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== Biographie ==
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Avocat, conseiller (1839-1849) puis procureur général (1871-1877) à la Cour de Cassation, il est élu en [[1861]] à l’Académie des Sciences Morales et politiques dans la section Législation, droit public et jurisprudence. Par ailleurs, conseiller d’État, il est élu député de la Somme ([[1831]]) puis fait pair de France ([[1846]]) et nommé enfin sénateur inamovible en [[1876]].
Avocat, conseiller (1839-1849) puis procureur général (1871-1877) à la Cour de cassation, il est élu en [[1861]] à l’Académie des Sciences Morales et politiques dans la section Législation, droit public et jurisprudence. Par ailleurs, conseiller d’État, il est élu député de la Somme ([[1831]]) puis fait pair de France ([[1846]]) et nommé enfin sénateur inamovible en [[1876]].


Son petit-fils le physiologiste Charles Richet a écrit : «C'est à lui que je dois, outre bien d'autres préceptes, la  profonde horreur de la guerre, la haine des monarques et des Napoléons, l'amour de la [[liberté]] et de la justice.»
Son petit-fils le physiologiste Charles Richet a écrit : « C'est à lui que je dois, outre bien d'autres préceptes, la  profonde horreur de la guerre, la haine des monarques et des Napoléon, l'amour de la [[liberté]] et de la justice. »


Ce juriste éminent est l’auteur d’un ''Traité des droits d’auteurs dans la littérature, les sciences et les beaux-arts'' ([[1838]]-[[1839]], 2 vol.) qui fait référence et qui est toujours cité dans les débats sur la propriété intellectuelle : ''une loi sur cette matière ne saurait être bonne qu’à la double condition de ne sacrifier ni le droit des auteurs à celui du public, ni le droit du public à celui des auteurs''. Il est également l’auteur d’un ''Traité des faillites et banqueroutes'' ([[1842]], 2 vol; 2e éd. 1844 ; 3e éd., 1857)
Ce juriste éminent est l’auteur d’un ''Traité des droits d’auteurs dans la littérature, les sciences et les beaux-arts'' ([[1838]]-[[1839]], 2 vol.) qui fait référence et qui est toujours cité dans les débats sur la propriété intellectuelle : « Une loi sur cette matière ne saurait être bonne qu’à la double condition de ne sacrifier ni le droit des auteurs à celui du public ni le droit du public à celui des auteurs ». Il est également l’auteur d’un ''Traité des faillites et banqueroutes'' ([[1842]], 2 vol; 2e éd. 1844 ; 3e éd., 1857)


== Bibliographie ==
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[[Catégorie:Libéraux classiques]]
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[[Catégorie:Juristes]]
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[[Catégorie:Personnages politique]]
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[[Catégorie:Libéraux français]]
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Dernière version du 17 décembre 2024 à 08:43

Charles Renouard
Juriste, homme politique

Dates 1794-1878
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Tendance
Nationalité France France
Articles internes Autres articles sur Charles Renouard

Citation
Interwikis sur Charles Renouard

Augustin Charles Renouard né à Paris, le 22 octobre 1794 et mort le 17 août 1878 est un juriste et homme politique français.

Biographie

Avocat, conseiller (1839-1849) puis procureur général (1871-1877) à la Cour de cassation, il est élu en 1861 à l’Académie des Sciences Morales et politiques dans la section Législation, droit public et jurisprudence. Par ailleurs, conseiller d’État, il est élu député de la Somme (1831) puis fait pair de France (1846) et nommé enfin sénateur inamovible en 1876.

Son petit-fils le physiologiste Charles Richet a écrit : « C'est à lui que je dois, outre bien d'autres préceptes, la profonde horreur de la guerre, la haine des monarques et des Napoléon, l'amour de la liberté et de la justice. »

Ce juriste éminent est l’auteur d’un Traité des droits d’auteurs dans la littérature, les sciences et les beaux-arts (1838-1839, 2 vol.) qui fait référence et qui est toujours cité dans les débats sur la propriété intellectuelle : « Une loi sur cette matière ne saurait être bonne qu’à la double condition de ne sacrifier ni le droit des auteurs à celui du public ni le droit du public à celui des auteurs ». Il est également l’auteur d’un Traité des faillites et banqueroutes (1842, 2 vol; 2e éd. 1844 ; 3e éd., 1857)

Bibliographie

  • Charles Richet, Charles Renouard, 1794-1878, discours prononcés à la Cour de cassation, 1871-1877, précédés d'une notice sur sa vie, Paris, P. Ollendorff, 1879, 172 p. (fr)

Voir aussi


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