogme métaphysique, scientifique ou moral. Mais l’humanité, dans son ensemble, ne veut pas de dogmes et les brise les uns après les autres.
- Il n’y a point de démocratie vraie sans une aristocratisation de la foule.
- Je n’ai pas d’idéal social. Je crois que toute société est par essence despotique, jalouse non seulement de toute supériorité, mais simplement de toute indépendance et originalité. J’affirme cela de toute société quelle qu’elle soit, démocratique ou théocratique, de la société à venir comme de celle du passé et du présent. - Mais je ne suis pas plus fanatique de l’individu. Je ne vois pas dans l’individu le porteur d’un nouvel idéal, celui qui incarne toute vertu. Je détruis toute idole et n’ai pas de dieu à mettre sur l’autel.
Liens externes
- Site Georges Palante
- Ouvrages en PDF sur Catallaxia
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