https://www.wikiberal.org/api.php?action=feedcontributions&user=Jerome+Alexandre&feedformat=atomWikiberal - Contributions [fr]2024-03-28T12:16:16ZContributionsMediaWiki 1.37.1https://www.wikiberal.org/index.php?title=Liberty_Defined&diff=117118Liberty Defined2013-12-28T07:22:13Z<p>Jerome Alexandre : /* Liens externes */ "Ron Paul sur la jalousie sociale"</p>
<hr />
<div>'''''Liberty Defined&nbsp;: 50 Essential Issues That Affect Our Freedom''''' est un livre de [[Ron Paul]] publié en [[2011]].<br />
<br />
Le livre est dédié aux grands intellectuels de la liberté que sont [[Ludwig von Mises]], [[Friedrich Hayek]], [[Leonard Read]], [[Murray Rothbard]] et [[Hans Sennholz]].<br />
<br />
L'auteur y traite de "50 problèmes essentiels qui affectent notre liberté". On y trouve abordés aussi bien l'[[avortement]] que la fiscalité, la [[politique étrangère]], la politique monétaire, l'[[économie]], la [[peine de mort]], la CIA, la [[désobéissance civile]], la [[démagogie]], la [[démocratie]], l'[[enseignement]], le [[réchauffement climatique]], le port d'[[armes]], l'[[immigration]], le [[keynésianisme]], le [[mariage]], la [[santé]], le [[racisme]], la [[religion]], la [[sécurité]], l'[[esclavage]], le [[terrorisme]], la torture, le [[syndicalisme]].<br />
<br />
En annexe, Ron Paul rappelle les dix principes qui fondent une société libre.<br />
<br />
Il recommande finalement les sites internet suivants : [http://www.lewrockwell.com/ Lewrockwell.com], [http://www.mises.org Mises.org], [http://www.antiwar.com Antiwar.com], [http://www.campaignforliberty.com Campaignforliberty.com].<br />
<br />
== Bibliographie ==<br />
* {{en}} [[Ron Paul]]. [[2011]]. ''[[Liberty Defined|Liberty Defined&nbsp;: 50 Essential Issues That Affect Our Freedom]]''. New York&nbsp;: Grand Central Publishing. {{ISBN|9781455501441}}<br />
<br />
== Citations ==<br />
* Des politiques qui reposent sur la [[jalousie sociale]] découragent l'accumulation de richesse, punissent le succès, et conduisent les gens à se détourner de grandes ambitions. Les personnes qui auraient pu chercher à devenir riches y réfléchissent à deux fois, sachant très bien que la force de la loi les guette pour écraser leur succès. (...) Dans des conditions idéales, notre législation devrait nous conduire à donner le meilleur de nous-mêmes, en faisant toujours appel aux plus hautes motivations de notre nature. Tandis que des politiques qui nuisent aux gens uniquement parce que ce sont des gagnants font appel à nos plus bas instincts. (''Envy'')<br />
* Le [[keynésianisme]] militaire soutenu par les conservateurs et les progressistes conduit à dépenser l'argent du contribuable à hauteur de montants indécents, qui dépassent maintenant les dépenses militaires de toutes les autres nations réunies. Et les politiciens en sont très fiers. Ils peuvent se vanter de leur « conservatisme », alors qu'ils dépensent comme jamais auparavant. La menace qu'un pays envahisse les États-Unis est strictement nulle, et pourtant nous ne cessons de dépenser massivement en armement. La culture militaire a fait de notre pays le plus gros marchand d'armes au monde, et le plus gros de toute l'histoire. (''Keynesianism'')<br />
* Le [[racisme]] est un problème qui commence avec le refus de l'[[individualisme]]. Un raciste croit que certains traits de groupe prévalent toujours sur l’ensemble des caractéristiques individuelles. C’est là une première erreur, et elle découle d'une volonté de simplifier la réalité de l'hétérogénéité d’un groupe (car les personnes sont en réalité toutes différentes) par commodité ou par superficialité intellectuelle. (''Racism'')<br />
* La [[peine de mort]] contribue à déshumaniser la société et à banaliser l’idée que la vie n’a qu’une valeur relative. (...) Plus une société est civilisée, plus il y a de chances qu’elle ne pratique pas la peine de mort de façon routinière ou inconsidérée. Plus un gouvernement est autoritaire, plus il procède à un grand nombre d’exécutions. (''Capital Punishment'')<br />
* L’aide aux pays étrangers peut être décrite comme le fait de prendre l’argent des pauvres d’un pays riche pour le donner aux riches et aux puissants d’un pays pauvre. (''Foreign Aid'')<br />
* Je suis certain qu’un jour futur les historiens exprimeront un grand étonnement devant certains concepts imbéciles reconnus comme sains pendant tant d'années, avant que survienne l'effondrement actuel. Quelle personne saine d'esprit conseillerait à un membre de sa famille ou à un ami enfoncé dans les dettes jusqu’au cou, et sur le point de perdre sa maison, d'emprunter encore plus d'argent, de le dépenser et de prendre autant de nouvelles cartes de crédit que possible ? C’est ridicule. En outre, on lui dit qu'il n'est pas nécessaire de faire des heures supplémentaires ni de trouver un second emploi pour réduire sa dette ! (''Monetary Policy'')<br />
* La civilisation découle du développement économique, moral et social. La liberté en est une condition préalable. Les impôts et le pouvoir de taxation sont destructeurs de la civilisation et de tout progrès. Régenter l'économie, dominer le monde et faire financer tout cela, sous la contrainte, par des individus productifs, est un viol du principe des droits naturels ; poussé à l'extrême, ce système détruit les moyens de production et la richesse du pays. (''Taxes'')<br />
<br />
== Liens externes ==<br />
* {{fr}} "[http://fr.wikipedia.org/wiki/Liberty_Defined:_50_Essential_Issues_That_Affect_Our_Freedom Liberty Defined: 50 Essential Issues That Affect Our Freedom]" sur [[Wikipédia]]<br />
* {{fr}} [[Ron Paul]]. «&nbsp;[http://www.institutcoppet.org/2013/01/19/laide-aux-pays-etrangers-par-ron-paul/ L’aide aux pays étrangers]&nbsp;». ''[[Institut Coppet]]'', 19 janvier 2013.<br />
* {{fr}} [[Ron Paul]]. «&nbsp;[http://www.contrepoints.org/?p=129698 Fiscalité&nbsp;: ce qu'en pense Ron Paul]&nbsp;». ''[[Contrepoints]]'', 2/07/2013.<br />
* {{fr}} [[Ron Paul]]. «&nbsp;[http://www.institutcoppet.org/2013/02/08/le-keynesianisme-par-ron-paul/ Le keynésianisme]&nbsp;». ''[[Institut Coppet]]'', 8 février 2013.<br />
* {{fr}} [[Ron Paul]]. «&nbsp;[http://www.contrepoints.org/?p=141408 La peine capitale&nbsp;: ce qu'en pense Ron Paul]&nbsp;». ''[[Contrepoints]]'', 4/10/2013.<br />
* {{fr}} [[Ron Paul]]. «&nbsp;[http://www.institutcoppet.org/2013/04/08/la-politique-monetaire-par-ron-paul/ La politique monétaire]&nbsp;». ''[[Institut Coppet]]'', 8 avril 2013.<br />
* {{fr}} [[Ron Paul]]. «&nbsp;[http://www.contrepoints.org/?p=135163 Le racisme selon Ron Paul]&nbsp;». ''[[Contrepoints]]'', 18/08/2013.<br />
* {{fr}} [[Ron Paul]]. «&nbsp;[http://www.institutcoppet.org/2011/08/27/ron-paul-liberty-defined-2011/ Ron Paul, Liberty Defined, 2011]&nbsp;». ''[[Institut Coppet]]'', 27 août 2011.<br />
* {{fr}} [[Ron Paul]]. «&nbsp;[http://www.contrepoints.org/2013/12/28/151487-ron-paul-sur-la-jalousie-sociale Ron Paul sur la jalousie sociale]&nbsp;». ''[[Contrepoints]]'', 28 décembre 2013.<br />
* {{en}} [http://libertydefined.org/ LibertyDefined.org]<br />
* {{en}} [[Llewellyn H. Rockwell Jr.]] «&nbsp;[http://mises.org/daily/5186/Its-Time-to-Rethink-Everything It's Time to Rethink Everything]&nbsp;». ''[[Mises Institute|Mises Daily]]'', April 6, 2011.<br />
<br />
{{Portail culture}}<br />
{{Portail auteurs}}</div>Jerome Alexandrehttps://www.wikiberal.org/index.php?title=Droit_au_port_d%27armes&diff=117083Droit au port d'armes2013-12-21T13:57:19Z<p>Jerome Alexandre : /* Bibliographie */ 2000, More Guns, Less Crime, de John R. Lott, Jr.</p>
<hr />
<div>[[Image:Portdarmes.JPG|right|thumb|The right of the people to keep and bear arms shall not be infringed]]<br />
<br />
Pour la plupart des libéraux, le [[droit]] de porter des armes relève de la [[liberté]] individuelle et du droit à l'auto-défense. Il serait absurde, pour un libéral, de défendre le [[droit à la vie]], et en même temps d'empêcher les personnes de se défendre comme elles l'entendent.<br />
<br />
Comme dans le cas de l'interdiction de la [[drogue]], la prohibition ne profite qu'à ceux qui ne la respectent pas (marché noir, trafics), tandis que ceux qui se conforment docilement à la [[loi]] sont les premières victimes.<br />
<br />
L'[[État]] trouve souvent intérêt à réprimer le droit au port d'armes pour des raisons de "sécurité publique". Quand bien même l'[[État]] aurait légitimité à protéger les gens d'eux-mêmes (un [[paternalisme]] que les [[libertarien]]s refusent), force est de constater sa défaillance quotidienne à protéger les citoyens des délits et [[crime]]s. L'État, qui est le plus grand acheteur (ou vendeur) d'armes, bombes, missiles, avions de chasse, etc., est mal placé d'un point de vue moral pour défendre une telle interdiction. La prohibition du port d'armes participe à la réduction des libertés, l'histoire montre qu'il s'agit là d'une des premières décisions que mettent en œuvre les dictatures (par exemple le [[nazisme]] en 1933). <br />
<br />
== Objections courantes ==<br />
<br />
[[Image:InitiativeArmesNON.jpg|right|thumb|Affiche de l'UDC suisse contre le contrôle des armes]]<br />
<br />
* ''Le port d'armes n'est défendu que par quelques {{guil|fêlés de la gâchette}}.''<br />
<br />
C'est un argument ''ad hominem'' classique&nbsp;: n'osant pas attaquer un droit légitime, on attaque ceux qui défendent ce droit. Les policiers et les soldats sont-ils des "fêlés de la gâchette"&nbsp;?<br />
<br />
* ''Le port d'armes libre profite aux criminels (ou aux déséquilibrés).''<br />
<br />
Les criminels se soucient peu de la loi et pourront toujours être armés (dans tous les pays où le port d'armes est limité, il y a un marché noir des armes très actif et assez facile d'accès<ref>Par exemple en France, en [[2012]] à Toulouse&nbsp;: Mohammed Merah s'est procuré des armes auprès de voyous locaux avant de perpétrer ses tueries. De même pour Nordine Amrani en Belgique lors de la tuerie de Liège ([[2011]]). En revanche, lors de la tuerie de Nanterre ([[2002]]), Richard Durn avait, depuis longtemps, un permis de port d'armes tout à fait en règle. La prohibition n'empêche donc pas l'accès aux armes, et ne garantit pas non plus que les personnes {{guil|autorisées}} n'abusent pas de leur privilège.</ref>)&nbsp;; en réalité la prohibition profite avant tout aux criminels, leurs victimes étant désarmées. Aux États-Unis, la logique qui interdit le port d'armes sur un campus quand n'importe qui peut y pénétrer et tirer sur des gens désarmés ({{guil|[http://fr.wikipedia.org/wiki/Tuerie_scolaire tueries scolaires]}}) est criminelle. <br />
Il faut noter que dans l'esprit des révolutionnaires de [[1789]], établir un contrôle des armes revenait à instaurer de nouveau des privilèges&nbsp;:<br />
<br />
{{citation bloc | Il est impossible d’imaginer une aristocratie plus terrible que celle qui s’établirait dans un État, par cela seul qu’une partie des citoyens serait armée et que l’autre ne le serait pas&nbsp;; que tous les raisonnements contraires sont de futiles sophismes démentis par les faits, puisque aucun pays n’est plus paisible et n’offre une meilleure police que ceux où la nation est armée.|Assemblée nationale, séance du mardi 18 août 1789,|Le Moniteur universel'', n° 42, p. 351}}<br />
<br />
[[Mirabeau]] était d'avis d'inscrire ce droit dans la [[Déclaration des Droits de l'Homme et du citoyen]], il avait même proposé l'article 10 suivant (article 11 dans les Mémoires de Mirabeau)&nbsp;:<br />
{{citation bloc | Tout citoyen a le droit d’avoir chez lui des armes et de s’en servir, soit pour la défense commune, soit pour sa propre défense, contre toute agression illégale qui mettrait en péril la vie, les membres ou la liberté d’un ou plusieurs citoyens.}}<br />
Cependant, les membres du Comité des Cinq<ref>Le Comité des Cinq (Desmeuniers, l'évêque de Langres, Tronchet, Mirabeau et Rhédon) fut chargé en 1789 de rédiger la Déclaration des droits de l'homme et du citoyen.</ref> considérèrent que {{guil|le droit déclaré dans l’article 10 non retenu était évident de sa nature, et l’un des principaux garants de la liberté politique et civile que nulle autre institution ne peut le suppléer}}<ref>[http://books.google.ch/books?id=l1NCAAAAcAAJ&pg=PA17 Le courier de Provence, n°XXIX, Par Honoré-Gabriel de Riquetti de Mirabeau, page 17]</ref><br />
<br />
* ''Le port d'armes libre augmente la criminalité.''<br />
<br />
On constate que la légitime défense a un effet dissuasif, les pays ([[États-Unis]], [[Suisse]]&hellip;) où règne une relative liberté de port d'armes, sont aussi des pays plus avancés que le reste du monde du point de vue du respect des libertés individuelles et n'ont pas une criminalité supérieure, au contraire. D'après [[Pierre Lemieux]], ''les taux de [[crime]]s violents sont 81% plus élevés dans les États restreignant plus sévèrement le port d’armes''<ref>{{citation bloc | Les conclusions [&hellip;] confirment la théorie économique de la dissuasion. Dans les régions où elle a été appliquée, la libéralisation du port d’armes a réduit de 7.7% le nombre de meurtres, de 5.3% le nombre de viols, et de 7.0% le nombre d’agressions violentes. Ces résultats sont statistiquement significatifs à 1% &mdash;c’est-à-dire que la probabilité qu’ils soient dus au hasard ne dépasse pas 1%. Si la totalité des États américains avait bénéficié d’une libéralisation semblable en 1992, quelque 1′500 décès (incluant les accidents et les suicides) et 4′000 viols auraient été évités. En fait, même les tueries publiques ont disparu (durant la période d’observation) des États où les permis de port d’armes ne sont plus soumis à discrétion administrative. Plus généralement, les taux de [[crime]]s violents sont 81% plus élevés dans les États restreignant plus sévèrement le port d’armes.|Pierre Lemieux|Les armes et la légitime défense, Le Figaro-&Eacute;conomie, 5 février [[1999]]).}}</ref>.<br />
<br />
Il est en fait très difficile d'établir une corrélation entre la quantité d'armes à feu en circulation et le taux d'homicide. Des pays où les armes à feu sont interdites ont des taux d'homicide bien supérieurs à celui des [[États-Unis]]. En [[Suisse]], le port d'armes est resté libre de [[1848]] à [[1998]], et la première fusillade de masse n'est survenue qu'en 2001 (14 morts le 28/09/2001 au parlement de Lucerne) deux ans après la prohibition du port d'armes passée au niveau fédéral en [[1999]]. On estime qu'il y a encore dans ce pays de 4 à 6 millions d'armes à feu pour une population de 8 millions d'habitants.<br />
<br />
* ''Puisque la fonction d'une arme à feu est de tuer, elle devrait être interdite.''<br />
<br />
Cette conception souvent avancée est erronée. Une arme à feu peut également avoir comme fonction de menacer un agresseur dans le but de se défendre (ou seulement de le blesser pour le mettre hors d'état de nuire). Un usage passif, à but défensif, de l'arme à feu est parfaitement légitime, n'enfreint les droits de personne et permet au contraire de protéger ceux de son propriétaire. Tuer n'est en réalité qu'une des fonctions possibles d'une arme à feu au même titre que pour les voitures par exemple (on peut se servir d'une voiture pour écraser quelqu'un, mais les voitures ne sont pas prohibées pour autant). Si les armes à feu devraient être interdites, on ne voit pas pourquoi cette interdiction ne concernerait pas également les policiers, les gendarmes et les militaires.<br />
<br />
* ''Le port d'armes entraîne de la part de l'État une surveillance accrue des citoyens, car la population devient alors une menace bien plus importante pour la sûreté de l'État en cas de troubles&nbsp;; ainsi si le libre port d'armes augmente la liberté individuelle, il entraîne la réduction d'autres libertés.''<br />
<br />
Ce point de vue est infirmé par les divers classements mondiaux (dont [http://fr.wikipedia.org/wiki/Reporters_sans_fronti%C3%A8res#La_question_de_parti-pris_pro-am.C3.A9ricain Reporters Sans Frontières]) des pays du point de vue du respect des libertés individuelles ou du point de vue de l'[http://fr.wikipedia.org/wiki/Indice_de_démocratie indice de démocratie] de The Economist Group. Le port d'armes s'intègre de façon cohérente dans l'ensemble des libertés individuelles&nbsp;; dès lors qu'il est autorisé, il serait incohérent de voir les libertés restreintes sur d'autres plans d'importance égale.<br />
<br />
==Citations==<br />
<br />
{{Forum<br />
|lien1=[https://www.liberaux.org/index.php?showtopic=30879 Fusillade De Virginia Tech] {{for}}<br />
|lien2=<br />
|lien3=<br />
|lien4=<br />
|lien5=<br />
|lien6=<br />
}}<br />
<br />
* {{citation bloc | Aucun pays n’est plus paisible et n’offre une meilleure police que ceux où la nation est armée.|Comité de Rédaction de la Déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyen, 18 août 1789}}<br />
<br />
* {{citation bloc | Les criminels seront toujours armés et aucune loi ne les désarmera. La loi peut les forcer à cacher leurs armes, mais ils sauront toujours le moment venu être plus armés que leurs victimes. Les lois prohibant le port d'armes ne sont pas autre chose que des lois qui désarment des victimes potentielles.|[[François-René Rideau]]}}<br />
<br />
* {{citation bloc | Si l'homme est "mauvais", et qu'il faut prohiber les armes, les premiers qu'il faut désarmer sont les policiers et les militaires. Personne n'a jamais pu expliquer pourquoi il faudrait désarmer les uns et armer les autres, et il n'y a, par hypothèse même, pas moyen de le faire.|Mickaël Mithra}}<br />
<br />
* {{citation bloc | Les prohibitions des armes aux États-Unis ont leurs origines dans la législation raciste étudiée pour désarmer les esclaves et les Noirs libres. Il vaut la peine d'étudier la phraséologie de cette législation : elle avait pour dessein de non seulement de refuser aux Noirs le pouvoir politique des armes, mais également de les empêcher d'aspirer à la dignité d'hommes libres.|Eric S. Raymond}}<br />
<br />
* {{citation bloc | Les lois qui interdisent le port d'armes [&hellip;] ne désarment que ceux qui ne sont ni enclins ni déterminés à commettre des [[crime]]s. De telles lois rendent la situation pire pour ceux qui sont agressés et meilleure pour ceux qui agressent. Elles servent à encourager l'homicide plutôt qu'à l'empêcher, car il y a moins de risques à attaquer un homme désarmé qu'un homme armé.|[[Thomas Jefferson]]}}<br />
<br />
* {{citation bloc | On ne peut jamais savoir ce qu'il peut advenir d'un homme qui possède à la fois une certaine conception de ses intérêts et un fusil.|[[Georges Clemenceau]]}}<br />
<br />
* {{citation bloc | [Faussement utiles] sont encore les lois qui défendent le port d'armes, lois qui, n'étant suivies que par des citoyens paisibles, laissent le fer dans la main du scélérat accoutumé à violer les conventions les plus sacrées, et conséquemment à ne pas respecter celles qui ne sont qu'arbitraires et de peu d'importance ; lois qu'on doit enfreindre sans peine et sans périls ; lois enfin dont l'exécution exacte anéantirait la liberté personnelle, si précieuse pour l'homme, si respectable pour le législateur éclairé, et soumettrait l'innocence à toutes les vexations réservées pour le crime. Elles ne servent qu'à multiplier les assassinats, en livrant le citoyen sans défense aux attaques du scélérat ; ces lois qui rendent la condition de l'assaillant meilleure que celle de l'assailli ; qui sont plutôt la suite de l'impression populaire dans quelques circonstances effrayantes que le fruit et le résultat de combinaisons sages ; ces lois enfin que dicta bien plutôt la peur du crime que la volonté raisonnée de le prévenir.|[[Cesare Beccaria]]}}<br />
<br />
* {{citation bloc | Un des grands paradoxes de notre société moderne "civilisée" est que dans la plupart des endroits où l'on ne sent pas la nécessité de porter une arme pour se défendre, on peut légalement s'en procurer une si on le souhaite. Tandis que dans la plupart des endroits où l'on sent le besoin immédiat et justifié d'avoir une arme, c'est interdit.|James Wesley Rawles}}<br />
<br />
* {{citation bloc | Après une tuerie de masse, l’État veut toujours désarmer les gens qui n'y sont absolument pour rien.|William Burroughs}}<br />
<br />
* {{citation bloc | Le nombre de crimes violents dans une société dépend de la proportion d’hommes violents dans la population. Ainsi, les sociétés paisibles n’ont pas besoin d’interdictions d’armes et dans les sociétés violentes, de telles interdictions ne servent à rien.|Don. B. Kates|Lois sur les armes autour du monde &mdash; sont-elles réellement efficaces&nbsp;?}}<br />
<br />
* {{citation bloc | L'emploi des armes est le dernier et nécessaire recours de quiconque est agressé.|Vladimir Volkoff}}<br />
<br />
* {{citation bloc | Au quotidien la libre possession d'une arme dissuade les malfaiteurs et assure aux forces de l'ordre un soutien civique. Une large distribution des armes dans un peuple libre permet de limiter les abus de la part de la police ou de l'armée, et de pallier leurs insuffisances.|[[Jan Laarman]], Aux Armes Citoyens, ''[[Libres !|Libres ! 100 idées, 100 auteurs]]''}}<br />
<br />
* {{citation bloc | De nouvelles prohibitions des armes et restrictions ne feront que retirer les armes des mains des gens honnêtes. Les criminels n’obéissent pas aux lois. C’est la définition d’un criminel : quelqu’un qui enfreint la loi. Seuls les honnêtes citoyens obéissent aux lois et possèdent des armes légales.|Guns Save Lives}}<br />
<br />
* {{citation bloc | Si, comme Mao-Tse-Toung le dit, le pouvoir est au bout des fusils, eh bien je préfère ce pouvoir réparti sur tous les citoyens du pays plutôt que de le savoir monopolisé par un petit groupe.|[[Oskar Freysinger]], le 18 février 2011}}<br />
<br />
* {{citation bloc | La peur des armes est un signe de retard dans la maturité sexuelle et émotionnelle.|Sigmund Freud|Introduction à la psychanalyse}}<br />
<br />
* {{citation bloc | Si Jésus avait eu une arme, il serait encore en vie aujourd'hui&nbsp;!|Homer Simpson {{humour}}, ''Homer goes to Prep School'', 06/01/2013 <ref>''If Jesus had a gun, he'd be alive today!''</ref>}}<br />
<br />
* {{citation bloc | Dieu a créé les hommes, Samuel Colt les a rendus égaux.|Samuel Colt}}<br />
<br />
== Bibliographie ==<br />
<br />
* [[1972]]. Colin Greenwood. "Firearms Control. Study of Armed Crime and Firearms Control in England and Wales". Londres&nbsp;: Routledge & Kegan Paul.<br />
<br />
* [[1982]], David T. Hardy, “Gun Control: Arm Yourself with Evidence”, Reason, November, pp37-41<br />
<br />
* [[1993]]. [[Pierre Lemieux]]. ''Le Droit de porter des armes''. Iconoclastes. Paris&nbsp;: Les Belles Lettres. {{ISBN|2-251-39020-0}} {{présentation en ligne|lien=http://www.lesbelleslettres.com/livre/?GCOI=22510100014270}}<br />
<br />
* [[1997]]. John R. Lott, Jr., et David B. Mustard. «&nbsp;Crime, Deterrence, and Right-to-Carry Concealed Handguns&nbsp;». ''Journal of Legal Studies'' 26, n° 1 (janvier)&nbsp;: p. 1-68. {{lire en ligne|doi=10.1086/467988}}<br />
<br />
* [[2000]]. John R. Lott, Jr. ''More Guns, Less Crime&nbsp;: Understanding Crime and Gun Control Laws''. 2<sup>nd</sup> ed. Chicago, IL&nbsp;: The University of Chicago Press. {{ISBN|0-226-49364-4}} {{lire en ligne|lien=http://www.archive.org/details/MoreGunsLessCrime}}<br />
* [[2001]], <br />
** Clayton Cramer, [http://www.fee.org/the_freeman/detail/confiscating-guns-from-americas-past#axzz2WHXdVhbr "Confiscating Guns from Americas Past"], [[The Freeman]], Vol 51, n°1, Janvier<br />
** Miguel A. Faria Jr., [http://www.fee.org/the_freeman/detail/national-gun-registration-the-road-to-tyranny#ixzz2Y59NbL10 "National Gun Registration: The Road to Tyranny. Civilian Possession of Firearms Is Necessary for Liberty], [[The Freeman]], Mars, Vol 51, n°3<br />
* [[2004]], Jeffrey A. Miron, [http://www.fee.org/the_freeman/detail/can-gun-control-work#axzz2VrACG8yS Commentaire du livre de] James B. Jacobs , "Can Gun Control Work?"], [[The Freeman]], Mai, Vol 54, n°5<br />
<br />
* [[2010]]. John R. Lott, Jr. ''More Guns, Less Crime&nbsp;: Understanding Crime and Gun Control Laws''. 3<sup>rd</sup> ed. Chicago, IL&nbsp;: The University of Chicago Press. {{ISBN|978-0-226-49366-4}} {{présentation en ligne|lien=http://www.press.uchicago.edu/ucp/books/book/chicago/M/bo6686900.html}}<br />
<br />
== Références ==<br />
<references/><br />
<br />
== Voir aussi ==<br />
* [[Crime]]<br />
* [[Police]]<br />
* [[Citations sur la police]]<br />
<br />
== Liens externes ==<br />
* {{fr}} [http://www.quebecoislibre.org/020202-16.htm Les libéraux doivent défendre le droit de porter des armes] par [[François-René Rideau]]<br />
* {{fr}} [http://www.pierrelemieux.org/artlott.html Les armes et la légitime défense] par [[Pierre Lemieux]]<br />
* {{fr}} [http://lemennicier.bwm-mediasoft.com/displayArticle.php?articleId=59 Le Droit de porter des armes] par [[Bertrand Lemennicier]]<br />
* {{fr}} [http://archives.contrepoints.org/L-Etat-providence-des-malfaiteurs.html L'État providence... des malfaiteurs] sur ''[[Contrepoints]]''<br />
* {{fr}} [http://www.contrepoints.org/2011/11/01/53172-mythes-et-mensonges-larme Mythes et mensonges : l’arme] sur ''[[Contrepoints]]''<br />
* {{fr}} [http://www.contrepoints.org/2012/02/16/69364-de-la-legalisation-des-armes-a-feu-en-france De la légalisation des armes à feu en France] sur ''[[Contrepoints]]''<br />
* {{en}} [http://www.johnrlott.com/ John Lott's website] site d'un partisan du port d'armes libre (''More Guns, Less Crime'')<br />
* {{en}} [http://www.isil.org/resources/lit/guns-safer.html Will You Be Safer If Guns Are Banned?]<br />
* {{en}} [http://web.archive.org/web/20090321182832/http://libertarianwiki.org/Racist_origins_of_US_gun_control Racist origins of US gun control]<br />
* {{en}} [http://libertarianwiki.org/Right_to_bear_arms Right to bear arms]<br />
<br />
{{Portail société}}<br />
{{Portail droit}}</div>Jerome Alexandrehttps://www.wikiberal.org/index.php?title=Carl_Menger&diff=117078Carl Menger2013-12-20T17:09:55Z<p>Jerome Alexandre : /* Liens externes */</p>
<hr />
<div>{{Article de qualité|date=21 mai 2009}}{{Infobox individu<br />
| identité = Carl Menger<br />
| type = Économiste<br />
| dates = [[1840]] - [[1921]]<br />
| image = [[Image:Menger.jpg|thumb|right|Carl Menger|thumb]]<br />
| tendance = Fondateur de [[École autrichienne]]<br />
| nationalité = {{Autriche}}<br />
| citation =<br />
| Catallaxia = [[:ca:Carl Menger|Catallaxia]]<br />
| Librairal = <br />
}}<br />
'''Carl Menger''' (Nowy Sacz (Pologne), 23 février [[1840]] - Vienne, 26 février [[1921]]) est un économiste autrichien, fondateur de l'[[école autrichienne|école autrichienne d'économie]] et l'un des pères de la « [[marginalisme|révolution marginaliste]] »<ref> Carl Menger, n'a pas créé le marginalisme, non pas parce que deux autres auteurs, Jevons et Walras, on simultanément publié des ouvrages traitant de l'utilité marginale, mais parce que l'évaluation de la valeur des choses à la marge s'effectue depuis que l'être humain existe. Carl Menger a mis en valeur auprès des scientifiques, et du grand public, l'existence de cette loi universelle et atemporelle. <br />
: "Menger n'a pas inventé l'utilité marginale dans les années 1860. Les êtres humains évaluaient déjà la valeur des choses à la marge depuis des millénaires, et certains avaient même un peu grossièrement et maladroitement décrit comment ce processus fonctionnait des siècles auparavant. Menger, en fait, a trouvé un moyen efficace pour modéliser et communiquer le marginalisme afin qu'il puisse être largement compris et apprécié. [[John Hood]], [[2005]], [http://www.thefreemanonline.org/features/hayek-strauss-and-the-political-waltz/ Hayek, Strauss, and the Political Waltz], [[The Freeman]], p24</ref>.<br />
<br />
== Biographie ==<br />
<br />
Il nait dans une famille aisée de la petite noblesse polonaise, d'un père juriste. Son fils, Karl Menger, né en [[1902]], fut un célèbre mathématicien. <br />
<br />
Il suit une formation au ''Gymnasium'' (lycée) puis étudie le Droit à l'université de Prague et de Vienne<ref>Le droit était alors la seule filière permettant d'accéder à l'étude de l'économie</ref>. Il obtient plus tard un Doctorat de Droit (jurisprudence) à l'Université de Cracovie, université qu'il quitte dans les années [[1860]] pour devenir journaliste économique, d'abord au ''Lemberger Zeitung'', puis au ''Wiener Zeitung'' (Vienne). <br />
<br />
Durant son travail, notant une différence entre ce que les sciences économiques classiques lui avaient enseignées concernant la détermination des [[prix]] et ce que croient les vrais acteurs du [[marché]] mondial, il entreprend, en [[1867]], une étude d'économie politique, qui est publiée en [[1871]] sous le nom de ''[[Principes d'économie politique]]'' (''der Volkswirtschaftslehre de Grundsätze''). Texte fondateur de l'[[école autrichienne]] d'économie, les ''Principes'' sont restés cependant largement méconnus, bien qu'ils furent plus tard perçus comme une contribution majeure à la révolution [[École néoclassique|néoclassique]]. <br />
<br />
En [[1872]], Carl Menger rejoint la faculté de droit de l'Université de Vienne. Il est admis à l'enseignement supérieur (habilitation) par Lorenz von Stein, auquel, il accordera un article en [[1891]]. Il passe plusieurs années à enseigner la [[finance]] et l'[[économie politique]] à un nombre croissant d'étudiants. En [[1873]] il devient titulaire de la Chaire de théorie économique, alors qu'il n'a que 33 ans. <br />
<br />
En [[1876]] il commence à enseigner l'économie et les statistiques à l'archiduc Rodolphe de Habsbourg, le prince héritier de la Couronne d'Autriche. Il accompagne le prince dans ses voyages pendant deux ans, d'abord en Europe puis en Grande-Bretagne. On pense également qu'il a aidé le Prince dans la rédaction d'une brochure anonyme de [[1878]], qui critique violemment la haute aristocratie autrichienne. Il restera près du Prince, jusqu'au suicide de ce dernier en [[1889]] (lors de l'affaire de [http://fr.wikipedia.org/wiki/Mayerling Mayerling]). <br />
<br />
En [[1878]] l'Empereur (le père du prince Rodolphe) le nomme à la Chaire d'économie politique de Vienne. Le titre de ''Hofrat'' lui est décerné, et il fut nommé au ''Herrenhaus'' autrichien en [[1900]]. <br />
<br />
Lors de son professorat, il approfondit et défendit les positions des ''Principes''. Son [[épistémologie]] est identifiée à celle d'[[Aristote]]<ref>[[Gilles Campagnolo]], ''Carl Menger, entre Aristote et Hayek : Aux sources de l'économie moderne'', 2008, CNRS Editions, ISBN 2271066395</ref>. L'essentialisme consiste, entre autres choses, que les propriétés économiques soient réelles. Elles sont naturellement reliées les unes aux autres. Si elles existent, elles font donc partie du monde observable et elles peuvent être séparées (en pensée) des autres propriétés. Ainsi, la recherche de ces lois exactes rendent caduques la formalisation mathématique. <br />
<br />
Carl Menger publie en [[1883]] ses ''Investigations into the Method of the Social Sciences with Special Reference to Economics''. Ce livre a fait couler beaucoup d'encre. Si bien que des membres de l'[[historicisme|école historiciste d'économie]] commencèrent à surnommer, par dérision, Menger et ses étudiants « l'école autrichienne », pour souligner leur rupture avec la pensée économique traditionnelle allemande. Ce à quoi, Menger répondit par un pamphlet intitulé ''The Errors of Historicism in German Economics'' ([[1884]]), qui lança le fameux [[Methodenstreit]] entre l'école [[historicisme|historiciste]] et l'[[école autrichienne]]. Menger commença à attirer des disciples qui marqueront de leur empreinte la pensée économique, tout particulièrement [[Eugen von Böhm-Bawerk]] et [[Friedrich von Wieser]]. <br />
<br />
A la fin des années [[1880]], Carl Menger est nommé à la tête de la commission chargée de reformer le système monétaire autrichien. Durant la décennie suivante, il écrivit une pléthore d'articles qui ont révolutionné la théorie monétaire, notamment sa ''Theory of Capital'' ([[1888]]) et ''Money'' ([[1892]]). Le 22 décembre [[1894]], il est élu comme correspondant de la section d’économie politique, statistique et finance, à l’Académie des sciences morales et politiques de l'Institut, en remplacement de Wilhelm Roscher, décédé le 4 juin [[1894]]. Le symbole est important car Roscher avait fondé l'École historique allemande, qui dominait depuis les années 1840 le monde germanophone ; nommer Menger, et lui plutôt que son adversaire Schmoller, le chef de file de la « jeune » École historique, c'était reconnaître au Viennois le statut de fondateur d'une [[École autrichienne]] alternative à l'historicisme. L'institution française semblait ainsi avoir saisi l'intention profonde de Menger qui avait sciemment constitué son école<ref>Note en bas de page 171 de Gilles Campagnolo, ''Carl Menger, entre Aristote et Haye''k, CNRS éditions, 2008. </ref>. <br />
<br />
En grande partie en raison de son pessimisme au sujet de l'état de la bourse allemande, Carl Menger démissionne de son professorat en [[1903]] pour se concentrer sur ses études. Il meurt en [[1921]] à Vienne. <br />
<br />
Alors que '''Carl Menger''' est reconnu internationalement et a été traduit en anglais, en italien, en espagnol et en portugais, de façon surprenante, cet auteur, fondateur de l'[[école autrichienne]] d'économie ne fut traduit en français, pour la première fois, par [[Gilles Campagnolo]] qu'en [[2011]].<br />
<br />
== Sa contribution intellectuelle ==<br />
<br />
Carl Menger a contribué à mieux comprendre le travail d'un économiste en précisant que les méthodes utilisées en sciences sociales sont différentes d'une approche en sciences naturelles. Il est donc à la base de l'apport de l'[[individualisme méthodologique]] et du [[subjectivisme]] en sciences sociales. Dans le domaine plus précis des biens économiques, il est cité pour sa classification [[Hiérarchie des besoins|hiérarchique des biens]] ainsi que sa théorie des besoins imaginaires. Il est, aussi, précurseur des travaux sur la [[monnaie]] en tant qu'intermédiaire des échanges.<br />
<br />
Carl Menger a permis d'effectuer un bond en avant spectaculaire dans la théorie de la formation des prix. Edward de Bono, en technicien de la créativité, pourrait ajouter qu'il s'agit également d'un bond sur le côté, car la pensée latérale de Carl Menger a créé une révolution dans les esprits des économistes. Jusqu'alors, ces derniers raisonnaient comme si la valeur reposait dans les biens eux-mêmes. Tout au contraire, affirme Carl Menger, la valeur d'un bien particulier ou d'un service n'est pas inhérente au bien ou au service lui-même mais elle réside dans les perceptions, les jugements et les calculs de chaque individu à propos des différentes utilisations possibles de ce bien. Ces évaluations varient d'une personne à l'autre, tout comme elles peuvent être différentes en fonction de l'endroit où on se situe et du temps qui passe. Par conséquent, un bien ou un service n'a aucune valeur tant qu'une personne ne décide de poser une attention sur ce bien ou ce service. Elle recherche si ce bien peut satisfaire certains besoins et donc de décider de lui attribuer un certain prix. En résumé, la valeur est une notion propre à chaque individu, c'est pourquoi elle est considérée comme subjective.<br />
<br />
Les [[prix]] que l'on observe donc, sur le [[marché]] et sur lesquels agissent des hommes d'affaires, n'est pas le produit d'une force extérieure qui s'imposerait sur le marché. Carl Menger analyse le prix, comme un lien de causalité entre des valeurs subjectives entretenues au moment de l'échange par différents acteurs économiques. Il serait dangereux de présenter le prix comme la rencontre entre l'offre et la demande, dans la mesure où le marché ferait rencontrer des acheteurs et des vendeurs. Cette analyse pourrait faussement donner à penser que l'échange s'opère sur un bien ou un service identifié de la même façon par l'acheteur et le vendeur. Alors que dans l'analyse de Carl Menger, l'échange se fait sur la valeur que chaque co-contractant attribue sur l'utilisation possible de ce bien ou de ce service. Un prix émerge parce qu'il facilite l'échange provenant d'une disparité des évaluations subjectives et non pas parce qu'il a fallu produire ce bien ou ce service avec un certain nombre de produits et d'heures de travail.<br />
<br />
== Œuvres ==<br />
<br />
* [[1871]], [http://oll.libertyfund.org/files/1279/0761_Bk.pdf Grundsätze der Volkswirthschaftslehre], (''[[Principes d'économie politique]]''), Wien: Wilhelm Braumüller<br />
** Traduction italienne en [[1907]], Principii fondamentali di economia, Roma : Direzione del giornale degli economisti, Imola : Coop. tip. ed. Galeati<br />
** Nouvelle traduction italienne en [[1909]], Principii fondamentali di economia, Préface de [[Maffeo Pantaleoni]], Galeati, Imola<br />
** Nouvelle édition allemande en [[1923]], avec une préface de Richard Schuller, sous la direction de son fils Karl Menger, Hölder-Pichler-Tempsky, Freytag, Wien, Leipzig<br />
*** Réimpression en [[1968]], Aalen<br />
** Nouvelle traduction italienne en [[1925]] de la seconde édition allemande par R. Broglio D'Ajano et N. Bonelli, Principi fondamentali di economia politica, Bari: G. Laterza<br />
** Reprise de la version allemande en [[1934]], London, The London school of economics and political science, Édition : Erster, Allgemeiner Theil<br />
*** Nouvelle édition en [[1968]], Friedrich Hayek, dir., Carl Menger gesammelte Werke, Vol 1, Seiten, Tübingen: J.C.B. Mohr<br />
**** Réimpression en [[1971]], W. Braumüller, Vienna<br />
** Traduction anglaise en [[1950]] par James Dingwall et Bert F. Hoselitz, eds, ''Principles of Economics'', Glencoe: Free Press<br />
*** Nouvelle édition anglaise en [[1976]], New York and London: New York University Press<br />
*** Nouvelle édition anglaise en [[1981]], [http://www.mises.org/books/mengerprinciples.pdf ''Principles of Economics''], New York et Londres, New-York University Press<br />
*** Nouvelle édition anglaise en [[1994]], Libertarian Press, ISBN 0910884277<br />
*** Chapître 1 : The General Theory of the Good et chapître 2 : Economy and Economic Goods, repris en [[1995]], In: [[Israel Kirzner]], dir., Classics in Austrian Economics, Vol. I, London: William Pickering <br />
*** Nouvelle édition en [[2004]], [http://www.mises.org/Books/Mengerprinciples.pdf Principles of Economics], Ludwig von Mises Institute avec une ine préface de [[Peter G. Klein]]<br />
** Traduction italienne en [[1976]] de l'édition allemande de [[1923]], par Elena Franco Nani, dir., préface de Giampiero Franco, avant propos de [[Richard Schüller]], introduction de Karl Menger, Torino : UTET<br />
** Traduction espagnole en [[1983]] par Marciano Villanueva, Principios de economía política, Madrid : Unión Editorial, D.L., ISBN 84-7209-152-X<br />
*** Nouvelle édition en [[1985]], [http://hayek.org.ar/new/images/fotos/Menger01.pdf Principios de economía política], Introduction de [[Friedrich A. Hayek]], Ediiones Orbis S.A., Madrid - Buenos Aires<br />
*** Nouvelle édition espagnole en [[1996]], Ediciones Folio, Barcelona<br />
*** Nouvelle édition en [[1997]], Principios de economía política, Madrid, Unión Editorial<br />
** Traduction portugaise en [[1983]] de Luiz Joao Barauna à partir de l'édition allemande de [[1968]], Princípios de Economia Política, São Paulo, Abril Cultural<br />
*** Nouvelle édition en [[1988]], ISBN 85-13-00070-1, Editora Nova Cultural ([[Brésil]])<br />
** Traduction en japonais, en [[1999]], par Yasui Takuma et [[Kiichiro Yagi]],, 国民経済学原理, éditeur: 日本経済評論社 (Critique économique du Japon)<br />
** Nouvelle traduction italienne en [[2001]], Principî di economia politica, Raimondo Cubeddu, dir., Soveria Mannelli: Rubbettino, avec une introduction de Karl Milford<br />
** Nouvelle édition italienne en [[2004]], Istituto geografico De Agostini - Milano Finanza Editori, Novara-Milano<br />
***Nouvelle édition en [[2006]], (supplément du Journal "Milano finanza")<br />
** Traduction en géorgien en [[2006]] par Khatuna Akhobadze, The Principles of Economics (en Géorgien: ეკონომიკის საფუძვლები) de Carl Menger (en Géorgien: კარლ მენგერი) pour le New Economic School of Georgia, dont le président et rédacteur scientifique est Paata Sheshelidze, la rédactrice en chef et économiste est Ana Akhvlediani, la responsable technique est Leila Beriashvili et la secrétaire générale est Tamara Khvtisiashvili. Ce livre fut édité par la maison d'édition : "Gia Karchkhadze Publishing House" grâce à Gia Jandieri (Vice-President du New Economic School - Georgia) qui a obtenu le concours financier du Fonds "Open Society – Georgia"<br />
** Traduction en roumain en [[2010]], par Bogdan Tatavura, Principiile economiei, Centrul pentru Economie și Libertate - ECOL<br />
<br />
::<br />
* [[1873]], <br />
** a. Der Zwiespalt unter den Deutschen Volkswirten (Le dilemme entre les économistes allemands), WA: Wiener Abendpost, Beilage zur Wiener Zeitung, Wien, le 2-3 janvier, pp13-14<br />
** b. Zur Reform des juristischen Unterrichtes (Sur la réforme de l'enseignement juridique), WA: Wiener Abendpost, Beilage zur Wiener Zeitung, Wien, le 5 mars, Signature : "M"<br />
** c. Nationalökonomie (Besprechung v. E. Herrmann, Prinzipien der Wirtschaft) (Économie nationale : commentaire sur le livre d'Emanuel Herrmann, principes d'économie), WA: Wiener Abendpost, Beilage zur Wiener Zeitung, Wien, le 8 mars, Signature : "M"<br />
** d. Nationalökonomie (Besprechung von J. E. Cairnes, Essays on Political Economy) (Économie nationale : commentaire sur le livre de John Elliott Cairnes, Essais sur la Politique économique), WA: Wiener Abendpost, Beilage zur Wiener Zeitung, Wien, le 30 avril, Signature : "M"<br />
** e. Unterricht (Besprechung v. A. v. Dumreicher, Die Verwaltung der Universitäten) (Cours : Commentaires sur le livre d'Armand Freiherr von Dumreicher, la gestion des universités), WA: Wiener Abendpost, Beilage zur Wiener Zeitung, Wien, le 5 mai, Signature : "M"<br />
** f. John Stuart Mill (Todesnachricht) (John Stuart Mill : Avis de décès), WA: Wiener Abendpost, Beilage zur Wiener Zeitung, Wien, le 15 mai, Signature : "r"<br />
** g. Der Pavillion des k. k. Ackerbauministeriums (Le Pavillion de la Commission de contrôle du ministère de l'agriculture), WA: Wiener Abendpost, Beilage zur Wiener Zeitung, Wien, le 24 mai, Signature : "r"<br />
** h. Das Oesterreichische Bergwesen (Besprechung des Denkbuch des österreichischen Bergwesens, hg. v. Oesterr. Ackerbauministerium) (La nature de la montagne autrichienne (Commentaire sur le livre, Comité de réflexion sur la comptabilité publique autrichienne de la montagne, Ministère Autrichien de l'agriculture, Dir.), WA: Wiener Abendpost, Beilage zur Wiener Zeitung, Wien, le 6 juin, Signature : "M"<br />
** i. Unterricht (Besprechung v. A. v. Dumreicher, Pflege des gewerblichen Fortbildungs- und Mittelschulwesens) (Cours : Commentaire sur le livre d'Armand Freiherr von Dumreicher, Entretien de la propriété industrielle et des moyens de la formation scolaire) WA: Wiener Abendpost, Beilage zur Wiener Zeitung, Wien, le 17 juin, Signature : "M" <br />
** j. Zur Goldfrage (Nochmals über J. E. Cairnes' Essays on Political Economy) (Sur la question de l'or : Une nouvelle fois, commentaire sur le livre de John Elliott Cairnes, Essais sur la Politique économique), WA: Wiener Abendpost, Beilage zur Wiener Zeitung, Wien, le 19 juin, Signature : "M"<br />
** k. Neuere Fortschritte in der Wetterkunde (Besprechung der Mitteilungen aus dem Gebiete des Seewesens, hg. v. k. k. Hydrographischen Amte) (Nouveaux progrès de la météorologie : Commentaire sur les communiqués des régions maritimes, Commision de contrôle du Service Hydrographique, dir.), WA: Wiener Abendpost, Beilage zur Wiener Zeitung, Wien, le 30 juillet, Signature : "r"<br />
** l. Arrondierung der Landgüter (Besprechung von K. Peyrer, Die Zusammenlegung der Grundstücke, die Regelung der Gemeingründe und die Ablösung der Forstservituten in Oesterreich und in Deutschland. Wien, k.k. Hof- und Staatsdruckerei, 1873) (Remembrement rural des propriétés foncières, Commentaire sur le livre de Karl Peyrer, La fusion des terrains, La règlementation de la Communauté, et le remplacement des servitudes forestières en Autriche et en Allemagne) WA: Wiener Abendpost, Beilage zur Wiener Zeitung, Wien, le 30 septembre, Signature : "r"<br />
** m. Nationalökonomie (Besprechung v. F. X. Neumann, Volkswirtschaftslehre mit besonderer Anwendung auf Heerwesen und Militärverwaltung, 1873), (Économie nationale, Commentaire sur le livre de Franz Xaver von Neumann-Spallart, Économie politique avec une application particulière aux forces armées et à l'administration militaire), WA: Wiener Abendpost, Beilage zur Wiener Zeitung, Wien, le 4 octobre, Signature : "M"<br />
** n. John Stuart Mill (Besprechung von John Stuart Mill, Autobiography)(Commentaire sur le Livre de John Stuart Mill, Autobiographie), WA Wiener Abendpost, Beilage zur Wiener Zeitung, Wien, le 10 novembre, Signature : "r"<br />
** o. Zeitschrift für privates und öffentliches Recht der Gegenwart (Besprechung) (Commentaire sur la "Revue de droit privé et public), WA Wiener Abendpost, Beilage zur Wiener Zeitung, Wien, le 17 novembre, Signature : "M"<br />
:<br />
* [[1874]], <br />
** a. Politik (Besprechung v. Alt oder Neu? Die politische Entscheidungsfrage. Aus der Mappe eines Bureaukraten) (Politique : Ancienne ou nouvelle discussion ? La question de la décision politique. Du dossier des bureaucrates), Wiener Abendpost, Beilage zur Wiener Zeitung, Wien, le 12 septembre, Signature : "M"<br />
** b. Island (Besprechung v. K. Maurer, Island von seiner ersten Entdeckung bis zum Untergang des Freistaates, Munich, 1874) (L'Islande : Commentaire sur le livre de Konrad von Maurer, L'Islande de sa première découverte jusqu'à la chute de la république), Wiener Abendpost, Beilage zur Wiener Zeitung, Wien, le 3 octobre, Signature : "M"<br />
** c. Politische Oekonomie (Besprechung v. J. Fröbel, Die Wirtschaft des Menschengeschlechtes auf dem Standpunkt der Einheit idealer und realer Interessen) Politique écoomique : commentaire sur le livre de Julius Fröbel, L'économie du genre humain sur le point de vue de l'unité des intérêts idéaux et réels), Wiener Abendpost, Beilage zur Wiener Zeitung, Wien, le 20 octobre, Signature : "M"<br />
** d. Philosophie (Besprechung von S. Rubinstein, Die sensoriellen und sensitiven Sinne, Leipzig 1874) (Philosophie : Commentaire sur le livre de Susanna Rubinstein, Les sens sensoriels et sensibles), Wiener Abendpost, Beilage zur Wiener Zeitung, Wien, le 21 octobre, Signature : "M"<br />
:<br />
* [[1875]], <br />
** a. Wilhelm Roscher (Besprechung von Wilhelm Roscher, Geschichte der Nationalökonomik in Deutschland) (Wilhelm Roscher : Commentaire sur le livre de Wilhelm Roscher, Histoire de la science économique en Allemagne), Wiener Abendpost, Beilage zur Wiener Zeitung, Wien, 26 janvier, pp4-5<br />
** b. Die österreichischen Finanzen (Les finances de l'Autriche : Commentaire sur le livre du Comte Johann Friedrich Rudolph Mülinen, Les finances de l'Autriche : étude historique et statistique sur les finances de l'Autriche-Cisleithanienne comparées avec celles de la France : d'après des publications officielles de l'Administration impériale et royale des finances - Paris : Guillaumin, 1875, viii, 320 p), Wiener Abendpost, Beilage zur Wiener Zeitung, Wien, Le 3 mai, Signature : "C.M."<br />
** c. Francis Bacon : Besprechung Francis Bacon und seine Nachfolger - Entwicklungsgeschichte der Erfahrungsphilosophie von Kuno Fischer. Leipzig : Brockhaus, 1875 (Commentaire sur le livre de Kuno Fisher, Francis Bacon et ses successeurs : Histoire du développement de la philosophie des expériences), Wiener Abendpost, Beilage zur Wiener Zeitung, Wien. Le 14 septembre<br />
** d. Die Erbsteuer : Besprechung von H. von Scheel, Die Erbschaftssteuer (L'impôt de succession : Commentaire sur l'article de Hans von Scheel, L'impôt de succession, Jahrbücher für Nationalökonomie und Statistik, vol 24, n°4-5), Wiener Abendpost, Beilage zur Wiener Zeitung, Wien. Le 6 octobre<br />
** e. Geschichte der Nationalökonomie in Ungarn : Besprechung von Julius Kautz, Entwickelungsgeschichte der volkswirtschaftlichen Ideen in Ungarn und deren Einfluss auf das Gemeinwesen (Histoire de l'économie en Hongrie : commentaire sur le livre de Julius Kautz, histoire du développement des idées économiques en Hongrie et son influence sur la communauté), Wiener Abendpost, Beilage zur Wiener Zeitung, Wien. Le 13 octobre<br />
** f. Politische Oekonomie : Besprechung von Karl Heinrich Rau, Allgemeine oder theoretische Volkswirtschaftslehre. I. Teil, Grundlegung, neubearbeitet von A. Wagner und E. Nasse (Économie politique : Commentaire sur le livre de Karl Heinrich Rau, Adolph Wagner et Erwin Nasse, Économie politique générale ou théorique. 1, Introduction), Wiener Abendpost, Beilage zur Wiener Zeitung, Wien. Le 23 novembre, pp4-5<br />
<br />
* [[1883]], [http://oll.libertyfund.org/index.php?option=com_staticxt&staticfile=show.php%3Ftitle=1739&Itemid=27 Untersuchungen über die Methode der Sozialwissenschaften und der Politischen Oekonomie insbesondere], (Etudes sur la méthode des sciences sociales et de l'économie politique en particulier), Leipzig: Duncker und Humblot<br />
** Nouvelle édition en allemand en [[1933]], [[Friedrich Hayek]], ed, vol. II des Collected Works of Carl Menger, Londres, London School of Economics<br />
*** Nouvelle édition en [[1969]], [[Friedrich Hayek]], (ed.), Gesammelte Werke, vol 2, Tübingen: J. C. B. Mohr<br />
** Traduction italienne en [[1937]], Il metodo nella scienza economica, In: Economia pura, Nuova collana di economisti stranieri e italiani, Gustavo del Vecchio, ed, Torino : Utet, 836p<br />
** Traduction anglaise en [[1963]] par Francis J. Nock, [http://www.questia.com/PM.qst?a=o&d=14470037 Problems of Economics and Sociology], Urbana: University of Illinois Press<br />
*** Seconde édition en [[1985]] : [http://mises.org/books/investigations.pdf ''Investigations into the Method of Social Siences with special reference to economics''], New York University Press avec une introduction de Lawrence H. White<br />
*** Troisième édition en [[1996]], Grove City: Libertarian Press (sans l'introduction de Lawrence H. White)<br />
** Traduction italienne en [[1996]] par Flavia Monceri, Sul metodo delle scienze sociali, [[Raimondo Cubeddu]], ed, Macerata, Liberilibri<br />
** Traduction en français en [[2011]] par [[Gilles Campagnolo]], ''Recherches sur la méthode dans les sciences sociales et en économie politique en particulier'', EHESS-Translations (Paris&nbsp;: Éditions de l’EHESS, 2011), ISBN 978-2-7132-2270-2<br />
<br />
* [[1883]], Besprechung von G. Schönberg, Handbuch der Politischen Oekonomie, ZPOR (Grünhuts) Zeitschrift für privates und öffentliches Recht der Gegenwart, Wien., ZPOR p. 742-.<br />
<br />
* [[1883]], Lettre à Léon Walras, le 23-6-1883, In: William Jaffé, dir., Correspondence of Leon Walras and related papers, Amsterdam: North-Holland publishing Co, 1965, vol. I 1857-1883, (lettre 566), pp768-769<br />
<br />
* [[1884]], [http://oll.libertyfund.org/files/1792/Menger_1295.pdf Die Irrtümer des Historismus in der deutschen Nationalökonomie], Alfred Hölder : Vienne<br />
** Repris en [[1935]], [[Friedrich Hayek]], dir, The Collected Works of Carl Menger,(Les Travaux rassemblés de Carl Menger), Volume III. Kleinere Schriften zur Methode und Geschichte der Volkswirtschaftslehre (Articles plus courts sur la Méthode et l'histoire de la politique économique). Series of Reprints of Scarce Tracts in Economc and Political Science, London, London School of Economics and Political Science, pp3-97 <br />
*** Repris en [[1970]], In: Gesammelte Werke, vol 3, J. C. B. Mohr (Paul Siebeck) Tübingen, pp1-98<br />
** Nouvelle édition en allemand en [[1966]], Neudruck Aalen<br />
** Traduction italienne en [[1991]], Gli errori dello storicismo nell'economia politica tedesca, [[Dario Antiseri]] et [[Sergio Ricossa]], dir., Milano : Rusconi<br />
** Nouvelle édition en allemand en [[2007]], Esther von Krosigk, dir, VERLAG DR. MÜLLER<br />
** Les erreurs de l'historicisme dans l'économie nationale allemande<br />
** The Fallacies of Historicism in German Political Economy<br />
<br />
* [[1887]], [http://oll.libertyfund.org/files/1801/1296_Bk.pdf Zur Kritik der politischen Oekonomie] (La critique de l'économie politique), ZPOR (Grünhuts) Zeitschrift für privates und öffentliches Recht der Gegenwart, Vol XIV, Wien<br />
** Repris en [[1970]], In: [[Friedrich von Hayek]], dir., Gesammelte Werke, vol III, J.C.B. Mohr, Tübingen<br />
<br />
* [[1888]], [http://oll.libertyfund.org/files/1800/1297_Bk.pdf Zur Theorie des Kapitals], (Conrad's) Jahrbücher für Nationalökonomie und Statistik, Vol XVII, Jena : Gustav Fischer Verlag, pp135-183<br />
** Traduction résumée en français en [[1888]], par Charles Secrétan, Contribution à la théorie du capital, Revue d'économie politique, novembre-décembre<br />
*** Tirage à part de la traduction française de Charles Secrétan, editions L. Larose et Forcel : Paris<br />
** Reprise de la version allemande en [[1970]], In: [[Friedrich von Hayek]], dir., Gesammelte Werke, vol III, J.C.B. Mohr, Tübingen, pp135-183<br />
** Traduction espagnole en [[2007]], par Ingolf Gunter Krumm, révisée par José Ignacio del Castillo, [http://www.jesushuertadesoto.com/pdf_revistaprocesos/art_vol.iv_n1.pdf Sobre la teoría del capital], Procesos de mercado: revista europea de economía política, ISSN 1697-6797, Printemps, Vol 4, n°1, pp177-228 <br />
<br />
* [[1889]], "Nationalökonomische Literatur in Österreich", 1ere partie, Wiener Zeitung, 7 mars<br />
<br />
* [[1889]], "Nationalökonomische Literatur in Österreich", 2ème partie, Wiener Zeitung, 8 mars, pp2-4. Contient le commentaire sur le livre de Rudolf Auspitz et de Richard Lieben (Untersuchungen über die Theorie des Preises, Uunckcr and Humblot. Leipzig, 1889)<br />
<br />
* [[1889]], [http://oll.libertyfund.org/files/1740/1298_Bk.pdf Grundzüge einer Klassifikation der Wirtschaftswissenschaften], (Caractéristiques d'une classification des sciences économiques), Jahrbücher für Nationalökonomie und Statistik, ed. J. Conrad, New Series (Jena: Gustav Fisher), vol XIX, pp465-496<br />
** Repris en [[1934]] - [[1936]], In: "Kleinere Schriften zur Methode und Geschichte der Volkswirtschaftslehre," The Collected Works of Carl Menger (London School of Economics and Political Science, London University, 1934- 1936), III, 187-218<br />
*** Repris en [[1970]], In: [[Friedrich von Hayek]], dir., Gesammelte Werke, vol III, J.C.B. Mohr, Tübingen, pp187-218<br />
** Traduit en anglais en [[1960]], [http://mises.org/books/eurothought.pdf Toward a Systematic Classification of the Economic Sciences], In: ''Essays in European Economic Thought'', Louise Sommer, dir., Princeton: D. Van Nostrand Co., Inc., pp1-38<br />
*** Repris en [[1995]], In: [[Israel Kirzner]], Classics in Austrian Economics, Vol. I, London: William Pickering<br />
** Traduction italienne en [[1998]] par Enzo Grillo, Lineamenti di una classificazione delle scienze sociali, Rubettino, Soveria<br />
<br />
* [[1889]], Zum hundertjährigen Geburtstag von Friedrich List, (le centième anniversaire de Friedrich List), AJZ Allgemeine Juristen Zeitung, Wien, vol XII<br />
** Repris en [[1970]], In: [[Friedrich von Hayek]], dir., Gesammelte Werke, vol III, J.C.B. Mohr, Tübingen<br />
<br />
* [[1889]], Die Kaufkraft des Guldens österreichischer Währung (Le pouvoir d'achat du florin autrichien), NFP Neue Freie Presse, Wien, vol 12<br />
** Repris en allemand en [[1936]], [[Friedrich Hayek]], dir, Gesammelte Werke (Travaux rassemblés), Vol 4, Schriften über Geldtheorie und Währungspolitik mit einem vollständigen Schriftenverzeichnis (Écrits sur la théorie monétaire et la politique de la monnaie avec une liste bibliographique complète), London School of Economics and Political Science, London University<br />
*** 2ème édition en [[1970]], In: [[Friedrich von Hayek]], dir., Gesammelte Werke, vol III, J.C.B. Mohr, Tübingen<br />
<br />
* [[1891]], « Die Social-Theorien der classischen National-Oekonomie und die moderne Wirtschaftspolitik », (Les théories sociales de l'économie nationale classique et la politique économique moderne), ''Neue Freie Presse'', (6 et 8 janvier), Wien<br />
** Repris en [[1935]], In: Kieinere Schriften zur Methode und Geschichte der Volkswirtschaftslehre, London: London School of Economics), pp. 219-245<br />
** Repris en [[1970]], [[Friedrich Hayek]], ed, Gesammelte Werke, 2nd edition Tübingen: J. C. B. Mohr. vol. 3<br />
<br />
* [[1891]], Lorenz von Stein, JNS (Conrads) Jahrbücher für Nationalökonomie und Statistik, Jena<br />
** Repris en [[1970]], [[Friedrich Hayek]], ed, Gesammelte Werke, 2nd edition Tübingen: J. C. B. Mohr. vol. 3<br />
<br />
* [[1892]], "Geld", Handwörterbuch der Staatswissenschaften, J. Conrad et al., dir., vol 3, Fischer, Jenavol. 3: 730-757<br />
** Traduit, abrégé et remanié en anglais en [[1892]], par Caroline A. Foley, «&nbsp;[http://socserv.mcmaster.ca/~econ/ugcm/3ll3/menger/money.txt On the Origin of Money]&nbsp;», ''The Economic Journal'' 2, n° 6 (juin)&nbsp;: pp. 239-255, [http://dx.doi.org/10.2307/2956146 doi:10.2307/2956146]<br />
** Reprise dans la 3ème édition allemande, en [[1909]], Handwörterbuch der Staatswissenschaften, Vol 4, pp555-610<br />
** Repris en allemand en [[1936]], [[Friedrich Hayek]], dir, Gesammelte Werke (Travaux rassemblés), Vol 4, Schriften über Geldtheorie und Währungspolitik mit einem vollständigen Schriftenverzeichnis (Écrits sur la théorie monétaire et la politique de la monnaie avec une liste bibliographique complète), London School of Economics and Political Science, London University<br />
*** 2ème édition en [[1970]],<br />
** Traduction en espagnol en [[1985]], [http://www.eseade.edu.ar/servicios/Libertas/48_7_Menger.pdf El Origen del dinero], Revista Libertas 2, Mayo, Instituto Universitario ESEADE, [[Argentine]]<br />
*** Nouvelle traduction en espagnol en [[1998]], Del origen del dinero, In: La economía en sus textos, Segura, J. et [[Carlos Rodríguez Braun]], dir., Taurus, Madrid, pp200-220<br />
** Nouvelle édition en allemand en [[1990]], Geld, Handwörterbuch der Staatswissenschaften. 2nd edition.vol. 4: 60-106<br />
** Reprise en anglais en [[1991]], In: Austrian Economics: A Reader, [[Richard M. Ebeling]], dir., Hillsdale, Mich.: Hillsdale College Press, pp483–504<br />
** Repris en [[1994]], On the Origin of Money, In: [[Israel Kirzner]], Dir., Classics in Austrian Economics, Vol I, The Founding Era, London: William Pickering, pp91-106<br />
** Nouvelle traduction anglaise en [[2002]], Money, par [[Leland Yeager]] et Monika Streissler, in M. Latzer and S. W. Schmitz (Eds.), Carl Menger and the Evolution of Payments Systems, pp25-107<br />
** 3ème édition en allemand en [[2002]], Geld, Handwörterbuch der Staatswissenschaften. vol. 4 <br />
** Traduction en [[2006]] en catalan par Jorge Valin, [http://www.jorgevalin.com/weblog/2006/01/menger-y-el-origen-del-dinero-texto-en.html El origen del dinero]<br />
* [[1892]], Die Valutaregulierung in Oesterreich Ungarn, (Le réglage de la devise en Autriche-Hongrie "traduction à vérifier"), JNS (Conrads) Jahrbücher für Nationalökonomie und Statistik, Jena. pp39-55, pp496-515 et pp641-669. <br />
** Tirage à part en [[1892]] sous le titre : Beiträge zur Währungsfrage in Oesterreich-Ungarn (Contributions à la question monétaire en Hongrie Autriche "traduction à vérifier"), Reproduction de fac-similé, Jena, Verlag von G.Fischer<br />
*** Repris en allemand en [[1936]], [[Friedrich Hayek]], dir, Gesammelte Werke (Travaux rassemblés), Vol 4, Schriften über Geldtheorie und Währungspolitik mit einem vollständigen Schriftenverzeichnis (Écrits sur la théorie monétaire et la politique de la monnaie avec une liste bibliographique complète), London School of Economics and Political Science, London University<br />
**** 2ème édition en [[1970]],<br />
* [[1892]], Der Übergang zur Goldwährung : Untersuchungen uber die Wertprobleme der osterreichisch-ungarischen Valutareform (Le passage à l'étalon-or "traduction à vérifier") - Reproduction de fac-similé, Wien ; Leipzig : W. Braumuller<br />
** Repris en allemand en [[1936]], [[Friedrich Hayek]], dir, Gesammelte Werke (Travaux rassemblés), Vol 4, Schriften über Geldtheorie und Währungspolitik mit einem vollständigen Schriftenverzeichnis (Écrits sur la théorie monétaire et la politique de la monnaie avec une liste bibliographique complète), London School of Economics and Political Science, London University<br />
*** 2ème édition en [[1970]], Gesammelte Werke, Bd. IV, 2, Aufl., Tübingen: J.C.B. Mohr (Paul Siebeck), 1-116<br />
* [[1892]], Aussagen von der Währungs-Enquête-Kommission (Notes de la commission d'Enquête sur la monnaie "traduction à vérifier")<br />
** Repris en allemand en [[1936]], [[Friedrich Hayek]], dir, Gesammelte Werke (Travaux rassemblés), Vol 4, Schriften über Geldtheorie und Währungspolitik mit einem vollständigen Schriftenverzeichnis (Écrits sur la théorie monétaire et la politique de la monnaie avec une liste bibliographique complète), London School of Economics and Political Science, London University<br />
*** 2ème édition en [[1970]],<br />
* [[1892]], Von unserer Valuta (De notre devise "traduction à vérifier"), AJZ Allgemeine Juristen Zeitung, Wien, XV/12 u.13 <br />
** Repris en allemand en [[1936]], [[Friedrich Hayek]], dir, Gesammelte Werke (Travaux rassemblés), Vol 4, Schriften über Geldtheorie und Währungspolitik mit einem vollständigen Schriftenverzeichnis (Écrits sur la théorie monétaire et la politique de la monnaie avec une liste bibliographique complète), London School of Economics and Political Science, London University<br />
*** 2ème édition en [[1970]],<br />
* [[1892]], Der Gesetzentwurf betreffend die Feststellung der Kronen-währung in Oesterreich-Ungarn, JNS (Conrads) Jahrbücher für Nationalökonomie und Statistik, Jena (Le projet de loi concernant l'établissement de la monnaie couronne en Hongrie-Autriche)<br />
* [[1892]], «&nbsp;La monnaie mesure de valeur&nbsp;», ''Revue d’économie politique'' 6, n° 2 (février)&nbsp;: 159-175 {{lire en ligne|lien=http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k112833m/f164.image}}.<br />
** Traduction en anglais en [[2005]] par [[Gilles Campagnolo]], «&nbsp;Carl Menger’s “Money as Measure of Value”&nbsp;», ''History of Political Economy'' 37, n° 2 (Summer)&nbsp;: 245-261 {{lire en ligne|lien=http://dx.doi.org/10.1215/00182702-37-2-245}}.<br />
* [[1893]], Das Goldagio und der heutige Stand der Valutareform (Le prix sur l'or et la réforme monétaire actuelle "traduction à vérifier")<br />
** Repris en allemand en [[1936]], [[Friedrich Hayek]], dir, Gesammelte Werke (Travaux rassemblés), Vol 4, Schriften über Geldtheorie und Währungspolitik mit einem vollständigen Schriftenverzeichnis (Écrits sur la théorie monétaire et la politique de la monnaie avec une liste bibliographique complète), London School of Economics and Political Science, London University<br />
*** 2ème édition en [[1970]],<br />
* [[1893]], Préface avec Alfredo Ostersetzer de la monographie faite par Eteocle Lorini sur la demande du Ministère du Trésor, La questione della valuta in Austria-Ungheria, Torino : E. Loescher<br />
* [[1896]], Préface du livre de [[Giovanni Montemartini]], Il Risparmio nella Economia Pura (L'Épargne dans l'Économie Pure), Mailand<br />
* [[1897]], Ein Gesetz gegen Kartelle (Une loi contre les cartels), JNS (Conrads) Jahrbücher für Nationalökonomie und Statistik, Jena vol XIV<br />
* [[1902]], Commentaire sur le livre de [[Friedrich von Wieser]] paru en [[1901]], Die Ergebnisse und die Aussichten der Personaleinkommensteuer in Osterreich, Leipzig (Les résultats et les perspectives de l'impôt sur le revenu personnel en Autriche), LZ, Literarisches Zentralblatt, Leipzig, v. 4. I.<br />
* [[1904]], Mündliches Gutachten über die Reform der Gebäudesteuer. Stenographisches Protokoll der Enquete über die Reform der Gebäudesteuer, November-December 1903. Wien (aus der k.k. Hof- und Staatsdruckerei) 1904 (Siebente Sitzung am 26. November 1903, pp264-291) (Allocution sur la réforme du taux. Protocole sténographique de l'enquête sur la réforme du taux, November-December en 1903. Vienne (Imprimerie d'État) septième réunion du 26 novembre 1903, pp. 264-291<br />
* [[1905]], Préface du livre de Marcus Ettinger, Die Regelung des Wettbewerbes im modernen Wirtschaftssystem (Le règlement de la concurrence dans le système économique moderne), Wien, Manz<br />
* [[1906]], John Stuart Mill<br />
** Repris en [[1935]], In: Kleinere Schriften zur Methode und Geschichte der Volkswirtschaftslehre, The Collected Works of Carl Menger (volume 3), London: London School of Economics, pp283-291<br />
<br />
* [[1911]], "Lettre à Sigmund Feilbogen du 26 juin 1911", In: [[Sigmund Feilbogen]], "L’École autrichienne d’économie politique", (1er article), Journal des Économistes, Paris, 6e série, t. XXXI, juillet 1911, n° 1, pp50-57<br />
** Repris en [[1980]], In: Gérard Jorland, "Cournot et l’avènement de la théorie de la valeur-utilité", Revue de Synthèse, Paris, tome CI, juillet-décembre, n°99-100, p233<br />
<br />
* [[1915]], Nachruf auf Eugen von Böhm-Bawerk, »Almanach der Kaiserlichen Akademie der Wissenschaften zu Wien«, n°65 (la nécrologie d'[[Eugen von Böhm-Bawerk]], "l'almanach de l'Académie des sciences impériales à Vienne", n°65)<br />
** Repris en [[1970]], In: Gesammelte Werke, vol 3, J. C. B. Mohr (Paul Siebeck) Tübingen<br />
** Traduction italienne en [[2002]] par Enzo Grillo, dir, In: Sulla genesi di Capitale e Interesse, Archivio Guido Izzi, Roma, pp. 311-22<br />
<br />
== Notes et références ==<br />
{{références}}<br />
<br />
== Pour aller plus loin ==<br />
<br />
=== Bibliographie ===<br />
<br />
* [[Carl Menger (Littérature secondaire)|Littérature secondaire sur Carl Menger]]<br />
<br />
===Liens externes===<br />
<br />
====En Français====<br />
<br />
* «&nbsp;[http://fr.wikipedia.org/wiki/Carl_Menger Carl Menger]&nbsp;» sur ''[[Wikipédia]]''.<br />
* Carl Menger. «&nbsp;[[:ca:Carl Menger:Les origines de la monnaie|Les origines de la monnaie]]&nbsp;». ''[[Catallaxia]]''.<br />
* [[Ludwig von Mises]]. «&nbsp;[http://herve.dequengo.free.fr/Mises/CIG/CIG4.htm Carl Menger et l'École économique autrichienne]&nbsp;». ''Page personnelle d'Hervé de Quengo''. Chap. 4 de ''Le Choc des intérêts de groupe et autres essais''.<br />
* [http://www.quebecoislibre.org/06/060917-5.htm Les débuts historiques de l'école économique autrichienne (seconde partie)], ''[[Le Québécois libre]]'', n°193, 17 septembre 2006 {{fr}}<br />
* Jérôme Valdy, [http://sceco.univ-poitiers.fr/franc-euro/articles/JValdy.PDF Menger et les néo-Cloweriens : la double coïncidence des besoins à l'origine de la monnaie ?] {{fr}}<br />
* [http://www.contrepoints.org/2011/10/25/52274-carl-menger-entre-aristote-et-hayek-2 Critique de l'ouvrage de Gilles Campagnolo, Carl Menger, entre Aristote et Hayek] sur [[Contrepoints]] {{fr}}<br />
* [http://www.cairn.info/revue-l-economie-politique-2002-2-page-96.htm La rupture de Carl Menger avec l'économie classique] par Pierre Le Masne - maître de conférences en sciences économiques à l'université de Poitiers et chercheur au Gedes {{fr}}<br />
* [http://www.laviedesidees.fr/L-economie-selon-Carl-Menger.html?lang=fr L’économie selon Carl Menger], par Cyril Hédoin<br />
* [http://hal.archives-ouvertes.fr/docs/00/19/11/64/PDF/Menger_et_l_ecole_autrichienne.pdf "Carl Menger et l’école autrichienne sur la question de la connaissance"], texte d'Abdelaziz Berkane, lors du Colloque international "Carl Menger et l'école autrichienne : « Existe-t-il une « pensée-Menger ?», organisé par le CNRS : CEPERC et le GREQAM, les 22-23-24 novembre [[2007]], à Aix en Provence<br />
<br />
====En Anglais====<br />
<br />
* [[Jörg Guido Hülsmann]]. «&nbsp;[http://mises.org/daily/2799/Carl-Menger-Pioneer-of-Empirical-Theory Carl Menger: Pioneer of "Empirical Theory"]&nbsp;». ''[[Mises Institute|Mises Daily]]'', 29 décembre [[2007]]. Extrait du chap. 4 de ''Mises: The Last Knight of Liberalism'' (Auburn, AL&nbsp;: [[Mises Institute|Ludwig von Mises Institute]], [[2007]]).<br />
* [[Joseph Salerno|Joseph T. Salerno]]. «&nbsp;[http://mises.org/page/1459/Biography-of-Carl-Menger-The-Founder-of-the-Austrian-School-18401921 Biography of Carl Menger: The Founder of the Austrian School (1840-1921)]&nbsp;». ''[[Mises Institute|Ludwig von Mises Institute]]''.<br />
* [http://mises.org/daily/1669/Why-People-Trade Why People Trade] Par Carl Menger<br />
* Andreas Chai, [[2005]], [http://www.tagung05.uni-bonn.de/Papers/Chai.pdf Menger’s theory of imaginary goods and the historical emergence of British medical experts], Article présenté à la session annuelle de la German Economic Association (Verein für Sozialpolitik), septembre 2005, Rheinische Friedrich-Wilhelms-Universität, Bonn, {{en}}<br />
* [http://www.uni-graz.at/socialpolitik/papers/Goldschmidt.pdf Understanding Carl Menger. His epistemology between Neo-Kantianism and Aristotelism], par [[Nils Goldschmidt]] et Hermann Rauchenschwandtner<br />
* [http://econ.as.nyu.edu/docs/IO/14399/Becchio_20100201.pdf Carl Menger and the Second edition of his Principles], working paper de Giandomenica Becchio (Universit" de Turin)<br />
* [http://www.wju.edu/academics/bus/iscm/gorbyaristotle.pdf "Aristotle and Carl Menger: Immanent realist and Austrian aristotelian on value theory"], texte du Professeur William Hal Gorby<br />
<br />
=== Articles connexes ===<br />
<br />
* [[Carl Menger (Littérature secondaire)|Littérature secondaire sur Carl Menger]]<br />
* ''[[Principes d'économie politique]]'', son œuvre principale<br />
* [[Methodenstreit]]<br />
* [[École autrichienne]]<br />
<br />
<br />
{{Portail auteurs}}<br />
[[Catégorie:XIXe siècle]]<br />
[[Catégorie:XXe siècle]]<br />
[[Catégorie:Libéraux classiques]]<br />
{{Portail économie}}<br />
{{DEFAULTSORT:Menger, Carl}}<br />
<br />
[[ca:Carl Menger]]</div>Jerome Alexandrehttps://www.wikiberal.org/index.php?title=Inflation&diff=117072Inflation2013-12-19T16:30:13Z<p>Jerome Alexandre : /* Bibliographie */</p>
<hr />
<div>[[Image:1Mrd1922.jpg|right|Billet de 1 milliard de marks (1922) - surcharge d'un billet de 1000 marks]]<br />
<br />
Qu'elle soit rampante ou galopante, tous les pays ont connu le phénomène de l'inflation lors de leur évolution historique<ref>Suite à la découverte de métaux précieux dans le nouveau Monde, au XVI{{e}} siècle, l'Europe subit un triplement des prix.</ref> et quel que soit leur niveau de développement ou de leur structure politique<ref>Dans les "anciens" pays socialistes, l'inflation prend des formes perverses : rationnement, épargne forcée, magasins privilégiés...</ref>. Cependant, les économies libérales sont parmi toutes, celles qui connaissent un taux d'inflation le plus mesuré.<br />
<br />
L''''inflation''' est une baisse durable de la valeur de la [[monnaie]], entraînant une hausse généralisée et persistante du niveau général des prix, se répercutant sur les anticipations des agents économiques. La monnaie n'est pas uniquement une expression de la valeur des biens comme le mètre pour la distance ou le kilogramme pour le poids. Elle sert de lien entre le présent et le futur. La '''stabilité des prix''' qui décrit la situation où la variation des prix est très faible ou nulle, n’influe pas sur les décisions des agents économiques dans la mesure où elle est uniforme entre tous les secteurs économiques<ref>Des biens de consommation, en passant par les biens intermédiaires et les biens de production</ref>. Par contre, les comportements des agents économiques, sensibles à l'inflation, à la [[déflation]]<ref>La [[déflation]] est le contraire de l'inflation. C'est donc un phénomène permanent (on dit aussi auto-entretenu) et généralisé de baisse des prix. Comme le phénomène historiquement (du moins dans la période contemporaine) le plus fréquent est bien l'inflation, on parle parfois d'une inflation négative (par exemple : inflation de -0,1 %).</ref> ou à la désinflation<ref>La '''désinflation''', quant à elle, est une baisse du taux d'inflation. Par exemple, si pendant des années l'inflation s'est située à 10% en moyenne et que l'inflation des années suivantes baisse à 7%, puis 5%, puis 2%, on parlera de '''phénomène désinflatoire'''. Poussée plus loin, on passe à la [[déflation]].</ref>, influencent l'évolution de l'inflation. Les individus tentent de conserver leurs encaisses réelles<ref>Montant des comptes chèques et de la monnaie en circulation, divisé par un indice du niveau général des prix</ref> car ils ne sont pas dupes de l'[[illusion monétaire]] créée par l'inflation et ils exigent le maintien de leur pouvoir d'achat en valeur réelle.<br />
<br />
L''''inflation''' est un processus de hausse générale des prix. Le mot "processus" est essentiel. Cette autre définition ne présuppose pas quelles seraient les causes de l'inflation. Elle est plus générale. Ainsi un événement contribue à la hausse des prix. Et un autre évènement contribue simultanément à faire baisser les prix. Dans certains cas, ces deux événements contribuent tous les deux au processus de l'inflation, mais en sens contraire.<br />
<br />
== L'injustice de l'inflation incitée par l'État ==<br />
<br />
L'inflation a toujours été, au cours de l'histoire, un outil [[politique]] employé par l'[[État]], avec facilité<ref> Le gouvernement est la seule institution qui peut prendre une feuille de papier de très bonne qualité, y imprimer quelques nobles paroles, et lui faire perdre toute valeur. ([[Ludwig von Mises]])</ref> pour fausser la [[valeur]] de la [[monnaie]], particulièrement quand il est [[dette publique|endetté]] au-delà du raisonnable ou qu'il souhaite répondre à la "demande sociale" et tenir des promesses électorales. <br />
<br />
L'État profite prioritairement de l'injustice de l'inflation en manipulant les électeurs par son effet d'ébriété<ref>"L'inflation est l'opium du peuple" [[Henry Hazlitt]]</ref>. L'inflation n'est pas seulement inique parce qu'elle répartit artificiellement les revenus et la distribution de ceux-ci, elle perturbe également le système économique. La création de monnaie ''ex nihilo'' permet aux [[gouvernement]]s d'acheter de vraies ressources avec de la fausse monnaie. Les premiers utilisateurs du « nouvel argent » sont les politiciens, les bureaucrates, les fournisseurs du gouvernement et ces entrepreneurs qui obtiennent de généreux [[prêt bancaire|prêts bancaires]]. Ceux qui perdent le plus sont les derniers à employer les billets : les pauvres et les épargnants. Le transfert se fait par l'inflation, qui érode le pouvoir d'achat des billets.<br />
<br />
=== L'inflation crée des faux droits ===<br />
<br />
Les dépenses publiques sont financées par l'emprunt ou par l'impôt. Une hypothèse possible est que les autorités monétaires créent directement (planche à billets) ou indirectement (politique d'open market) de la monnaie pour financer la [[dette publique]]. Cette solution n'est pas possible si la monnaie est rattachée à un étalon, à un [[valorimètre]] comme peut l'être l'[[or]]. Dans ce cas, la monnaie est indépendante de la politique gouvernementale. Dans le passé, le système de l'[[étalon-or]] limitait le pouvoir discrétionnaire des autorités monétaires.<br />
<br />
L'or ne doit pas entrer dans la circulation monétaire comme le préconisait le système au XIX{{e}} siècle mais la [[banque centrale]] doit prendre l'engagement d'acheter et de vendre sa propre monnaie contre de l'or à prix fixe et de manière illimitée. Dans l'hypothèse d'une politique monétaire laxiste menant à un excès de création monétaire, les détenteurs de monnaie tendent à s'en débarrasser pour demander une monnaie étrangère. Le taux de change de la monnaie nationale se déprécie. La [[banque centrale]] perd ses réserves d'or et se voit obligée de ralentir sa politique monétaire expansionniste.<br />
<br />
Les nouveaux économistes<ref>Emil Claasen, [[Pascal Salin]] et alii, [[1978]], L'occident en désarroi, Dunod, Paris</ref> font des restrictions à l'hypothèse de l'[[étalon-or]] car les gouvernements ont tendance à ne pas respecter cette règle. Ils préfèrent dévaluer la monnaie plutôt que d'adopter une politique monétaire restrictive. Le système de l'étalon-or ne fonctionnerait que si l'on acceptait de supprimer ou de privatiser les banques centrales.<br />
<br />
Lorsque le gouvernement s'attribue des droits de prendre possession des marchandises, il évince des acheteurs privés. Dans le domaine monétaire, la situation est amplifiée. L'inflation est caractérisée par la distribution de [[faux droits]] notamment par le refus de la répartition des [[revenu]]s qui se constaterait dans une situation de prix stables, c'est-à-dire que la création excessive de moyens de paiement et des hausses de salaires, en valeur nominale, est très supérieure aux gains de productivité en valeur réelle.<br />
:"Il semble que dans une économie de marché, c'est-à-dire une économie où les décisions sont décentralisées et fortement complexes, la régulation, seule efficace, est la régulation de la masse monétaire à condition que les différents agents économiques acceptent l'application des règles du jeu fondamentales d'une économie de marché décentralisée."<br />
:: [[Maurice Allais]], Impôt et capital, p157<br />
<br />
[[Maurice Allais]] assimile le mécanisme de crédit et la création de faux droits à une association de faux monnayeurs qui ''prêteraient moyennant intérêt la fausse monnaie qu'ils fabriqueraient'' <ref>[[Maurice Allais]], [[1974]], L'inflation française et la croissance, colloque du 18 décembre [[1974]], [[ALEPS]], p69</ref>. Or, nos institutions fonctionnent ainsi sans être dénoncées par l'opinion publique. Il existe une création de faux droits lorsque la masse monétaire s'accroît, ce qui engendre un pouvoir d'achat ''ex nihilo'' ne correspondant à aucun service rendu. Ces faux droits créent la hausse des prix, ce qui appauvrit les agents économiques qui ne sont pas détenteurs de ces faux droits.<br />
<br />
===Nous sommes tous victimes de l'inflation ===<br />
<br />
L'inflation provoque à court ou à long terme l'augmentation du taux d'intérêt en valeur nominale. Cette hausse du taux d'intérêt occasionne une augmentation du coût du crédit. De plus, lorsqu'il s'élève moins vite, en valeur nominale que le niveau des prix, alors le [[taux d'intérêt]] réel s'abaisse quelquefois pour devenir négatif. Les [[agent économique|agents économiques]] sont alors sollicités pour s'endetter. Ce processus conduit à une [[spoliation]] de l'épargnant et à un enrichissement indu des emprunteurs. Les agents économiques protestent contre cette spoliation en fuyant la monnaie, c'est-à-dire en accélérant la vitesse de circulation de la monnaie et créant l'hyperinflation<ref>L'inflation allemande a conduit à une augmentation de l'indice des prix de 1 à 135 d'avril à août 1923, alors que les moyens de paiement augmentaient de 1 à 15, soit dix fois moins.</ref>. L'augmentation des moyens de paiement a des effets de processus auto-entretenus avec une augmentation induite de la vitesse de circulation<ref>Montant total des transactions effectuées au cours d'une certaine période, rapporté à la [[masse monétaire]].</ref> qui mène à l'effondrement complet du système économique<ref>Il n’y a aucun moyen d’éviter l’effondrement final d’une croissance économique générée par l’expansion du crédit. La seule alternative est de savoir si la crise viendra plus rapidement par l’abandon volontaire de l’expansion du crédit, ou plus tardivement par un effondrement catastrophique et inéluctable du système monétaire concerné. ([[Ludwig von Mises]])</ref>.<br />
<br />
L'erreur fréquente des autorités monétaires fut souvent de conclure que l'augmentation de la vitesse de circulation était provoquée par une insuffisance des moyens de paiement et que les agents rétablissent d'eux-même l'équilibre en accélérant le rythme de leur transaction. Alors qu'une augmentation de la vitesse de circulation n'est que le symptôme d'une surabondance et non d'une insuffisance de moyens de paiement. En définitive, le fait que les banques commerciales créent de la monnaie en contrepartie de la distribution de [[crédit]] a pour effet de transférer le pouvoir d'achat aux bénéficiaires de crédit sans que simultanément quelqu'un d'autre renonce à un pouvoir d'achat correspondant. L'inflation est facteur de dégradation de l'ordre social et d'interventionnisme de l'État<ref>Contrôle des prix, contrôle des changes, contrôle des loyers, contrôle des taux d'intérêt...</ref>.<br />
<br />
L'évidence voudrait que l'on désigne tous ceux qui empruntent et tous ceux qui accordent ces emprunts ([[banque]] et [[État]]) comme les grands bénéficiaires de l'inflation. Or, il s'avère que, dans la réalité, eux aussi sont tôt ou tard des victimes de l'inflation.<br />
<br />
Pour certains agents économiques, l'inflation réduit le poids de l'endettement. Elle facilite le financement des achats immobiliers et déclenche un engouement pour la propriété<ref>En 1982, deux ménages français sur cinq étaient propriétaires de leur logement. Aujourd'hui, plus de 50% des français sont propriétaires de leur logement.</ref>. Malheureusement, il s'avère que cet acquis immobilier s'obtient avec de l'argent durement gagné. Les salaires en valeur nominale sont nettement inférieurs à ceux obtenus au début du prêt. Les entreprises investissent quand l'inflation réduit la charge qui en résulte et rentabilise de façon quasi certaine l'opération puisqu'il est plus profitable de s'endetter que d'épargner. Néanmoins, l'inflation gonfle artificiellement le profit et le bénéfice imposable. En effet, les déductions fiscales pour amortissements s'effectuent sur la base du coût historique. La comptabilisation des stocks ou le maintien du fonds de roulement gênent le remplacement des installations et provoquent des pertes sèches pour l'entreprise. Il se produit un gaspillage du [[capital]] car la productivité des investissements n'est pas suffisante pour compenser l'effort d'épargne.<br />
<br />
Les banques commerciales sont incitées, lors du développement de l'inflation, d'accompagner ce laxisme inflationniste, ce qui permet d'accroître leur profit. Pourtant, le pouvoir de [[création monétaire]] n'est que temporaire et la création est annihilée par la destruction monétaire lorsque le remboursement de l'emprunt est réalisé. Or, ce remboursement s'effectue sur la base de la valeur réelle de l'emprunt de départ diminué du taux d'inflation sur la période. En définitive, l'emprunteur ne rembourse pas complètement la banque et les profits que la banque estime réaliser ne sont qu'une [[illusion monétaire]]. Pour maintenir ou accroître ses profits, la banque ne peut qu'accroître ses autorisations de crédit en se reposant de moins en moins sur des créances fiables. Le système court à la catastrophe et l'État fait croire qu'il est le seul à pouvoir subvenir à la situation en appliquant "l'arsenal" de ses règlementations (contrôle de crédit, hausse du taux d'intérêt...) et il s'installe en assureur général omniscient, omniprésent et digne de confiance pour les autorités bancaires et pour les individus ayant des revenus en dépôt dans les banques les moins sérieuses.<br />
<br />
L'inflation réduit effectivement la [[dette publique]] de l'État. La pression fiscale augmente du fait de la modification de la grille d'imposition lorsque l'impôt sur le revenu est progressif. Les augmentations de revenus sont nominales mais le pouvoir d'achat est stable ou décroît en raison de l'inflation. L'[[impôt]] est basé sur les revenus nominaux et non réels. Et, un individu va passer d'un échelon inférieur à un échelon supérieur sans croissance de ses revenus réels. En définitive, il est facile de dénoncer quel est le bénéficiaire direct ou indirect de l'inflation. [[Maurice Allais]] remarque parmi les principaux bénéficiaires de l'inflation "ceux qui appartiennent aux féodalités ploutocratiques, politocratiques et technocratiques"<ref>Maurice Allais, [[1977]], L'impôt sur le capital, Hermann, Paris, pp167-168. En fait, Maurice Allais est moins sévère à l'encontre de l'État car il considère que c'est le seul à pouvoir contrôler la monnaie.</ref>. En situation d'inflation, les prix et les rémunérations ne jouent plus leur rôle régulateur. Lorsque l'hyperinflation arrive, ce n'est plus seulement une crise économique et sociale qui survient, c'est également une crise dans la survie de l'humanité<ref>Maurice Allais appuie sa démonstration de l'[[illusion monétaire]] par l'apologie du marchand de clous de Colson. En régime d'hyperinflation, le marchand de clous augmente de jours en jours sa recette sur la vente de clous. Mais, en réalité, il vend de moins en moins d'unités de clous. Pire, chaque matin, il est obligé de se réapprovisionner avec des clous de plus en plus chers. A la fin, il arrive à une situation où il ne lui reste en stock plus qu'un clou... L'économiste Colson ajoute de façon cynique et morbide, que ce dernier clou ne sert au marchand que pour se pendre.</ref>.<br />
<br />
== La réfutation des certaines thèses==<br />
<br />
*'''inflation monétaire''' : une trop grande quantité de [[monnaie]] est émise, ou à l'inverse une trop faible demande de monnaie survient ;<br />
*'''inflation par les coûts''' : le coût d'un produit essentiel augmente de façon notable, ce qui a des répercutions sur les coûts des autres produits ou services (par exemple, la hausse du cours du pétrole à partir de la [[rupture de 1973]]) ;<br />
*'''inflation par la demande''' : la demande d'un produit ou d'un service essentiel excède l'offre, et les producteurs augmentent leur prix ;<br />
*'''l'indexation''' : si le prix d'un élément essentiel augmente, tous les autres prix indexés sur lui suivent mécaniquement ;<br />
*'''panique monétaire''' : si les acteurs économiques se persuadent que la [[monnaie]] va perdre de sa valeur, on assistera à une chute sur le marché des changes et à une forte inflation, qui validera l'anticipation inflationniste et la renforcera (tout le monde est pressé d'échanger son argent contre d'autres monnaies ou des biens "réels", qu'on en ait besoin ou pas, et à n'importe quel prix).<br />
<br />
==Progressivité de l'inflation==<br />
<br />
Il faut noter qu'une création monétaire excessive ne se traduit pas forcément immédiatement en augmentation des prix : les montants créés peuvent en effet être détenus par les [[banque]]s commerciales sous la forme de réserves excédentaires auprès de la [[banque centrale]] et ne pas se traduire immédiatement par des prêts à leurs clients (les banques cherchent à assurer leur liquidité ou sont confrontées à une absence de demande de crédit à cause de la récession). La monnaie créée peut rester au sein du système financier sans avoir été injectée dans l'économie au sens large, et donc sans avoir créé d'inflation. L'inflation n'est pas liée seulement à la quantité de monnaie, mais aussi à sa vitesse de circulation, un facteur qui n'est pas contrôlable.<br />
<br />
On appelle "effet Cantillon" le caractère progressif de transmission de l'inflation, du nom de [[Richard Cantillon]] (''Essai sur la nature du commerce en général''), qui étudie la grande inflation du XVI{{e}} siècle due à l'introduction en Europe de l'[[or]] des conquêtes espagnoles d'Amérique du Sud. Cantillon montre que l’inflation apparaît de manière progressive, en démarrant auprès des fournisseurs du roi d'Espagne qui voient leurs prix augmenter. <br />
<br />
L’[[École autrichienne]] a généralisé ce principe pour expliquer la transmission de la création monétaire dans l'économie. Les réels bénéficiaires d'une hausse de la masse monétaire sont ceux qui reçoivent l'argent les premiers. Ils peuvent alors s'approprier davantage de biens disponibles qu'avant l'augmentation de la masse monétaire. Cela signifie que moins de biens sont désormais disponibles pour les personnes qui n'ont pas reçu le nouvel argent, les derniers "bénéficiaires" de l'inflation monétaire. Le fait que leur demande effective doit diminuer est rendu manifeste par la hausse des prix et la chute conséquente de leur [[pouvoir d'achat]].<br />
<br />
==Hyperinflation==<br />
<br />
L'hyperinflation est une inflation extrêmement élevée échappant à tout contrôle. Elle entraîne en général une forte récession économique. L'économiste américain Phillip D. Cagan la définit en 1956 comme une période durant laquelle le niveau d'inflation se maintient au-dessus de 50 % par mois (soit un seuil annuel de plus de 12500 % : en moins de 2 mois, les prix doublent, et sont multipliés chaque année par au moins 129 = 1,5{{exp|12}}).<br />
<br />
Pour faire face à ses dépenses, l'État augmente l'émission de monnaie, provoquant ainsi l'hyperinflation. Seule la baisse des dépenses budgétaires de l'État met fin à l'hyperinflation (dans le cas de la République de Weimar, ce fut grâce à la réduction d'un tiers du nombre de fonctionnaires et la réduction des réparations à la suite du plan Dawes).<br />
<br />
Les effets de l'hyperinflation sont les suivants :<br />
* dans les entreprises, la gestion de la trésorerie prend le pas sur les décisions de production et d'investissement ;<br />
* le système fiscal est affaibli en raison du délai entre le moment où l'impôt est payé et le moment où il entre dans les caisses de l'État (il n'a alors quasiment plus de valeur) ;<br />
* problème du transport de sommes de monnaie (brouettes de billets lors de l'épisode d'hyperinflation allemand de 1923) ; on rajoute des zéros aux billets mais très souvent l'État n'arrive pas à suivre le rythme d'explosion des prix ;<br />
* la monnaie perd toutes ses fonctions d'intermédiaire des échanges, de réserve de valeur et d'unité de compte. Le troc réapparaît ou d'autres monnaies plus fiables circulent.<br />
<br />
[[Steve Hanke]]<ref>Interview du 29 octobre 2012, à Russ Roberts, du Liberty Fund, sur Econtalk.</ref>, qui dénombre un total de 57 hyperinflations, donne une liste des "records" connus en la matière :<br />
* le record de tous les records a été enregistré en [[Hongrie]] en juillet 1946 : hausse des prix de 207 % par jour ;<br />
* au Zimbabwe à la mi-novembre 2008 l’hyperinflation culmine avec un record mensuel de 79.000.000.000 % sur un mois ;<br />
* en [[Yougoslavie]] l'inflation atteint un chiffre de 13.000.000 % en janvier 1994. Des billets de 500 milliards de dinars sont imprimés.<br />
<br />
==Citations==<br />
* L'inflation, c'est de subventionner des dépenses qui ne rapportent rien avec de l'argent qui n'existe pas. ([[Jacques Rueff]])<br />
* L'inflation est à l'argent ce que la salade verbale du schizophrène est au langage ; ils illustrent tout d'abord que l'homme, selon les termes de Nietzsche, est « un animal qui fait des promesses », et ensuite, qu'il est plus facile de rompre une promesse que de la tenir. ([[Thomas Szasz]])<br />
* La meilleure façon de détruire le système capitaliste est de s'attaquer à sa monnaie. Par des procédés constants d'inflation, les gouvernements peuvent confisquer d'une façon secrète et inaperçue une part notable de la richesse de leurs nationaux. Par cette méthode, ils ne font pas que confisquer : ils confisquent arbitrairement et tandis que le système appauvrit beaucoup de gens, en fait il en enrichit quelques-uns. La méthode se poursuivant, la valeur réelle de la monnaie variant de mois en mois, les rapports constants de débiteurs à créanciers, qui constituent le premier fondement du capitalisme, sont troublés au point de perdre toute signification. Et les procédés d'enrichissement deviennent un jeu de hasard, une loterie. Il n'y a pas de moyen plus subtil et plus sûr de bouleverser la base actuelle de la société que de corrompre la circulation monétaire. Le procédé range toutes les forces cachées des lois économiques du côté de la destruction, et cela d'une façon que pas un homme sur un million ne peut prévoir. ([[John Maynard Keynes]], ''La Réforme monétaire'', 1923)<br />
<br />
* L’État est fondamentalement inflationniste : c’est parce que l’inflation est un moyen à la fois puissant et subtil de s’approprier les ressources de la population. Elle est d’autant plus dangereuse qu’elle est moins douloureuse que l’impôt. ([[Murray Rothbard]] )<br />
<br />
* L'inflation est toujours et partout un phénomène monétaire en ce sens qu'elle est et qu'elle ne peut être générée que par une augmentation de la quantité de monnaie plus rapide que celle de la production. ([[Milton Friedman]])<br />
<br />
* Recourir à l'inflation pour surmonter des difficultés passagères équivaut à brûler ses meubles pour se chauffer. ([[Ludwig von Mises]])<br />
<br />
* L'inflation est la voie vers le [[chômage]]. ([[Friedrich Hayek]], ''Nouveaux Essais de philosophie, de science politique et d'économie'')<br />
<br />
* Qu'est-ce que le scandale de [[Panama]] au regard de l'énorme "racket" permis par l'inflation ? Presque une goutte d'eau dans la mer. ([[Maurice Allais]])<br />
<br />
* La première panacée d’une nation mal gouvernée est l’inflation monétaire ; la seconde, c’est la guerre. Toutes deux apportent une prospérité temporaire ; toutes deux apportent une ruine permanente. Mais toutes deux sont le refuge des opportunistes politiques et économiques. (Ernest Hemingway, ''Notes sur la prochaine guerre'', 1935)<br />
<br />
* Il est frappant – mais pas surprenant – de constater que jamais dans l’Histoire il n’y a eu autant d’inflation et de crises monétaires que depuis ces nationalisations des monnaies qui ont ôté aux monnaies formelles la plus grande partie de leur caractère monétaire. ([[Pascal Salin]])<br />
<br />
* Le gain dans la mutation de la monnaie est pire que l’usure. ([[Nicolas Oresme]], ''Traité de la première invention des monnaies'', 1355)<br />
<br />
* Vous ne pouvez raisonnablement penser que si la quantité de blé, de draps, de navires, de chapeaux, de souliers reste la même, la part de chacun puisse être plus grande, parce que nous nous présenterons tous sur le marché avec une plus grande quantité de francs métalliques ou fictifs. ([[Frédéric Bastiat]], Maudit argent)<br />
<br />
* A défaut de QI (quotient intellectuel), l’État procède à des QE (''quantitative easing''). (Philippe Béchade, décembre 2013)<br />
<br />
==Notes et références==<br />
<references /> <!-- aide : http://fr.wikipedia.org/wiki/Aide:Notes et références --><br />
<br />
==Voir aussi==<br />
<br />
===Bibliographie===<br />
<br />
* [[1938]]. [[Ludwig von Mises]]. «&nbsp;[[:ca:Ludwig_von_Mises:Or_et_inflation|Or et inflation]]&nbsp;». ''Aujourd'hui'', 15 février&nbsp;: p. 153-161.<br />
<br />
* [[1963]]. [[Jacques Rueff]]. ''L'âge de l'inflation''. Paris&nbsp;: Payot.<br />
<br />
* [[1972]]. [[Hans Sennholz|Hans F. Sennholz]]. «&nbsp;The Causes of Inflation&nbsp;». ''[[The Freeman]]'' 22, n° 5 (May)&nbsp;: p. 284-292. {{lire en ligne|lien=http://www.fee.org/the_freeman/detail/the-causes-of-inflation}}<br />
<br />
* [[1977]], [[Milton Friedman]]. «&nbsp;Nobel Lecture: Inflation and Unemployment&nbsp;». ''Journal of Political Economy'' 85, n° 3 (June)&nbsp;: p. 451-472. {{lire en ligne|lien=http://www.jstor.org/stable/1830192}}<br />
<br />
* [[1978]]. [[Henry Hazlitt]]. «&nbsp;Inflation in One Page&nbsp;». ''[[The Freeman]]'' 28, n° 5 (May)&nbsp;: p. 276-277. {{lire en ligne|lien=http://www.thefreemanonline.org/columns/inflation-in-one-page/}}<br />
<br />
* [[1979]]. [[Hans Sennholz|Hans F. Sennholz]]. ''Age of Inflation''. Belmont, MA&nbsp;: Western Islands.<br />
<br />
* [[1983]]. [[François Seurot]]. ''Inflation et emploi dans les pays socialistes''. Libre échange. Paris&nbsp;: Presses Universitaires de France. {{ISBN|2-13-037624-X}} {{lire en ligne|lien=http://www.institutcoppet.org/2012/04/25/inflation-et-emploi-dans-les-pays-socialistes-1983-de-francois-seurot/}}<br />
<br />
* [[1986]]. [[Hans Sennholz|Hans F. Sennholz]]. «&nbsp;Inflation and Unemployment&nbsp;». ''[[The Freeman]]'' 36, n° 6 (June)&nbsp;: p. 226-233. {{lire en ligne|lien=http://www.fee.org/the_freeman/detail/inflation-and-unemployment}}<br />
<br />
* [[1993]]. David Ranson. «&nbsp;Inflation&nbsp;». In ''The Fortune Encyclopedia of Economics'', ed. [[David R. Henderson]], p. 211-216. New York, NY&nbsp;: Warner Books. {{lire en ligne|lien=http://www.econlib.org/library/Enc1/Inflation.html}}<br />
<br />
* [[2001]]. [[Christopher Lingle]]. «&nbsp;Rising Oil Prices Create Inflation? Central Banking Is Inflation's One True Cause&nbsp;». ''[[The Freeman]]'' 51, n° 4 (avril). {{lire en ligne|lien=http://www.fee.org/the_freeman/detail/rising-oil-prices-create-inflation}}<br />
<br />
* [[2007]].<br />
** [[Friedrich Hayek|Friedrich A. Hayek]]. «&nbsp;Plein emploi, planification et inflation&nbsp;». Chap. 19 des ''Essais de philosophie, de science politique et d'économie''. Bibliothèque classique de la liberté. Paris&nbsp;: Les Belles Lettres. {{ISBN|978-2-251-39044-4}} {{présentation en ligne|lien=http://www.lesbelleslettres.com/livre/?GCOI=22510100634840}}<br />
** [[Henry Hazlitt]]. ''What You Should Know About Inflation''. 2<sup>nd</sup> ed. Auburn, AL&nbsp;: [[Mises Institute|Ludwig von Mises Institute]]. {{ISBN|978-1-61016-055-1}} {{lire en ligne|lien=http://mises.org/document/3127/What-You-Should-Know-About-Inflation}}<br />
** [[Lawrence White|Lawrence H. White]]. «&nbsp;Inflation&nbsp;». In ''The Concise Encyclopedia of Economics'', ed. [[David R. Henderson]], p. 262-266. Indianapolis, IN&nbsp;: [[Liberty Fund]]. {{ISBN|978-0-86597-665-8}} {{lire en ligne|lien=http://www.econlib.org/library/Enc/Inflation.html}}<br />
<br />
* [[2008]]. [[Friedrich Hayek|Friedrich A. Hayek]]. «&nbsp;La campagne contre l'inflation keynésienne&nbsp;». Chap. 13 des ''Nouveaux essais de philosophie, de science politique, d'économie et d'histoire des idées''. Bibliothèque classique de la liberté. Paris&nbsp;: Les Belles Lettres. {{ISBN|978-2-251-39047-5}} {{présentation en ligne|lien=http://www.lesbelleslettres.com/livre/?GCOI=22510100130920}}<br />
<br />
* [[2009]]. [[Henry Hazlitt]]. ''The Inflation Crisis, and How To Resolve It''. Auburn, AL&nbsp;: [[Mises Institute|Ludwig von Mises Institute]]. {{ISBN|978-1-933550-56-5}} {{lire en ligne|lien=http://mises.org/document/3676/The-Inflation-Crisis-and-How-To-Resolve-It}}<br />
<br />
* [[2010]]. [[Jörg Guido Hülsmann]]. «&nbsp;L'héritage culturel de l'inflation par décret&nbsp;». ''L'AGEFI'', 8 octobre&nbsp;: p. 14. {{lire en ligne|lien=http://www.guidohulsmann.com/pdf/agefi_2010-10-08_ven_14.pdf}}<br />
<br />
===Liens externes===<br />
* {{fr}} [http://fr.wikipedia.org/wiki/Inflation Wikipédia]<br />
* {{en}} [[Doug French]]. «&nbsp;[http://mises.org/daily/4140/Inflation-as-the-Enemy-of-Investing Inflation as the Enemy of Investing]&nbsp;». ''[[Mises Institute|Mises Daily]]'', 24 février 2010.<br />
* {{en}} [[Hans Sennholz|Hans F. Sennholz]]. «&nbsp;[http://mises.org/daily/2184/Under-the-Shadow-of-Inflationomics Under the Shadow of Inflationomics]&nbsp;». ''[[Mises Institute|Mises Daily]]'', 1<sup>er</sup> juin 2006.<br />
* {{en}} {{video}} [http://youtu.be/FY70K45RfuI The costs of Inflation] [[Steven Horwitz]]<br />
<br />
===Articles connexes===<br />
* [[Banque Centrale]]<br />
* [[Courbe de Phillips]]<br />
* [[Illusion fiscale]]<br />
* [[Valorimètre]]<br />
* [[Contrat de monnaie]]<br />
* [[Monnaie-fiat]]<br />
* [[Déflation]], [[stagflation]]<br />
* [[Inflation législative]]<br />
<br />
{{Portail économie}}</div>Jerome Alexandrehttps://www.wikiberal.org/index.php?title=Contr%C3%B4le_des_loyers&diff=117071Contrôle des loyers2013-12-19T13:36:10Z<p>Jerome Alexandre : /* Liens externes */</p>
<hr />
<div>[[Catégorie:économie]]<br />
== Citations ==<br />
<br />
''Avec le bombardement, le '''contrôle des loyers''' est la meilleure façon de raser une ville.'' Assar Lindbeck<ref>Assar Lindbeck, The Political Economy of the New Left, New York, Harper and Row, 1972, p. 39</ref><br />
<br />
Les protections, comme toujours, sont difficilement réversibles, car elles ont créé des situations de droits acquis, qu’il faut ensuite racheter : la loi de 1948, les plafonds de loyers, les protections des locataires indélicats, les difficultés de revente des logements sociaux, etc., etc… inextricable maquis ! Les offices d’HLM jouent un rôle incontournable, et il est reconnu que leur gestion n’est pas toujours optimum (exemple entre beaucoup d’autres, le contrôle sur les plafonds de ressources de leurs locataires…).<br />
<br />
Les logements locatifs disponibles sont trop rares et chers : allégeons les obstacles à leur développement, et nous les verrons réapparaître, spontanément !<br />
<br />
Une première clé, très simple, est identifiée depuis longtemps (R. Barre, 1976) : remplacer l’aide à la pierre par l’aide à la personne. « L'aide à la pierre est inefficace et injuste, et elle provoque la création de ghettos, en regroupant les occupants sur le critère d'un plafond de ressources. Curieusement, le secteur HLM cumule toujours les deux types d'aides. » (''Les Echos'', 7 juin 2000)<br />
<br />
Une autre approche est bien connue aussi : vendre les logements sociaux à leurs occupants (même si c’est à un prix très bas pour les secteurs les plus difficiles). Les nouveaux propriétaires seront responsabilisés. Nous avons fait des propositions précises sur ce point (par exemple en décembre 2001). Le premier acte serait d’alléger les contraintes qui pèsent sur les offices d’HLM.<br />
<br />
Une relativisation de la carte scolaire aiderait aussi : combien de locataires se refusent à déménager pour ne pas dégrader la condition scolaire de leurs enfants ?<br />
<br />
Le droit de préemption par les communes est à remettre sérieusement à plat.<br />
<br />
==Citations==<br />
<br />
Décret du 23 novembre 1948 et ses commentaires paru dans la ''Vie Française'' du 8 octobre 1948:<br />
<br />
Calculez pour chaque pièce la SURFACE REELLE (art 5), appliquez le coefficient correspondant à sa nature (art 6). Le produit vous donnera la SURFACE UTILE. Déterminez ensuite le coefficient d’éclairement (art 8), de vues (art 10) additionnez les et divisés par trois (art 7). Vous dégagerez un coefficient moyen. Vous aurez votre SURFACE CORRIGE. Additionnez les surfaces corrigées de toutes vos pièces, plus les surfaces utiles des annexes. Vous aurez le total de la surface du local. Après quoi déterminez le correctif d’ensemble (art 11) en faisant la moyenne des coefficients d’entretien (art 12) et de situation (art 13). Multipliez la surface corrigée totale par le correctif d’ensemble. Ajoutez les équivalences superficielles des équipements (art 14). Diminuez pour absence d’ascenseur (art 16). Majorez pour usage professionnel (art 15). Vous obtenez la SURFACE CORRIGEE TOTALE ! Il y a ensuite un prix de base du mètre carré selon le salaire de base qui donne le LOYER « SCIENTIFIQUE » MENSUEL.<br />
<br />
<br />
Témoignage impressionnant que fournit cette législation sur l’état de dégradation avancée d’une société qui se refuse à utiliser le mécanisme des prix et qui prétend fixer les valeurs suivant des procédés théoriques. Quelques extraits du décret sont tellement explicites : comment savoir ce qu’est une pièce « claire sur plus de la moitié de la surface », ou « ensoleillée une bonne partie de la journée vers le fin de mars ou exposée au midi et ensoleillée, à la même époque, pendant la moitié de la journée en raison d’un masque partiel » ; l’administration parisienne ayant renoncé à tenir compte des français qui vivent dans des régions où l’on fuit le soleil. La définition d’une « large rue » ou « un [[espace]] de verdure ayant au moins quinze mètres sans vis-à-vis » laisse rêveur. On ose à peine s’aventurer dans les coefficients de vétusté qui se réfèrent au « jeu des portes et fenêtre », aux « cloisons gauchies » ou encore aux « marches d’escaliers usées et branlantes ». Et on ne peut que renoncer à suivre le législateur dans son appréciation personnelle du chiffrage de l’emplacement car on discutera éternellement pour savoir dans quelle mesure la proximité d’un lycée compense l’absence d’un bureau de tabac et s’il vaut mieux être aux environs immédiats d’une bouche de métro ou d’un pharmacien. Cet abus dans la perversion du langage devient plus éclatant encore lorsqu’il s’agit d’évaluer les équivalents mètres carrés des équipements à l’aide d’une nomenclature incroyable où un poste d’eau chaude sur baignoire » vaut 3, 75 m² et des WC commun à l’étage ou au demi-étage d’un immeuble collectif » valent 0,5 m² ! <br />
<br />
== Voir aussi ==<br />
<br />
=== Bibliographie ===<br />
<br />
* [[1946]]. [[Milton Friedman]] et [[George J. Stigler]]. ''Roofs or Ceilings? The Current Housing Problem''. Irvington-on-Hudson, NY&nbsp;: [[Foundation for Economic Education]]. {{lire en ligne|lien=http://www.fee.org/library/detail/roofs-or-ceilings-the-current-housing-problem}}<br />
** Traduction en français par [[Hervé de Quengo]], «&nbsp;[[:ca:Milton_Friedman:Toits_ou_plafonds_%3F_Le_problème_actuel_du_logement|Toits ou plafonds&nbsp;? Le problème actuel du logement]]&nbsp;», ''[[Catallaxia]]''.<br />
** Traduction en français par Stéphane Couvreur, «&nbsp;[http://www.institutcoppet.org/2013/12/17/un-toit-ou-un-plafond-une-critique-du-controle-des-loyers/ Un toit ou un plafond&nbsp;? La crise actuelle du logement]&nbsp;», ''[[Institut Coppet]]'', 17 décembre 2013.<br />
<br />
* [[1975]]. Michael Walker, dir., "Rent Control: A Popular Paradox", Vancouver: The Fraser Institute.<br />
<br />
* [[1980]]. Charles Baird. ''Rent Control: The Perennial Folly''. Washington, D.C.&nbsp;: Cato Institute.<br />
<br />
* [[2006]]. [[Henry Hazlitt]]. «&nbsp;Les résultats du contrôle des loyers&nbsp;». Chap. 18 de ''[[L’Économie Politique en une Leçon]]''. Paris&nbsp;: Institut Charles Coquelin. {{ISBN|2-915909-06-7}} {{lire en ligne|lien=http://herve.dequengo.free.fr/Hazlitt/EPL/EPL_18bis.htm}}<br />
* [[2007]]. [[Walter Block]]. «&nbsp;Rent Control&nbsp;». In ''The Concise Encyclopedia of Economics'', ed. [[David R. Henderson]], p. 442-445. Indianapolis, IN&nbsp;: [[Liberty Fund]]. {{ISBN|978-0-86597-665-8}} {{lire en ligne|lien=http://www.econlib.org/library/Enc/RentControl.html}}<br />
<br />
{{Forum<br />
|lien1=[https://www.liberaux.org/index.php?showtopic=29636 Mathieu Laine à Ripostes sur le logement] {{for}}<br />
|lien2=[https://www.liberaux.org/index.php?showtopic=27942 Crise du logement ?] {{for}}<br />
|lien3=<br />
|lien4=<br />
|lien5=<br />
|lien6=<br />
}}<br />
<br />
=== Liens externes ===<br />
* [[Vincent Bénard]]. «&nbsp;[http://www.objectifliberte.fr/2007/09/contrle-des-loy.html Contrôle des loyers: petite histoire d'une arme de destruction massive]&nbsp;». ''Objectif Liberté'', 5 septembre 2007.<br />
* [[Art Carden]]. «&nbsp;[http://www.contrepoints.org/?p=73823 Les effets pervers du contrôle des loyers]&nbsp;». ''[[Contrepoints]]'', 19 mars 2012.<br />
* [http://www.iedm.org/main/show_editorials_en.php?editorials_id=433 La cause véritable de la crise du logement]<br />
<br />
=== Article connexe ===<br />
* [[Logement]]<br />
<br />
== Notes et références ==<br />
<references /> <!-- aide : http://fr.wikipedia.org/wiki/Aide:Notes et références --><br />
<br />
{{Portail actualités}}<br />
{{Portail économie}}<br />
<br />
{{DEFAULTSORT:Controle des loyers}}</div>Jerome Alexandrehttps://www.wikiberal.org/index.php?title=Logement&diff=117070Logement2013-12-19T13:35:38Z<p>Jerome Alexandre : /* Bibliographie */</p>
<hr />
<div>Les questions liées au '''logement''' sont parmi les plus importantes dans une société, en particulier en France, où la pénurie organisée par des politiques restrictives sur l'offre immobilière nourrit une « [[crise du logement]] » persistante depuis 1914.<br />
<br />
== Historique ==<br />
Dès 1914, le blocage total des loyers, maintenu pendant l'entre-deux guerres, nourrit une pénurie de logements : les propriétaires et constructeurs sont dissuadés de louer leurs biens ou d'en construire de nouveaux puisque la rentabilité de leur investissement sera mauvaise. Cela débouche sur les effets classiques de toute politique de contrôle des prix<ref>{{en}}[http://www.mises.org/story/1962 Four Thousand Years of Price Control], par [[Thomas J. DiLorenzo]]</ref> : offre en baisse et détérioration du logement pour tous. Entre 1918 et 1939, la France a construit 2,5 fois moins de logements que la Grande Bretagne, et deux fois moins de logements que l'Allemagne, pourtant affaiblie par une crise monétaire grave, et l'arrivée au pouvoir des nazis. 1.800.000 logements furent construits en France entre les deux guerres, soit moins de 100.000 par an ! En comparaison, la Grande Bretagne, sans contrôle de loyers, construira 3,7 millions de logements sur la même période et en rénovera 500.000. L'Allemagne, 4 millions !<ref name="Oblib">[http://www.objectifliberte.fr/2007/09/contrle-des-loy.html Billet sur le contrôle des loyers d'Objectif Liberté]</ref> Entre les logements manquants et les unités insalubres, la pénurie avant guerre est estimée à 2 Millions d'unités. <br />
<br />
Les destructions de la guerre et le contrôle des loyers maintenu à la sortie du conflit n'améliorent pas la situation. Au contraire, la loi de 1948 bloque les loyers de certains logements à un salaire ridiculement bas, entrainant les mêmes effets : sous-investissement et non entretien. Favorisant néanmoins le logement neuf, elle a des effets légèrement moins graves, qui atténue la crise du logement. Malgré tout, en 1952, tous secteurs confondus, la France construisait 20 logements pour 10.000 Habitants, contre 99 en Allemagne occidentale<ref name="Oblib"/>. Sous l'influence de [[Jacques Rueff]], ce dernier est progressivement supprimé, mais ses effets continuent à s'exercer de façon indirecte par le niveau des loyers des logements sociaux.<br />
<br />
Avec la protection croissante des locataires et la montée de revendication du « droit au » logement, le taux de logements effectivement disponibles se réduit, de même que les constructions. Ainsi, la loi Quillot et 1982 réinstaure un contrôle des loyers partiels et rend plus difficile l'expulsion des locataires qui refusent de payer leur loyer. Effet immédiat : chute brutale des constructions de logement, au détriment des plus pauvres auquels les propriétaires demandent toujours plus pour se protéger des mauvais payeurs contre lesquels ils seront démunis. En 1981, il y avait 125.000 mises en chantier par le secteur libre. Après cette loi, on tombe à 71.000 en 1982 et 32.000 en 1985<ref name="Oblib"/>. En surprotégeant les locataires, les pouvoirs publics privent donc de logement les plus faibles. Dernier avatar de cette liste de mesures aux effets exactement contraires à ceux recherchés, le droit opposable au logement, qui entretient l'idée fausse, qu'avec une dette de 2.000 milliards €, l'État peut tout.<br />
<br />
Il y a actuellement en France une pénurie de 1,5 à 3 millions d'habitations. Cette pénurie a entraîné une augmentation des coûts du logement supérieure de 70% à celle des revenus sur ces 10 dernières années, ce qui pénalise lourdement les familles modestes et les classes moyennes. Entre 1990 et 2006, les ménages de la classe moyenne connaissent une hausse sensible du poste de consommation « logement, eau, gaz et [[électricité]] », passant de 20 à 25,2% des dépenses de consommation des ménages français<ref name="logement, dépense numéro un">{{fr}}Chiffres cités dans l'article « Le logement, dépense numéro un » paru dans ''[[Alternatives Économiques]]'', Hors-série n°74 : Les chiffres de l'économie - 4eme trimestre 2007.</ref><br />
<br />
== Les causes de la crise du logement en France ==<br />
<br />
Les déterminants de la crise du logement actuelle sont essentiellement liées à une offre volontairement limitée par l'État, à travers des règlementations de zonage mises en place dans les années 60 et aggravées depuis, qui entravent la constructibilité du sol. Toutes les interventions imaginées par l'État et les collectivités pour résoudre ces pénuries sans s'interroger sur son fondement les ont en fait aggravées :<br />
<br />
Le logement social, outil majeur de l'intervention de l'État dans le domaine du logement, aggrave la ségrégation entre catégories sociales, tout en permettant à des personnes qui pourraient se loger sans aide de jouir dans la durée de rentes de situation entretenues par les épargnants et les contribuables. Comme le note [[Christian Julienne]], « le système HLM ne donne pas à ses locataires un bail mais une attribution à vie transmissible aux enfants »<ref name="Julienne">[[Christian Julienne]], ''Logement, solutions pour une crise fabriquée'', 2006, Paris, Les Belles Lettres, 332 p., ISBN 2251443088, {{présentation en ligne|lien=http://www.lesbelleslettres.com/livre/?GCOI=22510100816430&fa=description}}</ref>. Il n'aide pas les plus pauvres, il donne des privilèges. Il constitue en cela un incroyable gaspillage de ressources. Le secteur du logement social, en France, immobilise au moins 500 milliards € qui pourraient être employés de façon plus productive. Ainsi, pour [[Vincent Bénard]] de l'[[Institut Turgot]], le logement social est le « capital mort » de la société française<ref>[http://www.turgot.org/sites/turgot/produit/produit.php/produit/logement_crise_publique Conclusions de l'étude de Vincent Bénard], [[Institut Turgot]]</ref>. Les aides versées aux locataires ont en outre fait monter les loyers, les propriétaires intégrant cet élément dans les loyers. On notera donc sans surprise que la crise du logement est concomitante avec l'intervention croissante de l'État dans le domaine du logement : Loi Loucheur de 1928, Loi de 1948, loi Barre de 1977, Loi Quillot de 1982, etc.<br />
<br />
Les mesures temporaires de contrôle des loyers et de sur-protection des locataires au détriment des propriétaires ont dissuadé la construction par les particuliers et éloigné de nombreux épargnants de l'investissement locatif. En outre, en montant des usines à gaz telles que l'investissement « Robien » pour « aider » l'immobilier, l'État a complexifié cet investissement, là où une réduction pure et simple de la fiscalité aurait été plus efficace. Dès lors, les investisseurs institutionnels ont fui ce marché et ne détiennent que 125.000 logements loués<ref name="AL">[http://www.alternative-liberale.fr/pr119-Logement_et_urbanisme.html Programme logement et urbanisme d'Alternative Libérale]</ref>. <br />
<br />
Une étude internationale récente réalisée à Harvard indique que la France est un des pays de l'OCDE où le recouvrement d'un logement et l'expulsion d'un locataire est le plus long: en moyenne, 226 jours, dont 75 jours pour obtenir un procès et 135 jours pour l'application de l'acte de justice<ref name="Wesmar">Article d'[[Étienne Wasmer]] paru dans ''Libération'' le 5 septembre 2005, {{lire en ligne|lien=http://www.catallaxia.org/wiki/%C3%89tienne_Wasmer:Logement_et_r%C3%A8glementation}}</ref>. Autre exemple de cette surprotection des locataires, aux Pays-Bas, les propriétaires sont obligés de payer des « antisquatteurs » afin d'éviter que leur bien soit squatté car la justice ne fera pas respecter leur droit de propriété et laissera les squatteurs dans les lieux<ref>« [http://www.liberation.fr/actualite/monde/227451.FR.php Les antisquatteurs néerlandais menacés par la loi] », ''Libération'', 9 janvier 2007</ref>.<br />
<br />
Une autre cause de la crise du logement réside aussi dans l'arbitraire et l'interventionnisme étatique visant à contraindre les propriétaires de ne pas expulser les locataires, pendant 6 mois, c'est-à-dire entre le 15 octobre et le 15 avril. Cet interventionnisme étatique, arguant ou se fondant sur le fait que l'on rentre dans la période hivernale, ne prend pas du tout en compte la réalité de la situation économique liée aux transactions immobilières entre acheteurs et vendeurs. Au lieu de reprendre le cours normal de la vie économique immobilière, l'État a, en outre, contraint les propriétaires à souscrire une assurance afin de pallier les défauts de paiement des locataires (ce qui est un non sens économique et financier, puisque cela contribue à déresponsabiliser les locataires, d'une part, que ce n'est pas aux propriétaires de payer à la place des locataires, d'autre part, et que la relation d'échange économique et financier liée à la transaction locative entre propriétaires et locataires, dans ce cas, est bafouée, en troisième lieu). <br />
<br />
Enfin, la pénurie organisée volontairement par l'État est le facteur essentiel de la hausse des prix depuis les années 1960 : ces règlementations empêchent l'offre de logement de s'adapter à la demande croissante résultant de taux d'intérêt historiquement bas. Les rares marchés mondiaux qui connaissent ce même pic de la demande, sans posséder ce type de règlementation du sol, ne connaissent pas de bulle immobilière. En outre, la France a multiplié les échelons et les organismes, rendant toute construction excessivement compliquée. Comme le note le programme d'[[Alternative Libérale]], « la décentralisation inachevée a multiplié les échelons d’intervention et permis tous les excès »<ref name="AL"/>. Christian Julienne note de même que « un droit de l'urbanisme péremptoire et pléthorique est conçu pour raréfier les terrains constructibles au lieu d'en augmenter le nombre »<ref name="Julienne"/>. En particulier, la règlementation du sol par les permis de construire impose une pénalité très importante aux prix des logements : aux États-Unis, cette pénalité a été estimée à 275 milliards $ en 2005 par [[Edward Glaeser|Ed. Glaeser]] et J.Gyourko, de Harvard, ou [[Randal O'Toole]], du Thoreau Institute<ref>{{pdf}}[http://cawa.fr/IMG/pdf/resume-4pages-janvier2007.pdf Résumé de l'étude de l'Institut Turgot]</ref>. En France, cela représente 45 milliards € en 2005, soit le tiers du prix moyen d'un logement.<br />
<br />
Les avantages supposés de ces règlementations se révèlent à l'usage discutables, leurs bénéfices sont largement inférieurs à leur coût social. Les grandes agglomérations qui ont choisi de ne pas se doter de telles règlementations ne sont en rien des repoussoirs en terme d'urbanisme, et obtiennent des résultats économiques et sociaux plutôt meilleurs que les autres. A l'inverse, les « grands ensembles », les « villes nouvelles » ou les ZUP sont des illustrations visibles de l'échec du [[constructivisme]].<br />
<br />
Les conséquences de cet interventionnisme étatique font qu'il y a plusieurs dizaines voire plusieurs centaines de milliers de logements vides ou inoccupés, parce que les propriétaires ne veulent plus louer et préfèrent attendre des conditions favorables pour vendre.<br />
<br />
== Les propositions libérales ==<br />
<br />
Les propositions libérales pour sortir de la crise du logement ont déjà été appliquées avec succès dans de nombreux pays. Elles sont de plusieurs ordres :<br />
<br />
Tout d'abord, la « libération du foncier » qui implique que tout terrain doit être présumé constructible. Une telle libération du sol provoquerait rapidement une baisse de prix des biens immobiliers d'au moins un tiers par rapport à leur valeur actuelle selon [[Vincent Bénard]]. Comme le note un rapport officiel du [[Sénat]] de 2004, il n'y a « pas de pénurie de foncier brut » mais une « pénurie de l'offre de terrains mis sur le marché au regard de la demande de logements » (c’est-à-dire des terrains où la construction de logement a été autorisée par les maires)<ref>''Les facteurs fonciers et immobiliers de la crise du logement'', rapport du Sénat, 2004, introduction, {{lire en ligne|lien=http://www.senat.fr/rap/r04-442/r04-442.html}}</ref>. Libérer le foncier c'est donc faire baisser les prix et augmenter l'offre de logements. Dans un contexte d'abondance foncière, les propriétaires ne pourront pas se permettre d'augmenter abusivement leurs prix, l'offre nombreuse constituant la meilleure protection du locataire contre un excès d'appétit des bailleurs.<br />
<br />
Il convient également de privatiser en grande partie le parc de logements HLM, en privilégiant l'accès à la [[propriété]] des locataires actuels. Ainsi, on responsabilisera les individus tout en abaissant pour eux le coût des loyers. Passer donc d'une ambition d'une société d'assistés à une société de propriétaires libres et responsables. Comme le note Philippe Galy, « c'est l'occupant qui est social, ce n'est pas le logement »<ref>« [http://www.lesechos.fr/info/analyses/4663039.htm Deux bonnes nouvelles pour le logement] », ''Les Échos'', 19 décembre 2007</ref>. Pour les libéraux, si aide il doit y avoir, elle doit donc être destinée directement à l'individu, comme avec le [[chèque éducation]]. Pour les logements sociaux restants, ils doivent être destinés en priorité aux plus démunis et non être comme actuellement une ambition pour l'ensemble de la société ou, pire, des cadeaux qu'on donne aux amis du pouvoir<ref>« Le directeur de cabinet de Christine Boutin habite une HLM de la ville de Paris », ''Libération'', 18 décembre 2007, {{lire en ligne|lien=http://www.liberation.fr/actualite/societe/298844.FR.php}}</ref>.<br />
<br />
En outre, pour pallier la complexité kafkaïenne du système d'aides actuelles qui ne font que monter les prix et privilégier les mieux informés au détriment des plus faibles, [[Vincent Bénard]] propose de substituer un « chèque-logement unique, dégressif pour éviter tout effet de seuil, calculé en fonction des revenus privés de chaque foyer, et du nombre de personnes qui le composent ». Ce système, sur le modèle (controversé chez les libéraux) d'[[impôt négatif]] aurait l'avantage de simplifier le système d'aides, de le rendre transparent et de réduire les perturbations induites sur le fonctionnement du [[marché]] immobilier.<br />
<br />
Parallèlement, afin d'inciter les épargnants à investir dans le logement locatif et de faire respecter l'État de droit, l'État doit cesser de prendre part aux relations contractuelles entre propriétaires et locataires et faire respecter les contrats signés, en particulier dans le domaine des expulsions. Plus précisément, afin d'inciter les épargnants à investir dans le logement locatif, ceux-ci doivent retrouver une liberté contractuelle pour fixer les loyers et plus de souplesse pour rompre un bail, que l'on soit locataire ou bailleur. Comme le note [[Étienne Wasmer]], meilleur jeune économiste de France 2006, « le non-respect des droits par l'une ou l'autre des parties est une difficulté transactionnelle majeure. Et en la matière, ce serait faire preuve d'angélisme que de faire porter le poids des dysfonctionnements du marché locatif sur les propriétaires. »<ref name="Wesmar"/>. Face à la surprotection qui fragilise encore plus les plus faibles qui ne peuvent offrir les garanties suffisantes, il propose de faciliter les expulsions, ce qui aura pour effet de réduire les garanties nécessaires demandées par les propriétaires, qui savent qu'ils pourront récupérer leur bien facilement. Ainsi, les plus faibles auront un accès plus facile au logement<ref>{{pdf}}[http://en.temps.reel.free.fr/cahiers/cahier27.pdf Pour une réforme radicale de l’organisation du droit du logement, Quelques enseignements de l’analyse économique], décembre 2006</ref>.<br />
<br />
Concernant l'offre, afin de permettre aux entreprises du bâtiment de répondre à la demande, il faut ouvrir largement les portes de l'immigration aux professionnels issus des nouveaux pays entrants dans la communauté européenne.<br />
<br />
== Citations ==<br />
* ''« S’il y a pénurie, dans un pays où on commence à nouveau à parler de 3 millions de familles mal-logées, la faute principale en incombe à l’étatisme de la production de logement, à l’héritage des législations et règlementations socialistes et à l’arbitraire administratif du système d’attribution. Seule la libéralisation de la construction de droit privé, et le retour à l’abondance de l’offre peut y répondre sérieusement. »'' (Jean-Gilles Malliarakis<ref>« [http://www.europelibre.com/CL2007/etl070105.htm L'imposture du droit opposable au logement] »</ref>)<br />
* ''« Un locataire et un propriétaire signant un bail s'engagent par un contrat lequel définit droits et obligations. Or, le non-respect des droits par l'une ou l'autre des parties est une difficulté transactionnelle majeure. Et en la matière, ce serait faire preuve d'angélisme que de faire porter le poids des dysfonctionnements du marché locatif sur les propriétaires. »'' ([[Étienne Wasmer]]<ref name="Wesmar"/>)<br />
* ''« Tout ceci n'est ni de gauche, ni de droite, juste le simple bon sens qui fait comprendre que le goût immodéré de notre pays pour les textes de lois abscons, léonins et semés d'embûches (l'expression " à peine de nullité " est celle qu'on y rencontre le plus souvent) rend la vie pénible à tous les gens de bonne foi, locataires comme propriétaires, et favorise paradoxalement procéduriers et grands propriétaires fonciers, dans une situation en passe de devenir explosive. »'' ([[Étienne Wasmer]]<ref name="Wesmar"/>)<br />
* ''« Avec le bombardement, le contrôle des loyers est la meilleure façon de raser une ville »'' (Assar Lindbeck)<ref>Assar Lindbeck, The Political Economy of the New Left, New York, Harper and Row, 1972, p. 39</ref><br />
<br />
== Notes et références ==<br />
{{références|colonnes=2}}<br />
<br />
== Bibliographie ==<br />
<br />
* [[1977]]. Lawrence B. Smith. [http://www.google.fr/url?sa=t&rct=j&q=m.%20walker.%20rent%20control%3A%20a%20popular%20paradox.%20montreal%3A%20fraser%20institute%2C%201975.&source=web&cd=3&ved=0CEIQFjAC&url=http%3A%2F%2Fwww.fraserinstitute.org%2FWorkArea%2FDownloadAsset.aspx%3Fid%3D15719&ei=Aa4FT4aCGIWR8gPkv9TNAQ&usg=AFQjCNF6JOtW-IqIwQbTE_mt7k3IDDpt8w&sig2=fri54fwfeeEbgQyNBsPVyg&cad=rja "Anatomy of a Crisis. Canadian Housing Policy in the Seventies"]. The Fraser Institute.<br />
<br />
* [[1992]]. [[Georges Mesmin]]. ''Urbanisme et logement&nbsp;: Analyse d'une crise''. Paris&nbsp; PUF. {{ISBN|2130448488}}<br />
<br />
* [[2002]]. [[Edward Glaeser|Edward L. Glaeser]] et Joseph Gyourko. ''The Impact of Zoning on Housing Affordability''. {{lire en ligne|lien=http://www.economics.harvard.edu/pub/hier/2002/HIER1948.pdf}}<br />
* [[2006]]. [[Christian Julienne]]. ''Logement, solutions pour une crise fabriquée''. Paris&nbsp;: Les Belles Lettres. {{ISBN|978-2-251-44308-9}} {{présentation en ligne|lien=http://www.lesbelleslettres.com/livre/?GCOI=22510100816430}}<br />
* [[2007]]. [[Vincent Bénard]]. ''Logement, crise publique, remèdes privés''. Paris&nbsp;: Romillat. {{ISBN|2878941365}} {{présentation en ligne|lien=http://www.crisepublique.fr}}<br />
* [[2009]]. [[Christian Julienne]]. ''Comprendre la crise du logement''. Paris&nbsp;: Les Belles Lettres. {{ISBN|978-2-251-44367-6}} {{présentation en ligne|lien=http://www.lesbelleslettres.com/livre/?GCOI=22510100743820}}<br />
<br />
== Voir aussi ==<br />
* [[Contrôle des loyers]]<br />
* [[Crise du logement]]<br />
* [[Produits dérivés sur l'immobilier]]<br />
* [[Economie de la construction]]<br />
<br />
== Liens externes ==<br />
{{Forum<br />
|lien1=[https://www.liberaux.org/index.php?showtopic=29636 Mathieu Laine à Ripostes sur le logement] {{for}}<br />
|lien2=[https://www.liberaux.org/index.php?showtopic=27942 Crise du logement ?] {{for}}<br />
|lien3=[https://www.liberaux.org/index.php?showtopic=31962 Article De Liberté Chérie Dans La Tribune Du 20/06/2007 Sur Le Logement] {{for}}<br />
|lien4=<br />
|lien5=<br />
|lien6=<br />
}}<br />
* [[Vincent Bénard]]. «&nbsp;[http://www.objectifliberte.fr/2007/01/droit-au-logeme.html Droit au logement: malfaisance démagogique]&nbsp;». ''Objectif Liberté'', 5 janvier 2007.<br />
* [[Vincent Bénard]]. «&nbsp;[http://www.objectifliberte.fr/2012/02/logement-cprp-gratuit-pdf.html "Logement, crise publique, remède privés", gratuit en PDF]&nbsp;». ''Objectif Liberté'', 17 février 2012.<br />
* [[Vincent Bénard]]. «&nbsp;[http://www.larevueparlementaire.fr/pages/RP-897/RP897-debats-vincent-benard.htm La règlementation foncière, cause de la crise du logement]&nbsp;». ''La Revue Parlementaire'', mai 2007.<br />
* François Goulard. «&nbsp;[[:ca:François_Goulard:La_politique_du_logement,_une_aberration_française|La politique du logement, une aberration française]]&nbsp;». ''[[Catallaxia]]''.<br />
<br />
{{Portail actualités}}<br />
{{Portail économie}}</div>Jerome Alexandrehttps://www.wikiberal.org/index.php?title=Contr%C3%B4le_des_loyers&diff=117069Contrôle des loyers2013-12-19T13:35:21Z<p>Jerome Alexandre : /* Bibliographie */</p>
<hr />
<div>[[Catégorie:économie]]<br />
== Citations ==<br />
<br />
''Avec le bombardement, le '''contrôle des loyers''' est la meilleure façon de raser une ville.'' Assar Lindbeck<ref>Assar Lindbeck, The Political Economy of the New Left, New York, Harper and Row, 1972, p. 39</ref><br />
<br />
Les protections, comme toujours, sont difficilement réversibles, car elles ont créé des situations de droits acquis, qu’il faut ensuite racheter : la loi de 1948, les plafonds de loyers, les protections des locataires indélicats, les difficultés de revente des logements sociaux, etc., etc… inextricable maquis ! Les offices d’HLM jouent un rôle incontournable, et il est reconnu que leur gestion n’est pas toujours optimum (exemple entre beaucoup d’autres, le contrôle sur les plafonds de ressources de leurs locataires…).<br />
<br />
Les logements locatifs disponibles sont trop rares et chers : allégeons les obstacles à leur développement, et nous les verrons réapparaître, spontanément !<br />
<br />
Une première clé, très simple, est identifiée depuis longtemps (R. Barre, 1976) : remplacer l’aide à la pierre par l’aide à la personne. « L'aide à la pierre est inefficace et injuste, et elle provoque la création de ghettos, en regroupant les occupants sur le critère d'un plafond de ressources. Curieusement, le secteur HLM cumule toujours les deux types d'aides. » (''Les Echos'', 7 juin 2000)<br />
<br />
Une autre approche est bien connue aussi : vendre les logements sociaux à leurs occupants (même si c’est à un prix très bas pour les secteurs les plus difficiles). Les nouveaux propriétaires seront responsabilisés. Nous avons fait des propositions précises sur ce point (par exemple en décembre 2001). Le premier acte serait d’alléger les contraintes qui pèsent sur les offices d’HLM.<br />
<br />
Une relativisation de la carte scolaire aiderait aussi : combien de locataires se refusent à déménager pour ne pas dégrader la condition scolaire de leurs enfants ?<br />
<br />
Le droit de préemption par les communes est à remettre sérieusement à plat.<br />
<br />
==Citations==<br />
<br />
Décret du 23 novembre 1948 et ses commentaires paru dans la ''Vie Française'' du 8 octobre 1948:<br />
<br />
Calculez pour chaque pièce la SURFACE REELLE (art 5), appliquez le coefficient correspondant à sa nature (art 6). Le produit vous donnera la SURFACE UTILE. Déterminez ensuite le coefficient d’éclairement (art 8), de vues (art 10) additionnez les et divisés par trois (art 7). Vous dégagerez un coefficient moyen. Vous aurez votre SURFACE CORRIGE. Additionnez les surfaces corrigées de toutes vos pièces, plus les surfaces utiles des annexes. Vous aurez le total de la surface du local. Après quoi déterminez le correctif d’ensemble (art 11) en faisant la moyenne des coefficients d’entretien (art 12) et de situation (art 13). Multipliez la surface corrigée totale par le correctif d’ensemble. Ajoutez les équivalences superficielles des équipements (art 14). Diminuez pour absence d’ascenseur (art 16). Majorez pour usage professionnel (art 15). Vous obtenez la SURFACE CORRIGEE TOTALE ! Il y a ensuite un prix de base du mètre carré selon le salaire de base qui donne le LOYER « SCIENTIFIQUE » MENSUEL.<br />
<br />
<br />
Témoignage impressionnant que fournit cette législation sur l’état de dégradation avancée d’une société qui se refuse à utiliser le mécanisme des prix et qui prétend fixer les valeurs suivant des procédés théoriques. Quelques extraits du décret sont tellement explicites : comment savoir ce qu’est une pièce « claire sur plus de la moitié de la surface », ou « ensoleillée une bonne partie de la journée vers le fin de mars ou exposée au midi et ensoleillée, à la même époque, pendant la moitié de la journée en raison d’un masque partiel » ; l’administration parisienne ayant renoncé à tenir compte des français qui vivent dans des régions où l’on fuit le soleil. La définition d’une « large rue » ou « un [[espace]] de verdure ayant au moins quinze mètres sans vis-à-vis » laisse rêveur. On ose à peine s’aventurer dans les coefficients de vétusté qui se réfèrent au « jeu des portes et fenêtre », aux « cloisons gauchies » ou encore aux « marches d’escaliers usées et branlantes ». Et on ne peut que renoncer à suivre le législateur dans son appréciation personnelle du chiffrage de l’emplacement car on discutera éternellement pour savoir dans quelle mesure la proximité d’un lycée compense l’absence d’un bureau de tabac et s’il vaut mieux être aux environs immédiats d’une bouche de métro ou d’un pharmacien. Cet abus dans la perversion du langage devient plus éclatant encore lorsqu’il s’agit d’évaluer les équivalents mètres carrés des équipements à l’aide d’une nomenclature incroyable où un poste d’eau chaude sur baignoire » vaut 3, 75 m² et des WC commun à l’étage ou au demi-étage d’un immeuble collectif » valent 0,5 m² ! <br />
<br />
== Voir aussi ==<br />
<br />
=== Bibliographie ===<br />
<br />
* [[1946]]. [[Milton Friedman]] et [[George J. Stigler]]. ''Roofs or Ceilings? The Current Housing Problem''. Irvington-on-Hudson, NY&nbsp;: [[Foundation for Economic Education]]. {{lire en ligne|lien=http://www.fee.org/library/detail/roofs-or-ceilings-the-current-housing-problem}}<br />
** Traduction en français par [[Hervé de Quengo]], «&nbsp;[[:ca:Milton_Friedman:Toits_ou_plafonds_%3F_Le_problème_actuel_du_logement|Toits ou plafonds&nbsp;? Le problème actuel du logement]]&nbsp;», ''[[Catallaxia]]''.<br />
** Traduction en français par Stéphane Couvreur, «&nbsp;[http://www.institutcoppet.org/2013/12/17/un-toit-ou-un-plafond-une-critique-du-controle-des-loyers/ Un toit ou un plafond&nbsp;? La crise actuelle du logement]&nbsp;», ''[[Institut Coppet]]'', 17 décembre 2013.<br />
<br />
* [[1975]]. Michael Walker, dir., "Rent Control: A Popular Paradox", Vancouver: The Fraser Institute.<br />
<br />
* [[1980]]. Charles Baird. ''Rent Control: The Perennial Folly''. Washington, D.C.&nbsp;: Cato Institute.<br />
<br />
* [[2006]]. [[Henry Hazlitt]]. «&nbsp;Les résultats du contrôle des loyers&nbsp;». Chap. 18 de ''[[L’Économie Politique en une Leçon]]''. Paris&nbsp;: Institut Charles Coquelin. {{ISBN|2-915909-06-7}} {{lire en ligne|lien=http://herve.dequengo.free.fr/Hazlitt/EPL/EPL_18bis.htm}}<br />
* [[2007]]. [[Walter Block]]. «&nbsp;Rent Control&nbsp;». In ''The Concise Encyclopedia of Economics'', ed. [[David R. Henderson]], p. 442-445. Indianapolis, IN&nbsp;: [[Liberty Fund]]. {{ISBN|978-0-86597-665-8}} {{lire en ligne|lien=http://www.econlib.org/library/Enc/RentControl.html}}<br />
<br />
{{Forum<br />
|lien1=[https://www.liberaux.org/index.php?showtopic=29636 Mathieu Laine à Ripostes sur le logement] {{for}}<br />
|lien2=[https://www.liberaux.org/index.php?showtopic=27942 Crise du logement ?] {{for}}<br />
|lien3=<br />
|lien4=<br />
|lien5=<br />
|lien6=<br />
}}<br />
<br />
=== Liens externes ===<br />
* [[Vincent Bénard]]. «&nbsp;[http://www.objectifliberte.fr/2007/09/contrle-des-loy.html Contrôle des loyers: petite histoire d'une arme de destruction massive]&nbsp;». ''Objectif Liberté'', 5 septembre 2007.<br />
* [[Vincent Bénard]]. «&nbsp;[http://www.objectifliberte.fr/2012/02/logement-cprp-gratuit-pdf.html "Logement, crise publique, remède privés", gratuit en PDF]&nbsp;». ''Objectif Liberté'', 17 février 2012.<br />
* [[Art Carden]]. «&nbsp;[http://www.contrepoints.org/?p=73823 Les effets pervers du contrôle des loyers]&nbsp;». ''[[Contrepoints]]'', 19 mars 2012.<br />
* [http://www.iedm.org/main/show_editorials_en.php?editorials_id=433 La cause véritable de la crise du logement]<br />
<br />
=== Article connexe ===<br />
* [[Logement]]<br />
<br />
== Notes et références ==<br />
<references /> <!-- aide : http://fr.wikipedia.org/wiki/Aide:Notes et références --><br />
<br />
{{Portail actualités}}<br />
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<br />
{{DEFAULTSORT:Controle des loyers}}</div>Jerome Alexandrehttps://www.wikiberal.org/index.php?title=Logement&diff=117068Logement2013-12-19T13:31:14Z<p>Jerome Alexandre : /* Liens externes */</p>
<hr />
<div>Les questions liées au '''logement''' sont parmi les plus importantes dans une société, en particulier en France, où la pénurie organisée par des politiques restrictives sur l'offre immobilière nourrit une « [[crise du logement]] » persistante depuis 1914.<br />
<br />
== Historique ==<br />
Dès 1914, le blocage total des loyers, maintenu pendant l'entre-deux guerres, nourrit une pénurie de logements : les propriétaires et constructeurs sont dissuadés de louer leurs biens ou d'en construire de nouveaux puisque la rentabilité de leur investissement sera mauvaise. Cela débouche sur les effets classiques de toute politique de contrôle des prix<ref>{{en}}[http://www.mises.org/story/1962 Four Thousand Years of Price Control], par [[Thomas J. DiLorenzo]]</ref> : offre en baisse et détérioration du logement pour tous. Entre 1918 et 1939, la France a construit 2,5 fois moins de logements que la Grande Bretagne, et deux fois moins de logements que l'Allemagne, pourtant affaiblie par une crise monétaire grave, et l'arrivée au pouvoir des nazis. 1.800.000 logements furent construits en France entre les deux guerres, soit moins de 100.000 par an ! En comparaison, la Grande Bretagne, sans contrôle de loyers, construira 3,7 millions de logements sur la même période et en rénovera 500.000. L'Allemagne, 4 millions !<ref name="Oblib">[http://www.objectifliberte.fr/2007/09/contrle-des-loy.html Billet sur le contrôle des loyers d'Objectif Liberté]</ref> Entre les logements manquants et les unités insalubres, la pénurie avant guerre est estimée à 2 Millions d'unités. <br />
<br />
Les destructions de la guerre et le contrôle des loyers maintenu à la sortie du conflit n'améliorent pas la situation. Au contraire, la loi de 1948 bloque les loyers de certains logements à un salaire ridiculement bas, entrainant les mêmes effets : sous-investissement et non entretien. Favorisant néanmoins le logement neuf, elle a des effets légèrement moins graves, qui atténue la crise du logement. Malgré tout, en 1952, tous secteurs confondus, la France construisait 20 logements pour 10.000 Habitants, contre 99 en Allemagne occidentale<ref name="Oblib"/>. Sous l'influence de [[Jacques Rueff]], ce dernier est progressivement supprimé, mais ses effets continuent à s'exercer de façon indirecte par le niveau des loyers des logements sociaux.<br />
<br />
Avec la protection croissante des locataires et la montée de revendication du « droit au » logement, le taux de logements effectivement disponibles se réduit, de même que les constructions. Ainsi, la loi Quillot et 1982 réinstaure un contrôle des loyers partiels et rend plus difficile l'expulsion des locataires qui refusent de payer leur loyer. Effet immédiat : chute brutale des constructions de logement, au détriment des plus pauvres auquels les propriétaires demandent toujours plus pour se protéger des mauvais payeurs contre lesquels ils seront démunis. En 1981, il y avait 125.000 mises en chantier par le secteur libre. Après cette loi, on tombe à 71.000 en 1982 et 32.000 en 1985<ref name="Oblib"/>. En surprotégeant les locataires, les pouvoirs publics privent donc de logement les plus faibles. Dernier avatar de cette liste de mesures aux effets exactement contraires à ceux recherchés, le droit opposable au logement, qui entretient l'idée fausse, qu'avec une dette de 2.000 milliards €, l'État peut tout.<br />
<br />
Il y a actuellement en France une pénurie de 1,5 à 3 millions d'habitations. Cette pénurie a entraîné une augmentation des coûts du logement supérieure de 70% à celle des revenus sur ces 10 dernières années, ce qui pénalise lourdement les familles modestes et les classes moyennes. Entre 1990 et 2006, les ménages de la classe moyenne connaissent une hausse sensible du poste de consommation « logement, eau, gaz et [[électricité]] », passant de 20 à 25,2% des dépenses de consommation des ménages français<ref name="logement, dépense numéro un">{{fr}}Chiffres cités dans l'article « Le logement, dépense numéro un » paru dans ''[[Alternatives Économiques]]'', Hors-série n°74 : Les chiffres de l'économie - 4eme trimestre 2007.</ref><br />
<br />
== Les causes de la crise du logement en France ==<br />
<br />
Les déterminants de la crise du logement actuelle sont essentiellement liées à une offre volontairement limitée par l'État, à travers des règlementations de zonage mises en place dans les années 60 et aggravées depuis, qui entravent la constructibilité du sol. Toutes les interventions imaginées par l'État et les collectivités pour résoudre ces pénuries sans s'interroger sur son fondement les ont en fait aggravées :<br />
<br />
Le logement social, outil majeur de l'intervention de l'État dans le domaine du logement, aggrave la ségrégation entre catégories sociales, tout en permettant à des personnes qui pourraient se loger sans aide de jouir dans la durée de rentes de situation entretenues par les épargnants et les contribuables. Comme le note [[Christian Julienne]], « le système HLM ne donne pas à ses locataires un bail mais une attribution à vie transmissible aux enfants »<ref name="Julienne">[[Christian Julienne]], ''Logement, solutions pour une crise fabriquée'', 2006, Paris, Les Belles Lettres, 332 p., ISBN 2251443088, {{présentation en ligne|lien=http://www.lesbelleslettres.com/livre/?GCOI=22510100816430&fa=description}}</ref>. Il n'aide pas les plus pauvres, il donne des privilèges. Il constitue en cela un incroyable gaspillage de ressources. Le secteur du logement social, en France, immobilise au moins 500 milliards € qui pourraient être employés de façon plus productive. Ainsi, pour [[Vincent Bénard]] de l'[[Institut Turgot]], le logement social est le « capital mort » de la société française<ref>[http://www.turgot.org/sites/turgot/produit/produit.php/produit/logement_crise_publique Conclusions de l'étude de Vincent Bénard], [[Institut Turgot]]</ref>. Les aides versées aux locataires ont en outre fait monter les loyers, les propriétaires intégrant cet élément dans les loyers. On notera donc sans surprise que la crise du logement est concomitante avec l'intervention croissante de l'État dans le domaine du logement : Loi Loucheur de 1928, Loi de 1948, loi Barre de 1977, Loi Quillot de 1982, etc.<br />
<br />
Les mesures temporaires de contrôle des loyers et de sur-protection des locataires au détriment des propriétaires ont dissuadé la construction par les particuliers et éloigné de nombreux épargnants de l'investissement locatif. En outre, en montant des usines à gaz telles que l'investissement « Robien » pour « aider » l'immobilier, l'État a complexifié cet investissement, là où une réduction pure et simple de la fiscalité aurait été plus efficace. Dès lors, les investisseurs institutionnels ont fui ce marché et ne détiennent que 125.000 logements loués<ref name="AL">[http://www.alternative-liberale.fr/pr119-Logement_et_urbanisme.html Programme logement et urbanisme d'Alternative Libérale]</ref>. <br />
<br />
Une étude internationale récente réalisée à Harvard indique que la France est un des pays de l'OCDE où le recouvrement d'un logement et l'expulsion d'un locataire est le plus long: en moyenne, 226 jours, dont 75 jours pour obtenir un procès et 135 jours pour l'application de l'acte de justice<ref name="Wesmar">Article d'[[Étienne Wasmer]] paru dans ''Libération'' le 5 septembre 2005, {{lire en ligne|lien=http://www.catallaxia.org/wiki/%C3%89tienne_Wasmer:Logement_et_r%C3%A8glementation}}</ref>. Autre exemple de cette surprotection des locataires, aux Pays-Bas, les propriétaires sont obligés de payer des « antisquatteurs » afin d'éviter que leur bien soit squatté car la justice ne fera pas respecter leur droit de propriété et laissera les squatteurs dans les lieux<ref>« [http://www.liberation.fr/actualite/monde/227451.FR.php Les antisquatteurs néerlandais menacés par la loi] », ''Libération'', 9 janvier 2007</ref>.<br />
<br />
Une autre cause de la crise du logement réside aussi dans l'arbitraire et l'interventionnisme étatique visant à contraindre les propriétaires de ne pas expulser les locataires, pendant 6 mois, c'est-à-dire entre le 15 octobre et le 15 avril. Cet interventionnisme étatique, arguant ou se fondant sur le fait que l'on rentre dans la période hivernale, ne prend pas du tout en compte la réalité de la situation économique liée aux transactions immobilières entre acheteurs et vendeurs. Au lieu de reprendre le cours normal de la vie économique immobilière, l'État a, en outre, contraint les propriétaires à souscrire une assurance afin de pallier les défauts de paiement des locataires (ce qui est un non sens économique et financier, puisque cela contribue à déresponsabiliser les locataires, d'une part, que ce n'est pas aux propriétaires de payer à la place des locataires, d'autre part, et que la relation d'échange économique et financier liée à la transaction locative entre propriétaires et locataires, dans ce cas, est bafouée, en troisième lieu). <br />
<br />
Enfin, la pénurie organisée volontairement par l'État est le facteur essentiel de la hausse des prix depuis les années 1960 : ces règlementations empêchent l'offre de logement de s'adapter à la demande croissante résultant de taux d'intérêt historiquement bas. Les rares marchés mondiaux qui connaissent ce même pic de la demande, sans posséder ce type de règlementation du sol, ne connaissent pas de bulle immobilière. En outre, la France a multiplié les échelons et les organismes, rendant toute construction excessivement compliquée. Comme le note le programme d'[[Alternative Libérale]], « la décentralisation inachevée a multiplié les échelons d’intervention et permis tous les excès »<ref name="AL"/>. Christian Julienne note de même que « un droit de l'urbanisme péremptoire et pléthorique est conçu pour raréfier les terrains constructibles au lieu d'en augmenter le nombre »<ref name="Julienne"/>. En particulier, la règlementation du sol par les permis de construire impose une pénalité très importante aux prix des logements : aux États-Unis, cette pénalité a été estimée à 275 milliards $ en 2005 par [[Edward Glaeser|Ed. Glaeser]] et J.Gyourko, de Harvard, ou [[Randal O'Toole]], du Thoreau Institute<ref>{{pdf}}[http://cawa.fr/IMG/pdf/resume-4pages-janvier2007.pdf Résumé de l'étude de l'Institut Turgot]</ref>. En France, cela représente 45 milliards € en 2005, soit le tiers du prix moyen d'un logement.<br />
<br />
Les avantages supposés de ces règlementations se révèlent à l'usage discutables, leurs bénéfices sont largement inférieurs à leur coût social. Les grandes agglomérations qui ont choisi de ne pas se doter de telles règlementations ne sont en rien des repoussoirs en terme d'urbanisme, et obtiennent des résultats économiques et sociaux plutôt meilleurs que les autres. A l'inverse, les « grands ensembles », les « villes nouvelles » ou les ZUP sont des illustrations visibles de l'échec du [[constructivisme]].<br />
<br />
Les conséquences de cet interventionnisme étatique font qu'il y a plusieurs dizaines voire plusieurs centaines de milliers de logements vides ou inoccupés, parce que les propriétaires ne veulent plus louer et préfèrent attendre des conditions favorables pour vendre.<br />
<br />
== Les propositions libérales ==<br />
<br />
Les propositions libérales pour sortir de la crise du logement ont déjà été appliquées avec succès dans de nombreux pays. Elles sont de plusieurs ordres :<br />
<br />
Tout d'abord, la « libération du foncier » qui implique que tout terrain doit être présumé constructible. Une telle libération du sol provoquerait rapidement une baisse de prix des biens immobiliers d'au moins un tiers par rapport à leur valeur actuelle selon [[Vincent Bénard]]. Comme le note un rapport officiel du [[Sénat]] de 2004, il n'y a « pas de pénurie de foncier brut » mais une « pénurie de l'offre de terrains mis sur le marché au regard de la demande de logements » (c’est-à-dire des terrains où la construction de logement a été autorisée par les maires)<ref>''Les facteurs fonciers et immobiliers de la crise du logement'', rapport du Sénat, 2004, introduction, {{lire en ligne|lien=http://www.senat.fr/rap/r04-442/r04-442.html}}</ref>. Libérer le foncier c'est donc faire baisser les prix et augmenter l'offre de logements. Dans un contexte d'abondance foncière, les propriétaires ne pourront pas se permettre d'augmenter abusivement leurs prix, l'offre nombreuse constituant la meilleure protection du locataire contre un excès d'appétit des bailleurs.<br />
<br />
Il convient également de privatiser en grande partie le parc de logements HLM, en privilégiant l'accès à la [[propriété]] des locataires actuels. Ainsi, on responsabilisera les individus tout en abaissant pour eux le coût des loyers. Passer donc d'une ambition d'une société d'assistés à une société de propriétaires libres et responsables. Comme le note Philippe Galy, « c'est l'occupant qui est social, ce n'est pas le logement »<ref>« [http://www.lesechos.fr/info/analyses/4663039.htm Deux bonnes nouvelles pour le logement] », ''Les Échos'', 19 décembre 2007</ref>. Pour les libéraux, si aide il doit y avoir, elle doit donc être destinée directement à l'individu, comme avec le [[chèque éducation]]. Pour les logements sociaux restants, ils doivent être destinés en priorité aux plus démunis et non être comme actuellement une ambition pour l'ensemble de la société ou, pire, des cadeaux qu'on donne aux amis du pouvoir<ref>« Le directeur de cabinet de Christine Boutin habite une HLM de la ville de Paris », ''Libération'', 18 décembre 2007, {{lire en ligne|lien=http://www.liberation.fr/actualite/societe/298844.FR.php}}</ref>.<br />
<br />
En outre, pour pallier la complexité kafkaïenne du système d'aides actuelles qui ne font que monter les prix et privilégier les mieux informés au détriment des plus faibles, [[Vincent Bénard]] propose de substituer un « chèque-logement unique, dégressif pour éviter tout effet de seuil, calculé en fonction des revenus privés de chaque foyer, et du nombre de personnes qui le composent ». Ce système, sur le modèle (controversé chez les libéraux) d'[[impôt négatif]] aurait l'avantage de simplifier le système d'aides, de le rendre transparent et de réduire les perturbations induites sur le fonctionnement du [[marché]] immobilier.<br />
<br />
Parallèlement, afin d'inciter les épargnants à investir dans le logement locatif et de faire respecter l'État de droit, l'État doit cesser de prendre part aux relations contractuelles entre propriétaires et locataires et faire respecter les contrats signés, en particulier dans le domaine des expulsions. Plus précisément, afin d'inciter les épargnants à investir dans le logement locatif, ceux-ci doivent retrouver une liberté contractuelle pour fixer les loyers et plus de souplesse pour rompre un bail, que l'on soit locataire ou bailleur. Comme le note [[Étienne Wasmer]], meilleur jeune économiste de France 2006, « le non-respect des droits par l'une ou l'autre des parties est une difficulté transactionnelle majeure. Et en la matière, ce serait faire preuve d'angélisme que de faire porter le poids des dysfonctionnements du marché locatif sur les propriétaires. »<ref name="Wesmar"/>. Face à la surprotection qui fragilise encore plus les plus faibles qui ne peuvent offrir les garanties suffisantes, il propose de faciliter les expulsions, ce qui aura pour effet de réduire les garanties nécessaires demandées par les propriétaires, qui savent qu'ils pourront récupérer leur bien facilement. Ainsi, les plus faibles auront un accès plus facile au logement<ref>{{pdf}}[http://en.temps.reel.free.fr/cahiers/cahier27.pdf Pour une réforme radicale de l’organisation du droit du logement, Quelques enseignements de l’analyse économique], décembre 2006</ref>.<br />
<br />
Concernant l'offre, afin de permettre aux entreprises du bâtiment de répondre à la demande, il faut ouvrir largement les portes de l'immigration aux professionnels issus des nouveaux pays entrants dans la communauté européenne.<br />
<br />
== Citations ==<br />
* ''« S’il y a pénurie, dans un pays où on commence à nouveau à parler de 3 millions de familles mal-logées, la faute principale en incombe à l’étatisme de la production de logement, à l’héritage des législations et règlementations socialistes et à l’arbitraire administratif du système d’attribution. Seule la libéralisation de la construction de droit privé, et le retour à l’abondance de l’offre peut y répondre sérieusement. »'' (Jean-Gilles Malliarakis<ref>« [http://www.europelibre.com/CL2007/etl070105.htm L'imposture du droit opposable au logement] »</ref>)<br />
* ''« Un locataire et un propriétaire signant un bail s'engagent par un contrat lequel définit droits et obligations. Or, le non-respect des droits par l'une ou l'autre des parties est une difficulté transactionnelle majeure. Et en la matière, ce serait faire preuve d'angélisme que de faire porter le poids des dysfonctionnements du marché locatif sur les propriétaires. »'' ([[Étienne Wasmer]]<ref name="Wesmar"/>)<br />
* ''« Tout ceci n'est ni de gauche, ni de droite, juste le simple bon sens qui fait comprendre que le goût immodéré de notre pays pour les textes de lois abscons, léonins et semés d'embûches (l'expression " à peine de nullité " est celle qu'on y rencontre le plus souvent) rend la vie pénible à tous les gens de bonne foi, locataires comme propriétaires, et favorise paradoxalement procéduriers et grands propriétaires fonciers, dans une situation en passe de devenir explosive. »'' ([[Étienne Wasmer]]<ref name="Wesmar"/>)<br />
* ''« Avec le bombardement, le contrôle des loyers est la meilleure façon de raser une ville »'' (Assar Lindbeck)<ref>Assar Lindbeck, The Political Economy of the New Left, New York, Harper and Row, 1972, p. 39</ref><br />
<br />
== Notes et références ==<br />
{{références|colonnes=2}}<br />
<br />
== Bibliographie ==<br />
<br />
* [[1992]]. [[Georges Mesmin]]. ''Urbanisme et logement&nbsp;: Analyse d'une crise''. Paris&nbsp; PUF. {{ISBN|2130448488}}<br />
* [[2002]]. [[Edward Glaeser|Edward L. Glaeser]] et Joseph Gyourko. ''The Impact of Zoning on Housing Affordability''. {{lire en ligne|lien=http://www.economics.harvard.edu/pub/hier/2002/HIER1948.pdf}}<br />
* [[2006]]. [[Christian Julienne]]. ''Logement, solutions pour une crise fabriquée''. Paris&nbsp;: Les Belles Lettres. {{ISBN|978-2-251-44308-9}} {{présentation en ligne|lien=http://www.lesbelleslettres.com/livre/?GCOI=22510100816430}}<br />
* [[2007]]. [[Vincent Bénard]]. ''Logement, crise publique, remèdes privés''. Paris&nbsp;: Romillat. {{ISBN|2878941365}} {{présentation en ligne|lien=http://www.crisepublique.fr}}<br />
* [[2009]]. [[Christian Julienne]]. ''Comprendre la crise du logement''. Paris&nbsp;: Les Belles Lettres. {{ISBN|978-2-251-44367-6}} {{présentation en ligne|lien=http://www.lesbelleslettres.com/livre/?GCOI=22510100743820}}<br />
<br />
== Voir aussi ==<br />
* [[Contrôle des loyers]]<br />
* [[Crise du logement]]<br />
* [[Produits dérivés sur l'immobilier]]<br />
* [[Economie de la construction]]<br />
<br />
== Liens externes ==<br />
{{Forum<br />
|lien1=[https://www.liberaux.org/index.php?showtopic=29636 Mathieu Laine à Ripostes sur le logement] {{for}}<br />
|lien2=[https://www.liberaux.org/index.php?showtopic=27942 Crise du logement ?] {{for}}<br />
|lien3=[https://www.liberaux.org/index.php?showtopic=31962 Article De Liberté Chérie Dans La Tribune Du 20/06/2007 Sur Le Logement] {{for}}<br />
|lien4=<br />
|lien5=<br />
|lien6=<br />
}}<br />
* [[Vincent Bénard]]. «&nbsp;[http://www.objectifliberte.fr/2007/01/droit-au-logeme.html Droit au logement: malfaisance démagogique]&nbsp;». ''Objectif Liberté'', 5 janvier 2007.<br />
* [[Vincent Bénard]]. «&nbsp;[http://www.objectifliberte.fr/2012/02/logement-cprp-gratuit-pdf.html "Logement, crise publique, remède privés", gratuit en PDF]&nbsp;». ''Objectif Liberté'', 17 février 2012.<br />
* [[Vincent Bénard]]. «&nbsp;[http://www.larevueparlementaire.fr/pages/RP-897/RP897-debats-vincent-benard.htm La règlementation foncière, cause de la crise du logement]&nbsp;». ''La Revue Parlementaire'', mai 2007.<br />
* François Goulard. «&nbsp;[[:ca:François_Goulard:La_politique_du_logement,_une_aberration_française|La politique du logement, une aberration française]]&nbsp;». ''[[Catallaxia]]''.<br />
<br />
{{Portail actualités}}<br />
{{Portail économie}}</div>Jerome Alexandrehttps://www.wikiberal.org/index.php?title=Logement&diff=117067Logement2013-12-19T13:21:33Z<p>Jerome Alexandre : /* Bibliographie */</p>
<hr />
<div>Les questions liées au '''logement''' sont parmi les plus importantes dans une société, en particulier en France, où la pénurie organisée par des politiques restrictives sur l'offre immobilière nourrit une « [[crise du logement]] » persistante depuis 1914.<br />
<br />
== Historique ==<br />
Dès 1914, le blocage total des loyers, maintenu pendant l'entre-deux guerres, nourrit une pénurie de logements : les propriétaires et constructeurs sont dissuadés de louer leurs biens ou d'en construire de nouveaux puisque la rentabilité de leur investissement sera mauvaise. Cela débouche sur les effets classiques de toute politique de contrôle des prix<ref>{{en}}[http://www.mises.org/story/1962 Four Thousand Years of Price Control], par [[Thomas J. DiLorenzo]]</ref> : offre en baisse et détérioration du logement pour tous. Entre 1918 et 1939, la France a construit 2,5 fois moins de logements que la Grande Bretagne, et deux fois moins de logements que l'Allemagne, pourtant affaiblie par une crise monétaire grave, et l'arrivée au pouvoir des nazis. 1.800.000 logements furent construits en France entre les deux guerres, soit moins de 100.000 par an ! En comparaison, la Grande Bretagne, sans contrôle de loyers, construira 3,7 millions de logements sur la même période et en rénovera 500.000. L'Allemagne, 4 millions !<ref name="Oblib">[http://www.objectifliberte.fr/2007/09/contrle-des-loy.html Billet sur le contrôle des loyers d'Objectif Liberté]</ref> Entre les logements manquants et les unités insalubres, la pénurie avant guerre est estimée à 2 Millions d'unités. <br />
<br />
Les destructions de la guerre et le contrôle des loyers maintenu à la sortie du conflit n'améliorent pas la situation. Au contraire, la loi de 1948 bloque les loyers de certains logements à un salaire ridiculement bas, entrainant les mêmes effets : sous-investissement et non entretien. Favorisant néanmoins le logement neuf, elle a des effets légèrement moins graves, qui atténue la crise du logement. Malgré tout, en 1952, tous secteurs confondus, la France construisait 20 logements pour 10.000 Habitants, contre 99 en Allemagne occidentale<ref name="Oblib"/>. Sous l'influence de [[Jacques Rueff]], ce dernier est progressivement supprimé, mais ses effets continuent à s'exercer de façon indirecte par le niveau des loyers des logements sociaux.<br />
<br />
Avec la protection croissante des locataires et la montée de revendication du « droit au » logement, le taux de logements effectivement disponibles se réduit, de même que les constructions. Ainsi, la loi Quillot et 1982 réinstaure un contrôle des loyers partiels et rend plus difficile l'expulsion des locataires qui refusent de payer leur loyer. Effet immédiat : chute brutale des constructions de logement, au détriment des plus pauvres auquels les propriétaires demandent toujours plus pour se protéger des mauvais payeurs contre lesquels ils seront démunis. En 1981, il y avait 125.000 mises en chantier par le secteur libre. Après cette loi, on tombe à 71.000 en 1982 et 32.000 en 1985<ref name="Oblib"/>. En surprotégeant les locataires, les pouvoirs publics privent donc de logement les plus faibles. Dernier avatar de cette liste de mesures aux effets exactement contraires à ceux recherchés, le droit opposable au logement, qui entretient l'idée fausse, qu'avec une dette de 2.000 milliards €, l'État peut tout.<br />
<br />
Il y a actuellement en France une pénurie de 1,5 à 3 millions d'habitations. Cette pénurie a entraîné une augmentation des coûts du logement supérieure de 70% à celle des revenus sur ces 10 dernières années, ce qui pénalise lourdement les familles modestes et les classes moyennes. Entre 1990 et 2006, les ménages de la classe moyenne connaissent une hausse sensible du poste de consommation « logement, eau, gaz et [[électricité]] », passant de 20 à 25,2% des dépenses de consommation des ménages français<ref name="logement, dépense numéro un">{{fr}}Chiffres cités dans l'article « Le logement, dépense numéro un » paru dans ''[[Alternatives Économiques]]'', Hors-série n°74 : Les chiffres de l'économie - 4eme trimestre 2007.</ref><br />
<br />
== Les causes de la crise du logement en France ==<br />
<br />
Les déterminants de la crise du logement actuelle sont essentiellement liées à une offre volontairement limitée par l'État, à travers des règlementations de zonage mises en place dans les années 60 et aggravées depuis, qui entravent la constructibilité du sol. Toutes les interventions imaginées par l'État et les collectivités pour résoudre ces pénuries sans s'interroger sur son fondement les ont en fait aggravées :<br />
<br />
Le logement social, outil majeur de l'intervention de l'État dans le domaine du logement, aggrave la ségrégation entre catégories sociales, tout en permettant à des personnes qui pourraient se loger sans aide de jouir dans la durée de rentes de situation entretenues par les épargnants et les contribuables. Comme le note [[Christian Julienne]], « le système HLM ne donne pas à ses locataires un bail mais une attribution à vie transmissible aux enfants »<ref name="Julienne">[[Christian Julienne]], ''Logement, solutions pour une crise fabriquée'', 2006, Paris, Les Belles Lettres, 332 p., ISBN 2251443088, {{présentation en ligne|lien=http://www.lesbelleslettres.com/livre/?GCOI=22510100816430&fa=description}}</ref>. Il n'aide pas les plus pauvres, il donne des privilèges. Il constitue en cela un incroyable gaspillage de ressources. Le secteur du logement social, en France, immobilise au moins 500 milliards € qui pourraient être employés de façon plus productive. Ainsi, pour [[Vincent Bénard]] de l'[[Institut Turgot]], le logement social est le « capital mort » de la société française<ref>[http://www.turgot.org/sites/turgot/produit/produit.php/produit/logement_crise_publique Conclusions de l'étude de Vincent Bénard], [[Institut Turgot]]</ref>. Les aides versées aux locataires ont en outre fait monter les loyers, les propriétaires intégrant cet élément dans les loyers. On notera donc sans surprise que la crise du logement est concomitante avec l'intervention croissante de l'État dans le domaine du logement : Loi Loucheur de 1928, Loi de 1948, loi Barre de 1977, Loi Quillot de 1982, etc.<br />
<br />
Les mesures temporaires de contrôle des loyers et de sur-protection des locataires au détriment des propriétaires ont dissuadé la construction par les particuliers et éloigné de nombreux épargnants de l'investissement locatif. En outre, en montant des usines à gaz telles que l'investissement « Robien » pour « aider » l'immobilier, l'État a complexifié cet investissement, là où une réduction pure et simple de la fiscalité aurait été plus efficace. Dès lors, les investisseurs institutionnels ont fui ce marché et ne détiennent que 125.000 logements loués<ref name="AL">[http://www.alternative-liberale.fr/pr119-Logement_et_urbanisme.html Programme logement et urbanisme d'Alternative Libérale]</ref>. <br />
<br />
Une étude internationale récente réalisée à Harvard indique que la France est un des pays de l'OCDE où le recouvrement d'un logement et l'expulsion d'un locataire est le plus long: en moyenne, 226 jours, dont 75 jours pour obtenir un procès et 135 jours pour l'application de l'acte de justice<ref name="Wesmar">Article d'[[Étienne Wasmer]] paru dans ''Libération'' le 5 septembre 2005, {{lire en ligne|lien=http://www.catallaxia.org/wiki/%C3%89tienne_Wasmer:Logement_et_r%C3%A8glementation}}</ref>. Autre exemple de cette surprotection des locataires, aux Pays-Bas, les propriétaires sont obligés de payer des « antisquatteurs » afin d'éviter que leur bien soit squatté car la justice ne fera pas respecter leur droit de propriété et laissera les squatteurs dans les lieux<ref>« [http://www.liberation.fr/actualite/monde/227451.FR.php Les antisquatteurs néerlandais menacés par la loi] », ''Libération'', 9 janvier 2007</ref>.<br />
<br />
Une autre cause de la crise du logement réside aussi dans l'arbitraire et l'interventionnisme étatique visant à contraindre les propriétaires de ne pas expulser les locataires, pendant 6 mois, c'est-à-dire entre le 15 octobre et le 15 avril. Cet interventionnisme étatique, arguant ou se fondant sur le fait que l'on rentre dans la période hivernale, ne prend pas du tout en compte la réalité de la situation économique liée aux transactions immobilières entre acheteurs et vendeurs. Au lieu de reprendre le cours normal de la vie économique immobilière, l'État a, en outre, contraint les propriétaires à souscrire une assurance afin de pallier les défauts de paiement des locataires (ce qui est un non sens économique et financier, puisque cela contribue à déresponsabiliser les locataires, d'une part, que ce n'est pas aux propriétaires de payer à la place des locataires, d'autre part, et que la relation d'échange économique et financier liée à la transaction locative entre propriétaires et locataires, dans ce cas, est bafouée, en troisième lieu). <br />
<br />
Enfin, la pénurie organisée volontairement par l'État est le facteur essentiel de la hausse des prix depuis les années 1960 : ces règlementations empêchent l'offre de logement de s'adapter à la demande croissante résultant de taux d'intérêt historiquement bas. Les rares marchés mondiaux qui connaissent ce même pic de la demande, sans posséder ce type de règlementation du sol, ne connaissent pas de bulle immobilière. En outre, la France a multiplié les échelons et les organismes, rendant toute construction excessivement compliquée. Comme le note le programme d'[[Alternative Libérale]], « la décentralisation inachevée a multiplié les échelons d’intervention et permis tous les excès »<ref name="AL"/>. Christian Julienne note de même que « un droit de l'urbanisme péremptoire et pléthorique est conçu pour raréfier les terrains constructibles au lieu d'en augmenter le nombre »<ref name="Julienne"/>. En particulier, la règlementation du sol par les permis de construire impose une pénalité très importante aux prix des logements : aux États-Unis, cette pénalité a été estimée à 275 milliards $ en 2005 par [[Edward Glaeser|Ed. Glaeser]] et J.Gyourko, de Harvard, ou [[Randal O'Toole]], du Thoreau Institute<ref>{{pdf}}[http://cawa.fr/IMG/pdf/resume-4pages-janvier2007.pdf Résumé de l'étude de l'Institut Turgot]</ref>. En France, cela représente 45 milliards € en 2005, soit le tiers du prix moyen d'un logement.<br />
<br />
Les avantages supposés de ces règlementations se révèlent à l'usage discutables, leurs bénéfices sont largement inférieurs à leur coût social. Les grandes agglomérations qui ont choisi de ne pas se doter de telles règlementations ne sont en rien des repoussoirs en terme d'urbanisme, et obtiennent des résultats économiques et sociaux plutôt meilleurs que les autres. A l'inverse, les « grands ensembles », les « villes nouvelles » ou les ZUP sont des illustrations visibles de l'échec du [[constructivisme]].<br />
<br />
Les conséquences de cet interventionnisme étatique font qu'il y a plusieurs dizaines voire plusieurs centaines de milliers de logements vides ou inoccupés, parce que les propriétaires ne veulent plus louer et préfèrent attendre des conditions favorables pour vendre.<br />
<br />
== Les propositions libérales ==<br />
<br />
Les propositions libérales pour sortir de la crise du logement ont déjà été appliquées avec succès dans de nombreux pays. Elles sont de plusieurs ordres :<br />
<br />
Tout d'abord, la « libération du foncier » qui implique que tout terrain doit être présumé constructible. Une telle libération du sol provoquerait rapidement une baisse de prix des biens immobiliers d'au moins un tiers par rapport à leur valeur actuelle selon [[Vincent Bénard]]. Comme le note un rapport officiel du [[Sénat]] de 2004, il n'y a « pas de pénurie de foncier brut » mais une « pénurie de l'offre de terrains mis sur le marché au regard de la demande de logements » (c’est-à-dire des terrains où la construction de logement a été autorisée par les maires)<ref>''Les facteurs fonciers et immobiliers de la crise du logement'', rapport du Sénat, 2004, introduction, {{lire en ligne|lien=http://www.senat.fr/rap/r04-442/r04-442.html}}</ref>. Libérer le foncier c'est donc faire baisser les prix et augmenter l'offre de logements. Dans un contexte d'abondance foncière, les propriétaires ne pourront pas se permettre d'augmenter abusivement leurs prix, l'offre nombreuse constituant la meilleure protection du locataire contre un excès d'appétit des bailleurs.<br />
<br />
Il convient également de privatiser en grande partie le parc de logements HLM, en privilégiant l'accès à la [[propriété]] des locataires actuels. Ainsi, on responsabilisera les individus tout en abaissant pour eux le coût des loyers. Passer donc d'une ambition d'une société d'assistés à une société de propriétaires libres et responsables. Comme le note Philippe Galy, « c'est l'occupant qui est social, ce n'est pas le logement »<ref>« [http://www.lesechos.fr/info/analyses/4663039.htm Deux bonnes nouvelles pour le logement] », ''Les Échos'', 19 décembre 2007</ref>. Pour les libéraux, si aide il doit y avoir, elle doit donc être destinée directement à l'individu, comme avec le [[chèque éducation]]. Pour les logements sociaux restants, ils doivent être destinés en priorité aux plus démunis et non être comme actuellement une ambition pour l'ensemble de la société ou, pire, des cadeaux qu'on donne aux amis du pouvoir<ref>« Le directeur de cabinet de Christine Boutin habite une HLM de la ville de Paris », ''Libération'', 18 décembre 2007, {{lire en ligne|lien=http://www.liberation.fr/actualite/societe/298844.FR.php}}</ref>.<br />
<br />
En outre, pour pallier la complexité kafkaïenne du système d'aides actuelles qui ne font que monter les prix et privilégier les mieux informés au détriment des plus faibles, [[Vincent Bénard]] propose de substituer un « chèque-logement unique, dégressif pour éviter tout effet de seuil, calculé en fonction des revenus privés de chaque foyer, et du nombre de personnes qui le composent ». Ce système, sur le modèle (controversé chez les libéraux) d'[[impôt négatif]] aurait l'avantage de simplifier le système d'aides, de le rendre transparent et de réduire les perturbations induites sur le fonctionnement du [[marché]] immobilier.<br />
<br />
Parallèlement, afin d'inciter les épargnants à investir dans le logement locatif et de faire respecter l'État de droit, l'État doit cesser de prendre part aux relations contractuelles entre propriétaires et locataires et faire respecter les contrats signés, en particulier dans le domaine des expulsions. Plus précisément, afin d'inciter les épargnants à investir dans le logement locatif, ceux-ci doivent retrouver une liberté contractuelle pour fixer les loyers et plus de souplesse pour rompre un bail, que l'on soit locataire ou bailleur. Comme le note [[Étienne Wasmer]], meilleur jeune économiste de France 2006, « le non-respect des droits par l'une ou l'autre des parties est une difficulté transactionnelle majeure. Et en la matière, ce serait faire preuve d'angélisme que de faire porter le poids des dysfonctionnements du marché locatif sur les propriétaires. »<ref name="Wesmar"/>. Face à la surprotection qui fragilise encore plus les plus faibles qui ne peuvent offrir les garanties suffisantes, il propose de faciliter les expulsions, ce qui aura pour effet de réduire les garanties nécessaires demandées par les propriétaires, qui savent qu'ils pourront récupérer leur bien facilement. Ainsi, les plus faibles auront un accès plus facile au logement<ref>{{pdf}}[http://en.temps.reel.free.fr/cahiers/cahier27.pdf Pour une réforme radicale de l’organisation du droit du logement, Quelques enseignements de l’analyse économique], décembre 2006</ref>.<br />
<br />
Concernant l'offre, afin de permettre aux entreprises du bâtiment de répondre à la demande, il faut ouvrir largement les portes de l'immigration aux professionnels issus des nouveaux pays entrants dans la communauté européenne.<br />
<br />
== Citations ==<br />
* ''« S’il y a pénurie, dans un pays où on commence à nouveau à parler de 3 millions de familles mal-logées, la faute principale en incombe à l’étatisme de la production de logement, à l’héritage des législations et règlementations socialistes et à l’arbitraire administratif du système d’attribution. Seule la libéralisation de la construction de droit privé, et le retour à l’abondance de l’offre peut y répondre sérieusement. »'' (Jean-Gilles Malliarakis<ref>« [http://www.europelibre.com/CL2007/etl070105.htm L'imposture du droit opposable au logement] »</ref>)<br />
* ''« Un locataire et un propriétaire signant un bail s'engagent par un contrat lequel définit droits et obligations. Or, le non-respect des droits par l'une ou l'autre des parties est une difficulté transactionnelle majeure. Et en la matière, ce serait faire preuve d'angélisme que de faire porter le poids des dysfonctionnements du marché locatif sur les propriétaires. »'' ([[Étienne Wasmer]]<ref name="Wesmar"/>)<br />
* ''« Tout ceci n'est ni de gauche, ni de droite, juste le simple bon sens qui fait comprendre que le goût immodéré de notre pays pour les textes de lois abscons, léonins et semés d'embûches (l'expression " à peine de nullité " est celle qu'on y rencontre le plus souvent) rend la vie pénible à tous les gens de bonne foi, locataires comme propriétaires, et favorise paradoxalement procéduriers et grands propriétaires fonciers, dans une situation en passe de devenir explosive. »'' ([[Étienne Wasmer]]<ref name="Wesmar"/>)<br />
* ''« Avec le bombardement, le contrôle des loyers est la meilleure façon de raser une ville »'' (Assar Lindbeck)<ref>Assar Lindbeck, The Political Economy of the New Left, New York, Harper and Row, 1972, p. 39</ref><br />
<br />
== Notes et références ==<br />
{{références|colonnes=2}}<br />
<br />
== Bibliographie ==<br />
<br />
* [[1992]]. [[Georges Mesmin]]. ''Urbanisme et logement&nbsp;: Analyse d'une crise''. Paris&nbsp; PUF. {{ISBN|2130448488}}<br />
* [[2002]]. [[Edward Glaeser|Edward L. Glaeser]] et Joseph Gyourko. ''The Impact of Zoning on Housing Affordability''. {{lire en ligne|lien=http://www.economics.harvard.edu/pub/hier/2002/HIER1948.pdf}}<br />
* [[2006]]. [[Christian Julienne]]. ''Logement, solutions pour une crise fabriquée''. Paris&nbsp;: Les Belles Lettres. {{ISBN|978-2-251-44308-9}} {{présentation en ligne|lien=http://www.lesbelleslettres.com/livre/?GCOI=22510100816430}}<br />
* [[2007]]. [[Vincent Bénard]]. ''Logement, crise publique, remèdes privés''. Paris&nbsp;: Romillat. {{ISBN|2878941365}} {{présentation en ligne|lien=http://www.crisepublique.fr}}<br />
* [[2009]]. [[Christian Julienne]]. ''Comprendre la crise du logement''. Paris&nbsp;: Les Belles Lettres. {{ISBN|978-2-251-44367-6}} {{présentation en ligne|lien=http://www.lesbelleslettres.com/livre/?GCOI=22510100743820}}<br />
<br />
== Voir aussi ==<br />
* [[Contrôle des loyers]]<br />
* [[Crise du logement]]<br />
* [[Produits dérivés sur l'immobilier]]<br />
* [[Economie de la construction]]<br />
<br />
== Liens externes ==<br />
{{Forum<br />
|lien1=[https://www.liberaux.org/index.php?showtopic=29636 Mathieu Laine à Ripostes sur le logement] {{for}}<br />
|lien2=[https://www.liberaux.org/index.php?showtopic=27942 Crise du logement ?] {{for}}<br />
|lien3=[https://www.liberaux.org/index.php?showtopic=31962 Article De Liberté Chérie Dans La Tribune Du 20/06/2007 Sur Le Logement] {{for}}<br />
|lien4=<br />
|lien5=<br />
|lien6=<br />
}}<br />
* {{fr}}{{pdf}}[http://www.turgot.org/etude_benard.pdf Logement : crise publique, remèdes privés] par [[Vincent Bénard]]<br />
* {{fr}}[http://www.contrepoints.org/Droit-au-logement-malfaisance.html Droit au logement : malfaisance démagogique] <br />
* {{fr}}[http://www.larevueparlementaire.fr/pages/RP-897/RP897-debats-vincent-benard.htm La règlementation foncière, cause de la crise du logement] par [[Vincent Bénard]]<br />
* {{fr}}[http://www.catallaxia.org/wiki/Fran%C3%A7ois_Goulard:La_politique_du_logement,_une_aberration_fran%C3%A7aise La politique du logement, une aberration française], François Goulard<br />
* {{fr}}''[http://www.catallaxia.org/wiki/Milton_Friedman:Toits_ou_plafonds_%3F_Le_probl%C3%A8me_actuel_du_logement Toits ou plafonds]'', par [[Milton Friedman]] et [[George Stigler]] (1947)<br />
** <small>Article co-écrit par les deux futurs [[Prix Nobel d'économie]], contre le contrôle des loyers</small><br />
<br />
{{Portail actualités}}<br />
{{Portail économie}}</div>Jerome Alexandrehttps://www.wikiberal.org/index.php?title=Ch%C3%B4mage&diff=117064Chômage2013-12-17T17:46:12Z<p>Jerome Alexandre : /* Bibliographie */ 2013, Chômeurs ou esclaves : Le dilemme français, de Philippe Simonnot</p>
<hr />
<div>Le '''chômage''' désigne la situation du chômeur, personne "active" (valide et en âge de travailler) recherchant un [[travail|emploi]] sans succès.<br />
<br />
Le chômage est un des modes de régulation du [[capitalisme]], au même titre que la faillite. Dans un cadre [[libéral]], les [[entreprise]]s performantes embauchent, celles qui ont des difficultés débauchent. Et, globalement, l'économie s'adapte à la réalité sociale, régie par la [[demande]]. Dans une [[collectivisme|économie administrée]], sans faillite et officiellement sans chômage, la même régulation s'opère par du travail inutile (au détriment des employés) et des gaspillages importants (au détriment du consommateur).<br />
<br />
L'existence du chômage induit l'existence de la [[Politique de l'emploi]].<br />
<br />
Les causes du chômage sont nombreuses : <br />
* chômage naturel ou frictionnel (transition courte entre deux emplois), <br />
* chômage saisonnier (dû aux variations saisonnières d'activité), <br />
* chômage conjoncturel (faible offre d'emplois temporaire),<br />
* chômage structurel (inadéquation entre l'offre et la demande de travail, problème de qualification), <br />
* chômage technique (l'employeur ne peut provisoirement pas faire travailler ses employés pour des raisons imprévues (inondation, coupure d'électricité etc)&nbsp;; le [[contrat]] n'est alors pas rompu).<br />
* chômage technologique provoquée par le progrès technique, idée combattue par Alfred Sauvy dans sa [[théorie du déversement]].<br />
<br />
[[Image:Jobless.jpg|right|170px]]<br />
<br />
== L’État crée le chômage ==<br />
<br />
Le chômage que les libéraux condamnent est le '''chômage institutionnel''', qui a des causes politiques&nbsp;:<br />
* [[salaire minimum]] qui joue comme une barrière à l'emploi&nbsp;;<br />
* cotisations de [[protection sociale]] trop élevées (dues aux [[monopole]]s sociaux imposés par l’État) qui renchérissent les coûts salariaux (voir par exemple l'article [[structure du salaire en France]])&nbsp;;<br />
* règlementation trop rigide (Code du travail) qui, en voulant prévenir les licenciements, freine en fait les embauches&nbsp;;<br />
* mesures d'[[assistanat]] qui n'encouragent pas celui qui en bénéficie à occuper un emploi {{guil|mal payé}}&nbsp;;<br />
* [[impôt sur la fortune]] qui fait fuir les entrepreneurs.<br />
<br />
En 2010, [[Christopher Pissarides]], [[Peter Diamond]] et [[Dale Mortensen]] obtiennent le [[Prix Nobel d'économie]], pour avoir démontré que {{guil|plus les allocations chômage sont importantes, plus le taux de chômage est élevé et la durée de recherche [d'emploi] est longue}}. Le modèle permet par exemple de comprendre pourquoi un grand nombre de personnes se trouvent sans [[emploi]] alors qu'il existe dans le même temps un nombre important d'offres non satisfaites.<br />
<br />
== Erreur courante ==<br />
<br />
* {{guil|Ce sont les entreprises qui créent le chômage en licenciant.}}<br />
Une embauche est un [[échange]] qui profite aussi bien à l'entreprise qu'au salarié. De la même façon qu'un salarié n'est pas tenu de rester à vie dans la même entreprise, les entreprises n'ont aucune obligation d'embaucher ni de garder indéfiniment des [[salaire|salariés]]&nbsp;: le [[droit au travail]] cher aux socialistes du XIX{{e}} siècle est un [[faux droits|faux droit]].<br />
<br />
Le progrès technique et économique entraîne des destructions d'emplois et des créations de nouveaux emplois. Le problème (particulièrement en [[France]]) est que la création de nouveaux emplois est rendue difficile par l'[[interventionnisme]] étatique et les règlementations sur le [[travail]].<br />
<br />
== L'exemple de la Suisse ==<br />
<br />
La [[Suisse]] a toujours connu des taux de chômage très bas. Les causes qui expliquent cet état de fait sont les suivantes<ref>Voir ''Comment fait la Suisse pour faire fondre son chômage ?'', Pierre Chappaz, La Tribune, 22/07/2013 ; [http://www.contrepoints.org/2013/07/09/130320-comment-faire-passer-le-chomage-sous-les-3 Comment faire passer le chômage sous les 3%] sur [[Contrepoints]]</ref>:<br />
* importance de la formation professionnelle ;<br />
* liberté d'embauche et de licenciement ;<br />
* faibles charges sociales et absence de [[salaire minimum]].<br />
<br />
== Recherche d'emploi et chômage volontaire ==<br />
<br />
Dans l'analyse la plus récente du chômage, on s'aperçoit qu'une partie des chômeurs se sont mis volontairement dans cette situation, ou acceptent d'y rester pour une durée plus ou moins longue. Cette situation est liée à un désir de rechercher, dans les meilleures conditions, le plus d'informations possibles sur les emplois offerts. C'est ainsi que des travailleurs, estimant incomplète leur vision du marché du travail, vont refuser des emplois jugés inintéressants, voire abandonner leur emploi s'ils en ont un, préférant procéder librement à une recherche d'informations complémentaires. Dans ce cas, le travailleur préfère rechercher d'abord l'ensemble des opportunités, en effectuant un calcul de type coût/avantage, le coût (absence d'emploi) étant supposé inférieur à l'avantage (trouver un meilleur emploi). En ce sens, des indemnités élevées de chômage diminuent le coût pour le travailleur et donc augmentent cette forme volontaire de chômage.<br />
<br />
La théorie [[John Maynard Keynes|keynésienne]], qui prétend que le [[laissez-faire]] ne permet pas d'éliminer le chômage involontaire, est donc fausse&nbsp;:<br />
<br />
{{citation bloc | Keynes n'a consacré que quelques pages à cette proposition. Ses arguments achoppent tant au plan empirique qu'au plan théorique. Sans intervention du gouvernement, les salaires s'adaptent de façon à fluidifier le marché de l'emploi. Dans le monde réel, le {{guil|chômage involontaire}} existe bien, mais la cause en est les distorsions dues au gouvernement, aux syndicats et aux banques centrales.|[[Robert P. Murphy]]|The Critical Flaw in Keynes's System {{lire en ligne|lien=http://mises.org/daily/5464/The-Critical-Flaw-in-Keyness-System}} {{en}} }}<br />
<br />
== Citations ==<br />
<br />
* {{citation bloc | Si vous payez les gens quand ils ne travaillent pas et que vous les forcez à payer des impôts quand ils travaillent, ne vous étonnez pas d'avoir des chômeurs&nbsp;!|[[Milton Friedman]]}}<br />
<br />
* {{citation bloc | Le chômage contemporain est un chômage de file d'attente résultat d'une [[interventionnisme|intervention]] ou d'un ensemble d'interventions publiques antérieures cherchant à protéger un secteur de la [[concurrence|compétition]] sur le [[marché]] du [[travail]]. Ce secteur protégé engendre un effet pervers&nbsp;: un chômage qui entraîne la montée de l'exclusion et de la [[pauvreté]]. Pour corriger cet effet pervers, des règlementations spécifiques destinées à réduire la pauvreté sont prises. Ces règlementations spécifiques non seulement sont souvent inefficaces mais dans certains cas, contribuent à accentuer le phénomène combattu. &Agrave; nouveau pour corriger cet effet pervers non anticipé, de nouvelles mesures d'aides et de règlementations sont introduites qui elles mêmes engendrent des effets pervers ainsi de suite.|[[Bertrand Lemennicier]]}}<br />
<br />
* {{citation bloc | Croyez-vous vraiment que l'on peut créer des emplois en punissant systématiquement tous ceux qui sont susceptibles d'en créer&nbsp;? Croyez-vous vraiment qu'on peut retrouver une croissance forte et durable en empêchant l'accumulation de capital, en incitant les meilleurs à partir à l'étranger, en détruisant les incitations productives et en récompensant la paresse, les combines et les menaces&nbsp;?|[[Pascal Salin]]}}<br />
<br />
* {{citation bloc | Dans un marché du travail libre, les salaires tendent à s'élever à un niveau à partir duquel tous les employeurs prêts à payer à ce tarif pourront trouver tous les travailleurs dont ils ont besoin, et tous les travailleurs prêts à travailler à ce niveau de salaire pourront trouver un emploi. La tendance qui prévaut sur un tel marché est celle du plein emploi.|[[Ludwig von Mises]]}}<br />
<br />
* {{citation bloc | Le gouvernement ne peut créer des emplois par la dépense. En utilisant des fonds qui proviennent de la taxation ou de l'emprunt public, il supprime d'un côté autant d'emplois qu'il en crée de l'autre.|[[Ludwig von Mises]]|Planned Chaos}}<br />
<br />
* {{citation bloc | La demande de travail (l’offre d’emploi) émane de l’entreprise. Elle est la seule à créer des emplois marchands, rémunérés par des ventes. Le reste (à commencer par l’administration) fonctionne par transferts et la création d’emplois publics (ce que l’on voit) est compensée par la perte d’emplois privés à cause des impôts (ce que l’on ne voit pas). Seules les entreprises libres suscitent une création nette d’emplois. Par conséquent, il faut les libérer des carcans fiscaux, sociaux, administratifs, réglementaires qui les paralysent. Chômage&nbsp;? Non, on n’a pas tout essayé&nbsp;: on a {{guil|oublié}} d’essayer la liberté.|[[Jean-Yves Naudet]]}}<br />
<br />
== Notes et références ==<br />
<references/> <br />
<br />
==Voir aussi==<br />
<br />
===Bibliographie===<br />
* [[1973]]. [[Martin Feldstein]]. «&nbsp;The Economics of the New Unemployment&nbsp;». ''Public Interest'', n° 33 (automne)&nbsp;: p. 3-42. {{lire en ligne|lien=http://www.nationalaffairs.com/public_interest/detail/the-economics-of-the-new-unemployment}}<br />
* [[1987]]. [[Hans Sennholz|Hans F. Sennholz]]. ''[[The Politics of Unemployment]]''. Spring Mills, PA&nbsp;: Libertarian Press. {{ISBN|0-910884-17-X}}<br />
* [[1990]]. Lawrence H. Summers. ''Understanding Unemployment''. Cambridge, MA&nbsp;: The MIT Press. {{ISBN|0-262-19265-9}}<br />
* [[1995]]. [[Pascal Salin]]. «&nbsp;[[:ca:Pascal_Salin:Les_obstacles_à_l'emploi|Les obstacles à l'emploi]]&nbsp;». ''Revue française d'économie'' 10, n° 4 (automne)&nbsp;: p. 3-35. {{lire en ligne|doi=10.3406/rfeco.1995.989}}<br />
* [[1996]].<br />
** [[Jacques Garello]], dir. «&nbsp;En Finir Avec Le Chômage&nbsp;». Numéro spécial, ''Revue des Études Humaines''. {{présentation en ligne|lien=http://www.libres.org/catalogue-de-la-sefel/2853-en-finir-avec-le-chomage.html}} {{lire en ligne|lien=http://web.archive.org/web/20010719130141/http://www.demlib.com/dossiers/emploi/enfinir/enfinir.htm}}<br />
** [[Jacques Garello]], dir. «&nbsp;Unemployment: Is Economics Helpless?&nbsp;» ''[[Journal des économistes et des études humaines|Journal des Économistes et des Études Humaines]]'' 7, n° 1 (mars).<br />
* [[1997]]. [[Lowell E. Gallaway]] et [[Richard Vedder|Richard K. Vedder]]. ''Out of Work&nbsp;: Unemployment and Government in Twentieth-Century America''. New York, NY&nbsp;: New York University Press. {{ISBN|0-8147-8792-4}} {{présentation en ligne|lien=http://nyupress.org/books/book-details.aspx?bookId=3413}}<br />
* [[2007]]. Lawrence H. Summers. «&nbsp;Unemployment&nbsp;». In ''The Concise Encyclopedia of Economics'', ed. [[David R. Henderson]], p. 502-505. Indianapolis, IN&nbsp;: [[Liberty Fund]]. {{ISBN|978-0-86597-665-8}} {{lire en ligne|lien=http://www.econlib.org/library/Enc/Unemployment.html}}<br />
* [[2008]]. [[Walter Block]]. ''Labor Economics from a Free Market Perspective: Employing the Unemployable''. Hackensack, NJ&nbsp;: World Scientific. {{ISBN|978-981-270-568-6}} {{lire en ligne|doi=10.1142/6388}}<br />
* [[2012]]. [[Pascal Salin]]. «&nbsp;Chômage&nbsp;». In ''Dictionnaire du libéralisme'', dir. [[Mathieu Laine]], p. 128-133. Paris&nbsp;: Larousse. {{ISBN|978-2-03-584185-8}}<br />
* [[2013]].<br />
** Bertrand Martinot. ''Chômage&nbsp;: inverser la courbe''. Paris&nbsp;: Les Belles Lettres. {{ISBN|978-2-251-44907-4}} {{présentation en ligne|lien=http://www.lesbelleslettres.com/livre/?GCOI=22510100377880}}<br />
** [[Philippe Simonnot]]. ''Chômeurs ou esclaves&nbsp;: Le dilemme français''. Paris&nbsp;: Pierre-Guillaume de Roux. {{ISBN|978-2-36371-059-8}} {{présentation en ligne|lien=http://www.pgderoux.fr/fr/Livres/Chomeurs-ou-esclaves/62.htm}}<br />
<br />
===Liens externes===<br />
<br />
* "[http://fr.wikipedia.org/wiki/Ch%C3%B4mage Chômage]" sur [[Wikipédia]]<br />
* "[http://wiki.mises.org/wiki/Unemployment Unemployment]" sur [[Mises Institute|Mises Wiki]]<br />
<br />
* [[Georges Lane]]. «&nbsp;[http://blog.georgeslane.fr/post/2005/10/01/65-le-chomage-et-son-assurance Le chômage et son assurance]&nbsp;».<br />
* [[Bertrand Lemennicier]]. «&nbsp;[http://lemennicier.bwm-mediasoft.com/displayArticle.php?articleId=252 Le chômage contemporain est un phénomène politique et non pas un problème économique ou social]&nbsp;». ''Bertrand Lemennicier''.<br />
* [[Jean-Yves Naudet]]. «&nbsp;[http://www.contrepoints.org/2011/09/28/48116-chomage-on-a-tout-essaye Chômage&nbsp;: "On a tout essayé"]&nbsp;». ''[[Contrepoints]]'', 28 septembre 2011.<br />
* [[Jacques Rueff]]. «&nbsp;[[:ca:Jacques_Rueff:La_fin_de_l%27%C3%A8re_keyn%C3%A9sienne|La fin de l'ère keynésienne]]&nbsp;». ''[[Catallaxia]]''.<br />
* [[Jacques Rueff]]. «&nbsp;[[:ca:Jacques_Rueff:Les_variations_du_ch%C3%B4mage_en_Angleterre|Les variations du chômage en Angleterre]]&nbsp;». ''[[Catallaxia]]''.<br />
* [[Hans Sennholz|Hans F. Sennholz]]. «&nbsp;[http://mises.org/daily/1782/Politics-Causes-Unemployment Politics Causes Unemployment]&nbsp;». ''[[Mises Institute|Mises Daily]]'', 13 avril 2005.<br />
<br />
* [http://www.libres.org/connaissance-du-liberalisme/2758.html La libre entreprise et le libre échange responsable du chomâge ?], Écrit par [[Jacques Garello]]<br />
<br />
===Articles connexes===<br />
* [[Assurance chômage]]<br />
* [[Courbe de Phillips]]<br />
* [[NAIRU]]<br />
* [[Salaire minimum]]<br />
* [[Syndicalisme]]<br />
* [[Taux de chômage naturel]]<br />
* [[Travail]] | [[droit au travail]]<br />
* [[Le Chômeur de Clochemerle]]<br />
<br />
{{Portail économie}}<br />
{{Portail société}}<br />
<br />
{{DEFAULTSORT:Chomage}}</div>Jerome Alexandrehttps://www.wikiberal.org/index.php?title=Ch%C3%B4mage&diff=117063Chômage2013-12-17T17:32:23Z<p>Jerome Alexandre : /* Bibliographie */ 2013, Chômage : inverser la courbe, de Bertrand Martinot</p>
<hr />
<div>Le '''chômage''' désigne la situation du chômeur, personne "active" (valide et en âge de travailler) recherchant un [[travail|emploi]] sans succès.<br />
<br />
Le chômage est un des modes de régulation du [[capitalisme]], au même titre que la faillite. Dans un cadre [[libéral]], les [[entreprise]]s performantes embauchent, celles qui ont des difficultés débauchent. Et, globalement, l'économie s'adapte à la réalité sociale, régie par la [[demande]]. Dans une [[collectivisme|économie administrée]], sans faillite et officiellement sans chômage, la même régulation s'opère par du travail inutile (au détriment des employés) et des gaspillages importants (au détriment du consommateur).<br />
<br />
L'existence du chômage induit l'existence de la [[Politique de l'emploi]].<br />
<br />
Les causes du chômage sont nombreuses : <br />
* chômage naturel ou frictionnel (transition courte entre deux emplois), <br />
* chômage saisonnier (dû aux variations saisonnières d'activité), <br />
* chômage conjoncturel (faible offre d'emplois temporaire),<br />
* chômage structurel (inadéquation entre l'offre et la demande de travail, problème de qualification), <br />
* chômage technique (l'employeur ne peut provisoirement pas faire travailler ses employés pour des raisons imprévues (inondation, coupure d'électricité etc)&nbsp;; le [[contrat]] n'est alors pas rompu).<br />
* chômage technologique provoquée par le progrès technique, idée combattue par Alfred Sauvy dans sa [[théorie du déversement]].<br />
<br />
[[Image:Jobless.jpg|right|170px]]<br />
<br />
== L’État crée le chômage ==<br />
<br />
Le chômage que les libéraux condamnent est le '''chômage institutionnel''', qui a des causes politiques&nbsp;:<br />
* [[salaire minimum]] qui joue comme une barrière à l'emploi&nbsp;;<br />
* cotisations de [[protection sociale]] trop élevées (dues aux [[monopole]]s sociaux imposés par l’État) qui renchérissent les coûts salariaux (voir par exemple l'article [[structure du salaire en France]])&nbsp;;<br />
* règlementation trop rigide (Code du travail) qui, en voulant prévenir les licenciements, freine en fait les embauches&nbsp;;<br />
* mesures d'[[assistanat]] qui n'encouragent pas celui qui en bénéficie à occuper un emploi {{guil|mal payé}}&nbsp;;<br />
* [[impôt sur la fortune]] qui fait fuir les entrepreneurs.<br />
<br />
En 2010, [[Christopher Pissarides]], [[Peter Diamond]] et [[Dale Mortensen]] obtiennent le [[Prix Nobel d'économie]], pour avoir démontré que {{guil|plus les allocations chômage sont importantes, plus le taux de chômage est élevé et la durée de recherche [d'emploi] est longue}}. Le modèle permet par exemple de comprendre pourquoi un grand nombre de personnes se trouvent sans [[emploi]] alors qu'il existe dans le même temps un nombre important d'offres non satisfaites.<br />
<br />
== Erreur courante ==<br />
<br />
* {{guil|Ce sont les entreprises qui créent le chômage en licenciant.}}<br />
Une embauche est un [[échange]] qui profite aussi bien à l'entreprise qu'au salarié. De la même façon qu'un salarié n'est pas tenu de rester à vie dans la même entreprise, les entreprises n'ont aucune obligation d'embaucher ni de garder indéfiniment des [[salaire|salariés]]&nbsp;: le [[droit au travail]] cher aux socialistes du XIX{{e}} siècle est un [[faux droits|faux droit]].<br />
<br />
Le progrès technique et économique entraîne des destructions d'emplois et des créations de nouveaux emplois. Le problème (particulièrement en [[France]]) est que la création de nouveaux emplois est rendue difficile par l'[[interventionnisme]] étatique et les règlementations sur le [[travail]].<br />
<br />
== L'exemple de la Suisse ==<br />
<br />
La [[Suisse]] a toujours connu des taux de chômage très bas. Les causes qui expliquent cet état de fait sont les suivantes<ref>Voir ''Comment fait la Suisse pour faire fondre son chômage ?'', Pierre Chappaz, La Tribune, 22/07/2013 ; [http://www.contrepoints.org/2013/07/09/130320-comment-faire-passer-le-chomage-sous-les-3 Comment faire passer le chômage sous les 3%] sur [[Contrepoints]]</ref>:<br />
* importance de la formation professionnelle ;<br />
* liberté d'embauche et de licenciement ;<br />
* faibles charges sociales et absence de [[salaire minimum]].<br />
<br />
== Recherche d'emploi et chômage volontaire ==<br />
<br />
Dans l'analyse la plus récente du chômage, on s'aperçoit qu'une partie des chômeurs se sont mis volontairement dans cette situation, ou acceptent d'y rester pour une durée plus ou moins longue. Cette situation est liée à un désir de rechercher, dans les meilleures conditions, le plus d'informations possibles sur les emplois offerts. C'est ainsi que des travailleurs, estimant incomplète leur vision du marché du travail, vont refuser des emplois jugés inintéressants, voire abandonner leur emploi s'ils en ont un, préférant procéder librement à une recherche d'informations complémentaires. Dans ce cas, le travailleur préfère rechercher d'abord l'ensemble des opportunités, en effectuant un calcul de type coût/avantage, le coût (absence d'emploi) étant supposé inférieur à l'avantage (trouver un meilleur emploi). En ce sens, des indemnités élevées de chômage diminuent le coût pour le travailleur et donc augmentent cette forme volontaire de chômage.<br />
<br />
La théorie [[John Maynard Keynes|keynésienne]], qui prétend que le [[laissez-faire]] ne permet pas d'éliminer le chômage involontaire, est donc fausse&nbsp;:<br />
<br />
{{citation bloc | Keynes n'a consacré que quelques pages à cette proposition. Ses arguments achoppent tant au plan empirique qu'au plan théorique. Sans intervention du gouvernement, les salaires s'adaptent de façon à fluidifier le marché de l'emploi. Dans le monde réel, le {{guil|chômage involontaire}} existe bien, mais la cause en est les distorsions dues au gouvernement, aux syndicats et aux banques centrales.|[[Robert P. Murphy]]|The Critical Flaw in Keynes's System {{lire en ligne|lien=http://mises.org/daily/5464/The-Critical-Flaw-in-Keyness-System}} {{en}} }}<br />
<br />
== Citations ==<br />
<br />
* {{citation bloc | Si vous payez les gens quand ils ne travaillent pas et que vous les forcez à payer des impôts quand ils travaillent, ne vous étonnez pas d'avoir des chômeurs&nbsp;!|[[Milton Friedman]]}}<br />
<br />
* {{citation bloc | Le chômage contemporain est un chômage de file d'attente résultat d'une [[interventionnisme|intervention]] ou d'un ensemble d'interventions publiques antérieures cherchant à protéger un secteur de la [[concurrence|compétition]] sur le [[marché]] du [[travail]]. Ce secteur protégé engendre un effet pervers&nbsp;: un chômage qui entraîne la montée de l'exclusion et de la [[pauvreté]]. Pour corriger cet effet pervers, des règlementations spécifiques destinées à réduire la pauvreté sont prises. Ces règlementations spécifiques non seulement sont souvent inefficaces mais dans certains cas, contribuent à accentuer le phénomène combattu. &Agrave; nouveau pour corriger cet effet pervers non anticipé, de nouvelles mesures d'aides et de règlementations sont introduites qui elles mêmes engendrent des effets pervers ainsi de suite.|[[Bertrand Lemennicier]]}}<br />
<br />
* {{citation bloc | Croyez-vous vraiment que l'on peut créer des emplois en punissant systématiquement tous ceux qui sont susceptibles d'en créer&nbsp;? Croyez-vous vraiment qu'on peut retrouver une croissance forte et durable en empêchant l'accumulation de capital, en incitant les meilleurs à partir à l'étranger, en détruisant les incitations productives et en récompensant la paresse, les combines et les menaces&nbsp;?|[[Pascal Salin]]}}<br />
<br />
* {{citation bloc | Dans un marché du travail libre, les salaires tendent à s'élever à un niveau à partir duquel tous les employeurs prêts à payer à ce tarif pourront trouver tous les travailleurs dont ils ont besoin, et tous les travailleurs prêts à travailler à ce niveau de salaire pourront trouver un emploi. La tendance qui prévaut sur un tel marché est celle du plein emploi.|[[Ludwig von Mises]]}}<br />
<br />
* {{citation bloc | Le gouvernement ne peut créer des emplois par la dépense. En utilisant des fonds qui proviennent de la taxation ou de l'emprunt public, il supprime d'un côté autant d'emplois qu'il en crée de l'autre.|[[Ludwig von Mises]]|Planned Chaos}}<br />
<br />
* {{citation bloc | La demande de travail (l’offre d’emploi) émane de l’entreprise. Elle est la seule à créer des emplois marchands, rémunérés par des ventes. Le reste (à commencer par l’administration) fonctionne par transferts et la création d’emplois publics (ce que l’on voit) est compensée par la perte d’emplois privés à cause des impôts (ce que l’on ne voit pas). Seules les entreprises libres suscitent une création nette d’emplois. Par conséquent, il faut les libérer des carcans fiscaux, sociaux, administratifs, réglementaires qui les paralysent. Chômage&nbsp;? Non, on n’a pas tout essayé&nbsp;: on a {{guil|oublié}} d’essayer la liberté.|[[Jean-Yves Naudet]]}}<br />
<br />
== Notes et références ==<br />
<references/> <br />
<br />
==Voir aussi==<br />
<br />
===Bibliographie===<br />
* [[1973]]. [[Martin Feldstein]]. «&nbsp;The Economics of the New Unemployment&nbsp;». ''Public Interest'', n° 33 (automne)&nbsp;: p. 3-42. {{lire en ligne|lien=http://www.nationalaffairs.com/public_interest/detail/the-economics-of-the-new-unemployment}}<br />
* [[1987]]. [[Hans Sennholz|Hans F. Sennholz]]. ''[[The Politics of Unemployment]]''. Spring Mills, PA&nbsp;: Libertarian Press. {{ISBN|0-910884-17-X}}<br />
* [[1990]]. Lawrence H. Summers. ''Understanding Unemployment''. Cambridge, MA&nbsp;: The MIT Press. {{ISBN|0-262-19265-9}}<br />
* [[1995]]. [[Pascal Salin]]. «&nbsp;[[:ca:Pascal_Salin:Les_obstacles_à_l'emploi|Les obstacles à l'emploi]]&nbsp;». ''Revue française d'économie'' 10, n° 4 (automne)&nbsp;: p. 3-35. {{lire en ligne|doi=10.3406/rfeco.1995.989}}<br />
* [[1996]].<br />
** [[Jacques Garello]], dir. «&nbsp;En Finir Avec Le Chômage&nbsp;». Numéro spécial, ''Revue des Études Humaines''. {{présentation en ligne|lien=http://www.libres.org/catalogue-de-la-sefel/2853-en-finir-avec-le-chomage.html}} {{lire en ligne|lien=http://web.archive.org/web/20010719130141/http://www.demlib.com/dossiers/emploi/enfinir/enfinir.htm}}<br />
** [[Jacques Garello]], dir. «&nbsp;Unemployment: Is Economics Helpless?&nbsp;» ''[[Journal des économistes et des études humaines|Journal des Économistes et des Études Humaines]]'' 7, n° 1 (mars).<br />
* [[1997]]. [[Lowell E. Gallaway]] et [[Richard Vedder|Richard K. Vedder]]. ''Out of Work&nbsp;: Unemployment and Government in Twentieth-Century America''. New York, NY&nbsp;: New York University Press. {{ISBN|0-8147-8792-4}} {{présentation en ligne|lien=http://nyupress.org/books/book-details.aspx?bookId=3413}}<br />
* [[2007]]. Lawrence H. Summers. «&nbsp;Unemployment&nbsp;». In ''The Concise Encyclopedia of Economics'', ed. [[David R. Henderson]], p. 502-505. Indianapolis, IN&nbsp;: [[Liberty Fund]]. {{ISBN|978-0-86597-665-8}} {{lire en ligne|lien=http://www.econlib.org/library/Enc/Unemployment.html}}<br />
* [[2008]]. [[Walter Block]]. ''Labor Economics from a Free Market Perspective: Employing the Unemployable''. Hackensack, NJ&nbsp;: World Scientific. {{ISBN|978-981-270-568-6}} {{lire en ligne|doi=10.1142/6388}}<br />
* [[2012]]. [[Pascal Salin]]. «&nbsp;Chômage&nbsp;». In ''Dictionnaire du libéralisme'', dir. [[Mathieu Laine]], p. 128-133. Paris&nbsp;: Larousse. {{ISBN|978-2-03-584185-8}}<br />
* [[2013]]. Bertrand Martinot. ''Chômage&nbsp;: inverser la courbe''. Paris&nbsp;: Les Belles Lettres. {{ISBN|978-2-251-44907-4}} {{présentation en ligne|lien=http://www.lesbelleslettres.com/livre/?GCOI=22510100377880}}<br />
<br />
===Liens externes===<br />
<br />
* "[http://fr.wikipedia.org/wiki/Ch%C3%B4mage Chômage]" sur [[Wikipédia]]<br />
* "[http://wiki.mises.org/wiki/Unemployment Unemployment]" sur [[Mises Institute|Mises Wiki]]<br />
<br />
* [[Georges Lane]]. «&nbsp;[http://blog.georgeslane.fr/post/2005/10/01/65-le-chomage-et-son-assurance Le chômage et son assurance]&nbsp;».<br />
* [[Bertrand Lemennicier]]. «&nbsp;[http://lemennicier.bwm-mediasoft.com/displayArticle.php?articleId=252 Le chômage contemporain est un phénomène politique et non pas un problème économique ou social]&nbsp;». ''Bertrand Lemennicier''.<br />
* [[Jean-Yves Naudet]]. «&nbsp;[http://www.contrepoints.org/2011/09/28/48116-chomage-on-a-tout-essaye Chômage&nbsp;: "On a tout essayé"]&nbsp;». ''[[Contrepoints]]'', 28 septembre 2011.<br />
* [[Jacques Rueff]]. «&nbsp;[[:ca:Jacques_Rueff:La_fin_de_l%27%C3%A8re_keyn%C3%A9sienne|La fin de l'ère keynésienne]]&nbsp;». ''[[Catallaxia]]''.<br />
* [[Jacques Rueff]]. «&nbsp;[[:ca:Jacques_Rueff:Les_variations_du_ch%C3%B4mage_en_Angleterre|Les variations du chômage en Angleterre]]&nbsp;». ''[[Catallaxia]]''.<br />
* [[Hans Sennholz|Hans F. Sennholz]]. «&nbsp;[http://mises.org/daily/1782/Politics-Causes-Unemployment Politics Causes Unemployment]&nbsp;». ''[[Mises Institute|Mises Daily]]'', 13 avril 2005.<br />
<br />
* [http://www.libres.org/connaissance-du-liberalisme/2758.html La libre entreprise et le libre échange responsable du chomâge ?], Écrit par [[Jacques Garello]]<br />
<br />
===Articles connexes===<br />
* [[Assurance chômage]]<br />
* [[Courbe de Phillips]]<br />
* [[NAIRU]]<br />
* [[Salaire minimum]]<br />
* [[Syndicalisme]]<br />
* [[Taux de chômage naturel]]<br />
* [[Travail]] | [[droit au travail]]<br />
* [[Le Chômeur de Clochemerle]]<br />
<br />
{{Portail économie}}<br />
{{Portail société}}<br />
<br />
{{DEFAULTSORT:Chomage}}</div>Jerome Alexandrehttps://www.wikiberal.org/index.php?title=Contr%C3%B4le_des_loyers&diff=117062Contrôle des loyers2013-12-17T16:54:21Z<p>Jerome Alexandre : /* Liens externes */ Vincent Bénard, Objectif Liberté</p>
<hr />
<div>[[Catégorie:économie]]<br />
== Citations ==<br />
<br />
''Avec le bombardement, le '''contrôle des loyers''' est la meilleure façon de raser une ville.'' Assar Lindbeck<ref>Assar Lindbeck, The Political Economy of the New Left, New York, Harper and Row, 1972, p. 39</ref><br />
<br />
Les protections, comme toujours, sont difficilement réversibles, car elles ont créé des situations de droits acquis, qu’il faut ensuite racheter : la loi de 1948, les plafonds de loyers, les protections des locataires indélicats, les difficultés de revente des logements sociaux, etc., etc… inextricable maquis ! Les offices d’HLM jouent un rôle incontournable, et il est reconnu que leur gestion n’est pas toujours optimum (exemple entre beaucoup d’autres, le contrôle sur les plafonds de ressources de leurs locataires…).<br />
<br />
Les logements locatifs disponibles sont trop rares et chers : allégeons les obstacles à leur développement, et nous les verrons réapparaître, spontanément !<br />
<br />
Une première clé, très simple, est identifiée depuis longtemps (R. Barre, 1976) : remplacer l’aide à la pierre par l’aide à la personne. « L'aide à la pierre est inefficace et injuste, et elle provoque la création de ghettos, en regroupant les occupants sur le critère d'un plafond de ressources. Curieusement, le secteur HLM cumule toujours les deux types d'aides. » (''Les Echos'', 7 juin 2000)<br />
<br />
Une autre approche est bien connue aussi : vendre les logements sociaux à leurs occupants (même si c’est à un prix très bas pour les secteurs les plus difficiles). Les nouveaux propriétaires seront responsabilisés. Nous avons fait des propositions précises sur ce point (par exemple en décembre 2001). Le premier acte serait d’alléger les contraintes qui pèsent sur les offices d’HLM.<br />
<br />
Une relativisation de la carte scolaire aiderait aussi : combien de locataires se refusent à déménager pour ne pas dégrader la condition scolaire de leurs enfants ?<br />
<br />
Le droit de préemption par les communes est à remettre sérieusement à plat.<br />
<br />
==Citations==<br />
<br />
Décret du 23 novembre 1948 et ses commentaires paru dans la ''Vie Française'' du 8 octobre 1948:<br />
<br />
Calculez pour chaque pièce la SURFACE REELLE (art 5), appliquez le coefficient correspondant à sa nature (art 6). Le produit vous donnera la SURFACE UTILE. Déterminez ensuite le coefficient d’éclairement (art 8), de vues (art 10) additionnez les et divisés par trois (art 7). Vous dégagerez un coefficient moyen. Vous aurez votre SURFACE CORRIGE. Additionnez les surfaces corrigées de toutes vos pièces, plus les surfaces utiles des annexes. Vous aurez le total de la surface du local. Après quoi déterminez le correctif d’ensemble (art 11) en faisant la moyenne des coefficients d’entretien (art 12) et de situation (art 13). Multipliez la surface corrigée totale par le correctif d’ensemble. Ajoutez les équivalences superficielles des équipements (art 14). Diminuez pour absence d’ascenseur (art 16). Majorez pour usage professionnel (art 15). Vous obtenez la SURFACE CORRIGEE TOTALE ! Il y a ensuite un prix de base du mètre carré selon le salaire de base qui donne le LOYER « SCIENTIFIQUE » MENSUEL.<br />
<br />
<br />
Témoignage impressionnant que fournit cette législation sur l’état de dégradation avancée d’une société qui se refuse à utiliser le mécanisme des prix et qui prétend fixer les valeurs suivant des procédés théoriques. Quelques extraits du décret sont tellement explicites : comment savoir ce qu’est une pièce « claire sur plus de la moitié de la surface », ou « ensoleillée une bonne partie de la journée vers le fin de mars ou exposée au midi et ensoleillée, à la même époque, pendant la moitié de la journée en raison d’un masque partiel » ; l’administration parisienne ayant renoncé à tenir compte des français qui vivent dans des régions où l’on fuit le soleil. La définition d’une « large rue » ou « un [[espace]] de verdure ayant au moins quinze mètres sans vis-à-vis » laisse rêveur. On ose à peine s’aventurer dans les coefficients de vétusté qui se réfèrent au « jeu des portes et fenêtre », aux « cloisons gauchies » ou encore aux « marches d’escaliers usées et branlantes ». Et on ne peut que renoncer à suivre le législateur dans son appréciation personnelle du chiffrage de l’emplacement car on discutera éternellement pour savoir dans quelle mesure la proximité d’un lycée compense l’absence d’un bureau de tabac et s’il vaut mieux être aux environs immédiats d’une bouche de métro ou d’un pharmacien. Cet abus dans la perversion du langage devient plus éclatant encore lorsqu’il s’agit d’évaluer les équivalents mètres carrés des équipements à l’aide d’une nomenclature incroyable où un poste d’eau chaude sur baignoire » vaut 3, 75 m² et des WC commun à l’étage ou au demi-étage d’un immeuble collectif » valent 0,5 m² ! <br />
<br />
== Voir aussi ==<br />
<br />
=== Bibliographie ===<br />
<br />
* [[1946]]. [[Milton Friedman]] et [[George J. Stigler]]. ''Roofs or Ceilings? The Current Housing Problem''. Irvington-on-Hudson, NY&nbsp;: [[Foundation for Economic Education]]. {{lire en ligne|lien=http://www.fee.org/library/detail/roofs-or-ceilings-the-current-housing-problem}}<br />
** Traduction en français par [[Hervé de Quengo]], «&nbsp;[[:ca:Milton_Friedman:Toits_ou_plafonds_%3F_Le_problème_actuel_du_logement|Toits ou plafonds&nbsp;? Le problème actuel du logement]]&nbsp;», ''[[Catallaxia]]''.<br />
** Traduction en français par Stéphane Couvreur, «&nbsp;[http://www.institutcoppet.org/2013/12/17/un-toit-ou-un-plafond-une-critique-du-controle-des-loyers/ Un toit ou un plafond&nbsp;? La crise actuelle du logement]&nbsp;», ''[[Institut Coppet]]'', 17 décembre 2013.<br />
<br />
* [[1975]]. Michael Walker, dir., "Rent Control: A Popular Paradox", Vancouver: The Fraser Institute.<br />
* [[1977]]. Lawrence B. Smith, [http://www.google.fr/url?sa=t&rct=j&q=m.%20walker.%20rent%20control%3A%20a%20popular%20paradox.%20montreal%3A%20fraser%20institute%2C%201975.&source=web&cd=3&ved=0CEIQFjAC&url=http%3A%2F%2Fwww.fraserinstitute.org%2FWorkArea%2FDownloadAsset.aspx%3Fid%3D15719&ei=Aa4FT4aCGIWR8gPkv9TNAQ&usg=AFQjCNF6JOtW-IqIwQbTE_mt7k3IDDpt8w&sig2=fri54fwfeeEbgQyNBsPVyg&cad=rja "Anatomy of a Crisis. Canadian Housing Policy in the Seventies"], The Fraser Institute.<br />
<br />
* [[1980]]. Charles Baird. ''Rent Control: The Perennial Folly''. Washington, D.C.&nbsp;: Cato Institute.<br />
<br />
* [[1992]]. [[Georges Mesmin]]. ''Urbanisme et logement&nbsp;: Analyse d'une crise''. Paris&nbsp;: PUF. {{ISBN|2130448488}}<br />
<br />
* [[2006]].<br />
** [[Henry Hazlitt]]. «&nbsp;Les résultats du contrôle des loyers&nbsp;». Chap. 18 de ''[[L’Économie Politique en une Leçon]]''. Paris&nbsp;: Institut Charles Coquelin. {{ISBN|2-915909-06-7}} {{lire en ligne|lien=http://herve.dequengo.free.fr/Hazlitt/EPL/EPL_18bis.htm}}<br />
** [[Christian Julienne]]. ''Logement, solutions pour une crise fabriquée''. Paris&nbsp;: Les Belles Lettres. {{ISBN|2251443088}} {{présentation en ligne|lien=http://www.lesbelleslettres.com/livre/?GCOI=22510100816430&fa=description}}<br />
* [[2007]].<br />
** [[Vincent Bénard]]. ''Logement, crise publique, remèdes privés''. Paris&nbsp;: Romillat. {{ISBN|2878941365}} {{présentation en ligne|lien=http://www.crisepublique.fr}}<br />
** [[Walter Block]]. «&nbsp;Rent Control&nbsp;». In ''The Concise Encyclopedia of Economics'', ed. [[David R. Henderson]], p. 442-445. Indianapolis, IN&nbsp;: [[Liberty Fund]]. {{ISBN|978-0-86597-665-8}} {{lire en ligne|lien=http://www.econlib.org/library/Enc/RentControl.html}}<br />
<br />
{{Forum<br />
|lien1=[https://www.liberaux.org/index.php?showtopic=29636 Mathieu Laine à Ripostes sur le logement] {{for}}<br />
|lien2=[https://www.liberaux.org/index.php?showtopic=27942 Crise du logement ?] {{for}}<br />
|lien3=<br />
|lien4=<br />
|lien5=<br />
|lien6=<br />
}}<br />
<br />
=== Liens externes ===<br />
* [[Vincent Bénard]]. «&nbsp;[http://www.objectifliberte.fr/2007/09/contrle-des-loy.html Contrôle des loyers: petite histoire d'une arme de destruction massive]&nbsp;». ''Objectif Liberté'', 5 septembre 2007.<br />
* [[Vincent Bénard]]. «&nbsp;[http://www.objectifliberte.fr/2012/02/logement-cprp-gratuit-pdf.html "Logement, crise publique, remède privés", gratuit en PDF]&nbsp;». ''Objectif Liberté'', 17 février 2012.<br />
* [[Art Carden]]. «&nbsp;[http://www.contrepoints.org/?p=73823 Les effets pervers du contrôle des loyers]&nbsp;». ''[[Contrepoints]]'', 19 mars 2012.<br />
* [http://www.iedm.org/main/show_editorials_en.php?editorials_id=433 La cause véritable de la crise du logement]<br />
<br />
=== Article connexe ===<br />
* [[Logement]]<br />
<br />
== Notes et références ==<br />
<references /> <!-- aide : http://fr.wikipedia.org/wiki/Aide:Notes et références --><br />
<br />
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<br />
{{DEFAULTSORT:Controle des loyers}}</div>Jerome Alexandrehttps://www.wikiberal.org/index.php?title=Contr%C3%B4le_des_loyers&diff=117061Contrôle des loyers2013-12-17T15:22:00Z<p>Jerome Alexandre : /* Bibliographie */</p>
<hr />
<div>[[Catégorie:économie]]<br />
== Citations ==<br />
<br />
''Avec le bombardement, le '''contrôle des loyers''' est la meilleure façon de raser une ville.'' Assar Lindbeck<ref>Assar Lindbeck, The Political Economy of the New Left, New York, Harper and Row, 1972, p. 39</ref><br />
<br />
Les protections, comme toujours, sont difficilement réversibles, car elles ont créé des situations de droits acquis, qu’il faut ensuite racheter : la loi de 1948, les plafonds de loyers, les protections des locataires indélicats, les difficultés de revente des logements sociaux, etc., etc… inextricable maquis ! Les offices d’HLM jouent un rôle incontournable, et il est reconnu que leur gestion n’est pas toujours optimum (exemple entre beaucoup d’autres, le contrôle sur les plafonds de ressources de leurs locataires…).<br />
<br />
Les logements locatifs disponibles sont trop rares et chers : allégeons les obstacles à leur développement, et nous les verrons réapparaître, spontanément !<br />
<br />
Une première clé, très simple, est identifiée depuis longtemps (R. Barre, 1976) : remplacer l’aide à la pierre par l’aide à la personne. « L'aide à la pierre est inefficace et injuste, et elle provoque la création de ghettos, en regroupant les occupants sur le critère d'un plafond de ressources. Curieusement, le secteur HLM cumule toujours les deux types d'aides. » (''Les Echos'', 7 juin 2000)<br />
<br />
Une autre approche est bien connue aussi : vendre les logements sociaux à leurs occupants (même si c’est à un prix très bas pour les secteurs les plus difficiles). Les nouveaux propriétaires seront responsabilisés. Nous avons fait des propositions précises sur ce point (par exemple en décembre 2001). Le premier acte serait d’alléger les contraintes qui pèsent sur les offices d’HLM.<br />
<br />
Une relativisation de la carte scolaire aiderait aussi : combien de locataires se refusent à déménager pour ne pas dégrader la condition scolaire de leurs enfants ?<br />
<br />
Le droit de préemption par les communes est à remettre sérieusement à plat.<br />
<br />
==Citations==<br />
<br />
Décret du 23 novembre 1948 et ses commentaires paru dans la ''Vie Française'' du 8 octobre 1948:<br />
<br />
Calculez pour chaque pièce la SURFACE REELLE (art 5), appliquez le coefficient correspondant à sa nature (art 6). Le produit vous donnera la SURFACE UTILE. Déterminez ensuite le coefficient d’éclairement (art 8), de vues (art 10) additionnez les et divisés par trois (art 7). Vous dégagerez un coefficient moyen. Vous aurez votre SURFACE CORRIGE. Additionnez les surfaces corrigées de toutes vos pièces, plus les surfaces utiles des annexes. Vous aurez le total de la surface du local. Après quoi déterminez le correctif d’ensemble (art 11) en faisant la moyenne des coefficients d’entretien (art 12) et de situation (art 13). Multipliez la surface corrigée totale par le correctif d’ensemble. Ajoutez les équivalences superficielles des équipements (art 14). Diminuez pour absence d’ascenseur (art 16). Majorez pour usage professionnel (art 15). Vous obtenez la SURFACE CORRIGEE TOTALE ! Il y a ensuite un prix de base du mètre carré selon le salaire de base qui donne le LOYER « SCIENTIFIQUE » MENSUEL.<br />
<br />
<br />
Témoignage impressionnant que fournit cette législation sur l’état de dégradation avancée d’une société qui se refuse à utiliser le mécanisme des prix et qui prétend fixer les valeurs suivant des procédés théoriques. Quelques extraits du décret sont tellement explicites : comment savoir ce qu’est une pièce « claire sur plus de la moitié de la surface », ou « ensoleillée une bonne partie de la journée vers le fin de mars ou exposée au midi et ensoleillée, à la même époque, pendant la moitié de la journée en raison d’un masque partiel » ; l’administration parisienne ayant renoncé à tenir compte des français qui vivent dans des régions où l’on fuit le soleil. La définition d’une « large rue » ou « un [[espace]] de verdure ayant au moins quinze mètres sans vis-à-vis » laisse rêveur. On ose à peine s’aventurer dans les coefficients de vétusté qui se réfèrent au « jeu des portes et fenêtre », aux « cloisons gauchies » ou encore aux « marches d’escaliers usées et branlantes ». Et on ne peut que renoncer à suivre le législateur dans son appréciation personnelle du chiffrage de l’emplacement car on discutera éternellement pour savoir dans quelle mesure la proximité d’un lycée compense l’absence d’un bureau de tabac et s’il vaut mieux être aux environs immédiats d’une bouche de métro ou d’un pharmacien. Cet abus dans la perversion du langage devient plus éclatant encore lorsqu’il s’agit d’évaluer les équivalents mètres carrés des équipements à l’aide d’une nomenclature incroyable où un poste d’eau chaude sur baignoire » vaut 3, 75 m² et des WC commun à l’étage ou au demi-étage d’un immeuble collectif » valent 0,5 m² ! <br />
<br />
== Voir aussi ==<br />
<br />
=== Bibliographie ===<br />
<br />
* [[1946]]. [[Milton Friedman]] et [[George J. Stigler]]. ''Roofs or Ceilings? The Current Housing Problem''. Irvington-on-Hudson, NY&nbsp;: [[Foundation for Economic Education]]. {{lire en ligne|lien=http://www.fee.org/library/detail/roofs-or-ceilings-the-current-housing-problem}}<br />
** Traduction en français par [[Hervé de Quengo]], «&nbsp;[[:ca:Milton_Friedman:Toits_ou_plafonds_%3F_Le_problème_actuel_du_logement|Toits ou plafonds&nbsp;? Le problème actuel du logement]]&nbsp;», ''[[Catallaxia]]''.<br />
** Traduction en français par Stéphane Couvreur, «&nbsp;[http://www.institutcoppet.org/2013/12/17/un-toit-ou-un-plafond-une-critique-du-controle-des-loyers/ Un toit ou un plafond&nbsp;? La crise actuelle du logement]&nbsp;», ''[[Institut Coppet]]'', 17 décembre 2013.<br />
<br />
* [[1975]]. Michael Walker, dir., "Rent Control: A Popular Paradox", Vancouver: The Fraser Institute.<br />
* [[1977]]. Lawrence B. Smith, [http://www.google.fr/url?sa=t&rct=j&q=m.%20walker.%20rent%20control%3A%20a%20popular%20paradox.%20montreal%3A%20fraser%20institute%2C%201975.&source=web&cd=3&ved=0CEIQFjAC&url=http%3A%2F%2Fwww.fraserinstitute.org%2FWorkArea%2FDownloadAsset.aspx%3Fid%3D15719&ei=Aa4FT4aCGIWR8gPkv9TNAQ&usg=AFQjCNF6JOtW-IqIwQbTE_mt7k3IDDpt8w&sig2=fri54fwfeeEbgQyNBsPVyg&cad=rja "Anatomy of a Crisis. Canadian Housing Policy in the Seventies"], The Fraser Institute.<br />
<br />
* [[1980]]. Charles Baird. ''Rent Control: The Perennial Folly''. Washington, D.C.&nbsp;: Cato Institute.<br />
<br />
* [[1992]]. [[Georges Mesmin]]. ''Urbanisme et logement&nbsp;: Analyse d'une crise''. Paris&nbsp;: PUF. {{ISBN|2130448488}}<br />
<br />
* [[2006]].<br />
** [[Henry Hazlitt]]. «&nbsp;Les résultats du contrôle des loyers&nbsp;». Chap. 18 de ''[[L’Économie Politique en une Leçon]]''. Paris&nbsp;: Institut Charles Coquelin. {{ISBN|2-915909-06-7}} {{lire en ligne|lien=http://herve.dequengo.free.fr/Hazlitt/EPL/EPL_18bis.htm}}<br />
** [[Christian Julienne]]. ''Logement, solutions pour une crise fabriquée''. Paris&nbsp;: Les Belles Lettres. {{ISBN|2251443088}} {{présentation en ligne|lien=http://www.lesbelleslettres.com/livre/?GCOI=22510100816430&fa=description}}<br />
* [[2007]].<br />
** [[Vincent Bénard]]. ''Logement, crise publique, remèdes privés''. Paris&nbsp;: Romillat. {{ISBN|2878941365}} {{présentation en ligne|lien=http://www.crisepublique.fr}}<br />
** [[Walter Block]]. «&nbsp;Rent Control&nbsp;». In ''The Concise Encyclopedia of Economics'', ed. [[David R. Henderson]], p. 442-445. Indianapolis, IN&nbsp;: [[Liberty Fund]]. {{ISBN|978-0-86597-665-8}} {{lire en ligne|lien=http://www.econlib.org/library/Enc/RentControl.html}}<br />
<br />
{{Forum<br />
|lien1=[https://www.liberaux.org/index.php?showtopic=29636 Mathieu Laine à Ripostes sur le logement] {{for}}<br />
|lien2=[https://www.liberaux.org/index.php?showtopic=27942 Crise du logement ?] {{for}}<br />
|lien3=<br />
|lien4=<br />
|lien5=<br />
|lien6=<br />
}}<br />
<br />
=== Liens externes ===<br />
* {{fr}} [[Walter Block]], «&nbsp;[http://wp.me/p2mMWD-YW Contrôle des Loyers]&nbsp;», 28 décembre 2012.<br />
* {{fr}} [[Art Carden]], «&nbsp;[http://www.contrepoints.org/?p=73823 Les effets pervers du contrôle des loyers]&nbsp;», ''Contrepoints'', 19/03/2012.<br />
* {{fr}}{{pdf}}[http://www.turgot.org/etude_benard.pdf Logement : crise publique, remèdes privés] par [[Vincent Bénard]]<br />
* {{fr}}[http://www.contrepoints.org/Droit-au-logement-malfaisance.html Droit au logement : malfaisance démagogique] <br />
* {{fr}}[http://www.larevueparlementaire.fr/pages/RP-897/RP897-debats-vincent-benard.htm La règlementation foncière, cause de la crise du logement] par [[Vincent Bénard]]<br />
* {{fr}}[http://www.catallaxia.org/wiki/Fran%C3%A7ois_Goulard:La_politique_du_logement,_une_aberration_fran%C3%A7aise La politique du logement, une aberration française], François Goulard<br />
* {{fr}} [http://www.iedm.org/main/show_editorials_en.php?editorials_id=433 La cause véritable de la crise du logement]<br />
<br />
=== Article connexe ===<br />
* [[Logement]]<br />
<br />
== Notes et références ==<br />
<references /> <!-- aide : http://fr.wikipedia.org/wiki/Aide:Notes et références --><br />
<br />
{{Portail actualités}}<br />
{{Portail économie}}<br />
<br />
{{DEFAULTSORT:Controle des loyers}}</div>Jerome Alexandrehttps://www.wikiberal.org/index.php?title=Contr%C3%B4le_des_loyers&diff=117060Contrôle des loyers2013-12-17T15:20:31Z<p>Jerome Alexandre : /* Bibliographie */</p>
<hr />
<div>[[Catégorie:économie]]<br />
== Citations ==<br />
<br />
''Avec le bombardement, le '''contrôle des loyers''' est la meilleure façon de raser une ville.'' Assar Lindbeck<ref>Assar Lindbeck, The Political Economy of the New Left, New York, Harper and Row, 1972, p. 39</ref><br />
<br />
Les protections, comme toujours, sont difficilement réversibles, car elles ont créé des situations de droits acquis, qu’il faut ensuite racheter : la loi de 1948, les plafonds de loyers, les protections des locataires indélicats, les difficultés de revente des logements sociaux, etc., etc… inextricable maquis ! Les offices d’HLM jouent un rôle incontournable, et il est reconnu que leur gestion n’est pas toujours optimum (exemple entre beaucoup d’autres, le contrôle sur les plafonds de ressources de leurs locataires…).<br />
<br />
Les logements locatifs disponibles sont trop rares et chers : allégeons les obstacles à leur développement, et nous les verrons réapparaître, spontanément !<br />
<br />
Une première clé, très simple, est identifiée depuis longtemps (R. Barre, 1976) : remplacer l’aide à la pierre par l’aide à la personne. « L'aide à la pierre est inefficace et injuste, et elle provoque la création de ghettos, en regroupant les occupants sur le critère d'un plafond de ressources. Curieusement, le secteur HLM cumule toujours les deux types d'aides. » (''Les Echos'', 7 juin 2000)<br />
<br />
Une autre approche est bien connue aussi : vendre les logements sociaux à leurs occupants (même si c’est à un prix très bas pour les secteurs les plus difficiles). Les nouveaux propriétaires seront responsabilisés. Nous avons fait des propositions précises sur ce point (par exemple en décembre 2001). Le premier acte serait d’alléger les contraintes qui pèsent sur les offices d’HLM.<br />
<br />
Une relativisation de la carte scolaire aiderait aussi : combien de locataires se refusent à déménager pour ne pas dégrader la condition scolaire de leurs enfants ?<br />
<br />
Le droit de préemption par les communes est à remettre sérieusement à plat.<br />
<br />
==Citations==<br />
<br />
Décret du 23 novembre 1948 et ses commentaires paru dans la ''Vie Française'' du 8 octobre 1948:<br />
<br />
Calculez pour chaque pièce la SURFACE REELLE (art 5), appliquez le coefficient correspondant à sa nature (art 6). Le produit vous donnera la SURFACE UTILE. Déterminez ensuite le coefficient d’éclairement (art 8), de vues (art 10) additionnez les et divisés par trois (art 7). Vous dégagerez un coefficient moyen. Vous aurez votre SURFACE CORRIGE. Additionnez les surfaces corrigées de toutes vos pièces, plus les surfaces utiles des annexes. Vous aurez le total de la surface du local. Après quoi déterminez le correctif d’ensemble (art 11) en faisant la moyenne des coefficients d’entretien (art 12) et de situation (art 13). Multipliez la surface corrigée totale par le correctif d’ensemble. Ajoutez les équivalences superficielles des équipements (art 14). Diminuez pour absence d’ascenseur (art 16). Majorez pour usage professionnel (art 15). Vous obtenez la SURFACE CORRIGEE TOTALE ! Il y a ensuite un prix de base du mètre carré selon le salaire de base qui donne le LOYER « SCIENTIFIQUE » MENSUEL.<br />
<br />
<br />
Témoignage impressionnant que fournit cette législation sur l’état de dégradation avancée d’une société qui se refuse à utiliser le mécanisme des prix et qui prétend fixer les valeurs suivant des procédés théoriques. Quelques extraits du décret sont tellement explicites : comment savoir ce qu’est une pièce « claire sur plus de la moitié de la surface », ou « ensoleillée une bonne partie de la journée vers le fin de mars ou exposée au midi et ensoleillée, à la même époque, pendant la moitié de la journée en raison d’un masque partiel » ; l’administration parisienne ayant renoncé à tenir compte des français qui vivent dans des régions où l’on fuit le soleil. La définition d’une « large rue » ou « un [[espace]] de verdure ayant au moins quinze mètres sans vis-à-vis » laisse rêveur. On ose à peine s’aventurer dans les coefficients de vétusté qui se réfèrent au « jeu des portes et fenêtre », aux « cloisons gauchies » ou encore aux « marches d’escaliers usées et branlantes ». Et on ne peut que renoncer à suivre le législateur dans son appréciation personnelle du chiffrage de l’emplacement car on discutera éternellement pour savoir dans quelle mesure la proximité d’un lycée compense l’absence d’un bureau de tabac et s’il vaut mieux être aux environs immédiats d’une bouche de métro ou d’un pharmacien. Cet abus dans la perversion du langage devient plus éclatant encore lorsqu’il s’agit d’évaluer les équivalents mètres carrés des équipements à l’aide d’une nomenclature incroyable où un poste d’eau chaude sur baignoire » vaut 3, 75 m² et des WC commun à l’étage ou au demi-étage d’un immeuble collectif » valent 0,5 m² ! <br />
<br />
== Voir aussi ==<br />
<br />
=== Bibliographie ===<br />
<br />
* [[1946]]. [[Milton Friedman]] et [[George J. Stigler]]. ''Roofs or Ceilings? The Current Housing Problem''. Irvington-on-Hudson, NY&nbsp;: [[Foundation for Economic Education]]. {{lire en ligne|lien=http://www.fee.org/library/detail/roofs-or-ceilings-the-current-housing-problem}}<br />
** Traduction en français par [[Hervé de Quengo]], «&nbsp;[[:ca:Milton_Friedman:Toits_ou_plafonds_%3F_Le_problème_actuel_du_logement|Toits ou plafonds&nbsp;? Le problème actuel du logement]]&nbsp;», ''[[Catallaxia]]''.<br />
** Traduction en français par Stéphane Couvreur, «&nbsp;[http://www.institutcoppet.org/2013/12/17/un-toit-ou-un-plafond-une-critique-du-controle-des-loyers/ Des toits ou des planchers&nbsp;? La crise actuelle du logement]&nbsp;», ''[[Institut Coppet]]'', 17 décembre 2013.<br />
<br />
* [[1975]]. Michael Walker, dir., "Rent Control: A Popular Paradox", Vancouver: The Fraser Institute.<br />
* [[1977]]. Lawrence B. Smith, [http://www.google.fr/url?sa=t&rct=j&q=m.%20walker.%20rent%20control%3A%20a%20popular%20paradox.%20montreal%3A%20fraser%20institute%2C%201975.&source=web&cd=3&ved=0CEIQFjAC&url=http%3A%2F%2Fwww.fraserinstitute.org%2FWorkArea%2FDownloadAsset.aspx%3Fid%3D15719&ei=Aa4FT4aCGIWR8gPkv9TNAQ&usg=AFQjCNF6JOtW-IqIwQbTE_mt7k3IDDpt8w&sig2=fri54fwfeeEbgQyNBsPVyg&cad=rja "Anatomy of a Crisis. Canadian Housing Policy in the Seventies"], The Fraser Institute.<br />
<br />
* [[1980]]. Charles Baird. ''Rent Control: The Perennial Folly''. Washington, D.C.&nbsp;: Cato Institute.<br />
<br />
* [[1992]]. [[Georges Mesmin]]. ''Urbanisme et logement&nbsp;: Analyse d'une crise''. Paris&nbsp;: PUF. {{ISBN|2130448488}}<br />
<br />
* [[2006]].<br />
** [[Henry Hazlitt]]. «&nbsp;Les résultats du contrôle des loyers&nbsp;». Chap. 18 de ''[[L’Économie Politique en une Leçon]]''. Paris&nbsp;: Institut Charles Coquelin. {{ISBN|2-915909-06-7}} {{lire en ligne|lien=http://herve.dequengo.free.fr/Hazlitt/EPL/EPL_18bis.htm}}<br />
** [[Christian Julienne]]. ''Logement, solutions pour une crise fabriquée''. Paris&nbsp;: Les Belles Lettres. {{ISBN|2251443088}} {{présentation en ligne|lien=http://www.lesbelleslettres.com/livre/?GCOI=22510100816430&fa=description}}<br />
* [[2007]].<br />
** [[Vincent Bénard]]. ''Logement, crise publique, remèdes privés''. Paris&nbsp;: Romillat. {{ISBN|2878941365}} {{présentation en ligne|lien=http://www.crisepublique.fr}}<br />
** [[Walter Block]]. «&nbsp;Rent Control&nbsp;». In ''The Concise Encyclopedia of Economics'', ed. [[David R. Henderson]], p. 442-445. Indianapolis, IN&nbsp;: [[Liberty Fund]]. {{ISBN|978-0-86597-665-8}} {{lire en ligne|lien=http://www.econlib.org/library/Enc/RentControl.html}}<br />
<br />
{{Forum<br />
|lien1=[https://www.liberaux.org/index.php?showtopic=29636 Mathieu Laine à Ripostes sur le logement] {{for}}<br />
|lien2=[https://www.liberaux.org/index.php?showtopic=27942 Crise du logement ?] {{for}}<br />
|lien3=<br />
|lien4=<br />
|lien5=<br />
|lien6=<br />
}}<br />
<br />
=== Liens externes ===<br />
* {{fr}} [[Walter Block]], «&nbsp;[http://wp.me/p2mMWD-YW Contrôle des Loyers]&nbsp;», 28 décembre 2012.<br />
* {{fr}} [[Art Carden]], «&nbsp;[http://www.contrepoints.org/?p=73823 Les effets pervers du contrôle des loyers]&nbsp;», ''Contrepoints'', 19/03/2012.<br />
* {{fr}}{{pdf}}[http://www.turgot.org/etude_benard.pdf Logement : crise publique, remèdes privés] par [[Vincent Bénard]]<br />
* {{fr}}[http://www.contrepoints.org/Droit-au-logement-malfaisance.html Droit au logement : malfaisance démagogique] <br />
* {{fr}}[http://www.larevueparlementaire.fr/pages/RP-897/RP897-debats-vincent-benard.htm La règlementation foncière, cause de la crise du logement] par [[Vincent Bénard]]<br />
* {{fr}}[http://www.catallaxia.org/wiki/Fran%C3%A7ois_Goulard:La_politique_du_logement,_une_aberration_fran%C3%A7aise La politique du logement, une aberration française], François Goulard<br />
* {{fr}} [http://www.iedm.org/main/show_editorials_en.php?editorials_id=433 La cause véritable de la crise du logement]<br />
<br />
=== Article connexe ===<br />
* [[Logement]]<br />
<br />
== Notes et références ==<br />
<references /> <!-- aide : http://fr.wikipedia.org/wiki/Aide:Notes et références --><br />
<br />
{{Portail actualités}}<br />
{{Portail économie}}<br />
<br />
{{DEFAULTSORT:Controle des loyers}}</div>Jerome Alexandrehttps://www.wikiberal.org/index.php?title=Contr%C3%B4le_des_loyers&diff=117056Contrôle des loyers2013-12-16T19:43:34Z<p>Jerome Alexandre : /* Voir aussi */</p>
<hr />
<div>[[Catégorie:économie]]<br />
== Citations ==<br />
<br />
''Avec le bombardement, le '''contrôle des loyers''' est la meilleure façon de raser une ville.'' Assar Lindbeck<ref>Assar Lindbeck, The Political Economy of the New Left, New York, Harper and Row, 1972, p. 39</ref><br />
<br />
Les protections, comme toujours, sont difficilement réversibles, car elles ont créé des situations de droits acquis, qu’il faut ensuite racheter : la loi de 1948, les plafonds de loyers, les protections des locataires indélicats, les difficultés de revente des logements sociaux, etc., etc… inextricable maquis ! Les offices d’HLM jouent un rôle incontournable, et il est reconnu que leur gestion n’est pas toujours optimum (exemple entre beaucoup d’autres, le contrôle sur les plafonds de ressources de leurs locataires…).<br />
<br />
Les logements locatifs disponibles sont trop rares et chers : allégeons les obstacles à leur développement, et nous les verrons réapparaître, spontanément !<br />
<br />
Une première clé, très simple, est identifiée depuis longtemps (R. Barre, 1976) : remplacer l’aide à la pierre par l’aide à la personne. « L'aide à la pierre est inefficace et injuste, et elle provoque la création de ghettos, en regroupant les occupants sur le critère d'un plafond de ressources. Curieusement, le secteur HLM cumule toujours les deux types d'aides. » (''Les Echos'', 7 juin 2000)<br />
<br />
Une autre approche est bien connue aussi : vendre les logements sociaux à leurs occupants (même si c’est à un prix très bas pour les secteurs les plus difficiles). Les nouveaux propriétaires seront responsabilisés. Nous avons fait des propositions précises sur ce point (par exemple en décembre 2001). Le premier acte serait d’alléger les contraintes qui pèsent sur les offices d’HLM.<br />
<br />
Une relativisation de la carte scolaire aiderait aussi : combien de locataires se refusent à déménager pour ne pas dégrader la condition scolaire de leurs enfants ?<br />
<br />
Le droit de préemption par les communes est à remettre sérieusement à plat.<br />
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==Citations==<br />
<br />
Décret du 23 novembre 1948 et ses commentaires paru dans la ''Vie Française'' du 8 octobre 1948:<br />
<br />
Calculez pour chaque pièce la SURFACE REELLE (art 5), appliquez le coefficient correspondant à sa nature (art 6). Le produit vous donnera la SURFACE UTILE. Déterminez ensuite le coefficient d’éclairement (art 8), de vues (art 10) additionnez les et divisés par trois (art 7). Vous dégagerez un coefficient moyen. Vous aurez votre SURFACE CORRIGE. Additionnez les surfaces corrigées de toutes vos pièces, plus les surfaces utiles des annexes. Vous aurez le total de la surface du local. Après quoi déterminez le correctif d’ensemble (art 11) en faisant la moyenne des coefficients d’entretien (art 12) et de situation (art 13). Multipliez la surface corrigée totale par le correctif d’ensemble. Ajoutez les équivalences superficielles des équipements (art 14). Diminuez pour absence d’ascenseur (art 16). Majorez pour usage professionnel (art 15). Vous obtenez la SURFACE CORRIGEE TOTALE ! Il y a ensuite un prix de base du mètre carré selon le salaire de base qui donne le LOYER « SCIENTIFIQUE » MENSUEL.<br />
<br />
<br />
Témoignage impressionnant que fournit cette législation sur l’état de dégradation avancée d’une société qui se refuse à utiliser le mécanisme des prix et qui prétend fixer les valeurs suivant des procédés théoriques. Quelques extraits du décret sont tellement explicites : comment savoir ce qu’est une pièce « claire sur plus de la moitié de la surface », ou « ensoleillée une bonne partie de la journée vers le fin de mars ou exposée au midi et ensoleillée, à la même époque, pendant la moitié de la journée en raison d’un masque partiel » ; l’administration parisienne ayant renoncé à tenir compte des français qui vivent dans des régions où l’on fuit le soleil. La définition d’une « large rue » ou « un [[espace]] de verdure ayant au moins quinze mètres sans vis-à-vis » laisse rêveur. On ose à peine s’aventurer dans les coefficients de vétusté qui se réfèrent au « jeu des portes et fenêtre », aux « cloisons gauchies » ou encore aux « marches d’escaliers usées et branlantes ». Et on ne peut que renoncer à suivre le législateur dans son appréciation personnelle du chiffrage de l’emplacement car on discutera éternellement pour savoir dans quelle mesure la proximité d’un lycée compense l’absence d’un bureau de tabac et s’il vaut mieux être aux environs immédiats d’une bouche de métro ou d’un pharmacien. Cet abus dans la perversion du langage devient plus éclatant encore lorsqu’il s’agit d’évaluer les équivalents mètres carrés des équipements à l’aide d’une nomenclature incroyable où un poste d’eau chaude sur baignoire » vaut 3, 75 m² et des WC commun à l’étage ou au demi-étage d’un immeuble collectif » valent 0,5 m² ! <br />
<br />
== Voir aussi ==<br />
<br />
=== Bibliographie ===<br />
<br />
* [[1946]]. [[Milton Friedman]] et [[George J. Stigler]]. ''Roofs or Ceilings? The Current Housing Problem''. Irvington-on-Hudson, NY&nbsp;: [[Foundation for Economic Education]]. {{lire en ligne|lien=http://www.fee.org/library/detail/roofs-or-ceilings-the-current-housing-problem}}<br />
** Traduction en français par [[Hervé de Quengo]], «&nbsp;[[:ca:Milton_Friedman:Toits_ou_plafonds_%3F_Le_problème_actuel_du_logement|Toits ou plafonds&nbsp;? Le problème actuel du logement]]&nbsp;», ''[[Catallaxia]]''.<br />
<br />
* [[1975]]. Michael Walker, dir., "Rent Control: A Popular Paradox", Vancouver: The Fraser Institute.<br />
* [[1977]]. Lawrence B. Smith, [http://www.google.fr/url?sa=t&rct=j&q=m.%20walker.%20rent%20control%3A%20a%20popular%20paradox.%20montreal%3A%20fraser%20institute%2C%201975.&source=web&cd=3&ved=0CEIQFjAC&url=http%3A%2F%2Fwww.fraserinstitute.org%2FWorkArea%2FDownloadAsset.aspx%3Fid%3D15719&ei=Aa4FT4aCGIWR8gPkv9TNAQ&usg=AFQjCNF6JOtW-IqIwQbTE_mt7k3IDDpt8w&sig2=fri54fwfeeEbgQyNBsPVyg&cad=rja "Anatomy of a Crisis. Canadian Housing Policy in the Seventies"], The Fraser Institute.<br />
<br />
* [[1980]]. Charles Baird. ''Rent Control: The Perennial Folly''. Washington, D.C.&nbsp;: Cato Institute.<br />
<br />
* [[1992]]. [[Georges Mesmin]]. ''Urbanisme et logement&nbsp;: Analyse d'une crise''. Paris&nbsp;: PUF. {{ISBN|2130448488}}<br />
<br />
* [[2006]].<br />
** [[Henry Hazlitt]]. «&nbsp;Les résultats du contrôle des loyers&nbsp;». Chap. 18 de ''[[L’Économie Politique en une Leçon]]''. Paris&nbsp;: Institut Charles Coquelin. {{ISBN|2-915909-06-7}} {{lire en ligne|lien=http://herve.dequengo.free.fr/Hazlitt/EPL/EPL_18bis.htm}}<br />
** [[Christian Julienne]]. ''Logement, solutions pour une crise fabriquée''. Paris&nbsp;: Les Belles Lettres. {{ISBN|2251443088}} {{présentation en ligne|lien=http://www.lesbelleslettres.com/livre/?GCOI=22510100816430&fa=description}}<br />
* [[2007]].<br />
** [[Vincent Bénard]]. ''Logement, crise publique, remèdes privés''. Paris&nbsp;: Romillat. {{ISBN|2878941365}} {{présentation en ligne|lien=http://www.crisepublique.fr}}<br />
** [[Walter Block]]. «&nbsp;Rent Control&nbsp;». In ''The Concise Encyclopedia of Economics'', ed. [[David R. Henderson]], p. 442-445. Indianapolis, IN&nbsp;: [[Liberty Fund]]. {{ISBN|978-0-86597-665-8}} {{lire en ligne|lien=http://www.econlib.org/library/Enc/RentControl.html}}<br />
<br />
{{Forum<br />
|lien1=[https://www.liberaux.org/index.php?showtopic=29636 Mathieu Laine à Ripostes sur le logement] {{for}}<br />
|lien2=[https://www.liberaux.org/index.php?showtopic=27942 Crise du logement ?] {{for}}<br />
|lien3=<br />
|lien4=<br />
|lien5=<br />
|lien6=<br />
}}<br />
=== Liens externes ===<br />
* {{fr}} [[Walter Block]], «&nbsp;[http://wp.me/p2mMWD-YW Contrôle des Loyers]&nbsp;», 28 décembre 2012.<br />
* {{fr}} [[Art Carden]], «&nbsp;[http://www.contrepoints.org/?p=73823 Les effets pervers du contrôle des loyers]&nbsp;», ''Contrepoints'', 19/03/2012.<br />
* {{fr}}{{pdf}}[http://www.turgot.org/etude_benard.pdf Logement : crise publique, remèdes privés] par [[Vincent Bénard]]<br />
* {{fr}}[http://www.contrepoints.org/Droit-au-logement-malfaisance.html Droit au logement : malfaisance démagogique] <br />
* {{fr}}[http://www.larevueparlementaire.fr/pages/RP-897/RP897-debats-vincent-benard.htm La règlementation foncière, cause de la crise du logement] par [[Vincent Bénard]]<br />
* {{fr}}[http://www.catallaxia.org/wiki/Fran%C3%A7ois_Goulard:La_politique_du_logement,_une_aberration_fran%C3%A7aise La politique du logement, une aberration française], François Goulard<br />
* {{fr}} [http://www.iedm.org/main/show_editorials_en.php?editorials_id=433 La cause véritable de la crise du logement]<br />
<br />
=== Article connexe ===<br />
* [[Logement]]<br />
<br />
== Notes et références ==<br />
<references /> <!-- aide : http://fr.wikipedia.org/wiki/Aide:Notes et références --><br />
<br />
{{Portail actualités}}<br />
{{Portail économie}}<br />
<br />
{{DEFAULTSORT:Controle des loyers}}</div>Jerome Alexandrehttps://www.wikiberal.org/index.php?title=Contr%C3%B4le_des_loyers&diff=117055Contrôle des loyers2013-12-16T19:42:29Z<p>Jerome Alexandre : /* Bibliographie */ 1946, Toits ou plafonds ? Le problème actuel du logement</p>
<hr />
<div>[[Catégorie:économie]]<br />
== Citations ==<br />
<br />
''Avec le bombardement, le '''contrôle des loyers''' est la meilleure façon de raser une ville.'' Assar Lindbeck<ref>Assar Lindbeck, The Political Economy of the New Left, New York, Harper and Row, 1972, p. 39</ref><br />
<br />
Les protections, comme toujours, sont difficilement réversibles, car elles ont créé des situations de droits acquis, qu’il faut ensuite racheter : la loi de 1948, les plafonds de loyers, les protections des locataires indélicats, les difficultés de revente des logements sociaux, etc., etc… inextricable maquis ! Les offices d’HLM jouent un rôle incontournable, et il est reconnu que leur gestion n’est pas toujours optimum (exemple entre beaucoup d’autres, le contrôle sur les plafonds de ressources de leurs locataires…).<br />
<br />
Les logements locatifs disponibles sont trop rares et chers : allégeons les obstacles à leur développement, et nous les verrons réapparaître, spontanément !<br />
<br />
Une première clé, très simple, est identifiée depuis longtemps (R. Barre, 1976) : remplacer l’aide à la pierre par l’aide à la personne. « L'aide à la pierre est inefficace et injuste, et elle provoque la création de ghettos, en regroupant les occupants sur le critère d'un plafond de ressources. Curieusement, le secteur HLM cumule toujours les deux types d'aides. » (''Les Echos'', 7 juin 2000)<br />
<br />
Une autre approche est bien connue aussi : vendre les logements sociaux à leurs occupants (même si c’est à un prix très bas pour les secteurs les plus difficiles). Les nouveaux propriétaires seront responsabilisés. Nous avons fait des propositions précises sur ce point (par exemple en décembre 2001). Le premier acte serait d’alléger les contraintes qui pèsent sur les offices d’HLM.<br />
<br />
Une relativisation de la carte scolaire aiderait aussi : combien de locataires se refusent à déménager pour ne pas dégrader la condition scolaire de leurs enfants ?<br />
<br />
Le droit de préemption par les communes est à remettre sérieusement à plat.<br />
<br />
==Citations==<br />
<br />
Décret du 23 novembre 1948 et ses commentaires paru dans la ''Vie Française'' du 8 octobre 1948:<br />
<br />
Calculez pour chaque pièce la SURFACE REELLE (art 5), appliquez le coefficient correspondant à sa nature (art 6). Le produit vous donnera la SURFACE UTILE. Déterminez ensuite le coefficient d’éclairement (art 8), de vues (art 10) additionnez les et divisés par trois (art 7). Vous dégagerez un coefficient moyen. Vous aurez votre SURFACE CORRIGE. Additionnez les surfaces corrigées de toutes vos pièces, plus les surfaces utiles des annexes. Vous aurez le total de la surface du local. Après quoi déterminez le correctif d’ensemble (art 11) en faisant la moyenne des coefficients d’entretien (art 12) et de situation (art 13). Multipliez la surface corrigée totale par le correctif d’ensemble. Ajoutez les équivalences superficielles des équipements (art 14). Diminuez pour absence d’ascenseur (art 16). Majorez pour usage professionnel (art 15). Vous obtenez la SURFACE CORRIGEE TOTALE ! Il y a ensuite un prix de base du mètre carré selon le salaire de base qui donne le LOYER « SCIENTIFIQUE » MENSUEL.<br />
<br />
<br />
Témoignage impressionnant que fournit cette législation sur l’état de dégradation avancée d’une société qui se refuse à utiliser le mécanisme des prix et qui prétend fixer les valeurs suivant des procédés théoriques. Quelques extraits du décret sont tellement explicites : comment savoir ce qu’est une pièce « claire sur plus de la moitié de la surface », ou « ensoleillée une bonne partie de la journée vers le fin de mars ou exposée au midi et ensoleillée, à la même époque, pendant la moitié de la journée en raison d’un masque partiel » ; l’administration parisienne ayant renoncé à tenir compte des français qui vivent dans des régions où l’on fuit le soleil. La définition d’une « large rue » ou « un [[espace]] de verdure ayant au moins quinze mètres sans vis-à-vis » laisse rêveur. On ose à peine s’aventurer dans les coefficients de vétusté qui se réfèrent au « jeu des portes et fenêtre », aux « cloisons gauchies » ou encore aux « marches d’escaliers usées et branlantes ». Et on ne peut que renoncer à suivre le législateur dans son appréciation personnelle du chiffrage de l’emplacement car on discutera éternellement pour savoir dans quelle mesure la proximité d’un lycée compense l’absence d’un bureau de tabac et s’il vaut mieux être aux environs immédiats d’une bouche de métro ou d’un pharmacien. Cet abus dans la perversion du langage devient plus éclatant encore lorsqu’il s’agit d’évaluer les équivalents mètres carrés des équipements à l’aide d’une nomenclature incroyable où un poste d’eau chaude sur baignoire » vaut 3, 75 m² et des WC commun à l’étage ou au demi-étage d’un immeuble collectif » valent 0,5 m² ! <br />
<br />
== Voir aussi ==<br />
{{Forum<br />
|lien1=[https://www.liberaux.org/index.php?showtopic=29636 Mathieu Laine à Ripostes sur le logement] {{for}}<br />
|lien2=[https://www.liberaux.org/index.php?showtopic=27942 Crise du logement ?] {{for}}<br />
|lien3=<br />
|lien4=<br />
|lien5=<br />
|lien6=<br />
}}<br />
=== Bibliographie ===<br />
<br />
* [[1946]]. [[Milton Friedman]] et [[George J. Stigler]]. ''Roofs or Ceilings? The Current Housing Problem''. Irvington-on-Hudson, NY&nbsp;: [[Foundation for Economic Education]]. {{lire en ligne|lien=http://www.fee.org/library/detail/roofs-or-ceilings-the-current-housing-problem}}<br />
*** Traduction en français par [[Hervé de Quengo]], «&nbsp;[[:ca:Milton_Friedman:Toits_ou_plafonds_%3F_Le_problème_actuel_du_logement|Toits ou plafonds&nbsp;? Le problème actuel du logement]]&nbsp;», ''[[Catallaxia]]''.<br />
<br />
* [[1975]]. Michael Walker, dir., "Rent Control: A Popular Paradox", Vancouver: The Fraser Institute.<br />
* [[1977]]. Lawrence B. Smith, [http://www.google.fr/url?sa=t&rct=j&q=m.%20walker.%20rent%20control%3A%20a%20popular%20paradox.%20montreal%3A%20fraser%20institute%2C%201975.&source=web&cd=3&ved=0CEIQFjAC&url=http%3A%2F%2Fwww.fraserinstitute.org%2FWorkArea%2FDownloadAsset.aspx%3Fid%3D15719&ei=Aa4FT4aCGIWR8gPkv9TNAQ&usg=AFQjCNF6JOtW-IqIwQbTE_mt7k3IDDpt8w&sig2=fri54fwfeeEbgQyNBsPVyg&cad=rja "Anatomy of a Crisis. Canadian Housing Policy in the Seventies"], The Fraser Institute.<br />
<br />
* [[1980]]. Charles Baird. ''Rent Control: The Perennial Folly''. Washington, D.C.&nbsp;: Cato Institute.<br />
<br />
* [[1992]]. [[Georges Mesmin]]. ''Urbanisme et logement&nbsp;: Analyse d'une crise''. Paris&nbsp;: PUF. {{ISBN|2130448488}}<br />
<br />
* [[2006]].<br />
** [[Henry Hazlitt]]. «&nbsp;Les résultats du contrôle des loyers&nbsp;». Chap. 18 de ''[[L’Économie Politique en une Leçon]]''. Paris&nbsp;: Institut Charles Coquelin. {{ISBN|2-915909-06-7}} {{lire en ligne|lien=http://herve.dequengo.free.fr/Hazlitt/EPL/EPL_18bis.htm}}<br />
** [[Christian Julienne]]. ''Logement, solutions pour une crise fabriquée''. Paris&nbsp;: Les Belles Lettres. {{ISBN|2251443088}} {{présentation en ligne|lien=http://www.lesbelleslettres.com/livre/?GCOI=22510100816430&fa=description}}<br />
* [[2007]].<br />
** [[Vincent Bénard]]. ''Logement, crise publique, remèdes privés''. Paris&nbsp;: Romillat. {{ISBN|2878941365}} {{présentation en ligne|lien=http://www.crisepublique.fr}}<br />
** [[Walter Block]]. «&nbsp;Rent Control&nbsp;». In ''The Concise Encyclopedia of Economics'', ed. [[David R. Henderson]], p. 442-445. Indianapolis, IN&nbsp;: [[Liberty Fund]]. {{ISBN|978-0-86597-665-8}} {{lire en ligne|lien=http://www.econlib.org/library/Enc/RentControl.html}}<br />
<br />
=== Liens externes ===<br />
* {{fr}} [[Walter Block]], «&nbsp;[http://wp.me/p2mMWD-YW Contrôle des Loyers]&nbsp;», 28 décembre 2012.<br />
* {{fr}} [[Art Carden]], «&nbsp;[http://www.contrepoints.org/?p=73823 Les effets pervers du contrôle des loyers]&nbsp;», ''Contrepoints'', 19/03/2012.<br />
* {{fr}}{{pdf}}[http://www.turgot.org/etude_benard.pdf Logement : crise publique, remèdes privés] par [[Vincent Bénard]]<br />
* {{fr}}[http://www.contrepoints.org/Droit-au-logement-malfaisance.html Droit au logement : malfaisance démagogique] <br />
* {{fr}}[http://www.larevueparlementaire.fr/pages/RP-897/RP897-debats-vincent-benard.htm La règlementation foncière, cause de la crise du logement] par [[Vincent Bénard]]<br />
* {{fr}}[http://www.catallaxia.org/wiki/Fran%C3%A7ois_Goulard:La_politique_du_logement,_une_aberration_fran%C3%A7aise La politique du logement, une aberration française], François Goulard<br />
* {{fr}} [http://www.iedm.org/main/show_editorials_en.php?editorials_id=433 La cause véritable de la crise du logement]<br />
<br />
=== Article connexe ===<br />
* [[Logement]]<br />
<br />
== Notes et références ==<br />
<references /> <!-- aide : http://fr.wikipedia.org/wiki/Aide:Notes et références --><br />
<br />
{{Portail actualités}}<br />
{{Portail économie}}<br />
<br />
{{DEFAULTSORT:Controle des loyers}}</div>Jerome Alexandrehttps://www.wikiberal.org/index.php?title=Contr%C3%B4le_des_loyers&diff=117054Contrôle des loyers2013-12-16T19:32:59Z<p>Jerome Alexandre : /* Bibliographie */</p>
<hr />
<div>[[Catégorie:économie]]<br />
== Citations ==<br />
<br />
''Avec le bombardement, le '''contrôle des loyers''' est la meilleure façon de raser une ville.'' Assar Lindbeck<ref>Assar Lindbeck, The Political Economy of the New Left, New York, Harper and Row, 1972, p. 39</ref><br />
<br />
Les protections, comme toujours, sont difficilement réversibles, car elles ont créé des situations de droits acquis, qu’il faut ensuite racheter : la loi de 1948, les plafonds de loyers, les protections des locataires indélicats, les difficultés de revente des logements sociaux, etc., etc… inextricable maquis ! Les offices d’HLM jouent un rôle incontournable, et il est reconnu que leur gestion n’est pas toujours optimum (exemple entre beaucoup d’autres, le contrôle sur les plafonds de ressources de leurs locataires…).<br />
<br />
Les logements locatifs disponibles sont trop rares et chers : allégeons les obstacles à leur développement, et nous les verrons réapparaître, spontanément !<br />
<br />
Une première clé, très simple, est identifiée depuis longtemps (R. Barre, 1976) : remplacer l’aide à la pierre par l’aide à la personne. « L'aide à la pierre est inefficace et injuste, et elle provoque la création de ghettos, en regroupant les occupants sur le critère d'un plafond de ressources. Curieusement, le secteur HLM cumule toujours les deux types d'aides. » (''Les Echos'', 7 juin 2000)<br />
<br />
Une autre approche est bien connue aussi : vendre les logements sociaux à leurs occupants (même si c’est à un prix très bas pour les secteurs les plus difficiles). Les nouveaux propriétaires seront responsabilisés. Nous avons fait des propositions précises sur ce point (par exemple en décembre 2001). Le premier acte serait d’alléger les contraintes qui pèsent sur les offices d’HLM.<br />
<br />
Une relativisation de la carte scolaire aiderait aussi : combien de locataires se refusent à déménager pour ne pas dégrader la condition scolaire de leurs enfants ?<br />
<br />
Le droit de préemption par les communes est à remettre sérieusement à plat.<br />
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==Citations==<br />
<br />
Décret du 23 novembre 1948 et ses commentaires paru dans la ''Vie Française'' du 8 octobre 1948:<br />
<br />
Calculez pour chaque pièce la SURFACE REELLE (art 5), appliquez le coefficient correspondant à sa nature (art 6). Le produit vous donnera la SURFACE UTILE. Déterminez ensuite le coefficient d’éclairement (art 8), de vues (art 10) additionnez les et divisés par trois (art 7). Vous dégagerez un coefficient moyen. Vous aurez votre SURFACE CORRIGE. Additionnez les surfaces corrigées de toutes vos pièces, plus les surfaces utiles des annexes. Vous aurez le total de la surface du local. Après quoi déterminez le correctif d’ensemble (art 11) en faisant la moyenne des coefficients d’entretien (art 12) et de situation (art 13). Multipliez la surface corrigée totale par le correctif d’ensemble. Ajoutez les équivalences superficielles des équipements (art 14). Diminuez pour absence d’ascenseur (art 16). Majorez pour usage professionnel (art 15). Vous obtenez la SURFACE CORRIGEE TOTALE ! Il y a ensuite un prix de base du mètre carré selon le salaire de base qui donne le LOYER « SCIENTIFIQUE » MENSUEL.<br />
<br />
<br />
Témoignage impressionnant que fournit cette législation sur l’état de dégradation avancée d’une société qui se refuse à utiliser le mécanisme des prix et qui prétend fixer les valeurs suivant des procédés théoriques. Quelques extraits du décret sont tellement explicites : comment savoir ce qu’est une pièce « claire sur plus de la moitié de la surface », ou « ensoleillée une bonne partie de la journée vers le fin de mars ou exposée au midi et ensoleillée, à la même époque, pendant la moitié de la journée en raison d’un masque partiel » ; l’administration parisienne ayant renoncé à tenir compte des français qui vivent dans des régions où l’on fuit le soleil. La définition d’une « large rue » ou « un [[espace]] de verdure ayant au moins quinze mètres sans vis-à-vis » laisse rêveur. On ose à peine s’aventurer dans les coefficients de vétusté qui se réfèrent au « jeu des portes et fenêtre », aux « cloisons gauchies » ou encore aux « marches d’escaliers usées et branlantes ». Et on ne peut que renoncer à suivre le législateur dans son appréciation personnelle du chiffrage de l’emplacement car on discutera éternellement pour savoir dans quelle mesure la proximité d’un lycée compense l’absence d’un bureau de tabac et s’il vaut mieux être aux environs immédiats d’une bouche de métro ou d’un pharmacien. Cet abus dans la perversion du langage devient plus éclatant encore lorsqu’il s’agit d’évaluer les équivalents mètres carrés des équipements à l’aide d’une nomenclature incroyable où un poste d’eau chaude sur baignoire » vaut 3, 75 m² et des WC commun à l’étage ou au demi-étage d’un immeuble collectif » valent 0,5 m² ! <br />
<br />
== Voir aussi ==<br />
{{Forum<br />
|lien1=[https://www.liberaux.org/index.php?showtopic=29636 Mathieu Laine à Ripostes sur le logement] {{for}}<br />
|lien2=[https://www.liberaux.org/index.php?showtopic=27942 Crise du logement ?] {{for}}<br />
|lien3=<br />
|lien4=<br />
|lien5=<br />
|lien6=<br />
}}<br />
=== Bibliographie ===<br />
<br />
* [[1975]]. Michael Walker, dir., "Rent Control: A Popular Paradox", Vancouver: The Fraser Institute.<br />
* [[1977]]. Lawrence B. Smith, [http://www.google.fr/url?sa=t&rct=j&q=m.%20walker.%20rent%20control%3A%20a%20popular%20paradox.%20montreal%3A%20fraser%20institute%2C%201975.&source=web&cd=3&ved=0CEIQFjAC&url=http%3A%2F%2Fwww.fraserinstitute.org%2FWorkArea%2FDownloadAsset.aspx%3Fid%3D15719&ei=Aa4FT4aCGIWR8gPkv9TNAQ&usg=AFQjCNF6JOtW-IqIwQbTE_mt7k3IDDpt8w&sig2=fri54fwfeeEbgQyNBsPVyg&cad=rja "Anatomy of a Crisis. Canadian Housing Policy in the Seventies"], The Fraser Institute.<br />
<br />
* [[1980]]. Charles Baird. ''Rent Control: The Perennial Folly''. Washington, D.C.&nbsp;: Cato Institute.<br />
<br />
* [[1992]]. [[Georges Mesmin]]. ''Urbanisme et logement&nbsp;: Analyse d'une crise''. Paris&nbsp;: PUF. {{ISBN|2130448488}}<br />
<br />
* [[2006]].<br />
** [[Henry Hazlitt]]. «&nbsp;Les résultats du contrôle des loyers&nbsp;». Chap. 18 de ''[[L’Économie Politique en une Leçon]]''. Paris&nbsp;: Institut Charles Coquelin. {{ISBN|2-915909-06-7}} {{lire en ligne|lien=http://herve.dequengo.free.fr/Hazlitt/EPL/EPL_18bis.htm}}<br />
** [[Christian Julienne]]. ''Logement, solutions pour une crise fabriquée''. Paris&nbsp;: Les Belles Lettres. {{ISBN|2251443088}} {{présentation en ligne|lien=http://www.lesbelleslettres.com/livre/?GCOI=22510100816430&fa=description}}<br />
* [[2007]].<br />
** [[Vincent Bénard]]. ''Logement, crise publique, remèdes privés''. Paris&nbsp;: Romillat. {{ISBN|2878941365}} {{présentation en ligne|lien=http://www.crisepublique.fr}}<br />
** [[Walter Block]]. «&nbsp;Rent Control&nbsp;». In ''The Concise Encyclopedia of Economics'', ed. [[David R. Henderson]], p. 442-445. Indianapolis, IN&nbsp;: [[Liberty Fund]]. {{ISBN|978-0-86597-665-8}} {{lire en ligne|lien=http://www.econlib.org/library/Enc/RentControl.html}}<br />
<br />
=== Liens externes ===<br />
* {{fr}} [[Walter Block]], «&nbsp;[http://wp.me/p2mMWD-YW Contrôle des Loyers]&nbsp;», 28 décembre 2012.<br />
* {{fr}} [[Art Carden]], «&nbsp;[http://www.contrepoints.org/?p=73823 Les effets pervers du contrôle des loyers]&nbsp;», ''Contrepoints'', 19/03/2012.<br />
* {{fr}}{{pdf}}[http://www.turgot.org/etude_benard.pdf Logement : crise publique, remèdes privés] par [[Vincent Bénard]]<br />
* {{fr}}[http://www.contrepoints.org/Droit-au-logement-malfaisance.html Droit au logement : malfaisance démagogique] <br />
* {{fr}}[http://www.larevueparlementaire.fr/pages/RP-897/RP897-debats-vincent-benard.htm La règlementation foncière, cause de la crise du logement] par [[Vincent Bénard]]<br />
* {{fr}}[http://www.catallaxia.org/wiki/Fran%C3%A7ois_Goulard:La_politique_du_logement,_une_aberration_fran%C3%A7aise La politique du logement, une aberration française], François Goulard<br />
* {{fr}} [http://www.iedm.org/main/show_editorials_en.php?editorials_id=433 La cause véritable de la crise du logement]<br />
<br />
=== Article connexe ===<br />
* [[Logement]]<br />
<br />
== Notes et références ==<br />
<references /> <!-- aide : http://fr.wikipedia.org/wiki/Aide:Notes et références --><br />
<br />
{{Portail actualités}}<br />
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{{DEFAULTSORT:Controle des loyers}}</div>Jerome Alexandrehttps://www.wikiberal.org/index.php?title=Contr%C3%B4le_des_loyers&diff=117053Contrôle des loyers2013-12-16T19:31:05Z<p>Jerome Alexandre : /* Bibliographie */ 2007, The Concise Encyclopedia of Economics</p>
<hr />
<div>[[Catégorie:économie]]<br />
== Citations ==<br />
<br />
''Avec le bombardement, le '''contrôle des loyers''' est la meilleure façon de raser une ville.'' Assar Lindbeck<ref>Assar Lindbeck, The Political Economy of the New Left, New York, Harper and Row, 1972, p. 39</ref><br />
<br />
Les protections, comme toujours, sont difficilement réversibles, car elles ont créé des situations de droits acquis, qu’il faut ensuite racheter : la loi de 1948, les plafonds de loyers, les protections des locataires indélicats, les difficultés de revente des logements sociaux, etc., etc… inextricable maquis ! Les offices d’HLM jouent un rôle incontournable, et il est reconnu que leur gestion n’est pas toujours optimum (exemple entre beaucoup d’autres, le contrôle sur les plafonds de ressources de leurs locataires…).<br />
<br />
Les logements locatifs disponibles sont trop rares et chers : allégeons les obstacles à leur développement, et nous les verrons réapparaître, spontanément !<br />
<br />
Une première clé, très simple, est identifiée depuis longtemps (R. Barre, 1976) : remplacer l’aide à la pierre par l’aide à la personne. « L'aide à la pierre est inefficace et injuste, et elle provoque la création de ghettos, en regroupant les occupants sur le critère d'un plafond de ressources. Curieusement, le secteur HLM cumule toujours les deux types d'aides. » (''Les Echos'', 7 juin 2000)<br />
<br />
Une autre approche est bien connue aussi : vendre les logements sociaux à leurs occupants (même si c’est à un prix très bas pour les secteurs les plus difficiles). Les nouveaux propriétaires seront responsabilisés. Nous avons fait des propositions précises sur ce point (par exemple en décembre 2001). Le premier acte serait d’alléger les contraintes qui pèsent sur les offices d’HLM.<br />
<br />
Une relativisation de la carte scolaire aiderait aussi : combien de locataires se refusent à déménager pour ne pas dégrader la condition scolaire de leurs enfants ?<br />
<br />
Le droit de préemption par les communes est à remettre sérieusement à plat.<br />
<br />
==Citations==<br />
<br />
Décret du 23 novembre 1948 et ses commentaires paru dans la ''Vie Française'' du 8 octobre 1948:<br />
<br />
Calculez pour chaque pièce la SURFACE REELLE (art 5), appliquez le coefficient correspondant à sa nature (art 6). Le produit vous donnera la SURFACE UTILE. Déterminez ensuite le coefficient d’éclairement (art 8), de vues (art 10) additionnez les et divisés par trois (art 7). Vous dégagerez un coefficient moyen. Vous aurez votre SURFACE CORRIGE. Additionnez les surfaces corrigées de toutes vos pièces, plus les surfaces utiles des annexes. Vous aurez le total de la surface du local. Après quoi déterminez le correctif d’ensemble (art 11) en faisant la moyenne des coefficients d’entretien (art 12) et de situation (art 13). Multipliez la surface corrigée totale par le correctif d’ensemble. Ajoutez les équivalences superficielles des équipements (art 14). Diminuez pour absence d’ascenseur (art 16). Majorez pour usage professionnel (art 15). Vous obtenez la SURFACE CORRIGEE TOTALE ! Il y a ensuite un prix de base du mètre carré selon le salaire de base qui donne le LOYER « SCIENTIFIQUE » MENSUEL.<br />
<br />
<br />
Témoignage impressionnant que fournit cette législation sur l’état de dégradation avancée d’une société qui se refuse à utiliser le mécanisme des prix et qui prétend fixer les valeurs suivant des procédés théoriques. Quelques extraits du décret sont tellement explicites : comment savoir ce qu’est une pièce « claire sur plus de la moitié de la surface », ou « ensoleillée une bonne partie de la journée vers le fin de mars ou exposée au midi et ensoleillée, à la même époque, pendant la moitié de la journée en raison d’un masque partiel » ; l’administration parisienne ayant renoncé à tenir compte des français qui vivent dans des régions où l’on fuit le soleil. La définition d’une « large rue » ou « un [[espace]] de verdure ayant au moins quinze mètres sans vis-à-vis » laisse rêveur. On ose à peine s’aventurer dans les coefficients de vétusté qui se réfèrent au « jeu des portes et fenêtre », aux « cloisons gauchies » ou encore aux « marches d’escaliers usées et branlantes ». Et on ne peut que renoncer à suivre le législateur dans son appréciation personnelle du chiffrage de l’emplacement car on discutera éternellement pour savoir dans quelle mesure la proximité d’un lycée compense l’absence d’un bureau de tabac et s’il vaut mieux être aux environs immédiats d’une bouche de métro ou d’un pharmacien. Cet abus dans la perversion du langage devient plus éclatant encore lorsqu’il s’agit d’évaluer les équivalents mètres carrés des équipements à l’aide d’une nomenclature incroyable où un poste d’eau chaude sur baignoire » vaut 3, 75 m² et des WC commun à l’étage ou au demi-étage d’un immeuble collectif » valent 0,5 m² ! <br />
<br />
== Voir aussi ==<br />
{{Forum<br />
|lien1=[https://www.liberaux.org/index.php?showtopic=29636 Mathieu Laine à Ripostes sur le logement] {{for}}<br />
|lien2=[https://www.liberaux.org/index.php?showtopic=27942 Crise du logement ?] {{for}}<br />
|lien3=<br />
|lien4=<br />
|lien5=<br />
|lien6=<br />
}}<br />
=== Bibliographie ===<br />
<br />
* [[1975]]. Michael Walker, dir., "Rent Control: A Popular Paradox", Vancouver: The Fraser Institute.<br />
* [[1977]]. Lawrence B. Smith, [http://www.google.fr/url?sa=t&rct=j&q=m.%20walker.%20rent%20control%3A%20a%20popular%20paradox.%20montreal%3A%20fraser%20institute%2C%201975.&source=web&cd=3&ved=0CEIQFjAC&url=http%3A%2F%2Fwww.fraserinstitute.org%2FWorkArea%2FDownloadAsset.aspx%3Fid%3D15719&ei=Aa4FT4aCGIWR8gPkv9TNAQ&usg=AFQjCNF6JOtW-IqIwQbTE_mt7k3IDDpt8w&sig2=fri54fwfeeEbgQyNBsPVyg&cad=rja "Anatomy of a Crisis. Canadian Housing Policy in the Seventies"], The Fraser Institute.<br />
<br />
* [[1992]]. [[Georges Mesmin]]. ''Urbanisme et logement&nbsp;: Analyse d'une crise''. Paris&nbsp;: PUF. {{ISBN|2130448488}}<br />
<br />
* [[2006]].<br />
** [[Henry Hazlitt]]. «&nbsp;Les résultats du contrôle des loyers&nbsp;». Chap. 18 de ''[[L’Économie Politique en une Leçon]]''. Paris&nbsp;: Institut Charles Coquelin. {{ISBN|2-915909-06-7}} {{lire en ligne|lien=http://herve.dequengo.free.fr/Hazlitt/EPL/EPL_18bis.htm}}<br />
* [[Christian Julienne]]. ''Logement, solutions pour une crise fabriquée''. Paris&nbsp;: Les Belles Lettres. {{ISBN|2251443088}} {{présentation en ligne|lien=http://www.lesbelleslettres.com/livre/?GCOI=22510100816430&fa=description}}<br />
* [[2007]].<br />
** [[Vincent Bénard]]. ''Logement, crise publique, remèdes privés''. Paris&nbsp;: Romillat. {{ISBN|2878941365}} {{présentation en ligne|lien=http://www.crisepublique.fr}}<br />
** [[Walter Block]]. «&nbsp;Rent Control&nbsp;». In ''The Concise Encyclopedia of Economics'', ed. [[David R. Henderson]], p. 442-445. Indianapolis, IN&nbsp;: [[Liberty Fund]]. {{ISBN|978-0-86597-665-8}} {{lire en ligne|lien=http://www.econlib.org/library/Enc/RentControl.html}}<br />
<br />
=== Liens externes ===<br />
* {{fr}} [[Walter Block]], «&nbsp;[http://wp.me/p2mMWD-YW Contrôle des Loyers]&nbsp;», 28 décembre 2012.<br />
* {{fr}} [[Art Carden]], «&nbsp;[http://www.contrepoints.org/?p=73823 Les effets pervers du contrôle des loyers]&nbsp;», ''Contrepoints'', 19/03/2012.<br />
* {{fr}}{{pdf}}[http://www.turgot.org/etude_benard.pdf Logement : crise publique, remèdes privés] par [[Vincent Bénard]]<br />
* {{fr}}[http://www.contrepoints.org/Droit-au-logement-malfaisance.html Droit au logement : malfaisance démagogique] <br />
* {{fr}}[http://www.larevueparlementaire.fr/pages/RP-897/RP897-debats-vincent-benard.htm La règlementation foncière, cause de la crise du logement] par [[Vincent Bénard]]<br />
* {{fr}}[http://www.catallaxia.org/wiki/Fran%C3%A7ois_Goulard:La_politique_du_logement,_une_aberration_fran%C3%A7aise La politique du logement, une aberration française], François Goulard<br />
* {{fr}} [http://www.iedm.org/main/show_editorials_en.php?editorials_id=433 La cause véritable de la crise du logement]<br />
<br />
=== Article connexe ===<br />
* [[Logement]]<br />
<br />
== Notes et références ==<br />
<references /> <!-- aide : http://fr.wikipedia.org/wiki/Aide:Notes et références --><br />
<br />
{{Portail actualités}}<br />
{{Portail économie}}<br />
<br />
{{DEFAULTSORT:Controle des loyers}}</div>Jerome Alexandrehttps://www.wikiberal.org/index.php?title=Loi_des_avantages_comparatifs&diff=117033Loi des avantages comparatifs2013-12-15T12:18:59Z<p>Jerome Alexandre : /* Liens externes */ "Krugman vs. Krugman, Again" de Donald J. Boudreaux</p>
<hr />
<div>La '''loi des avantages comparatifs''' est une loi économique selon laquelle, dans un contexte de [[libre-échange]], chaque pays, s’il se spécialise dans la production pour laquelle il dispose de la productivité la plus forte ou la moins faible comparativement à ses partenaires, accroîtra sa richesse nationale.<br />
<br />
Autrement formulé, l’obtention d’un gain à l’ouverture au commerce extérieur est toujours assuré, indépendamment de la compétitivité nationale.<br />
<br />
== Principe ==<br />
La loi des avantages comparatifs a été formalisée par [[David Ricardo]] en [[1817]] dans son traité ''[[Des principes de l'économie politique et de l'impôt]]'' (à noter que le véritable inventeur de cette loi serait James Mill, père de [[John Stuart Mill]] et mentor de [[David Ricardo]]). Son objet est de montrer que deux pays ont presque toujours [[intérêt]] à [[échange]]r leurs productions, y compris lorsque l'un d'entre eux ne jouit d'aucun avantage absolu, c'est-à-dire qu'il est moins productif pour toutes les productions. Elle s'applique néanmoins à tous les acteurs économiques, c'est-à-dire avant tout des individus, et pas seulement des nations comme dans l'énoncé de Ricardo.<br />
<br />
Ricardo prend l'exemple du Portugal et de l'Angleterre. Chacune produit du vin et du drap, mais le Portugal est plus productif pour ces deux produits. Il montre que l'Angleterre et le Portugal sont tous deux gagnants si chacun se spécialise dans la production d'un produit et qu'ils subviennent à la variété de leurs besoins par l'échange.<br />
<br />
En effet, le Portugal est ''relativement'' plus productif pour le vin que pour le drap, alors que l'Angleterre est ''relativement'' plus productive pour le drap que pour le vin. En d'autres termes, soient A, B, C et D les coûts des production des denrées en Angleterre et au Portugal, assignés dans le tableau suivant :<br />
<br />
{|border="1"<br />
!<br />
! Portugal <br />
! Angleterre <br />
|-----<br />
| '''Drap'''<br />
| B <br />
| D <br />
|-----<br />
| '''Vin'''<br />
| A <br />
| C <br />
|}<br />
<br />
On a (A / B) < (C / D). Le coût du vin relatif au coût du drap au Portugal est moins élevé qu'en Angleterre, cela est équivalent à dire que la quantité de ressources nécessaires à la production du drap produit plus de vin au Portugal qu'en Angleterre.<br />
<br />
On cherche maintenant un taux de conversion T, défini par Vin = T × Drap, où le signe '''=''' symbolise l'échange, et où Vin et Drap sont des quantités en unités arbitraires.<br />
On constate qu'au Portugal, on a la relation Vin = A / B × Drap, alors qu'en Angleterre Vin = C / D × Drap.<br />
Pour que l'échange soit avantageux aux deux nations, il suffit d'avoir (A / B) < T < (C / D) puisqu'alors il coûte moins cher — en quantité de drap — au Portugal d'acheter le vin que de le produire et réciproquement en Angleterre. Or, notre hypothèse implique que l'on peut trouver T. Le Portugal et l'Angleterre gagnent donc à se spécialiser chacun pour la production où ils détiennent un ''avantage relatif'' si ils font l'échange à un taux de change T.<br />
<br />
Un autre exemple classique est celui d'un grand médecin qui par ailleurs maîtriserait parfaitement toutes les tâches de secrétariat médical. Il aurait intérêt cependant à embaucher une secrétaire, de façon à avoir plus de temps pour exercer son métier, plus rémunérateur que les tâches de secrétariat.<br />
<br />
== Les avantages comparatifs et le libre-échange ==<br />
Une conclusion de la loi des avantages comparatifs est que le principe de la [[division du travail]], qui est un des piliers du [[capitalisme]], apporte un gain à tous les individus. Le [[libre-échange]] ne condamne donc pas les moins productifs à être exclus de l'[[économie]]. Même si un pays était le « meilleur en tout », il ne capterait pas tous les commerces, car il aurait intérêt à se spécialiser sur les créneaux les plus profitables pour lui, ce qui permettrait à la [[concurrence]] de s'exercer dans de nombreux autres domaines.<br />
<br />
De plus, l'intérêt économique de chacun est la coopération via l'[[échange]], même pour des individus dont la [[productivité]] est très basse ou très élevée.<br />
<br />
== Les critiques usuelles ==<br />
Ces critiques ne remettent pas en question la loi des avantages comparatifs. Elles en montrent les limites naturelles, le libre-échange n'ayant jamais eu la prétention d'apporter le paradis sur terre ni de bâtir le meilleur des mondes.<br />
* le gain à l’[[échange]] n’est pas un gain net : la spécialisation implique des coûts qui peuvent être socialement pénibles, l'ouverture se traduisant par des processus de [[destruction créatrice]] ;<br />
* certaines spécialisations butent sur des rendements décroissants et des coûts d’exploitation croissants (mais une phase de rendements croissants ne dure pas non plus éternellement) ;<br />
* le [[libre-échange]] ne garantit pas la croissance à long terme du niveau de vie du pays, le commerce international ne bénéficie pas uniformément à tous les protagonistes (c'est cependant {{guil|la plus raisonnable des solutions imparfaites}}) ;<br />
* la loi des avantages comparatifs supposerait (selon certains) l’hypothèse irréaliste de [[concurrence]] parfaite (en réalité, elle est vérifiée aussi en concurrence [[monopole|monopolistique]] ou oligopolistique).<br />
<br />
[[Maurice Allais]]<ref>''Combats pour l'Europe 1992-1994'', éditions Clément Juglar, Paris, 1994.</ref> formule un certain nombre d'objections à ce qu'il appelle {{guil|le libre-échange généralisé à l'échelle mondiale}}. Il affirme notamment qu' « il peut être tout à fait contre-indiqué de laisser s'établir les spécialisations qui seraient entraînées par une politique généralisée de libre-échange »<ref>Allais affirmait le contraire en 1960 (''L’Europe Unie, route de la prospérité'') : « Il est inutile d’aligner les niveaux de productivité et de salaires réels pour que la concurrence internationale devienne correcte. […] Le libre-échange entre des pays à salaires réels et productivité différentes ne crée en rien des conditions de concurrence artificielle. Chaque pays voit son niveau de vie augmenté grâce à la spécialisation internationale résultant du libre échange ».</ref>. Selon lui, le libre-échange aurait par exemple pour effet de faire disparaître l'[[agriculture]] de la Communauté européenne en raison des avantages comparatifs de caractère permanent détenus actuellement par certains pays. Outre le fait que ce {{guil|caractère permanent}} des avantages est éminemment discutable, le spectre de la {{guil|disparition de l'agriculture}} n'est qu'un épouvantail qui sert de prétexte au [[protectionnisme]], car {{guil|l'agriculture}} n'est pas un bloc homogène : il y a des secteurs agricoles qui bénéficient d'avantages comparatifs, et d'autres non. Pour Maurice Allais (qui revendique sa double pensée {{guil|libérale et socialiste}}<ref>"Le point de vue que j'exprime est celui d'un théoricien à la fois libéral et socialiste. Les deux notions sont indissociables dans mon esprit, car leur opposition m'apparaît fausse, artificielle. L'idéal socialiste consiste à s'intéresser à l'équité de la redistribution des richesses, tandis que les libéraux véritables se préoccupent de l'efficacité de la production de cette même richesse. (Maurice Allais, ''Lettre aux Français'', Marianne, décembre 2009).</ref>), l'[[interventionnisme]] étatique est donc nécessaire : du fait que pour lui la [[propriété]] privée n'est pas un droit, mais seulement quelque chose d'utile parce que cela favorise le développement d’une économie {{guil|efficiente}}, il n'y a pas de mal à faire payer à une partie de la population (le contribuable français ou européen, le consommateur confronté à des produits plus coûteux) les avantages indus qu'on octroie à une autre partie (les agriculteurs subventionnés). À titre d'exemple, le protectionnisme agricole en [[Suisse]] aboutit à des prix des produits alimentaires de 30 % à 50 % plus élevés que dans le reste de l'Europe<ref>Le Temps, 7 mai 2011, ''Ce libre-échange qui fait peur à la Suisse''. Extrait WikiLeaks d'un câble diplomatique du 14 janvier 2010 entre l'Ambassade des USA à Berne et le Secrétariat d'Etat à Washington : "Switzerland's agricultural lobby is well-organized and effective. […] At present, the Swiss government estimates that Swiss consumers pay about 50 percent more than those in the EU for food products. </ref>.<br />
<br />
== Le théorème HOS ==<br />
Le théorème d'Heckscher-Ohlin-Samuelson (HOS), établi en 1941 par [[Paul Samuelson]] et Wolfgang Stolper, est une autre formalisation de la loi des avantages comparatifs, sous certaines hypothèses simplificatrices assez restrictives (celles du {{guil|modèle HOS}}). Il établit que chaque pays exporte les biens qui utilisent intensivement le facteur de [[production]] abondant dans le pays (capital, main d'œuvre, terre…). L'échange procure un gain pour tous les pays, de plus il tend à égaliser les rémunérations des facteurs de production dans tous les pays participant à l’échange.<br />
<br />
== Citations ==<br />
<br />
* {{citation bloc| La loi d'association [de Ricardo] nous fait comprendre les tendances qui ont amené une intensification graduelle de la coopération humaine. Nous concevons quelle incitation a conduit les gens à ne pas se considérer simplement comme des rivaux dans l'appropriation des disponibilités limitées en moyens de subsistance, fournis par la nature. Nous constatons ce qui les a poussés, et les pousse en permanence à se joindre pour collaborer. Chaque pas en avant dans la voie d'un système plus élaboré de [[division du travail]] sert les intérêts de tous les participants. Pour comprendre pourquoi l'homme n'est pas resté solitaire, à la recherche de nourriture et d'abri, comme les animaux, pour lui seul ou au mieux pour sa compagne et ses petits incapables d'en faire autant, nous n'avons pas besoin de recourir à une intervention miraculeuse de la Divinité, ni à l'hypostase vide de sens d'une pulsion innée vers l'association. Nous ne sommes pas forcés non plus de supposer que les individus isolés ou les hordes primitives se sont un jour engagés par [[contrat]] à établir des liens sociaux. Le facteur qui a fait naître la société et qui pousse chaque jour à l'intensification progressive de la société, c'est l'agir humain animé par l'intuition de la productivité supérieure du [[travail]] effectué en division des tâches.|[[Ludwig von Mises]]|[[L'Action humaine|L'Action humaine]]<ref>[[Ludwig von Mises]], ''[[L'Action humaine|L'Action humaine]]'', chapitre 8, {{lire en ligne|lien=http://www.librairal.org/wiki/Ludwig_von_Mises:L%27Action_humaine_-_chapitre_8}}</ref>}}<br />
<br />
* {{citation bloc| Aucune nation n'a jamais été ruinée par le commerce, même celles qui en apparence semblent les plus désavantagées. (No nation was ever ruined by trade, even seemingly the most disadvantageous.)|[[Benjamin Franklin]] et George Whaley|Principles of Trade, 1774}}<br />
<br />
* {{citation bloc| Comme le montre l’analyse économique avec constance depuis plus de deux siècles, l’ouverture aux échanges a pour un pays le même impact que le progrès technique. Le pays se spécialise dans ce dans quoi il est le plus efficace, ce qui élève la productivité, c’est ce qu’on appelle les avantages comparatifs ; l’ouverture, par ailleurs, en élevant la concurrence, en donnant accès aux technologies importées, en confrontant les entreprises nationales au marché mondial, joue le rôle d’accélérateur de croissance.|Alexandre Delaigue, 24/02/2013}}<br />
<br />
* {{citation bloc| La théorie de la spécialisation internationale – ou théorie de l'avantage comparatif – résultant de la pure logique, elle ne peut pas être contestée et elle constitue l'un des éléments les plus solides et les plus incontournables de toute la théorie économique. Elle devrait donc inspirer toutes les décisions de politique économique. La généralisation du protectionnisme à travers le monde et à travers le temps prouve bien qu'il n'en est rien. Deux raisons seulement peuvent expliquer qu'il en soit ainsi : l'ignorance ou l'intérêt.|[[Pascal Salin]]|Libéralisme, 2000}}<br />
<br />
==Voir aussi==<br />
<br />
===Bibliographie===<br />
* [[2007]]. [[Donald J. Boudreaux]]. «&nbsp;Comparative Advantage&nbsp;». In ''The Concise Encyclopedia of Economics'', ed. [[David R. Henderson]], p. 69-71. Indianapolis, IN&nbsp;: [[Liberty Fund]]. {{ISBN|978-0-86597-665-8}} {{lire en ligne|lien=http://www.econlib.org/library/Enc/ComparativeAdvantage.html}}<br />
<br />
===Articles connexes===<br />
* [[Spécialisation]]<br />
* [[Protectionnisme]]<br />
* [[Autarcie]]<br />
* [[Libre-échange]]<br />
* [[Balance des paiements]]<br />
* [[David Ricardo]]<br />
<br />
===Liens externes===<br />
* [[Donald J. Boudreaux]]. «&nbsp;[http://cafehayek.com/2007/12/krugman-vs-krug.html Krugman vs. Krugman, Again]&nbsp;». ''Cafe Hayek'', 28 décembre 2007.<br />
* [[Murray Rothbard|Murray N. Rothbard]]. «&nbsp;[http://mises.org/daily/5989/The-Ricardian-Law-of-Comparative-Advantage The Ricardian Law of Comparative Advantage]&nbsp;». ''[[Mises Institute|Mises Daily]]'', 26 avril 2012.<br />
* [http://www.cepii.fr/francgraph/publications/ecomond/lepointsur/2002ch8.pdf L'avantage comparatif, notion fondamentale et controversée].<br />
<br />
== Notes et références ==<br />
{{références}}<br />
<br />
{{Portail économie}}</div>Jerome Alexandrehttps://www.wikiberal.org/index.php?title=Prix&diff=117018Prix2013-12-14T10:17:24Z<p>Jerome Alexandre : /* Bibliographie */ Price Theory</p>
<hr />
<div>[[Image:FreePrice.JPG|thumb|right|400px|Graphique en faveur d'un système de prix libres, ''The Freeman'', 1958]]<br />
Un '''prix''' est un concept qui revêt plusieurs significations.<br />
<br />
==Nature d'un prix==<br />
Un prix littéraire est sensé récompenser une vraie valeur artistique, mais que reflète un prix ? Les [[marxisme|marxistes]] dénient au prix le fait de refléter la valeur du bien en question, sinon sa simple [[valeur d'échange]] actuelle (et non nécessaire puisque le marché peut être "[[équilibre|déséquilibré]]" par des facteurs exogènes – rumeurs, facteurs climatiques – ou endogènes – spéculation, anticipation, processus autoréalisants –, et de ne pas prendre en compte d'autres facteurs comme sa [[valeur d'usage]] (ou encore sa valeur morale).<br />
<br />
Que dit le prix sur le bien en question ? Son [[utilité]] (comme le salaire pour un emploi ?), sa [[rareté]], reflète-t-il un jugement de valeur sociétale (une chanteuse de variété pop n'est ni très utile (vitale), ni très rare mais gagnera beaucoup...), etc.<br />
<br />
Dans le langage courant, on emploie souvent le prix (et la hausse des prix) pour synonyme de [[pouvoir d'achat]].<br />
<br />
== Rôles des prix ==<br />
Pour certains économistes [[école autrichienne|autrichiens]], l'information relative à des circonstances particulières de temps et de lieu ne peut jamais être centralisée, existant nécessairement sous forme dispersée, mais peut néanmoins être communiquée via les prix de marché des sociétés capitalistes.<br />
<br />
* [[Ludwig von Mises]] a souligné le rôle des prix pour coordonner les actes de millions d'individus<br />
* [[Friedrich Hayek|Hayek]] a mis en évidence le rôle des prix pour transmettre l'information: « ''les prix peuvent jouer de telle manière qu'ils coordonnent les actions séparées de différents individus de la même façon que les valeurs subjectives aident un individu à coordonner les différents aspects de son projet.'' »<ref>[[Friedrich Hayek|Friedrich A. Hayek]], «&nbsp;L’utilisation de l’information dans la société&nbsp;», ''Revue française d’économie'' 1, n° 2 (automne 1986)&nbsp;: 128 {{lire en ligne|lien=http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/rfeco_0769-0479_1986_num_1_2_1120}}.</ref>. L'erreur est de croire, de faire croire, de dire ou de faire dire à Hayek, comme l'a fait Sanford Grossman<ref>Sanford J. Grossman, [[1976]], On the Eficiency of Competitive Stock Markets Where Traders Have Diverse Information, Journal of Finances, Vol 31, pp573-585 et Sanford J. Grossman, [[1989]], The Informational role of Prices</ref>, que les prix reflètent complètement toutes les informations opportunes. <br />
* Selon [[Israel Kirzner|Kirzner]], les prix ont deux fonctions différentes de communication. Il distingue les fonctions de communication des prix d'[[équilibre]] et des prix de déséquilibre, et insiste particulièrement sur la dernière. Les prix d'équilibre fournissent des signaux économiques qui permettent une [[coordination]] instantanée des décisions décentralisées<br />
<br />
==Différents types de prix==<br />
===Prix de marché et prix "politiques"===<br />
Pourquoi les prix de [[marché]] sont-ils supérieurs aux prix que les planificateurs centraux<br />
traitent ? [[Friedrich Hayek|Hayek]], [[Israel Kirzner|Kirzner]] et leurs disciples croient que les prix de marché sont de meilleure qualité du fait de leur fonction, à savoir celle de communiquer l'[[information]]. [[Ludwig von Mises|Mises]], au contraire, montra que la vertu première des prix de marché tient à leur origine. Les prix de marché véritables proviennent de la coopération volontaire ; ils ne peuvent jamais être simulés. Ils ne peuvent être saisis par des recherches intellectuelles parce que leur signification n'est pas liée à la vérité ou à la [[connaissance]]. Ils ne peuvent que provenir des actions [[entrepreneur]]iales. Ainsi, seul l'usage non entravé de la [[propriété]] privée assure une sélection inspirée par la productivité de [[valeur]].<br />
<br />
Dans le [[socialisme]], il ne peut pas y avoir de calcul parce que celui-ci présuppose des prix de marché. Les prix de marché présupposent eux-mêmes l'échange et par conséquent la [[propriété]] privée.<br />
<br />
===Prix d'équilibre ===<br />
<br />
== Notes et références ==<br />
{{références}}<br />
<br />
== Citations ==<br />
* Le système des prix n’est rien d’autre qu’un système d’[[information]] dont les [[entrepreneur]]s se servent pour arriver à leurs décisions. Si l’on bloque les taux de change et les taux d’intérêts, les pauvres chefs d’entreprise se retrouvent un peu comme un navigateur sans aucun instrument, en pleine mer, n’ayant aucune idée de l’endroit où il est et sans aucun moyen de savoir vers où aller. Plus aucun chef d’entreprise ne peut prendre une décision rationnelle. ([[Charles Gave]])<br />
<br />
==Voir aussi==<br />
<br />
===Bibliographie===<br />
<br />
* [[1945]]. [[Friedrich Hayek|F. A. Hayek]]. «&nbsp;The Use of Knowledge in Society&nbsp;». ''The American Economic Review'' 35, n° 4 (septembre)&nbsp;: p. 519-530. {{lire en ligne|lien=http://www.jstor.org/stable/1809376}}<br />
** Traduction en français en [[1986]], «&nbsp;L'utilisation de l’information dans la société&nbsp;», ''Revue française d’économie'' 1, n° 2 (automne)&nbsp;: p. 117-140. {{lire en ligne|doi=10.3406/rfeco.1986.1120}}<br />
* [[1962]]. [[Milton Friedman]]. ''Price Theory: A Provisional Text''. Chicago&nbsp;: Aldine.<br />
* [[1963]]. [[Israel Kirzner|Israel M. Kirzner]]. ''Market Theory and the Price System''. Princeton, NJ&nbsp;: D. Van Nostrand Company. {{lire en ligne|lien=http://mises.org/document/3075/Market-Theory-and-the-Price-System}}<br />
* [[1965]]. [[Hans Sennholz|Hans F. Sennholz]]. «&nbsp;Formation and Function of Prices&nbsp;». ''[[The Freeman]]'' 15, n° 2 (février)&nbsp;: p. 3-9. {{lire en ligne|lien=http://www.fee.org/the_freeman/detail/formation-and-function-of-prices}}.<br />
* [[1967]]. [[Henry Hazlitt]]. «&nbsp;How Should Prices Be Determined?&nbsp;» ''[[The Freeman]]'' 17, n° 2 (février)&nbsp;: p. 73-82. {{lire en ligne|lien=http://www.thefreemanonline.org/features/how-should-prices-be-determined/}}<br />
** Traduction en français le 31 mai 2012 par Marc Lassort, «&nbsp;[http://www.institutcoppet.org/2012/05/31/henry-hazlitt-comment-les-prix-doivent-ils-etre-determines-traduction/ Comment les prix doivent-ils être déterminés&nbsp;?]&nbsp;», ''[[Institut Coppet]]''.<br />
<br />
* [[1972]]. [[George Stigler|George J. Stigler]]. ''La théorie des prix''. Paris&nbsp;: Dunod.<br />
<br />
* [[1986]]. [[David Friedman|David D. Friedman]]. ''Price Theory: An Intermediate Text''. South-Western Publishing Co. {{lire en ligne|lien=http://www.daviddfriedman.com/Academic/Price_Theory/PThy_ToC.html}}<br />
<br />
* [[1992]]. [[Esteban F. Thomsen]]. ''Prices and Knowledge&nbsp;: A market-process perspective''. London&nbsp;: Routledge. {{ISBN|0-415-06865-7}}<br />
<br />
* [[2006]]. [[Henry Hazlitt]]. «&nbsp;Le fonctionnement du système des prix&nbsp;». Chap. 15 de ''L’Économie Politique en une Leçon''. Paris&nbsp;: Institut Charles Coquelin. {{ISBN|2-915909-06-7}} {{lire en ligne|lien=http://herve.dequengo.free.fr/Hazlitt/EPL/EPL_15.htm}}<br />
* [[2007]]. [[Donald J. Boudreaux]]. «&nbsp;Information and Prices&nbsp;». In ''The Concise Encyclopedia of Economics'', ed. [[David R. Henderson]], p. 270-272. Indianapolis, IN&nbsp;: [[Liberty Fund]]. {{ISBN|978-0-86597-665-8}} {{lire en ligne|lien=http://www.econlib.org/library/Enc/InformationandPrices.html}}<br />
* [[2008]]. [[Donald J. Boudreaux]]. «&nbsp;Price Controls&nbsp;». In ''The Encyclopedia of Libertarianism'', dir. [[Ronald Hamowy]], p. 389-390. Los Angeles&nbsp;: SAGE. {{ISBN|978-1-4129-6580-4}}<br />
<br />
===Liens externes===<br />
* {{fr}} [[Friedrich Hayek]]. «&nbsp;[[:ca:Friedrich_A._Hayek:L'utilisation_de_la_connaissance_dans_la_société|L'utilisation de la connaissance dans la société]]&nbsp;». ''[[Catallaxia]]''.<br />
* {{fr}} [[Jörg Guido Hülsmann]]. «&nbsp;[http://www.euro92.com/acrob/guidosavoir.PDF Connaissance, jugement et usage de la propriété]&nbsp;». {{pdf}}<br />
<br />
===Articles connexes===<br />
* [[Discrimination par les prix]]<br />
* [[juste prix]]<br />
* [[faux prix]]<br />
* [[Marginalisme]]<br />
* [[Pouvoir d'achat]]<br />
<br />
{{Portail économie}}</div>Jerome Alexandrehttps://www.wikiberal.org/index.php?title=Prix&diff=117017Prix2013-12-14T10:05:32Z<p>Jerome Alexandre : /* Bibliographie */</p>
<hr />
<div>[[Image:FreePrice.JPG|thumb|right|400px|Graphique en faveur d'un système de prix libres, ''The Freeman'', 1958]]<br />
Un '''prix''' est un concept qui revêt plusieurs significations.<br />
<br />
==Nature d'un prix==<br />
Un prix littéraire est sensé récompenser une vraie valeur artistique, mais que reflète un prix ? Les [[marxisme|marxistes]] dénient au prix le fait de refléter la valeur du bien en question, sinon sa simple [[valeur d'échange]] actuelle (et non nécessaire puisque le marché peut être "[[équilibre|déséquilibré]]" par des facteurs exogènes – rumeurs, facteurs climatiques – ou endogènes – spéculation, anticipation, processus autoréalisants –, et de ne pas prendre en compte d'autres facteurs comme sa [[valeur d'usage]] (ou encore sa valeur morale).<br />
<br />
Que dit le prix sur le bien en question ? Son [[utilité]] (comme le salaire pour un emploi ?), sa [[rareté]], reflète-t-il un jugement de valeur sociétale (une chanteuse de variété pop n'est ni très utile (vitale), ni très rare mais gagnera beaucoup...), etc.<br />
<br />
Dans le langage courant, on emploie souvent le prix (et la hausse des prix) pour synonyme de [[pouvoir d'achat]].<br />
<br />
== Rôles des prix ==<br />
Pour certains économistes [[école autrichienne|autrichiens]], l'information relative à des circonstances particulières de temps et de lieu ne peut jamais être centralisée, existant nécessairement sous forme dispersée, mais peut néanmoins être communiquée via les prix de marché des sociétés capitalistes.<br />
<br />
* [[Ludwig von Mises]] a souligné le rôle des prix pour coordonner les actes de millions d'individus<br />
* [[Friedrich Hayek|Hayek]] a mis en évidence le rôle des prix pour transmettre l'information: « ''les prix peuvent jouer de telle manière qu'ils coordonnent les actions séparées de différents individus de la même façon que les valeurs subjectives aident un individu à coordonner les différents aspects de son projet.'' »<ref>[[Friedrich Hayek|Friedrich A. Hayek]], «&nbsp;L’utilisation de l’information dans la société&nbsp;», ''Revue française d’économie'' 1, n° 2 (automne 1986)&nbsp;: 128 {{lire en ligne|lien=http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/rfeco_0769-0479_1986_num_1_2_1120}}.</ref>. L'erreur est de croire, de faire croire, de dire ou de faire dire à Hayek, comme l'a fait Sanford Grossman<ref>Sanford J. Grossman, [[1976]], On the Eficiency of Competitive Stock Markets Where Traders Have Diverse Information, Journal of Finances, Vol 31, pp573-585 et Sanford J. Grossman, [[1989]], The Informational role of Prices</ref>, que les prix reflètent complètement toutes les informations opportunes. <br />
* Selon [[Israel Kirzner|Kirzner]], les prix ont deux fonctions différentes de communication. Il distingue les fonctions de communication des prix d'[[équilibre]] et des prix de déséquilibre, et insiste particulièrement sur la dernière. Les prix d'équilibre fournissent des signaux économiques qui permettent une [[coordination]] instantanée des décisions décentralisées<br />
<br />
==Différents types de prix==<br />
===Prix de marché et prix "politiques"===<br />
Pourquoi les prix de [[marché]] sont-ils supérieurs aux prix que les planificateurs centraux<br />
traitent ? [[Friedrich Hayek|Hayek]], [[Israel Kirzner|Kirzner]] et leurs disciples croient que les prix de marché sont de meilleure qualité du fait de leur fonction, à savoir celle de communiquer l'[[information]]. [[Ludwig von Mises|Mises]], au contraire, montra que la vertu première des prix de marché tient à leur origine. Les prix de marché véritables proviennent de la coopération volontaire ; ils ne peuvent jamais être simulés. Ils ne peuvent être saisis par des recherches intellectuelles parce que leur signification n'est pas liée à la vérité ou à la [[connaissance]]. Ils ne peuvent que provenir des actions [[entrepreneur]]iales. Ainsi, seul l'usage non entravé de la [[propriété]] privée assure une sélection inspirée par la productivité de [[valeur]].<br />
<br />
Dans le [[socialisme]], il ne peut pas y avoir de calcul parce que celui-ci présuppose des prix de marché. Les prix de marché présupposent eux-mêmes l'échange et par conséquent la [[propriété]] privée.<br />
<br />
===Prix d'équilibre ===<br />
<br />
== Notes et références ==<br />
{{références}}<br />
<br />
== Citations ==<br />
* Le système des prix n’est rien d’autre qu’un système d’[[information]] dont les [[entrepreneur]]s se servent pour arriver à leurs décisions. Si l’on bloque les taux de change et les taux d’intérêts, les pauvres chefs d’entreprise se retrouvent un peu comme un navigateur sans aucun instrument, en pleine mer, n’ayant aucune idée de l’endroit où il est et sans aucun moyen de savoir vers où aller. Plus aucun chef d’entreprise ne peut prendre une décision rationnelle. ([[Charles Gave]])<br />
<br />
==Voir aussi==<br />
<br />
===Bibliographie===<br />
<br />
* [[1962]]. [[Milton Friedman]]. ''Price Theory: A Provisional Text''. Chicago&nbsp;: Aldine.<br />
* [[1963]]. [[Israel Kirzner|Israel M. Kirzner]]. ''Market Theory and the Price System''. Princeton, NJ&nbsp;: D. Van Nostrand Company. {{lire en ligne|lien=http://mises.org/document/3075/Market-Theory-and-the-Price-System}}.<br />
* [[1965]]. [[Hans Sennholz|Hans F. Sennholz]]. «&nbsp;Formation and Function of Prices&nbsp;». ''[[The Freeman]]'' 15, n° 2 (février)&nbsp;: p. 3-9. {{lire en ligne|lien=http://www.fee.org/the_freeman/detail/formation-and-function-of-prices}}.<br />
* [[1967]]. [[Henry Hazlitt]]. «&nbsp;How Should Prices Be Determined?&nbsp;» ''[[The Freeman]]'' 17, n° 2 (février)&nbsp;: p. 73-82. {{lire en ligne|lien=http://www.thefreemanonline.org/features/how-should-prices-be-determined/}}.<br />
** Traduction en français le 31 mai 2012 par Marc Lassort, «&nbsp;[http://www.institutcoppet.org/2012/05/31/henry-hazlitt-comment-les-prix-doivent-ils-etre-determines-traduction/ Comment les prix doivent-ils être déterminés&nbsp;?]&nbsp;», ''[[Institut Coppet]]''.<br />
<br />
* [[1972]]. [[George Stigler|George J. Stigler]]. ''La théorie des prix''. Paris&nbsp;: Dunod.<br />
<br />
* [[1986]]. [[Friedrich Hayek|Friedrich A. Hayek]]. «&nbsp;L’utilisation de l’information dans la société&nbsp;». ''Revue française d’économie'' 1, n° 2 (automne)&nbsp;: p. 117-140. {{lire en ligne|doi=10.3406/rfeco.1986.1120}}.<br />
<br />
* [[1992]]. [[Esteban F. Thomsen]]. ''Prices and Knowledge&nbsp;: A market-process perspective''. London&nbsp;: Routledge. {{ISBN|0-415-06865-7}}<br />
<br />
* [[2006]]. [[Henry Hazlitt]]. «&nbsp;Le fonctionnement du système des prix&nbsp;». Chap. 15 de ''L’Économie Politique en une Leçon''. Paris&nbsp;: Institut Charles Coquelin. {{ISBN|2-915909-06-7}} {{lire en ligne|lien=http://herve.dequengo.free.fr/Hazlitt/EPL/EPL_15.htm}}.<br />
* [[2007]]. [[Donald J. Boudreaux]]. «&nbsp;Information and Prices&nbsp;». In ''The Concise Encyclopedia of Economics'', ed. [[David R. Henderson]], p. 270-272. Indianapolis, IN&nbsp;: [[Liberty Fund]]. {{ISBN|978-0-86597-665-8}} {{lire en ligne|lien=http://www.econlib.org/library/Enc/InformationandPrices.html}}.<br />
* [[2008]]. [[Donald J. Boudreaux]]. «&nbsp;Price Controls&nbsp;». In ''The Encyclopedia of Libertarianism'', dir. [[Ronald Hamowy]], p. 389-390. Los Angeles&nbsp;: SAGE. {{ISBN|978-1-4129-6580-4}}<br />
<br />
===Liens externes===<br />
* {{fr}} [[Friedrich Hayek]]. «&nbsp;[[:ca:Friedrich_A._Hayek:L'utilisation_de_la_connaissance_dans_la_société|L'utilisation de la connaissance dans la société]]&nbsp;». ''[[Catallaxia]]''.<br />
* {{fr}} [[Jörg Guido Hülsmann]]. «&nbsp;[http://www.euro92.com/acrob/guidosavoir.PDF Connaissance, jugement et usage de la propriété]&nbsp;». {{pdf}}<br />
<br />
===Articles connexes===<br />
* [[Discrimination par les prix]]<br />
* [[juste prix]]<br />
* [[faux prix]]<br />
* [[Marginalisme]]<br />
* [[Pouvoir d'achat]]<br />
<br />
{{Portail économie}}</div>Jerome Alexandrehttps://www.wikiberal.org/index.php?title=Prix&diff=117011Prix2013-12-13T17:46:28Z<p>Jerome Alexandre : /* Bibliographie */</p>
<hr />
<div>[[Image:FreePrice.JPG|thumb|right|400px|Graphique en faveur d'un système de prix libres, ''The Freeman'', 1958]]<br />
Un '''prix''' est un concept qui revêt plusieurs significations.<br />
<br />
==Nature d'un prix==<br />
Un prix littéraire est sensé récompenser une vraie valeur artistique, mais que reflète un prix ? Les [[marxisme|marxistes]] dénient au prix le fait de refléter la valeur du bien en question, sinon sa simple [[valeur d'échange]] actuelle (et non nécessaire puisque le marché peut être "[[équilibre|déséquilibré]]" par des facteurs exogènes – rumeurs, facteurs climatiques – ou endogènes – spéculation, anticipation, processus autoréalisants –, et de ne pas prendre en compte d'autres facteurs comme sa [[valeur d'usage]] (ou encore sa valeur morale).<br />
<br />
Que dit le prix sur le bien en question ? Son [[utilité]] (comme le salaire pour un emploi ?), sa [[rareté]], reflète-t-il un jugement de valeur sociétale (une chanteuse de variété pop n'est ni très utile (vitale), ni très rare mais gagnera beaucoup...), etc.<br />
<br />
Dans le langage courant, on emploie souvent le prix (et la hausse des prix) pour synonyme de [[pouvoir d'achat]].<br />
<br />
== Rôles des prix ==<br />
Pour certains économistes [[école autrichienne|autrichiens]], l'information relative à des circonstances particulières de temps et de lieu ne peut jamais être centralisée, existant nécessairement sous forme dispersée, mais peut néanmoins être communiquée via les prix de marché des sociétés capitalistes.<br />
<br />
* [[Ludwig von Mises]] a souligné le rôle des prix pour coordonner les actes de millions d'individus<br />
* [[Friedrich Hayek|Hayek]] a mis en évidence le rôle des prix pour transmettre l'information: « ''les prix peuvent jouer de telle manière qu'ils coordonnent les actions séparées de différents individus de la même façon que les valeurs subjectives aident un individu à coordonner les différents aspects de son projet.'' »<ref>[[Friedrich Hayek|Friedrich A. Hayek]], «&nbsp;L’utilisation de l’information dans la société&nbsp;», ''Revue française d’économie'' 1, n° 2 (automne 1986)&nbsp;: 128 {{lire en ligne|lien=http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/rfeco_0769-0479_1986_num_1_2_1120}}.</ref>. L'erreur est de croire, de faire croire, de dire ou de faire dire à Hayek, comme l'a fait Sanford Grossman<ref>Sanford J. Grossman, [[1976]], On the Eficiency of Competitive Stock Markets Where Traders Have Diverse Information, Journal of Finances, Vol 31, pp573-585 et Sanford J. Grossman, [[1989]], The Informational role of Prices</ref>, que les prix reflètent complètement toutes les informations opportunes. <br />
* Selon [[Israel Kirzner|Kirzner]], les prix ont deux fonctions différentes de communication. Il distingue les fonctions de communication des prix d'[[équilibre]] et des prix de déséquilibre, et insiste particulièrement sur la dernière. Les prix d'équilibre fournissent des signaux économiques qui permettent une [[coordination]] instantanée des décisions décentralisées<br />
<br />
==Différents types de prix==<br />
===Prix de marché et prix "politiques"===<br />
Pourquoi les prix de [[marché]] sont-ils supérieurs aux prix que les planificateurs centraux<br />
traitent ? [[Friedrich Hayek|Hayek]], [[Israel Kirzner|Kirzner]] et leurs disciples croient que les prix de marché sont de meilleure qualité du fait de leur fonction, à savoir celle de communiquer l'[[information]]. [[Ludwig von Mises|Mises]], au contraire, montra que la vertu première des prix de marché tient à leur origine. Les prix de marché véritables proviennent de la coopération volontaire ; ils ne peuvent jamais être simulés. Ils ne peuvent être saisis par des recherches intellectuelles parce que leur signification n'est pas liée à la vérité ou à la [[connaissance]]. Ils ne peuvent que provenir des actions [[entrepreneur]]iales. Ainsi, seul l'usage non entravé de la [[propriété]] privée assure une sélection inspirée par la productivité de [[valeur]].<br />
<br />
Dans le [[socialisme]], il ne peut pas y avoir de calcul parce que celui-ci présuppose des prix de marché. Les prix de marché présupposent eux-mêmes l'échange et par conséquent la [[propriété]] privée.<br />
<br />
===Prix d'équilibre ===<br />
<br />
== Notes et références ==<br />
{{références}}<br />
<br />
== Citations ==<br />
* Le système des prix n’est rien d’autre qu’un système d’[[information]] dont les [[entrepreneur]]s se servent pour arriver à leurs décisions. Si l’on bloque les taux de change et les taux d’intérêts, les pauvres chefs d’entreprise se retrouvent un peu comme un navigateur sans aucun instrument, en pleine mer, n’ayant aucune idée de l’endroit où il est et sans aucun moyen de savoir vers où aller. Plus aucun chef d’entreprise ne peut prendre une décision rationnelle. ([[Charles Gave]])<br />
<br />
==Voir aussi==<br />
<br />
===Bibliographie===<br />
<br />
* [[1963]]. [[Israel Kirzner|Israel M. Kirzner]]. ''Market Theory and the Price System''. Princeton, NJ&nbsp;: D. Van Nostrand Company. {{lire en ligne|lien=http://mises.org/document/3075/Market-Theory-and-the-Price-System}}.<br />
* [[1965]]. [[Hans Sennholz|Hans F. Sennholz]]. «&nbsp;Formation and Function of Prices&nbsp;». ''[[The Freeman]]'' 15, n° 2 (février)&nbsp;: p. 3-9. {{lire en ligne|lien=http://www.fee.org/the_freeman/detail/formation-and-function-of-prices}}.<br />
* [[1967]]. [[Henry Hazlitt]]. «&nbsp;How Should Prices Be Determined?&nbsp;» ''[[The Freeman]]'' 17, n° 2 (février)&nbsp;: p. 73-82. {{lire en ligne|lien=http://www.thefreemanonline.org/features/how-should-prices-be-determined/}}.<br />
** Traduction en français le 31 mai 2012 par Marc Lassort, «&nbsp;[http://www.institutcoppet.org/2012/05/31/henry-hazlitt-comment-les-prix-doivent-ils-etre-determines-traduction/ Comment les prix doivent-ils être déterminés&nbsp;?]&nbsp;», ''[[Institut Coppet]]''.<br />
<br />
* [[1972]]. [[George Stigler|George J. Stigler]]. ''La théorie des prix''. Paris&nbsp;: Dunod.<br />
<br />
* [[1986]]. [[Friedrich Hayek|Friedrich A. Hayek]]. «&nbsp;L’utilisation de l’information dans la société&nbsp;». ''Revue française d’économie'' 1, n° 2 (automne)&nbsp;: p. 117-140. {{lire en ligne|doi=10.3406/rfeco.1986.1120}}.<br />
<br />
* [[1992]]. [[Esteban F. Thomsen]]. ''Prices and Knowledge&nbsp;: A market-process perspective''. London&nbsp;: Routledge. {{ISBN|0-415-06865-7}}<br />
<br />
* [[2006]]. [[Henry Hazlitt]]. «&nbsp;Le fonctionnement du système des prix&nbsp;». Chap. 15 de ''L’Économie Politique en une Leçon''. Paris&nbsp;: Institut Charles Coquelin. {{ISBN|2-915909-06-7}} {{lire en ligne|lien=http://herve.dequengo.free.fr/Hazlitt/EPL/EPL_15.htm}}.<br />
* [[2007]]. [[Donald J. Boudreaux]]. «&nbsp;Information and Prices&nbsp;». In ''The Concise Encyclopedia of Economics'', ed. [[David R. Henderson]], p. 270-272. Indianapolis, IN&nbsp;: [[Liberty Fund]]. {{ISBN|978-0-86597-665-8}} {{lire en ligne|lien=http://www.econlib.org/library/Enc/InformationandPrices.html}}.<br />
* [[2008]]. [[Donald J. Boudreaux]]. «&nbsp;Price Controls&nbsp;». In ''The Encyclopedia of Libertarianism'', dir. [[Ronald Hamowy]], p. 389-390. Los Angeles&nbsp;: SAGE. {{ISBN|978-1-4129-6580-4}}<br />
<br />
===Liens externes===<br />
* {{fr}} [[Friedrich Hayek]]. «&nbsp;[[:ca:Friedrich_A._Hayek:L'utilisation_de_la_connaissance_dans_la_société|L'utilisation de la connaissance dans la société]]&nbsp;». ''[[Catallaxia]]''.<br />
* {{fr}} [[Jörg Guido Hülsmann]]. «&nbsp;[http://www.euro92.com/acrob/guidosavoir.PDF Connaissance, jugement et usage de la propriété]&nbsp;». {{pdf}}<br />
<br />
===Articles connexes===<br />
* [[Discrimination par les prix]]<br />
* [[juste prix]]<br />
* [[faux prix]]<br />
* [[Marginalisme]]<br />
* [[Pouvoir d'achat]]<br />
<br />
{{Portail économie}}</div>Jerome Alexandrehttps://www.wikiberal.org/index.php?title=Salaire_minimum&diff=117001Salaire minimum2013-12-13T07:11:03Z<p>Jerome Alexandre : /* Liens externes */ 2013, "Krugman Contra Krugman on the Minimum Wage?" de Benjamin Powell</p>
<hr />
<div>[[Image:Minwage.gif|thumb|right|250px|Caricature sur le salaire minimum et ses effets]]Le '''salaire minimum''' est la rémunération minimale qu'un employeur doit attribuer à un employé. S'il existe, il est généralement déterminé par l'[[État]]. Il est condamné par la plupart des libéraux, pour plusieurs motifs.<br />
<br />
== Problèmes posés par le salaire minimum ==<br />
Le salaire minimum est tout d'abord une violation des [[droit]]s individuels et une atteinte à la [[liberté]] [[contrat|contractuelle]]. En effet, l’individu prêt à travailler pour un [[salaire]] inférieur au salaire minimum ne peut le faire, et l'employeur prêt à l'embaucher se voit refuser ce droit. Le salaire minimum découle de la tendance générale de l'[[État]] à intervenir dans les affaires privées et à vouloir « protéger les gens contre eux-mêmes », préférant les voir au [[chômage]] plutôt qu'avec un salaire même modique. Le salaire minimum nie donc les droits de [[propriété]] de soi, impliquant qu'une tierce personne a le droit de se mêler d'un [[contrat]] légitime entre deux adultes consentants.<br />
<br />
Le salaire minimum est également une mesure étatique arbitraire : si c'est une si bonne chose, pourquoi ne pas le porter d'emblée à un niveau très élevé, et décider de le chiffrer en millions ou en milliards ? Le choix de tel montant plutôt qu'un autre montant présume que l'État est omniscient et peut deviner quel est le "bon" salaire minimal, ni trop faible ni trop élevé. Or précisément il n'y a que le marché lui-même qui soit capable d'un tel ajustement, ce qui montre que − dans le meilleur des cas ! − le salaire minimum est une mesure inutile.<br />
<br />
== Le salaire minimum crée le chômage ==<br />
<br />
Les tenants du salaire minimum soutiennent que sur le plan de redistribution, le salaire minimum affecte modérément la distribution des salaires tout en améliorant les revenus du travail de ceux qui se situent au plus bas de l'échelle sociale. Cet instrument de politique économique évalue la force relative de deux effets opposés (le niveau de l'emploi qui se détériore et les revenus des plus faibles qui s'élèvent). Aussi, les économistes interventionnistes considèrent que si le coût est faiblement supporté au niveau de l'emploi, il s'agit d'une politique utile. La déclaration d'une augmentation du salaire minimum a un effet d'annonce très populaire. Contredire ses effets néfastes sur l'économie et sur la société ne peut être facilement démontré par les économistes réalistes.<br />
<br />
Même si les études empiriques n'ont pas de valeur de loi, elles suffisent à montrer à ceux qui veulent des preuves, qu'une hausse du salaire minimum est rarement une avancée sociale. Alida J. Castillo-Freeman et R. Freeman, en [[1992]]<ref>Alida J. Castillo-Freeman et R. Freeman, [[1992]], “When the minimum wage really bites: the effect of the US-level minimum on Puerto Rico”, In: George Borjas et Richard Freeman, dir., Immigration and the work force, The University of Chicago Press, Chicago, Illinois</ref>, par exemple, ont trouvé des effets fortement négatifs sur le niveau de l'emploi du fait de l'augmentation substantielle du salaire minimum à Puerto Rico. David Neumark, Mark Schweitzer et William Wascher, en [[2000]]<ref>David Neumark, Mark Schweitzer et William Wascher, [[2000]], “The effects of minimum wages throughout the wage distribution”. NBER Working Paper n°7519</ref>, pour les États-Unis; John Abowd, F. Kramarz, D. Margolis, en [[1999]]<ref>John Abowd, F. Kramarz, D. Margolis, [[1999]], “Minimum wages and employment in France and the United States”, NBER Working Paper, n°6996.</ref>, pour la France et les Etats-Unis; Gábor Kertesi et János Köllo, en [[2004]]<ref>Gábor Kertesi et János Köllo,, [[2004]], “Fighting “low equilibria” by doubling the minimum wage? Hungary’s experiment”, The William Davidson Institute Working Paper, n°644</ref>, pour la Hongrie ou Martin Rama, en [[2000]]<ref>Martin Rama, [[2000]], “The consequences of doubling the minimum wage: the case of Indonesia”, Industrial and Labor Relations Review, 54, pp864-881</ref> pour l'indonésie ont également identifié des effets considérables de "désemploi" en conséquences des politiques économiques de forte augmentation du salaire minimum.<br />
<br />
D'un point de vue [[utilitarisme|utilitariste]], avec un salaire minimum (du type SMIC en France) qui est au-dessus du « prix du [[marché]] », le [[chômage]] sera plus élevé qu’il n’aurait été sans une telle mesure. Si le salaire minimum était préférable à un salaire déterminé par le [[marché]] et le [[libre-échange]], pourquoi alors ne pas le doubler ou le décupler ? En réalité, c'est une mesure totalement arbitraire qui protège certains employés au détriment de ceux qui sont au chômage. Comme le note le Prix Nobel d'économie [[Gary Becker]], « augmenter le salaire minimum, c'est augmenter le chômage »<ref>[[Gary Becker]], «&nbsp;[[:ca:Gary_Becker:Augmenter_le_salaire_minimum,_c'est_augmenter_le_chômage|Augmenter le salaire minimum, c'est augmenter le chômage]]&nbsp;».</ref>. En [[1966]], Une étude d'Arthur Bums<ref>Etude publiée dans son ouvrage, Arthur Bums, The Management of Prosperity, New York: Columbia University Press</ref> montre que l'augmentation du salaire minimum de 0.25 dollar provoque l'augmentation conjointe de 8% du chômage des jeunes travailleurs (non blancs). En fait, l'augmentation du salaire minimum fragilise ceux qui sont dèjà fragilisés sur le marché de l'emploi. Ces études furent confirmées par les travaux aux &Eacute;tats-Unis de [[Yale Brozen]], de Finis Welch, de Jacob Mincer, d'Edward Gramlich, de William Beranek, de Robert H. Meyer & David A. Wise.<br />
<br />
Tout l'art du politicien consiste à faire passer une telle mesure comme un « progrès social ». Ainsi, la redistribution des revenus se fait au profit non pas de ceux qui en ont le plus besoin, mais de ceux qui ont le pouvoir de pression le plus important sur le gouvernement, bénéficiant ici du soutien des [[syndicat]]s<ref>[http://www.libres.org/francais/conjoncture/archives/conjoncture_0806/smic_3206.htm Article de l'ALEPS]</ref>.<br />
<br />
En outre, le SMIC, du fait de son niveau élevé, a une influence particulièrement néfaste en France car il empêche l'ajustement entre l'offre (d'emplois par les entreprises) et la demande d'emplois (des chômeurs) sur certains marchés de l'emploi. Conformément à la [[loi de l'offre et de la demande]], les [[prix]] sur le marché (ici le prix du travail est le salaire) devraient permettre un ajustement entre l'offre et la demande, et le retour à un état d'équilibre économique, le « plein emploi ». Les marchés de l'emploi concernés par ce problème sont ceux des emplois peu qualifiés (dont la productivité est inférieure au coût du SMIC pour l'employeur), où justement le chômage en France est particulièrement élevé.<br />
<br />
Quand un salaire minimum est instauré, les politiciens n'ont évidemment de cesse de l'augmenter, pour complaire à leur clientèle électorale. Or, malgré leurs prétentions, une telle augmentation n'améliore en rien la situation des salariés : elle accroît <br />
artificiellement l'offre de travail et en diminue la demande. Par conséquent, les salariés assez chanceux pour trouver un emploi en profiteront (ils auront un salaire supérieur à ce qu'il aurait dû être), en revanche tous ceux qui ne trouveront pas d'emploi à ce niveau de salaire en pâtiront (alors qu'avant l'augmentation du salaire minimum, ils auraient pu trouver un travail au tarif offert, et éviter ainsi le chômage). Le résultat est que cette mesure [[interventionnisme|interventionniste]], comme toutes les mesures interventionnistes, aura augmenté les inégalités, en favorisant certains au détriment des autres.<br />
<br />
== Du salaire minimum au salaire maximum ==<br />
[[Image:CIN630.gif|thumb|right|230px|Salaire minimum en pourcentage du salaire moyen dans l'OCDE, ''[[The Economist]]'']]<br />
Près de 3 millions de salariés au 1er juillet 2003 sont soumis au régime du salaire minimum, selon une enquête de la Direction Statistique du Ministère de l'Emploi français<ref>{{pdf}}[http://www.travail.gouv.fr/IMG/pdf/publication_pips_200407_n-28-1_beneficiaires-revalorisation-SMIC.pdf Étude du ministère de l'Emploi]</ref>. L'écrasement de la grille salariale dans l'économie française a donc deux effets : l'éviction du marché de l'emploi par les personnes dont la [[productivité]] est inférieure à ce niveau arbitraire défini par l'[[État]] français, et le déclassement d'une catégorie toujours plus grande d'individus, se retrouvant à ce niveau minimal de salariat. Au final, le salaire minimum devient le salaire maximum.<br />
<br />
Ce phénomène est accentué en France par les allègements de charge qui ont été mis en place sur les bas salaires, incitant les entreprises à ne pas augmenter ces employés. L'[[Ifrap|Ifrap]] compare ainsi le pourcentage de salariés au Smic en France (16,8 %) au pourcentage américain (1,5 %)<ref>[http://www.ifrap.org/emploi/smic-France-US.htm Le Smic en France et aux États-Unis par l'Ifrap], chiffres de la Dares de 2006</ref>.<br />
<br />
On observe donc logiquement un faible taux d'occupation des actifs les moins productifs dans l'économie française : les jeunes et les plus de cinquante ans. Cela va sans surprise de pair avec un salaire minimum extraordinairement élevé (Voir le graphique, source OCDE).<br />
<br />
== Erreur courante : Le salaire minimum est un outil de [[protection sociale]] ==<br />
L'existence d'un salaire minimum est souvent justifiée comme une mesure de protection contre les abus des employeurs, qui sans celui-ci ne proposeraient que des "salaires de misère" aux employés, pour une charge de travail qui ne serait pas pour autant réduite. Les employés travailleraient donc autant pour gagner moins.<br />
<br />
Cette vision s'avère fausse pour de multiples motifs :<br />
* Elle part du postulat que « les employeurs », un groupe uniforme, seraient en mesure d'imposer le salaire de leur choix aux salariés, qui ne disposeraient d'aucun pouvoir face à ces employeurs. Cette vision est inspirée de la conception [[marxisme|marxiste]] des relations entre [[salarié]]s et employeurs ou de la [[loi d'airain des salaires]] du socialiste Ferdinand Lassalle. Or, ce dont la « loi d'airain » ne tient pas compte, c'est que les patrons sont exactement dans la même situation face aux ouvriers : les patrons se concurrencent pour débaucher et employer les ouvriers, ce qui permet à ces derniers de discuter du niveau des salaires et de faire jouer la [[concurrence]] entre patrons.<br />
* En outre, les coalitions de salariés existent, ce sont tout simplement les [[syndicat]]s, qui sont en mesure de négocier de manière collective avec un pouvoir plus important.<br />
* Dans les faits, le pessimisme de cette vision n'est pas confirmé, comme le montre l'exemple des nombreux pays développés sans salaire minimum ([[Allemagne]], Finlande, [[Suède]], [[Italie]], [[Suisse]]), où la [[pauvreté]] n'est pas plus élevée que dans des pays avec salaire minimum, et le taux de chômage souvent inférieur.<br />
<br />
== Une proposition de bon sens : le salaire complet ==<br />
{{article détaillé|salaire complet}}<br />
En particulier en [[France]], les salaires sont maintenus à la baisse par le poids colossal des cotisations sociales, sur la réalité desquelles le flou le plus grand est entretenu (voir [[structure du salaire en France]]). Afin de contrôler ces prélèvements et donc d'améliorer le pouvoir d'achat des salariés, les libéraux proposent le [[salaire complet]], à savoir le versement au salarié de son salaire net plus les cotisations sociales, en le laissant ensuite choisir le prestataire de ses assurances sociales. La [[concurrence]] entre assureurs qui en résultera permet d'enrayer la spirale inflationniste des dépenses des organismes d'assurance sociale, alors que le service rendu diminue de jour en jour.<br />
<br />
== Citations ==<br />
<br />
* {{citation bloc | Si on supprimait le SMIC, la seule conséquence en serait de rendre leurs chances à une foule d'êtres humains en les rétablissant dans leur droit d'entrer à nouveau sur le marché du travail, alors qu'ils en étaient exclus faute de produire assez pour rentabiliser leur embauche par un éventuel employeur.|[[Pascal Salin]]|Le SMIC, machine à exclure''<ref>[[Pascal Salin]], «&nbsp;[[:ca:Pascal_Salin:Le_SMIC_:_machine_à_exclure|Le SMIC&nbsp;: machine à exclure]]&nbsp;».</ref>}}<br />
<br />
* {{citation bloc | Un salaire minimum a toujours de mauvaises conséquences : une augmentation du [[chômage]] et une augmentation de la [[pauvreté]]. En outre, ses effets négatifs se concentrent sur les groupes de personnes que les [politiciens] bien intentionnés souhaitaient le plus aider.|[[Milton Friedman]]}}<br />
<br />
* {{citation bloc | Lorsque l'ouvrier d'un pays riche exige que la loi lui garantisse un salaire minimum pour être protégé contre la concurrence de son camarade d'un pays pauvre, il ne fait rien d'autre qu'empêcher ce dernier d'essayer d'améliorer sa situation en travaillant plus pour compenser la situation qui le défavorise. Et l'ouvrier pauvre qui doit donner dix heures de son travail pour acheter ce que l'ouvrier d'un pays mieux équipé produit en cinq heures est en droit de se considérer comme tout aussi exploité que par n'importe quel capitaliste.|[[Friedrich Hayek]]|[[La Route de la servitude]]''<ref>[[Friedrich Hayek]], ''[[La Route de la servitude]]'', PUF, édition Quadrige, p.162</ref>}}<br />
<br />
* {{citation bloc | Tout blocage du prix [du travail], par exemple par un salaire minimum rigide, crée du chômage. Certes, cela garantit théoriquement un revenu plus élevé au salarié, mais à ce prix-là, beaucoup ne trouvent pas d’emplois. D’où l’explosion du chômage pour les catégories les moins productives : le SMIC n’est pas un facteur {{guil|social}}, c’est un facteur d’exclusion du marché du travail. Ce qui compte, c’est que le prix du travail lui-même, pour l’entreprise, soit un vrai prix.|[[Jean-Yves Naudet]]}}<br />
<br />
* {{citation bloc | L'hypocrisie du Smic&nbsp;: Je t'impose une hausse des bas salaires mais comme je sais que c'est dur je t'exonère sur une partie des charges.|Nicolas Doze}}<br />
<br />
== Voir aussi ==<br />
<br />
===Bibliographie===<br />
<br />
* [[1946]]. <br />
** [[John van Sickle]]. Geographical Aspects of a Minimum Wage. Harvard Business Review,. XXIV (Spring), 288.<br />
** [[George Stigler|George J. Stigler]]. «&nbsp;The Economics of Minimum Wage Legislation&nbsp;». ''The American Economic Review'' 36, n° 3 (juin)&nbsp;: p. 358-65. {{lire en ligne|lien=http://www.jstor.org/stable/1801842}}<br />
<br />
* [[1962]]. [[Yale Brozen]]. «&nbsp;Minimum Wage Rates and Household Workers&nbsp;». ''Journal of Law and Economics'' 5 (octobre)&nbsp;: p. 103-109. {{lire en ligne|lien=http://www.jstor.org/stable/725008}}<br />
* [[1966]]. [[Yale Brozen]]. «&nbsp;Wage Rates, Minimum Wage Laws, and Unemployment&nbsp;». ''[[New Individualist Review]]'' 4, n° 3 (printemps). {{lire en ligne|lien=http://oll.libertyfund.org/title/2136/195452}}<br />
* [[1969]]. [[Yale Brozen]]. «&nbsp;The Effect of Statutory Minimum Wage Increases on Teen-Age Employment&nbsp;». ''Journal of Law and Economics'' 12, n° 1 (avril)&nbsp;: p. 109-122. {{lire en ligne|lien=http://www.jstor.org/stable/724981}}<br />
<br />
* [[1973]], James B. Kau et Mary L. Kau, Social policy implications of the minimum wage law, Policy Sciences, Volume 4, Number 1, mars, pp21-27<br />
* [[1974]]. Finis Welch. «&nbsp;Minimum Wage Legislation in the United States&nbsp;». ''Economic Inquiry'' 12, n° 3 (septembre)&nbsp;: p. 285-318. {{lire en ligne|doi=10.1111/j.1465-7295.1974.tb00401.x}}<br />
* [[1976]].<br />
** Edward M. Gramlich. «&nbsp;Impact of Minimum Wages on Other Wages, Employment, and Family Incomes&nbsp;». ''Brookings Papers on Economic Activity'' 1976, n° 2&nbsp;: p. 409-461. {{lire en ligne|doi=10.2307/2534380}}<br />
** Jacob Mincer. «&nbsp;Unemployment Effects of Minimum Wages&nbsp;». ''Journal of Political Economy'' 84, n° 4, part. 2 (août)&nbsp;: p. S87-S104. {{lire en ligne|lien=http://www.jstor.org/stable/1831104}}<br />
* [[1977]], James Ragan, Minimum Wages and the Youth Labor Market, Review of Economics and Statistics, May<br />
* [[1978]].<br />
** Finis Welch. ''Minimum Wages: Issues and Evidence''. Santa Monica, CA&nbsp;: RAND Corp., 1978. {{présentation en ligne|lien=http://www.rand.org/pubs/papers/P5999.html}}<br />
** Finis Welch. «&nbsp;The Rising Impact of Minimum Wages&nbsp;». ''Regulation'' 2, n° 6 (novembre/décembre)&nbsp;: p. 28-37. {{lire en ligne|lien=http://www.cato.org/regulation/novdec-1978/rising-impact-minimum-wages}}<br />
<br />
* [[1980]]. [[Richard McKenzie]]. «&nbsp;The Labor Market Effects of Minimum Wage Laws: A New Perspective&nbsp;». ''Journal of Labor Research'' 1, n° 2 (automne)&nbsp;: p. 255-264. {{lire en ligne|doi=10.1007/BF02685101}}<br />
* [[1982]].<br />
** William Beranek. «&nbsp;The Illegal Alien Work Force, Demand for Unskilled Labor, and the Minimum Wage&nbsp;». ''Journal of Labor Research'' 3, n° 1 (hiver)&nbsp;: p. 89-99. {{lire en ligne|doi=10.1007/BF02685354}}<br />
** William Keyes, The Minimum Wage and the Davis Bacon Act; Employment Effects on Minorities and Youth, Journal of Labor Research, 3, Fall.<br />
** [[Morgan O. Reynolds]]. «&nbsp;Understanding political pricing of labor services: The Davis-Bacon Act&nbsp;». ''Journal of Labor Research'' 3, n° 3 (été)&nbsp;: p. 295-309. {{lire en ligne|doi=10.1007/BF02685191}}<br />
* [[1983]], Robert H. Meyer & David A. Wise, The Effects of the Minimum Wage on the Employment and Earnings of Youth, Journal of Labor Economics, Vol 1, no. 1<br />
* [[1985]]. [[Thomas Rustici]]. «&nbsp;A Public Choice View of the Minimum Wage&nbsp;». ''[[Cato Journal]]'' 5, n° 1 (printemps/été)&nbsp;: p. 103-131. {{lire en ligne|lien=http://www.cato.org/cato-journal/springsummer-1985/public-choice-view-minimum-wage}}<br />
* [[1987]]. [[Hans Sennholz|Hans F. Sennholz]]. «&nbsp;Minimum Wages&nbsp;». Chap. 3 de ''[[The Politics of Unemployment]]'', p. 49-60. Spring Mills, PA&nbsp;: Libertarian Press. {{ISBN|0-910884-17-X}}<br />
* [[1988]]. <br />
** [[Murray Rothbard|Murray N. Rothbard]]. «&nbsp;Outlawing Jobs: The Minimum Wage, Once More&nbsp;». ''The Free Market'' 6, n° 12, (décembre). {{lire en ligne|lien=http://mises.org/journals/fm/fm1288.pdf}}<br />
*** Repris en [[1990]], in ''The Economics of Liberty'', ed. [[Llewellyn H. Rockwell Jr.]] (Auburn, AL&nbsp;: [[Mises Institute|Ludwig von Mises Institute]]), p. 17-21. {{ISBN|0-945466-08-0}} {{lire en ligne|lien=http://mises.org/document/3654/The-Economics-of-Liberty}}<br />
*** Repris en [[2006]], in ''Making Economic Sense'' (Auburn, AL&nbsp;: [[Mises Institute|Ludwig von Mises Institute]]), p. 133-136. {{ISBN|0-945466-46-3}} {{lire en ligne|lien=http://mises.org/document/899/Making-Economic-Sense}}<br />
*** Traduction en français le 18 septembre 2013 par [[Benoît Malbranque]], «&nbsp;[http://www.institutcoppet.org/2013/09/18/anthologie-de-wenzel-jour-20-comment-le-salaire-minimum-rend-des-emplois-hors-la-loi-par-murray-n-rothbard/ Comment le salaire minimum rend des emplois hors-la-loi]&nbsp;», ''[[Institut Coppet]]''.<br />
** [[Perry E. Gresham]], [http://www.fee.org/the_freeman/detail/minimum-wage-maximum-harm#axzz2atox06JB "Minimum Wage, Maximum Harm"], [[The Freeman]], Novembre<br />
** Roger Koopman, [http://www.thefreemanonline.org/columns/the-minimum-wage-good-intentions-bad-results/ "The Minimum Wage: Good Intentions, Bad Results"], [[The Freeman]], March, Vol 38, n°3<br />
* [[1989]], [[Donald J. Boudreaux]], [http://www.thefreemanonline.org/columns/the-minimum-wage-an-unfair-advantage-for-employers/ The Minimum Wage: An Unfair Advantage for Employers], [[The Freeman]], Octobre, Vol 39, n°10<br />
<br />
* [[1990]], [[Lawrence Reed]], [http://www.mackinac.org/207 "Minimum Wage is Lousy Economics"], Midland: Mackinac Center for Public Policy, mars<br />
* [[1994]], David Card et Alan B. Krueger, Minimum Wages and Employment: A Case Study of the Fast-Food Industry in New Jersey and Pennsylvania, American Economic Review, Vol. 84, n°4, September, pp772-793<br />
* [[1995]].<br />
** [[Gary S. Becker]]. «&nbsp;It's Simple: Hike The Minimum Wage, And You Put People Out Of Work&nbsp;». ''Businessweek'', 5 mars. {{lire en ligne|lien=http://www.businessweek.com/stories/1995-03-05/its-simple-hike-the-minimum-wage-and-you-put-people-out-of-work}}<br />
*** Traduction en français par [[Hervé de Quengo]], «&nbsp;[[:ca:Gary_Becker:Augmenter_le_salaire_minimum,_c'est_augmenter_le_chômage|Augmenter le salaire minimum, c'est augmenter le chômage]]&nbsp;», ''[[Catallaxia]]''.<br />
** Donald Deere, Kevin M. Murphy et Finis Welch. «&nbsp;Employment and the 1990-1991 Minimum-Wage Hike&nbsp;». ''The American Economic Review'' 85, n° 2 (mai)&nbsp;: p. 232-237. {{lire en ligne|lien=http://www.jstor.org/stable/2117924}}<br />
** Donald Deere, Kevin M. Murphy et Finis Welch. «&nbsp;Sense and Nonsense on the Minimum Wage&nbsp;». ''Regulation'' 18, n° 1 (hiver)&nbsp;: p. 47-56. {{lire en ligne|lien=http://www.cato.org/regulation/winter-1995/sense-nonsense-minimum-wage}}<br />
** Donald Deere, Kevin Murphy et Finis Welch, The Minimum Wage Revisited, Regulation - The Cato Review of Business & Regulation, n°18<br />
** Raphael G. Kazmann. «&nbsp;The Minimum Wage Law&nbsp;». ''[[The Freeman]]'' 45, n° 6 (juin). {{lire en ligne|lien=http://www.thefreemanonline.org/featured/the-minimum-wage-law/}}<br />
** [[Pascal Salin]]. «&nbsp;Le Smic, machine à exclure&nbsp;». ''Libération'', 29 mai. {{lire en ligne|lien=http://www.liberation.fr/tribune/1995/05/29/le-smic-machine-a-exclure_132132}}<br />
** [[Hans Sennholz|Hans F. Sennholz]]. «&nbsp;Minimum Wages&nbsp;». ''[[The Freeman]]'' 45, n° 3 (mars)&nbsp;: p. centrales. {{lire en ligne|lien=http://www.fee.org/the_freeman/detail/minimum-wages}}<br />
*** Traduction en français par Jérôme Pereau-Leroy, «&nbsp;[http://www.contrepoints.org/2013/12/07/149033-salaire-minimum-problemes-maximum Salaire minimum, problèmes maximum]&nbsp;», ''[[Contrepoints]]'', 7 décembre 2013.<br />
* [[1997]].<br />
** [[Walter Block]] et Kevin Sohr. «&nbsp;The Minimum Wage&nbsp;». ''[[The Freeman]]'' 47, n° 11 (novembre)&nbsp;: p. 681-682. {{lire en ligne|lien=http://www.fee.org/the_freeman/detail/the-minimum-wage}}<br />
** Ignacio Gutiérrez Hevia et [[Pedro Schwartz]], "Minimum wages in Spain", Economic Affairs, Vol XVII, n°2, Londres<br />
** David Neumark et William Wascher, Do Minimum Wages Fight Poverty?, NBER Working Paper, n°6127<br />
* [[1998]]. D. Mark Wilson. ''Increasing the Mandated Minimum Wage: Who Pays the Price?'' Washington&nbsp;: [[Heritage Foundation]]. {{lire en ligne|lien=http://www.heritage.org/research/reports/1998/03/increasing-the-minimum-wage}}<br />
* [[1999]], [[Don Bellante]] et Gabriel Picone, Fast Food and Unnatural Experiments: Another Perspective on the New Jersey Minimum Wage, Journal of Labor Research, Vol.20, No. 4, Fall, pp463-77<br />
<br />
* [[2001]], [[Clifford F. Thies]], [http://www.independent.org/pdf/working_papers/30_minimum_wage.pdf Minimum Wages For Women Only], [[Independent Institute|The Independent Institute]], Working Paper n°30, Avril<br />
* [[2003]], J. Arrowsmith, M. Gilman, P. Edwards et M. Ram, The impact of the National Minimum Wage in Small Firms, British Journal of Industrial Relations, 41: 435-456<br />
* [[2004]]. [[Jim Cox]]. ''Minimum Wage, Maximum Damage: How the Minimum Wage Law Destroys Jobs, Perpetuates Poverty, and Erodes Freedom''. Cartersville, GA&nbsp;: Advocates for Self-Government. {{ISBN|0-9754326-2-1}}<br />
* [[2006]], John Stevenson, [http://www.business.otago.ac.nz/mgmt/research/omgr/06stevenson.pdf "The Abolition of Youth Minimum Wages in New Zealand: What Effect will this Have on Teenage Employment"], Otago Management Graduate Review, Volume 4<br />
* [[2007]]. <br />
** [[Howard Baetjer]]. [http://www.fee.org/publications/the-freeman/article.asp?aid=7019 "At the Intersection of the Minimum Wage and Illegal Immigration"]. ''[[The Freeman]]'' 57, n° 2 (March).<br />
** [[Jim Cox]]. «&nbsp;The Minimum Wage&nbsp;». In ''The Concise Guide To Economics'', 3<sup>rd</sup> ed., p. 11-13. Auburn, AL&nbsp;: [[Mises Institute|Ludwig von Mises Institute]]. {{ISBN|978-1-933550-15-2}} {{lire en ligne|lien=http://mises.org/document/1234/The-Concise-Guide-To-Economics}}<br />
** Linda Gorman. «&nbsp;Minimum Wages&nbsp;». In ''The Concise Encyclopedia of Economics'', ed. [[David R. Henderson]], p. 346-350. Indianapolis, IN&nbsp;: [[Liberty Fund]]. {{ISBN|978-0-86597-665-8}} {{lire en ligne|lien=http://www.econlib.org/library/Enc/MinimumWages.html}}<br />
** [[Richard B. McKenzie]]. [http://www.thefreemanonline.org/columns/raising-the-minimum-wage-will-do-no-harm-it-just-aint-so/ Raising the Minimum Wage Will Do No Harm?]. ''[[The Freeman]]'' 57, n° 2 (March).<br />
** [[Walter E. Williams]]. «&nbsp;Minimum Wage, Maximum Folly&nbsp;». ''[[The Freeman]]'' 57, n°2 (March). {{lire en ligne|lien=http://www.fee.org/the_freeman/detail/minimum-wage-maximum-folly}}<br />
<br />
* [[2011]], Debra Burke, Joseph Long, Stephen C. Miller, [http://www.law.gonzaga.edu/law-review/files/2011/09/BurkeMillerLong.pdf “Minimum Wage and Unemployment Rates: A Study of Contiguous Counties”], Gonzaga Law Review, 46(3), pp661-686<br />
* [[2012]]. [[Valentin Petkantchin]]. «&nbsp;Salaire minimum&nbsp;». In ''Dictionnaire du libéralisme'', dir. [[Mathieu Laine]], p. 551-553. Paris&nbsp;: Larousse. {{ISBN|978-2-03-584185-8}}<br />
<br />
===Liens externes===<br />
* [http://www.youtube.com/watch?v=fGKFTUVQPTM Edgar l'exploiteur]<br />
* Antony Davies, «&nbsp;[http://youtu.be/Y6EG3-xOyhQ Le salaire minimum nuit-il aux employés ?]&nbsp;», ''[[Institut Coppet]]'', 10 avril 2012.<br />
* [[Georges Lane]], «&nbsp;[http://www.pageliberale.org/?p=1409 Le SMIC]&nbsp;», ''La Page Libérale'', 22 novembre 2005.<br />
* [[Michel de Poncins]], «&nbsp;[http://www.quebecoislibre.org/05/050715-2.htm SMIC: des chômeurs en plus]&nbsp;», ''[[Le Québécois Libre]]'', n° 156 (15 juillet 2005).<br />
* [[Benjamin Powell]]. «&nbsp;[http://www.huffingtonpost.com/ben-powell/krugman-minimum-wage_b_4428174.html Krugman Contra Krugman on the Minimum Wage?]&nbsp;». ''The Huffington Post'', 12 décembre 2013.<br />
* [[Pascal Salin]], «&nbsp;[[:ca:Pascal_Salin:Le_SMIC_:_machine_à_exclure|Le SMIC&nbsp;: machine à exclure]]&nbsp;», ''[[Catallaxia]]''.<br />
* [http://www.alain-lambert-blog.org/wp-content/uploads/2006/06/La_France_malade_du_SMIC.pdf La France, malade du smic, fuit les remèdes]<br />
* Lucas Engelhardt, «&nbsp;[http://archive.mises.org/11267/krugman-on-the-minimum-wage/ Krugman on the Minimum Wage]&nbsp;», ''[[Mises Institute|Mises Economics Blog]]'', December 16, 2009.<br />
* [[Hans Sennholz|Hans F. Sennholz]]. «&nbsp;[http://mises.org/daily/2229/Price-Controls-on-Labor Price Controls on Labor]&nbsp;». ''[[Mises Institute|Mises Daily]]'', 27 juin 2006.<br />
* [[Hans Sennholz|Hans F. Sennholz]]. «&nbsp;[http://mises.org/daily/1991/Repeal-the-Minimum-Wage Repeal the Minimum Wage]&nbsp;». ''[[Mises Institute|Mises Daily]]'', 27 décembre 2005.<br />
* Vedran Vuk, «&nbsp;[http://mises.org/daily/2266/Professor-Stiglitz-and-the-Minimum-Wage Professor Stiglitz and the Minimum Wage]&nbsp;», ''[[Mises Institute|Mises Daily]]'', September 04, 2006.<br />
<br />
===Articles connexes===<br />
* [[Salaire]]<br />
* [[Salaire complet]]<br />
<br />
== Notes et références ==<br />
{{références|colonnes=2}}<br />
<br />
{{Portail économie}}<br />
{{Portail société}}</div>Jerome Alexandrehttps://www.wikiberal.org/index.php?title=Salaire_minimum&diff=116974Salaire minimum2013-12-10T17:35:38Z<p>Jerome Alexandre : /* Liens externes */ Hans Sennholz, 2005, 2006</p>
<hr />
<div>[[Image:Minwage.gif|thumb|right|250px|Caricature sur le salaire minimum et ses effets]]Le '''salaire minimum''' est la rémunération minimale qu'un employeur doit attribuer à un employé. S'il existe, il est généralement déterminé par l'[[État]]. Il est condamné par la plupart des libéraux, pour plusieurs motifs.<br />
<br />
== Problèmes posés par le salaire minimum ==<br />
Le salaire minimum est tout d'abord une violation des [[droit]]s individuels et une atteinte à la [[liberté]] [[contrat|contractuelle]]. En effet, l’individu prêt à travailler pour un [[salaire]] inférieur au salaire minimum ne peut le faire, et l'employeur prêt à l'embaucher se voit refuser ce droit. Le salaire minimum découle de la tendance générale de l'[[État]] à intervenir dans les affaires privées et à vouloir « protéger les gens contre eux-mêmes », préférant les voir au [[chômage]] plutôt qu'avec un salaire même modique. Le salaire minimum nie donc les droits de [[propriété]] de soi, impliquant qu'une tierce personne a le droit de se mêler d'un [[contrat]] légitime entre deux adultes consentants.<br />
<br />
Le salaire minimum est également une mesure étatique arbitraire : si c'est une si bonne chose, pourquoi ne pas le porter d'emblée à un niveau très élevé, et décider de le chiffrer en millions ou en milliards ? Le choix de tel montant plutôt qu'un autre montant présume que l'État est omniscient et peut deviner quel est le "bon" salaire minimal, ni trop faible ni trop élevé. Or précisément il n'y a que le marché lui-même qui soit capable d'un tel ajustement, ce qui montre que − dans le meilleur des cas ! − le salaire minimum est une mesure inutile.<br />
<br />
== Le salaire minimum crée le chômage ==<br />
<br />
Les tenants du salaire minimum soutiennent que sur le plan de redistribution, le salaire minimum affecte modérément la distribution des salaires tout en améliorant les revenus du travail de ceux qui se situent au plus bas de l'échelle sociale. Cet instrument de politique économique évalue la force relative de deux effets opposés (le niveau de l'emploi qui se détériore et les revenus des plus faibles qui s'élèvent). Aussi, les économistes interventionnistes considèrent que si le coût est faiblement supporté au niveau de l'emploi, il s'agit d'une politique utile. La déclaration d'une augmentation du salaire minimum a un effet d'annonce très populaire. Contredire ses effets néfastes sur l'économie et sur la société ne peut être facilement démontré par les économistes réalistes.<br />
<br />
Même si les études empiriques n'ont pas de valeur de loi, elles suffisent à montrer à ceux qui veulent des preuves, qu'une hausse du salaire minimum est rarement une avancée sociale. Alida J. Castillo-Freeman et R. Freeman, en [[1992]]<ref>Alida J. Castillo-Freeman et R. Freeman, [[1992]], “When the minimum wage really bites: the effect of the US-level minimum on Puerto Rico”, In: George Borjas et Richard Freeman, dir., Immigration and the work force, The University of Chicago Press, Chicago, Illinois</ref>, par exemple, ont trouvé des effets fortement négatifs sur le niveau de l'emploi du fait de l'augmentation substantielle du salaire minimum à Puerto Rico. David Neumark, Mark Schweitzer et William Wascher, en [[2000]]<ref>David Neumark, Mark Schweitzer et William Wascher, [[2000]], “The effects of minimum wages throughout the wage distribution”. NBER Working Paper n°7519</ref>, pour les États-Unis; John Abowd, F. Kramarz, D. Margolis, en [[1999]]<ref>John Abowd, F. Kramarz, D. Margolis, [[1999]], “Minimum wages and employment in France and the United States”, NBER Working Paper, n°6996.</ref>, pour la France et les Etats-Unis; Gábor Kertesi et János Köllo, en [[2004]]<ref>Gábor Kertesi et János Köllo,, [[2004]], “Fighting “low equilibria” by doubling the minimum wage? Hungary’s experiment”, The William Davidson Institute Working Paper, n°644</ref>, pour la Hongrie ou Martin Rama, en [[2000]]<ref>Martin Rama, [[2000]], “The consequences of doubling the minimum wage: the case of Indonesia”, Industrial and Labor Relations Review, 54, pp864-881</ref> pour l'indonésie ont également identifié des effets considérables de "désemploi" en conséquences des politiques économiques de forte augmentation du salaire minimum.<br />
<br />
D'un point de vue [[utilitarisme|utilitariste]], avec un salaire minimum (du type SMIC en France) qui est au-dessus du « prix du [[marché]] », le [[chômage]] sera plus élevé qu’il n’aurait été sans une telle mesure. Si le salaire minimum était préférable à un salaire déterminé par le [[marché]] et le [[libre-échange]], pourquoi alors ne pas le doubler ou le décupler ? En réalité, c'est une mesure totalement arbitraire qui protège certains employés au détriment de ceux qui sont au chômage. Comme le note le Prix Nobel d'économie [[Gary Becker]], « augmenter le salaire minimum, c'est augmenter le chômage »<ref>[[Gary Becker]], «&nbsp;[[:ca:Gary_Becker:Augmenter_le_salaire_minimum,_c'est_augmenter_le_chômage|Augmenter le salaire minimum, c'est augmenter le chômage]]&nbsp;».</ref>. En [[1966]], Une étude d'Arthur Bums<ref>Etude publiée dans son ouvrage, Arthur Bums, The Management of Prosperity, New York: Columbia University Press</ref> montre que l'augmentation du salaire minimum de 0.25 dollar provoque l'augmentation conjointe de 8% du chômage des jeunes travailleurs (non blancs). En fait, l'augmentation du salaire minimum fragilise ceux qui sont dèjà fragilisés sur le marché de l'emploi. Ces études furent confirmées par les travaux aux &Eacute;tats-Unis de [[Yale Brozen]], de Finis Welch, de Jacob Mincer, d'Edward Gramlich, de William Beranek, de Robert H. Meyer & David A. Wise.<br />
<br />
Tout l'art du politicien consiste à faire passer une telle mesure comme un « progrès social ». Ainsi, la redistribution des revenus se fait au profit non pas de ceux qui en ont le plus besoin, mais de ceux qui ont le pouvoir de pression le plus important sur le gouvernement, bénéficiant ici du soutien des [[syndicat]]s<ref>[http://www.libres.org/francais/conjoncture/archives/conjoncture_0806/smic_3206.htm Article de l'ALEPS]</ref>.<br />
<br />
En outre, le SMIC, du fait de son niveau élevé, a une influence particulièrement néfaste en France car il empêche l'ajustement entre l'offre (d'emplois par les entreprises) et la demande d'emplois (des chômeurs) sur certains marchés de l'emploi. Conformément à la [[loi de l'offre et de la demande]], les [[prix]] sur le marché (ici le prix du travail est le salaire) devraient permettre un ajustement entre l'offre et la demande, et le retour à un état d'équilibre économique, le « plein emploi ». Les marchés de l'emploi concernés par ce problème sont ceux des emplois peu qualifiés (dont la productivité est inférieure au coût du SMIC pour l'employeur), où justement le chômage en France est particulièrement élevé.<br />
<br />
Quand un salaire minimum est instauré, les politiciens n'ont évidemment de cesse de l'augmenter, pour complaire à leur clientèle électorale. Or, malgré leurs prétentions, une telle augmentation n'améliore en rien la situation des salariés : elle accroît <br />
artificiellement l'offre de travail et en diminue la demande. Par conséquent, les salariés assez chanceux pour trouver un emploi en profiteront (ils auront un salaire supérieur à ce qu'il aurait dû être), en revanche tous ceux qui ne trouveront pas d'emploi à ce niveau de salaire en pâtiront (alors qu'avant l'augmentation du salaire minimum, ils auraient pu trouver un travail au tarif offert, et éviter ainsi le chômage). Le résultat est que cette mesure [[interventionnisme|interventionniste]], comme toutes les mesures interventionnistes, aura augmenté les inégalités, en favorisant certains au détriment des autres.<br />
<br />
== Du salaire minimum au salaire maximum ==<br />
[[Image:CIN630.gif|thumb|right|230px|Salaire minimum en pourcentage du salaire moyen dans l'OCDE, ''[[The Economist]]'']]<br />
Près de 3 millions de salariés au 1er juillet 2003 sont soumis au régime du salaire minimum, selon une enquête de la Direction Statistique du Ministère de l'Emploi français<ref>{{pdf}}[http://www.travail.gouv.fr/IMG/pdf/publication_pips_200407_n-28-1_beneficiaires-revalorisation-SMIC.pdf Étude du ministère de l'Emploi]</ref>. L'écrasement de la grille salariale dans l'économie française a donc deux effets : l'éviction du marché de l'emploi par les personnes dont la [[productivité]] est inférieure à ce niveau arbitraire défini par l'[[État]] français, et le déclassement d'une catégorie toujours plus grande d'individus, se retrouvant à ce niveau minimal de salariat. Au final, le salaire minimum devient le salaire maximum.<br />
<br />
Ce phénomène est accentué en France par les allègements de charge qui ont été mis en place sur les bas salaires, incitant les entreprises à ne pas augmenter ces employés. L'[[Ifrap|Ifrap]] compare ainsi le pourcentage de salariés au Smic en France (16,8 %) au pourcentage américain (1,5 %)<ref>[http://www.ifrap.org/emploi/smic-France-US.htm Le Smic en France et aux États-Unis par l'Ifrap], chiffres de la Dares de 2006</ref>.<br />
<br />
On observe donc logiquement un faible taux d'occupation des actifs les moins productifs dans l'économie française : les jeunes et les plus de cinquante ans. Cela va sans surprise de pair avec un salaire minimum extraordinairement élevé (Voir le graphique, source OCDE).<br />
<br />
== Erreur courante : Le salaire minimum est un outil de [[protection sociale]] ==<br />
L'existence d'un salaire minimum est souvent justifiée comme une mesure de protection contre les abus des employeurs, qui sans celui-ci ne proposeraient que des "salaires de misère" aux employés, pour une charge de travail qui ne serait pas pour autant réduite. Les employés travailleraient donc autant pour gagner moins.<br />
<br />
Cette vision s'avère fausse pour de multiples motifs :<br />
* Elle part du postulat que « les employeurs », un groupe uniforme, seraient en mesure d'imposer le salaire de leur choix aux salariés, qui ne disposeraient d'aucun pouvoir face à ces employeurs. Cette vision est inspirée de la conception [[marxisme|marxiste]] des relations entre [[salarié]]s et employeurs ou de la [[loi d'airain des salaires]] du socialiste Ferdinand Lassalle. Or, ce dont la « loi d'airain » ne tient pas compte, c'est que les patrons sont exactement dans la même situation face aux ouvriers : les patrons se concurrencent pour débaucher et employer les ouvriers, ce qui permet à ces derniers de discuter du niveau des salaires et de faire jouer la [[concurrence]] entre patrons.<br />
* En outre, les coalitions de salariés existent, ce sont tout simplement les [[syndicat]]s, qui sont en mesure de négocier de manière collective avec un pouvoir plus important.<br />
* Dans les faits, le pessimisme de cette vision n'est pas confirmé, comme le montre l'exemple des nombreux pays développés sans salaire minimum ([[Allemagne]], Finlande, [[Suède]], [[Italie]], [[Suisse]]), où la [[pauvreté]] n'est pas plus élevée que dans des pays avec salaire minimum, et le taux de chômage souvent inférieur.<br />
<br />
== Une proposition de bon sens : le salaire complet ==<br />
{{article détaillé|salaire complet}}<br />
En particulier en [[France]], les salaires sont maintenus à la baisse par le poids colossal des cotisations sociales, sur la réalité desquelles le flou le plus grand est entretenu (voir [[structure du salaire en France]]). Afin de contrôler ces prélèvements et donc d'améliorer le pouvoir d'achat des salariés, les libéraux proposent le [[salaire complet]], à savoir le versement au salarié de son salaire net plus les cotisations sociales, en le laissant ensuite choisir le prestataire de ses assurances sociales. La [[concurrence]] entre assureurs qui en résultera permet d'enrayer la spirale inflationniste des dépenses des organismes d'assurance sociale, alors que le service rendu diminue de jour en jour.<br />
<br />
== Citations ==<br />
<br />
* {{citation bloc | Si on supprimait le SMIC, la seule conséquence en serait de rendre leurs chances à une foule d'êtres humains en les rétablissant dans leur droit d'entrer à nouveau sur le marché du travail, alors qu'ils en étaient exclus faute de produire assez pour rentabiliser leur embauche par un éventuel employeur.|[[Pascal Salin]]|Le SMIC, machine à exclure''<ref>[[Pascal Salin]], «&nbsp;[[:ca:Pascal_Salin:Le_SMIC_:_machine_à_exclure|Le SMIC&nbsp;: machine à exclure]]&nbsp;».</ref>}}<br />
<br />
* {{citation bloc | Un salaire minimum a toujours de mauvaises conséquences : une augmentation du [[chômage]] et une augmentation de la [[pauvreté]]. En outre, ses effets négatifs se concentrent sur les groupes de personnes que les [politiciens] bien intentionnés souhaitaient le plus aider.|[[Milton Friedman]]}}<br />
<br />
* {{citation bloc | Lorsque l'ouvrier d'un pays riche exige que la loi lui garantisse un salaire minimum pour être protégé contre la concurrence de son camarade d'un pays pauvre, il ne fait rien d'autre qu'empêcher ce dernier d'essayer d'améliorer sa situation en travaillant plus pour compenser la situation qui le défavorise. Et l'ouvrier pauvre qui doit donner dix heures de son travail pour acheter ce que l'ouvrier d'un pays mieux équipé produit en cinq heures est en droit de se considérer comme tout aussi exploité que par n'importe quel capitaliste.|[[Friedrich Hayek]]|[[La Route de la servitude]]''<ref>[[Friedrich Hayek]], ''[[La Route de la servitude]]'', PUF, édition Quadrige, p.162</ref>}}<br />
<br />
* {{citation bloc | Tout blocage du prix [du travail], par exemple par un salaire minimum rigide, crée du chômage. Certes, cela garantit théoriquement un revenu plus élevé au salarié, mais à ce prix-là, beaucoup ne trouvent pas d’emplois. D’où l’explosion du chômage pour les catégories les moins productives : le SMIC n’est pas un facteur {{guil|social}}, c’est un facteur d’exclusion du marché du travail. Ce qui compte, c’est que le prix du travail lui-même, pour l’entreprise, soit un vrai prix.|[[Jean-Yves Naudet]]}}<br />
<br />
* {{citation bloc | L'hypocrisie du Smic&nbsp;: Je t'impose une hausse des bas salaires mais comme je sais que c'est dur je t'exonère sur une partie des charges.|Nicolas Doze}}<br />
<br />
== Voir aussi ==<br />
<br />
===Bibliographie===<br />
<br />
* [[1946]]. <br />
** [[John van Sickle]]. Geographical Aspects of a Minimum Wage. Harvard Business Review,. XXIV (Spring), 288.<br />
** [[George Stigler|George J. Stigler]]. «&nbsp;The Economics of Minimum Wage Legislation&nbsp;». ''The American Economic Review'' 36, n° 3 (juin)&nbsp;: p. 358-65. {{lire en ligne|lien=http://www.jstor.org/stable/1801842}}<br />
<br />
* [[1962]]. [[Yale Brozen]]. «&nbsp;Minimum Wage Rates and Household Workers&nbsp;». ''Journal of Law and Economics'' 5 (octobre)&nbsp;: p. 103-109. {{lire en ligne|lien=http://www.jstor.org/stable/725008}}<br />
* [[1966]]. [[Yale Brozen]]. «&nbsp;Wage Rates, Minimum Wage Laws, and Unemployment&nbsp;». ''[[New Individualist Review]]'' 4, n° 3 (printemps). {{lire en ligne|lien=http://oll.libertyfund.org/title/2136/195452}}<br />
* [[1969]]. [[Yale Brozen]]. «&nbsp;The Effect of Statutory Minimum Wage Increases on Teen-Age Employment&nbsp;». ''Journal of Law and Economics'' 12, n° 1 (avril)&nbsp;: p. 109-122. {{lire en ligne|lien=http://www.jstor.org/stable/724981}}<br />
<br />
* [[1973]], James B. Kau et Mary L. Kau, Social policy implications of the minimum wage law, Policy Sciences, Volume 4, Number 1, mars, pp21-27<br />
* [[1974]]. Finis Welch. «&nbsp;Minimum Wage Legislation in the United States&nbsp;». ''Economic Inquiry'' 12, n° 3 (septembre)&nbsp;: p. 285-318. {{lire en ligne|doi=10.1111/j.1465-7295.1974.tb00401.x}}<br />
* [[1976]].<br />
** Edward M. Gramlich. «&nbsp;Impact of Minimum Wages on Other Wages, Employment, and Family Incomes&nbsp;». ''Brookings Papers on Economic Activity'' 1976, n° 2&nbsp;: p. 409-461. {{lire en ligne|doi=10.2307/2534380}}<br />
** Jacob Mincer. «&nbsp;Unemployment Effects of Minimum Wages&nbsp;». ''Journal of Political Economy'' 84, n° 4, part. 2 (août)&nbsp;: p. S87-S104. {{lire en ligne|lien=http://www.jstor.org/stable/1831104}}<br />
* [[1977]], James Ragan, Minimum Wages and the Youth Labor Market, Review of Economics and Statistics, May<br />
* [[1978]].<br />
** Finis Welch. ''Minimum Wages: Issues and Evidence''. Santa Monica, CA&nbsp;: RAND Corp., 1978. {{présentation en ligne|lien=http://www.rand.org/pubs/papers/P5999.html}}<br />
** Finis Welch. «&nbsp;The Rising Impact of Minimum Wages&nbsp;». ''Regulation'' 2, n° 6 (novembre/décembre)&nbsp;: p. 28-37. {{lire en ligne|lien=http://www.cato.org/regulation/novdec-1978/rising-impact-minimum-wages}}<br />
<br />
* [[1980]]. [[Richard McKenzie]]. «&nbsp;The Labor Market Effects of Minimum Wage Laws: A New Perspective&nbsp;». ''Journal of Labor Research'' 1, n° 2 (automne)&nbsp;: p. 255-264. {{lire en ligne|doi=10.1007/BF02685101}}<br />
* [[1982]].<br />
** William Beranek. «&nbsp;The Illegal Alien Work Force, Demand for Unskilled Labor, and the Minimum Wage&nbsp;». ''Journal of Labor Research'' 3, n° 1 (hiver)&nbsp;: p. 89-99. {{lire en ligne|doi=10.1007/BF02685354}}<br />
** William Keyes, The Minimum Wage and the Davis Bacon Act; Employment Effects on Minorities and Youth, Journal of Labor Research, 3, Fall.<br />
** [[Morgan O. Reynolds]]. «&nbsp;Understanding political pricing of labor services: The Davis-Bacon Act&nbsp;». ''Journal of Labor Research'' 3, n° 3 (été)&nbsp;: p. 295-309. {{lire en ligne|doi=10.1007/BF02685191}}<br />
* [[1983]], Robert H. Meyer & David A. Wise, The Effects of the Minimum Wage on the Employment and Earnings of Youth, Journal of Labor Economics, Vol 1, no. 1<br />
* [[1985]]. [[Thomas Rustici]]. «&nbsp;A Public Choice View of the Minimum Wage&nbsp;». ''[[Cato Journal]]'' 5, n° 1 (printemps/été)&nbsp;: p. 103-131. {{lire en ligne|lien=http://www.cato.org/cato-journal/springsummer-1985/public-choice-view-minimum-wage}}<br />
* [[1987]]. [[Hans Sennholz|Hans F. Sennholz]]. «&nbsp;Minimum Wages&nbsp;». Chap. 3 de ''[[The Politics of Unemployment]]'', p. 49-60. Spring Mills, PA&nbsp;: Libertarian Press. {{ISBN|0-910884-17-X}}<br />
* [[1988]]. <br />
** [[Murray Rothbard|Murray N. Rothbard]]. «&nbsp;Outlawing Jobs: The Minimum Wage, Once More&nbsp;». ''The Free Market'' 6, n° 12, (décembre). {{lire en ligne|lien=http://mises.org/journals/fm/fm1288.pdf}}<br />
*** Repris en [[1990]], in ''The Economics of Liberty'', ed. [[Llewellyn H. Rockwell Jr.]] (Auburn, AL&nbsp;: [[Mises Institute|Ludwig von Mises Institute]]), p. 17-21. {{ISBN|0-945466-08-0}} {{lire en ligne|lien=http://mises.org/document/3654/The-Economics-of-Liberty}}<br />
*** Repris en [[2006]], in ''Making Economic Sense'' (Auburn, AL&nbsp;: [[Mises Institute|Ludwig von Mises Institute]]), p. 133-136. {{ISBN|0-945466-46-3}} {{lire en ligne|lien=http://mises.org/document/899/Making-Economic-Sense}}<br />
*** Traduction en français le 18 septembre 2013 par [[Benoît Malbranque]], «&nbsp;[http://www.institutcoppet.org/2013/09/18/anthologie-de-wenzel-jour-20-comment-le-salaire-minimum-rend-des-emplois-hors-la-loi-par-murray-n-rothbard/ Comment le salaire minimum rend des emplois hors-la-loi]&nbsp;», ''[[Institut Coppet]]''.<br />
** [[Perry E. Gresham]], [http://www.fee.org/the_freeman/detail/minimum-wage-maximum-harm#axzz2atox06JB "Minimum Wage, Maximum Harm"], [[The Freeman]], Novembre<br />
** Roger Koopman, [http://www.thefreemanonline.org/columns/the-minimum-wage-good-intentions-bad-results/ "The Minimum Wage: Good Intentions, Bad Results"], [[The Freeman]], March, Vol 38, n°3<br />
* [[1989]], [[Donald J. Boudreaux]], [http://www.thefreemanonline.org/columns/the-minimum-wage-an-unfair-advantage-for-employers/ The Minimum Wage: An Unfair Advantage for Employers], [[The Freeman]], Octobre, Vol 39, n°10<br />
<br />
* [[1990]], [[Lawrence Reed]], [http://www.mackinac.org/207 "Minimum Wage is Lousy Economics"], Midland: Mackinac Center for Public Policy, mars<br />
* [[1994]], David Card et Alan B. Krueger, Minimum Wages and Employment: A Case Study of the Fast-Food Industry in New Jersey and Pennsylvania, American Economic Review, Vol. 84, n°4, September, pp772-793<br />
* [[1995]].<br />
** [[Gary S. Becker]]. «&nbsp;It's Simple: Hike The Minimum Wage, And You Put People Out Of Work&nbsp;». ''Businessweek'', 5 mars. {{lire en ligne|lien=http://www.businessweek.com/stories/1995-03-05/its-simple-hike-the-minimum-wage-and-you-put-people-out-of-work}}<br />
*** Traduction en français par [[Hervé de Quengo]], «&nbsp;[[:ca:Gary_Becker:Augmenter_le_salaire_minimum,_c'est_augmenter_le_chômage|Augmenter le salaire minimum, c'est augmenter le chômage]]&nbsp;», ''[[Catallaxia]]''.<br />
** Donald Deere, Kevin M. Murphy et Finis Welch. «&nbsp;Employment and the 1990-1991 Minimum-Wage Hike&nbsp;». ''The American Economic Review'' 85, n° 2 (mai)&nbsp;: p. 232-237. {{lire en ligne|lien=http://www.jstor.org/stable/2117924}}<br />
** Donald Deere, Kevin M. Murphy et Finis Welch. «&nbsp;Sense and Nonsense on the Minimum Wage&nbsp;». ''Regulation'' 18, n° 1 (hiver)&nbsp;: p. 47-56. {{lire en ligne|lien=http://www.cato.org/regulation/winter-1995/sense-nonsense-minimum-wage}}<br />
** Donald Deere, Kevin Murphy et Finis Welch, The Minimum Wage Revisited, Regulation - The Cato Review of Business & Regulation, n°18<br />
** Raphael G. Kazmann. «&nbsp;The Minimum Wage Law&nbsp;». ''[[The Freeman]]'' 45, n° 6 (juin). {{lire en ligne|lien=http://www.thefreemanonline.org/featured/the-minimum-wage-law/}}<br />
** [[Pascal Salin]]. «&nbsp;Le Smic, machine à exclure&nbsp;». ''Libération'', 29 mai. {{lire en ligne|lien=http://www.liberation.fr/tribune/1995/05/29/le-smic-machine-a-exclure_132132}}<br />
** [[Hans Sennholz|Hans F. Sennholz]]. «&nbsp;Minimum Wages&nbsp;». ''[[The Freeman]]'' 45, n° 3 (mars)&nbsp;: p. centrales. {{lire en ligne|lien=http://www.fee.org/the_freeman/detail/minimum-wages}}<br />
*** Traduction en français par Jérôme Pereau-Leroy, «&nbsp;[http://www.contrepoints.org/2013/12/07/149033-salaire-minimum-problemes-maximum Salaire minimum, problèmes maximum]&nbsp;», ''[[Contrepoints]]'', 7 décembre 2013.<br />
* [[1997]].<br />
** [[Walter Block]] et Kevin Sohr. «&nbsp;The Minimum Wage&nbsp;». ''[[The Freeman]]'' 47, n° 11 (novembre)&nbsp;: p. 681-682. {{lire en ligne|lien=http://www.fee.org/the_freeman/detail/the-minimum-wage}}<br />
** Ignacio Gutiérrez Hevia et [[Pedro Schwartz]], "Minimum wages in Spain", Economic Affairs, Vol XVII, n°2, Londres<br />
** David Neumark et William Wascher, Do Minimum Wages Fight Poverty?, NBER Working Paper, n°6127<br />
* [[1998]]. D. Mark Wilson. ''Increasing the Mandated Minimum Wage: Who Pays the Price?'' Washington&nbsp;: [[Heritage Foundation]]. {{lire en ligne|lien=http://www.heritage.org/research/reports/1998/03/increasing-the-minimum-wage}}<br />
* [[1999]], [[Don Bellante]] et Gabriel Picone, Fast Food and Unnatural Experiments: Another Perspective on the New Jersey Minimum Wage, Journal of Labor Research, Vol.20, No. 4, Fall, pp463-77<br />
<br />
* [[2001]], [[Clifford F. Thies]], [http://www.independent.org/pdf/working_papers/30_minimum_wage.pdf Minimum Wages For Women Only], [[Independent Institute|The Independent Institute]], Working Paper n°30, Avril<br />
* [[2003]], J. Arrowsmith, M. Gilman, P. Edwards et M. Ram, The impact of the National Minimum Wage in Small Firms, British Journal of Industrial Relations, 41: 435-456<br />
* [[2004]]. [[Jim Cox]]. ''Minimum Wage, Maximum Damage: How the Minimum Wage Law Destroys Jobs, Perpetuates Poverty, and Erodes Freedom''. Cartersville, GA&nbsp;: Advocates for Self-Government. {{ISBN|0-9754326-2-1}}<br />
* [[2006]], John Stevenson, [http://www.business.otago.ac.nz/mgmt/research/omgr/06stevenson.pdf "The Abolition of Youth Minimum Wages in New Zealand: What Effect will this Have on Teenage Employment"], Otago Management Graduate Review, Volume 4<br />
* [[2007]]. <br />
** [[Howard Baetjer]]. [http://www.fee.org/publications/the-freeman/article.asp?aid=7019 "At the Intersection of the Minimum Wage and Illegal Immigration"]. ''[[The Freeman]]'' 57, n° 2 (March).<br />
** [[Jim Cox]]. «&nbsp;The Minimum Wage&nbsp;». In ''The Concise Guide To Economics'', 3<sup>rd</sup> ed., p. 11-13. Auburn, AL&nbsp;: [[Mises Institute|Ludwig von Mises Institute]]. {{ISBN|978-1-933550-15-2}} {{lire en ligne|lien=http://mises.org/document/1234/The-Concise-Guide-To-Economics}}<br />
** Linda Gorman. «&nbsp;Minimum Wages&nbsp;». In ''The Concise Encyclopedia of Economics'', ed. [[David R. Henderson]], p. 346-350. Indianapolis, IN&nbsp;: [[Liberty Fund]]. {{ISBN|978-0-86597-665-8}} {{lire en ligne|lien=http://www.econlib.org/library/Enc/MinimumWages.html}}<br />
** [[Richard B. McKenzie]]. [http://www.thefreemanonline.org/columns/raising-the-minimum-wage-will-do-no-harm-it-just-aint-so/ Raising the Minimum Wage Will Do No Harm?]. ''[[The Freeman]]'' 57, n° 2 (March).<br />
** [[Walter E. Williams]]. «&nbsp;Minimum Wage, Maximum Folly&nbsp;». ''[[The Freeman]]'' 57, n°2 (March). {{lire en ligne|lien=http://www.fee.org/the_freeman/detail/minimum-wage-maximum-folly}}<br />
<br />
* [[2011]], Debra Burke, Joseph Long, Stephen C. Miller, [http://www.law.gonzaga.edu/law-review/files/2011/09/BurkeMillerLong.pdf “Minimum Wage and Unemployment Rates: A Study of Contiguous Counties”], Gonzaga Law Review, 46(3), pp661-686<br />
* [[2012]]. [[Valentin Petkantchin]]. «&nbsp;Salaire minimum&nbsp;». In ''Dictionnaire du libéralisme'', dir. [[Mathieu Laine]], p. 551-553. Paris&nbsp;: Larousse. {{ISBN|978-2-03-584185-8}}<br />
<br />
===Liens externes===<br />
* [http://www.youtube.com/watch?v=fGKFTUVQPTM Edgar l'exploiteur]<br />
* Antony Davies, «&nbsp;[http://youtu.be/Y6EG3-xOyhQ Le salaire minimum nuit-il aux employés ?]&nbsp;», ''[[Institut Coppet]]'', 10 avril 2012.<br />
* [[Georges Lane]], «&nbsp;[http://www.pageliberale.org/?p=1409 Le SMIC]&nbsp;», ''La Page Libérale'', 22 novembre 2005.<br />
* [[Michel de Poncins]], «&nbsp;[http://www.quebecoislibre.org/05/050715-2.htm SMIC: des chômeurs en plus]&nbsp;», ''[[Le Québécois Libre]]'', n° 156 (15 juillet 2005).<br />
* [[Pascal Salin]], «&nbsp;[[:ca:Pascal_Salin:Le_SMIC_:_machine_à_exclure|Le SMIC&nbsp;: machine à exclure]]&nbsp;», ''[[Catallaxia]]''.<br />
* [http://www.alain-lambert-blog.org/wp-content/uploads/2006/06/La_France_malade_du_SMIC.pdf La France, malade du smic, fuit les remèdes]<br />
* Lucas Engelhardt, «&nbsp;[http://archive.mises.org/11267/krugman-on-the-minimum-wage/ Krugman on the Minimum Wage]&nbsp;», ''[[Mises Institute|Mises Economics Blog]]'', December 16, 2009.<br />
* [[Hans Sennholz|Hans F. Sennholz]]. «&nbsp;[http://mises.org/daily/2229/Price-Controls-on-Labor Price Controls on Labor]&nbsp;». ''[[Mises Institute|Mises Daily]]'', 27 juin 2006.<br />
* [[Hans Sennholz|Hans F. Sennholz]]. «&nbsp;[http://mises.org/daily/1991/Repeal-the-Minimum-Wage Repeal the Minimum Wage]&nbsp;». ''[[Mises Institute|Mises Daily]]'', 27 décembre 2005.<br />
* Vedran Vuk, «&nbsp;[http://mises.org/daily/2266/Professor-Stiglitz-and-the-Minimum-Wage Professor Stiglitz and the Minimum Wage]&nbsp;», ''[[Mises Institute|Mises Daily]]'', September 04, 2006.<br />
<br />
===Articles connexes===<br />
* [[Salaire]]<br />
* [[Salaire complet]]<br />
<br />
== Notes et références ==<br />
{{références|colonnes=2}}<br />
<br />
{{Portail économie}}<br />
{{Portail société}}</div>Jerome Alexandrehttps://www.wikiberal.org/index.php?title=Hans_Sennholz&diff=116894Hans Sennholz2013-12-07T07:56:07Z<p>Jerome Alexandre : /* De 1990 à 1999 */ 1995, "Salaire minimum, problèmes maximum"</p>
<hr />
<div>{{Infobox individu<br />
| identité = Hans Sennholz<br />
| type = [[:Catégorie:Économistes|Économiste]]<br />
| dates = [[1922]]-[[2007]]<br />
| image = [[Image:sennholz.jpg|200pw]]<br />
| tendance = [[minarchiste]]<br />
| citation =<br />
| nationalité = {{Allemagne}} puis {{états-Unis}}<br />
| Catallaxia = <br />
| Librairal = <br />
}}<br />
<br />
'''Hans F. Sennholz''', né en Allemagne en [[1922]] et mort en [[2007]], est un économiste de l'[[École autrichienne]]. Il a été l'élève de [[Ludwig von Mises]], et est un partisan de l'[[étalon-or]]. Il a enseigné la science économique au Grove City College, de [[1956]] à [[1992]]. Il est devenu ensuite consultant. <br />
<br />
Il a été président de la [[Foundation for Economic Education]], de [[1992]] à [[1997]]. Il est mort le 23 juin [[2007]].<br />
<br />
== Œuvres ==<br />
<br />
===Avant 1960===<br />
* [[1955]].<br />
** ''Divided Europe'', New York, NY<br />
** ''How Can Europe Survive''. Toronto&nbsp;: D. Van Nostrand. {{lire en ligne|lien=http://mises.org/document/3198/How-Can-Europe-Survive}}<br />
* [[1956]], [http://mises.org/books/freeenterprise.pdf On Democracy], In: Mary Sennholz, dir., [http://mises.org/books/freeenterprise.pdf On Freedom and Free Enterprise], Van Nostrand, Princeton, pp52-80<br />
* [[1957]], [http://www.thefreemanonline.org/featured/welfare-states-at-war/ Welfare States at War], [[The Freeman]], Février, Vol 7, n°2<br />
** Repris en [[1995]], [http://fee.org/wp-content/files/LeviathanAtWar.pdf Welfare States at War], In: [[Edmund A. Opitz]], dir., [http://fee.org/wp-content/files/LeviathanAtWar.pdf Leviathan at War], The Foundation for Economic Education: Irvington on Hudson NY, pp48-53<br />
<br />
===De 1960 à 1969===<br />
* [[1960]], «&nbsp;The Phantom Called "Monopoly"&nbsp;», ''[[The Freeman]]'' 10, n° 3 (mars), p. 39-52 {{lire en ligne|lien=http://www.fee.org/the_freeman/detail/the-phantom-called-monopoly}}<br />
** Repris en [[1960]], [http://library.mises.org/books/Foundation%20for%20Economic%20Education/The%20Freeman%201960,%20Vol%20VII.pdf#293 "The Phantom Called "Monopoly""], In: [http://library.mises.org/books/Foundation%20for%20Economic%20Education/The%20Freeman%201960,%20Vol%20VII.pdf "Essays on Liberty"], Vol. VII, [[Foundation for Economic Education]], pp295-317<br />
* [[1961]], Volunteers for the Peace Corps, [[The Freeman]], Septembre<br />
** Repris en [[1995]], [http://fee.org/wp-content/files/LeviathanAtWar.pdf Volunteers for the Peace Corps], In: [[Edmund A. Opitz]], dir., [http://fee.org/wp-content/files/LeviathanAtWar.pdf Leviathan at War], The Foundation for Economic Education: Irvington on Hudson NY, pp163-167<br />
* [[1962]], [http://www.fee.org/the_freeman/detail/to-rebuild-the-ethical-foundation#ixzz2cPifnIGv "To Rebuild the Ethical Foundation"], [[The Freeman]], Août<br />
* [[1966]], [http://www.thefreemanonline.org/featured/interest-rates-are-rising/ Interest Rates Are Rising], [[The Freeman]], Novembre, Vol 16, n°11<br />
* [[1969]], <br />
** a. ''The Great Depression'', Lansing, MI<br />
** b. [http://www.fee.org/the_freeman/detail/the-great-depression#ixzz2fX1V9Dbj "The Great Depression"], [[The Freeman]], Octobre, Vol 19, n°10<br />
*** Repris en [[1975]], http://www.fee.org/the_freeman/detail/the-great-depression#ixzz2fX1V9Dbj "The Great Depression"], [[The Freeman]], Vol 25, Avril, n°4<br />
<br />
===De 1970 à 1979===<br />
* [[1970]], <br />
** a. [http://www.thefreemanonline.org/featured/forecasting/ Forecasting], [[The Freeman]], January, Vol 20, n°1<br />
** b. [http://www.thefreemanonline.org/columns/planning-for-peace/ Planning for Peace], [[The Freeman]], Février, Vol 20, n°2<br />
*** Repris en [[1995]], [http://fee.org/wp-content/files/LeviathanAtWar.pdf Planning for Peace], In: [[Edmund A. Opitz]], dir., [http://fee.org/wp-content/files/LeviathanAtWar.pdf Leviathan at War], The Foundation for Economic Education: Irvington on Hudson NY, pp161-162<br />
** c. [http://www.thefreemanonline.org/featured/ludwig-von-mises-dean-of-rational-economics/ Ludwig von Mises: Dean of Rational Economics], [[The Freeman]], July, Vol 20, n°7<br />
* [[1971]], <br />
** a. Chicago Monetary tradition in the Light of the Austrian Theory, [[Reason]], Vol 3, n°7, octobre, pp24-30<br />
*** Repris en [[1971]], In: [[Friedrich Hayek]], dir., [http://oll.libertyfund.org/?option=com_staticxt&staticfile=show.php%3Ftitle=1663&chapter=37645&layout=html&Itemid=27 Chicago Monetary tradition in the Light of the Austrian Theory], Towards Liberty: Essays in Honor of Ludwig von Mises, 2 vols, Menlo Park, CA : Institute for Human Studies<br />
** b. [http://www.thefreemanonline.org/book-reviews/a-reviewers-notebook-1971-4/ commentaire de la nouvelle édition du livre de] [[Ludwig von Mises]], The Theory of Money and Credit, [[The Freeman]], Avril<br />
* [[1972]], [http://www.fee.org/pdf/the-freeman/issues/august%201972.pdf Are We Marxians Now?], [[The Freeman]], Vol 22, n°8, August<br />
* [[1973]], <br />
** a. ''Inflation or Gold Standard'', Lansing, MI, <br />
** b. [http://www.thefreemanonline.org/featured/controlling-pollution/ Controlling Pollution], [[The Freeman]], Février, Vol 23, n°2<br />
** c. [http://www.fee.org/pdf/the-freeman/issues/september%201973.pdf No Shortage of Gold], [[The Freeman]], Vol 23, n°9, september, pp515-522<br />
* [[1975]] .<br />
** Dir. ''Gold is Money''. Westport, Conn.&nbsp;: Greenwood Press. {{lire en ligne|lien=http://mises.org/document/3198/How-Can-Europe-Survive}}<br />
** [http://www.thefreemanonline.org/featured/the-great-depression-2/ The Great Depression], [[The Freeman]], avril, Vol 25, n°4, pp204-15<br />
* [[1976]], <br />
** a. ''Death and Taxes'', Washington, DC.: The Heritage Foundation<br />
*** 2e édition en [[1982]]<br />
** b. "Capital Consumption", [[The Freeman]], May, pp282-299 <br />
* [[1977]], <br />
** a. ''Problemas económicas de actualidad'', Buenos Aires, Argentina<br />
** b. Age of Inflation, Belmont, Mass.: Western Islands<br />
*** Nouvelle édition en [[1979]]<br />
*** Traduction en espagnol en [[1983]], ''Tiempos de inflation'', Buenos Aires, Argenina<br />
* [[1978]], <br />
** a. [http://www.thefreemanonline.org/columns/you-cannot-get-even/ You Cannot Get Even], [[The Freeman]], June, Vol 28, n°6 <br />
*** repris en [[2007]], [http://www.thefreemanonline.org/featured/a-sennholz-sampler/ A Sennholz Sampler: You Cannot Get Even], [[The Freeman]], June, Vol 57, n°5<br />
** b. "How Safe Is Your Bank?", Private Practice, Juillet<br />
*** Repris en [[1978]], [http://www.fee.org/the_freeman/detail/how-safe-is-your-bank#ixzz2bE9SpPSt "How Safe Is Your Bank?"], [[The Freeman]], Octobre<br />
* [[1979]], [http://www.thefreemanonline.org/columns/there-is-no-escape/ "There Is No Escape"], [[The Freeman]], November, Vol 29, n°11<br />
<br />
===De 1980 à 1989===<br />
* [[1981]].<br />
** «&nbsp;Standards of Living Are Falling&nbsp;». ''[[The Freeman]]'' 31, n° 2 (février). {{lire en ligne|lien=http://www.thefreemanonline.org/columns/standards-of-living-are-falling/}}<br />
** «&nbsp;Tensions in Poland&nbsp;». ''[[The Freeman]]'' 31, n° 5 (mai)&nbsp;: p. 259-271. {{lire en ligne|lien=http://www.fee.org/the_freeman/detail/tensions-in-poland}}<br />
* [[1982]].<br />
** ''Death And Taxes'', Center for Futures Education, Cedar Falls: Iowa.<br />
** [http://www.thefreemanonline.org/columns/argentina-on-the-brink/ "Argentina on The Brink"], [[The Freeman]], December, Vol 32, n°12 <br />
* [[1983]].<br />
** «&nbsp;Unemployment in Puerto Rico&nbsp;», ''[[The Freeman]]'' 33, n° 6 (juin), p. 358-368 {{lire en ligne|lien=http://www.fee.org/the_freeman/detail/unemployment-in-puerto-rico}}<br />
** «&nbsp;Benefit Mandates Cause Unemployment&nbsp;», ''[[The Freeman]]'' 33, n°7 (juillet) {{lire en ligne|lien=http://www.thefreemanonline.org/columns/benefit-mandates-cause-unemployment/}}<br />
* [[1984]].<br />
** ''The Underground Economy''. Auburn, AL&nbsp;: [[Mises Institute|Ludwig von Mises Institute]]. {{lire en ligne|lien=http://mises.org/document/999/The-Underground-Economy}}<br />
** «&nbsp;Ideological Roots of Unionism&nbsp;». ''[[The Freeman]]'' 34, n° 2 (février)&nbsp;: p. 107-120. {{lire en ligne|lien=http://www.fee.org/the_freeman/detail/ideological-roots-of-unionism}}<br />
*** Repris en [[1994]], in ''American Unionism: Fallacies and Follies'' (Irvington-on-Hudson, NY&nbsp;: [[Foundation for Economic Education]]), pp. 41-55. {{ISBN|0-910614-97-0}} {{lire en ligne|lien=http://www.fee.org/library/detail/american-unionism-fallacies-and-follies}}<br />
** [http://www.fee.org/the_freeman/detail/a-page-on-freedom-number-4#ixzz2bSinzDrZ "A Page on Freedom: Number 4"], ''[[The Freeman]]'' (mars)<br />
** «&nbsp;The Davis-Bacon Act&nbsp;». ''[[The Freeman]]'' 34, n° 6 (juin)&nbsp;: p. 345-351. {{lire en ligne|lien=http://www.fee.org/the_freeman/detail/the-davis-bacon-act}}<br />
** «&nbsp;The Supply of Labor&nbsp;». ''[[The Freeman]]'' 34, n° 10 (octobre)&nbsp;: p. 594-612. {{lire en ligne|lien=http://www.fee.org/the_freeman/detail/the-supply-of-labor}}<br />
* [[1985]].<br />
** ''Money and Freedom'', Spring Mills, Penn.: Libertarian Press<br />
*** Traduction en espagnol en [[1987]], ''Moneda y libertad'', Buenos Aires, Argentina<br />
*** Traduction en polonais en [[1991]], ''Pieniadze I Wolnosc'', London, England<br />
** [http://www.fee.org/publications/the-freeman/article.asp?aid=1625 Laws Against Plant Closings], [[The Freeman: Ideas on Liberty]], avril, Vol 35, n°4<br />
** [http://www.mises.org/etexts/sennholz.pdf The Monetary Writings of '''Carl Menger'''], In: The Gold Standard: An Austrian Perspective, [[Llewellyn Rockwell]] Jr, dir., Lexington, Mass.: Lexington Books, Ch 2, pp19–34<br />
** «&nbsp;Protectionism and Unemployment&nbsp;». ''[[The Freeman]]'' 35, n° 3 (mars)&nbsp;: p. 159-171. {{lire en ligne|lien=http://www.fee.org/the_freeman/detail/protectionism-and-unemployment}}<br />
*** Repris en [[1996]], In: [[Burton W. Folsom]], dir., ''The Industrial Revolution and Free Trade'', Irvington-on-Hudson, N.Y. : Foundation for Economic Education, Ch 18, pp141-153. {{lire en ligne|lien=http://www.fee.org/library/detail/the-industrial-revolution-and-free-trade}}<br />
** [http://www.thefreemanonline.org/columns/liberalism-and-capitalism/ Liberalism and Capitalism], [[The Freeman]], November, Vol 35, n°11 <br />
* [[1986]].<br />
** "Deficits Do Matter", [[The Freeman]], Décembre<br />
*** Repris en 2004, [http://www.fee.org/the_freeman/detail/deficits-do-matter#ixzz2VclVJIkk "Deficits Do Matter. Governments Rarely Invest Their Funds Productively"], [[The Freeman]], Mars, Vol 54, n°3<br />
** «&nbsp;Taxes and Unemployment&nbsp;». ''[[The Freeman]]'' 36, n° 7 (juillet)&nbsp;: p. 249-255. {{lire en ligne|lien=http://www.fee.org/the_freeman/detail/taxes-and-unemployment}}<br />
* [[1987]].<br />
** ''[[The Politics of Unemployment]]''. Spring Mills, Penn.&nbsp;: Libertarian Press. {{ISBN|0-910884-17-X}}<br />
** ''Debts and Deficits'', Spring Mills, Penn.: Libertarian Press<br />
*** Traduction en espagnol, ''Moneda y libertad'' (Buenos Aires, Argentina).<br />
** [http://www.thefreemanonline.org/columns/privatizing-federal-programs/ Privatizing Federal Programs], [[The Freeman]], Juin, Vol 37, n°6<br />
** [http://library.mises.org/books/Robert%20G%20Anderson/Ideas%20on%20Liberty%20Essays%20in%20Honor%20of%20Paul%20L%20Poirot_Vol_2.pdf#109 "Eternal Hope"], In: [[Beth Hoffman]], dir., [http://library.mises.org/books/Robert%20G%20Anderson/Ideas%20on%20Liberty%20Essays%20in%20Honor%20of%20Paul%20L%20Poirot_Vol_2.pdf "Ideas on Liberty: Essays in Honor of Paul L. Poirot"], Irvington-on-Hudson: [[Foundation for Economic Education]], pp99-108<br />
* [[1988]].<br />
** ''The Great Depression: Will We Repeat It?'' Spring Mills, Penn.: Libertarian Press.<br />
** [http://www.fee.org/wp-content/uploads/2009/11/FreedomPhilosophy.pdf Different Yardsticks], In: [[Paul L. Poirot]], dir, [http://www.fee.org/wp-content/uploads/2009/11/FreedomPhilosophy.pdf The Philosophy of Freedom], The Foundation for Economic Education: Irvington on Hudson NY, pp115-117<br />
** [http://www.fee.org/the_freeman/detail/the-banking-crisis#ixzz2bUbIKwD5 "The Banking Crisis"], [[The Freeman]], Novembre<br />
* [[1989]]. ''The Savings and Loan Bailout''. Spring Mills, Penn.: Libertarian Press.<br />
<br />
===De 1990 à 1999===<br />
* [[1990]], ''Three Economic Commandments'', Spring Mills, Penn.: Libertarian Press <br />
** Extrait repris en [[1997]], [http://www.ircusa.com/liberty/faithofourfathers.pdf#160 "A Judeo-Christian Foundation"], In: Mary Sennholz, dir., [http://www.ircusa.com/liberty/faithofourfathers.pdf "Faith of Our Fathers"], Irving-on-Hudson: [[Foundation for Economic Education]], pp152-157<br />
* [[1992]], <br />
** a. [http://www.thefreemanonline.org/columns/perspective-strength-springs-from-strong-ideas/ Perspective: Strength Springs from Strong Ideas], [[The Freeman]], July, Vol 42, n°7 <br />
** b. [http://www.thefreemanonline.org/columns/notes-from-fee/ Notes from FEE], [[The Freeman]], July, Vol 42, n°7<br />
** c. [http://fee.org/wp-content/uploads/2009/09/moralityofcapita00editguat.pdf#page=11 Introduction], In: [[Mark W. Hendrickson]], dir., [http://fee.org/wp-content/uploads/2009/09/moralityofcapita00editguat.pdf The Morality of Capitalism], Irvington-on-Hudson: The Foundation for Economic Education, Inc., pp1-6<br />
* [[1993]].<br />
** ''The First Eighty Years of Grove City College'', Grove City, PA<br />
** Ed. ''Bankers and Regulators''. Irvington-on-Hudson, NY&nbsp;: [[Foundation for Economic Education]]. {{ISBN|0-910614-91-1}} {{lire en ligne|lien=http://www.fee.org/library/detail/bankers-and-regulators}}<br />
** Ed. ''Public Education and Indoctrination''. Irvington-on-Hudson, NY&nbsp;: [[Foundation for Economic Education]]. {{ISBN|0-910614-86-5}} {{lire en ligne|lien=http://www.fee.org/library/detail/public-education-and-indoctrination}}<br />
** Ed. ''Taxation and Confiscation''. Irvington-on-Hudson, NY&nbsp;: [[Foundation for Economic Education]]. {{ISBN|0-910614-89-X}} {{lire en ligne|lien=http://www.fee.org/library/detail/taxation-and-confiscation}}<br />
* [[1994]].<br />
** Ed. ''American Unionism: Fallacies and Follies''. Irvington-on-Hudson, NY&nbsp;: [[Foundation for Economic Education]]. {{ISBN|0-910614-97-0}} {{lire en ligne|lien=http://www.fee.org/library/detail/american-unionism-fallacies-and-follies}}<br />
** Ed., [http://fee.org/wp-content/files/InflationisTheft.pdf Inflation is Theft], Foundation for Economic Education, Irvington-on-Hudson, NY<br />
* [[1995]].<br />
** [http://www.mises.org/books/memoriam.pdf Murray Rothbard (1926-1995)], In: [[Lew Rockwell]], dir., [http://www.mises.org/books/memoriam.pdf Murray N. Rothbard: In Memoriam Auburn], AL: Ludwig von Mises Institute<br />
** Dir., [http://fee.org/wp-content/uploads/2009/11/InflationisTheft.pdf Free to Try], Foundation for Economic Education, Irvington-on-Hudson, NY<br />
** [http://fee.org/wp-content/uploads/2009/11/InflationisTheft.pdf Introduction], In: [[Hans Sennholz]], dir., [http://fee.org/wp-content/files/FreeToTry.pdf Free to Try], Foundation for Economic Education, Irvington-on-Hudson, NY, pp1-4<br />
** Dir., The Lustre of Gold, Irvington-on-Hudson, N.Y.: Foundation for Economic Education<br />
** «&nbsp;Minimum Wages&nbsp;». ''[[The Freeman]]'' 45, n° 3 (mars)&nbsp;: p. centrales. {{lire en ligne|lien=http://www.fee.org/the_freeman/detail/minimum-wages}}<br />
*** Traduction en français par Jérôme Pereau-Leroy, «&nbsp;[http://www.contrepoints.org/2013/12/07/149033-salaire-minimum-problemes-maximum Salaire minimum, problèmes maximum]&nbsp;», ''[[Contrepoints]]'', 7 décembre 2013.<br />
** [http://www.thefreemanonline.org/columns/budget-deficits/ Budget Deficits], [[The Freeman]], April, Vol 45, n°4<br />
** [http://www.thefreemanonline.org/columns/affirmative-action/ Affirmative Action], [[The Freeman]], June, Vol 45, n°6 <br />
** [http://www.fee.org/the_freeman/detail/degenerate-democracy#ixzz2XR5MvKuZ "Degenerate Democracy. Majority Rule Differs from Constitutional Democracy"], [[The Freeman]], Juillet, Vol 45, n°7<br />
** [http://www.thefreemanonline.org/columns/misplaced-hope/ Misplaced Hope], [[The Freeman]], October, Vol 45, n°10<br />
** [http://www.thefreemanonline.org/columns/counting-our-blessings/ Counting Our Blessings], [[The Freeman]], November, Vol 45, n°11<br />
** [http://www.thefreemanonline.org/columns/love-and-envy/ Love and Envy], [[The Freeman]], December, Vol 45, n°12<br />
* [[1996]].<br />
** a. "The Böhm-Bawerkian Foundation of the Interest Theory", In: [[Hardy Bouillon]], dir., Libertarians and Liberalism, Aldershot, England: Avebury<br />
*** Repris dans la nouvelle édition en [[1998]], The Bohm-Bawerkian Foundation of the Interest Theory, In: [[Hardy Bouillon]], dir., Libertarians and Liberalism, Essays in Honour of Gerard Radnitzky, Suffolk, Grande Bretagne: Ipswich Book Company, pp123-147<br />
** b. [http://www.thefreemanonline.org/columns/looking-back/ Looking Back], [[The Freeman]], March, Vol 46, n°3<br />
** c. [http://www.thefreemanonline.org/columns/jobs-and-trade/ Jobs and Trade], [[The Freeman]], July, Vol 46, n°7<br />
*** repris en [[2007]], [http://www.thefreemanonline.org/featured/a-sennholz-sampler/ A Sennholz Sampler: Jobs and Trade], [[The Freeman]], June, Vol 57, n°5<br />
** d. [http://www.thefreemanonline.org/departments/book-review-human-action-by-ludwig-von-mises/ Commentaire de la 4ème édition révisée du livre de] [[Ludwig von Mises]], "Human Action", [[The Freeman]], July, Vol 47, n°6<br />
** e. "Onward Still", [[The Freeman]], May, pp332–336<br />
* [[1997]], <br />
** a. ''Reflection and Rememberance'', Irvington-on-Hudson, N.Y.: Foundation for Economic Education<br />
** b. [http://fee.org/wp-content/files/GovernmentanIdealConcept.pdf Introduction], In: [[Leonard Read]], [http://fee.org/wp-content/files/GovernmentanIdealConcept.pdf Government: An Ideal Concept], Irvington-on-Hudson, N.Y.: Foundation for Economic Education, pp1-2<br />
** c. [http://www.thefreemanonline.org/columns/faith-in-the-fed/Faith in the Fed. Blind Faith in Political Power Obscures the Fed's True Nature], [[The Freeman]], April, Vol 47, n°4<br />
<br />
===À partir de 2000===<br />
* [[2000]], "Ludwig von Mises: Valiant Defender of Freedom", In: [[Richard M. Ebeling]], dir., "Human Action: A 50-Year Tribute", Hillsdale, Mich.: Hillsdale College Press, pp201-214<br />
* [[2004]], "Sowing the Wind: Essays and Articles on Popular Economic Policies that Make Matters Worse", Libertarian Press<br />
<br />
== Archives Audio ==<br />
<br />
* [[1961]], [http://brunoleonimedia.servingfreedom.net/conference1/sennholz.mp3 Intervention] à la conférence de la [[société du Mont Pélerin]] à Turin<br />
<br />
== Littérature secondaire ==<br />
<br />
* [[1976]], [[Mark Spangler]], [http://www.thefreemanonline.org/book-reviews/death-and-taxes-a-review/ commentaire du livre de] [[Hans Sennholz]], Death and Taxes, [[The Freeman]], octobre<br />
<br />
* [[1983]], [[Brian Summers]], [http://www.thefreemanonline.org/columns/book-review-death-and-taxes-by-hans-f-sennholz/ commentaire du livre de] [[Hans Sennholz]], "Death And Taxes", [[The Freeman]], Juillet, Vol 33, n°7<br />
<br />
* [[1988]], [[John Chamberlain]], [http://www.thefreemanonline.org/columns/a-reviewers-notebook-debts-and-deficits/ commentaire du livre de] Hans Sennholz, "Debts and Deficits", [[The Freeman]], March, Vol 38, n°3<br />
<br />
* [[1992]], [[John W. Robbins]] et [[Mark Spangler]], dir., A Man of Principle: Essays in Honor of Hans F. Sennholz, Grove City, Penn.: Grove City College Press<br />
<br />
* [[1994]], [[Robert Batemarco]], [http://www.thefreemanonline.org/columns/book-review-bankers-and-regulators-with-an-introduction-by-hans-f-sennholz/ commentaire du livre de] Hans Sennholz, dir., "Bankers and Regulators", [[The Freeman]], July, Vol 44, n°7<br />
<br />
* [[1995]], <br />
** [[Steven Horwitz]], [http://www.thefreemanonline.org/book-reviews/book-review-inflation-is-theft-the-foundation-for-economic-education/ commentaire du livre de] Hans Sennholz, dir., [http://fee.org/wp-content/uploads/2009/11/InflationisTheft.pdf Inflation is Theft], [[The Freeman]], June, Vol 45, n°6<br />
** [[William H. Peterson]], [http://www.thefreemanonline.org/columns/book-review-free-to-try-introduction-by-hans-f-sennholz/ commentaire du livre de] Hans F. Sennholz, dir., [http://fee.org/wp-content/files/FreeToTry.pdf Free to Try], [[The Freeman]], October, Vol 45, n°10<br />
<br />
* [[1996]], [[Ron Paul]], [http://www.thefreemanonline.org/departments/book-review-the-lustre-of-gold-with-an-introduction-by-hans-f-sennholz/ commentaire du livre de] [[Hans Sennholz]], dir., The Lustre of Gold, [[The Freeman]], Janvier<br />
<br />
* [[2005]], [[Bettina Bien Greaves]], [http://www.fee.org/the_freeman/detail/sowing-the-wind-essays-and-articles-on-popular-economic-policies-that-make-matters-worse#ixzz2UQH8EaTE Commentaire du livre de] [[Hans Sennholz]], "Sowing the Wind: Essays and Articles on Popular Economic Policies that Make Matters Worse", [[The Freeman]], Septembre, Vol 55, n°7<br />
<br />
* [[2007]].<br />
** [[Richard Ebeling|Richard M. Ebeling]]. «&nbsp;Hans F. Sennholz: Champion of Freedom and Austrian Economics&nbsp;». ''[[The Freeman]]'' 57, n° 5 (juin 2007)&nbsp;: p. 2-3. {{lire en ligne|lien=http://www.fee.org/the_freeman/detail/hans-f-sennholz-champion-of-freedom-and-austrian-economics}}<br />
** [[Gary North]], [http://www.lewrockwell.com/north/north541.html Hans Sennholz, R.I.P.], [[LewRockwell.com]], 25 juin<br />
** Don Hopey, [http://www.post-gazette.com/pg/07176/796921-122.stm Obituary: Hans Sennholz / Former Grove City professor and influential economist Died June 23, 2007], Pittsburgh Post-Gazette, 25 juin<br />
** [[Lawrence W. Reed]]. «&nbsp;Hans F. Sennholz, 1922–2007&nbsp;». ''[[The Freeman]]'' 57, n° 8 (octobre 2007)&nbsp;: p. 14-15. {{lire en ligne|lien=http://www.fee.org/the_freeman/detail/hans-f-sennholz-19222007}}<br />
** [[Mark Skousen]], [http://www.dailyreckoning.com.au/hans-sennholz-biography/2007/07/11/ A Biography of Hans Sennholz, the Douglas McArthur of Free-Market Economics], The Daily Reckonning, 11 juillet<br />
<br />
== Liens externes ==<br />
* {{fr}} "[http://fr.wikipedia.org/wiki/Hans_Sennholz Hans Sennholz]" sur [[Wikipédia]]<br />
* {{en}} [http://www.sennholz.com/ Page personnelle de Hans F. Sennholz].<br />
* {{en}} [[Joseph Salerno]], «&nbsp;[http://www.mises.org/fullstory.aspx?control=1155&id=70 Hans Sennholz, Teacher and Theorist]&nbsp;».<br />
* {{en}} Hans F. Sennholz, «&nbsp;[http://www.mises.org/story/1991 Repeal the Minimum Wage]&nbsp;».<br />
* {{en}} Hans Sennholz. «&nbsp;[http://www.fee.org/library/detail/the-politics-of-unemployment The Politics of Unemployment]&nbsp;». {{video}}<br />
<br />
{{Portail économie}}<br />
{{Portail auteurs}}<br />
<br />
{{DEFAULTSORT:Sennholz, Hans}}<br />
[[Catégorie:Économistes]]<br />
[[Catégorie:XXe siècle]]<br />
[[Catégorie:Minarchistes]]</div>Jerome Alexandrehttps://www.wikiberal.org/index.php?title=Salaire_minimum&diff=116893Salaire minimum2013-12-07T07:54:14Z<p>Jerome Alexandre : /* Bibliographie */ 1995, "Salaire minimum, problèmes maximum" de Hans Sennholz</p>
<hr />
<div>[[Image:Minwage.gif|thumb|right|250px|Caricature sur le salaire minimum et ses effets]]Le '''salaire minimum''' est la rémunération minimale qu'un employeur doit attribuer à un employé. S'il existe, il est généralement déterminé par l'[[État]]. Il est condamné par la plupart des libéraux, pour plusieurs motifs.<br />
<br />
== Problèmes posés par le salaire minimum ==<br />
Le salaire minimum est tout d'abord une violation des [[droit]]s individuels et une atteinte à la [[liberté]] [[contrat|contractuelle]]. En effet, l’individu prêt à travailler pour un [[salaire]] inférieur au salaire minimum ne peut le faire, et l'employeur prêt à l'embaucher se voit refuser ce droit. Le salaire minimum découle de la tendance générale de l'[[État]] à intervenir dans les affaires privées et à vouloir « protéger les gens contre eux-mêmes », préférant les voir au [[chômage]] plutôt qu'avec un salaire même modique. Le salaire minimum nie donc les droits de [[propriété]] de soi, impliquant qu'une tierce personne a le droit de se mêler d'un [[contrat]] légitime entre deux adultes consentants.<br />
<br />
Le salaire minimum est également une mesure étatique arbitraire : si c'est une si bonne chose, pourquoi ne pas le porter d'emblée à un niveau très élevé, et décider de le chiffrer en millions ou en milliards ? Le choix de tel montant plutôt qu'un autre montant présume que l'État est omniscient et peut deviner quel est le "bon" salaire minimal, ni trop faible ni trop élevé. Or précisément il n'y a que le marché lui-même qui soit capable d'un tel ajustement, ce qui montre que − dans le meilleur des cas ! − le salaire minimum est une mesure inutile.<br />
<br />
== Le salaire minimum crée le chômage ==<br />
<br />
Les tenants du salaire minimum soutiennent que sur le plan de redistribution, le salaire minimum affecte modérément la distribution des salaires tout en améliorant les revenus du travail de ceux qui se situent au plus bas de l'échelle sociale. Cet instrument de politique économique évalue la force relative de deux effets opposés (le niveau de l'emploi qui se détériore et les revenus des plus faibles qui s'élèvent). Aussi, les économistes interventionnistes considèrent que si le coût est faiblement supporté au niveau de l'emploi, il s'agit d'une politique utile. La déclaration d'une augmentation du salaire minimum a un effet d'annonce très populaire. Contredire ses effets néfastes sur l'économie et sur la société ne peut être facilement démontré par les économistes réalistes.<br />
<br />
Même si les études empiriques n'ont pas de valeur de loi, elles suffisent à montrer à ceux qui veulent des preuves, qu'une hausse du salaire minimum est rarement une avancée sociale. Alida J. Castillo-Freeman et R. Freeman, en [[1992]]<ref>Alida J. Castillo-Freeman et R. Freeman, [[1992]], “When the minimum wage really bites: the effect of the US-level minimum on Puerto Rico”, In: George Borjas et Richard Freeman, dir., Immigration and the work force, The University of Chicago Press, Chicago, Illinois</ref>, par exemple, ont trouvé des effets fortement négatifs sur le niveau de l'emploi du fait de l'augmentation substantielle du salaire minimum à Puerto Rico. David Neumark, Mark Schweitzer et William Wascher, en [[2000]]<ref>David Neumark, Mark Schweitzer et William Wascher, [[2000]], “The effects of minimum wages throughout the wage distribution”. NBER Working Paper n°7519</ref>, pour les États-Unis; John Abowd, F. Kramarz, D. Margolis, en [[1999]]<ref>John Abowd, F. Kramarz, D. Margolis, [[1999]], “Minimum wages and employment in France and the United States”, NBER Working Paper, n°6996.</ref>, pour la France et les Etats-Unis; Gábor Kertesi et János Köllo, en [[2004]]<ref>Gábor Kertesi et János Köllo,, [[2004]], “Fighting “low equilibria” by doubling the minimum wage? Hungary’s experiment”, The William Davidson Institute Working Paper, n°644</ref>, pour la Hongrie ou Martin Rama, en [[2000]]<ref>Martin Rama, [[2000]], “The consequences of doubling the minimum wage: the case of Indonesia”, Industrial and Labor Relations Review, 54, pp864-881</ref> pour l'indonésie ont également identifié des effets considérables de "désemploi" en conséquences des politiques économiques de forte augmentation du salaire minimum.<br />
<br />
D'un point de vue [[utilitarisme|utilitariste]], avec un salaire minimum (du type SMIC en France) qui est au-dessus du « prix du [[marché]] », le [[chômage]] sera plus élevé qu’il n’aurait été sans une telle mesure. Si le salaire minimum était préférable à un salaire déterminé par le [[marché]] et le [[libre-échange]], pourquoi alors ne pas le doubler ou le décupler ? En réalité, c'est une mesure totalement arbitraire qui protège certains employés au détriment de ceux qui sont au chômage. Comme le note le Prix Nobel d'économie [[Gary Becker]], « augmenter le salaire minimum, c'est augmenter le chômage »<ref>[[Gary Becker]], «&nbsp;[[:ca:Gary_Becker:Augmenter_le_salaire_minimum,_c'est_augmenter_le_chômage|Augmenter le salaire minimum, c'est augmenter le chômage]]&nbsp;».</ref>. En [[1966]], Une étude d'Arthur Bums<ref>Etude publiée dans son ouvrage, Arthur Bums, The Management of Prosperity, New York: Columbia University Press</ref> montre que l'augmentation du salaire minimum de 0.25 dollar provoque l'augmentation conjointe de 8% du chômage des jeunes travailleurs (non blancs). En fait, l'augmentation du salaire minimum fragilise ceux qui sont dèjà fragilisés sur le marché de l'emploi. Ces études furent confirmées par les travaux aux &Eacute;tats-Unis de [[Yale Brozen]], de Finis Welch, de Jacob Mincer, d'Edward Gramlich, de William Beranek, de Robert H. Meyer & David A. Wise.<br />
<br />
Tout l'art du politicien consiste à faire passer une telle mesure comme un « progrès social ». Ainsi, la redistribution des revenus se fait au profit non pas de ceux qui en ont le plus besoin, mais de ceux qui ont le pouvoir de pression le plus important sur le gouvernement, bénéficiant ici du soutien des [[syndicat]]s<ref>[http://www.libres.org/francais/conjoncture/archives/conjoncture_0806/smic_3206.htm Article de l'ALEPS]</ref>.<br />
<br />
En outre, le SMIC, du fait de son niveau élevé, a une influence particulièrement néfaste en France car il empêche l'ajustement entre l'offre (d'emplois par les entreprises) et la demande d'emplois (des chômeurs) sur certains marchés de l'emploi. Conformément à la [[loi de l'offre et de la demande]], les [[prix]] sur le marché (ici le prix du travail est le salaire) devraient permettre un ajustement entre l'offre et la demande, et le retour à un état d'équilibre économique, le « plein emploi ». Les marchés de l'emploi concernés par ce problème sont ceux des emplois peu qualifiés (dont la productivité est inférieure au coût du SMIC pour l'employeur), où justement le chômage en France est particulièrement élevé.<br />
<br />
Quand un salaire minimum est instauré, les politiciens n'ont évidemment de cesse de l'augmenter, pour complaire à leur clientèle électorale. Or, malgré leurs prétentions, une telle augmentation n'améliore en rien la situation des salariés : elle accroît <br />
artificiellement l'offre de travail et en diminue la demande. Par conséquent, les salariés assez chanceux pour trouver un emploi en profiteront (ils auront un salaire supérieur à ce qu'il aurait dû être), en revanche tous ceux qui ne trouveront pas d'emploi à ce niveau de salaire en pâtiront (alors qu'avant l'augmentation du salaire minimum, ils auraient pu trouver un travail au tarif offert, et éviter ainsi le chômage). Le résultat est que cette mesure [[interventionnisme|interventionniste]], comme toutes les mesures interventionnistes, aura augmenté les inégalités, en favorisant certains au détriment des autres.<br />
<br />
== Du salaire minimum au salaire maximum ==<br />
[[Image:CIN630.gif|thumb|right|230px|Salaire minimum en pourcentage du salaire moyen dans l'OCDE, ''[[The Economist]]'']]<br />
Près de 3 millions de salariés au 1er juillet 2003 sont soumis au régime du salaire minimum, selon une enquête de la Direction Statistique du Ministère de l'Emploi français<ref>{{pdf}}[http://www.travail.gouv.fr/IMG/pdf/publication_pips_200407_n-28-1_beneficiaires-revalorisation-SMIC.pdf Étude du ministère de l'Emploi]</ref>. L'écrasement de la grille salariale dans l'économie française a donc deux effets : l'éviction du marché de l'emploi par les personnes dont la [[productivité]] est inférieure à ce niveau arbitraire défini par l'[[État]] français, et le déclassement d'une catégorie toujours plus grande d'individus, se retrouvant à ce niveau minimal de salariat. Au final, le salaire minimum devient le salaire maximum.<br />
<br />
Ce phénomène est accentué en France par les allègements de charge qui ont été mis en place sur les bas salaires, incitant les entreprises à ne pas augmenter ces employés. L'[[Ifrap|Ifrap]] compare ainsi le pourcentage de salariés au Smic en France (16,8 %) au pourcentage américain (1,5 %)<ref>[http://www.ifrap.org/emploi/smic-France-US.htm Le Smic en France et aux États-Unis par l'Ifrap], chiffres de la Dares de 2006</ref>.<br />
<br />
On observe donc logiquement un faible taux d'occupation des actifs les moins productifs dans l'économie française : les jeunes et les plus de cinquante ans. Cela va sans surprise de pair avec un salaire minimum extraordinairement élevé (Voir le graphique, source OCDE).<br />
<br />
== Erreur courante : Le salaire minimum est un outil de [[protection sociale]] ==<br />
L'existence d'un salaire minimum est souvent justifiée comme une mesure de protection contre les abus des employeurs, qui sans celui-ci ne proposeraient que des "salaires de misère" aux employés, pour une charge de travail qui ne serait pas pour autant réduite. Les employés travailleraient donc autant pour gagner moins.<br />
<br />
Cette vision s'avère fausse pour de multiples motifs :<br />
* Elle part du postulat que « les employeurs », un groupe uniforme, seraient en mesure d'imposer le salaire de leur choix aux salariés, qui ne disposeraient d'aucun pouvoir face à ces employeurs. Cette vision est inspirée de la conception [[marxisme|marxiste]] des relations entre [[salarié]]s et employeurs ou de la [[loi d'airain des salaires]] du socialiste Ferdinand Lassalle. Or, ce dont la « loi d'airain » ne tient pas compte, c'est que les patrons sont exactement dans la même situation face aux ouvriers : les patrons se concurrencent pour débaucher et employer les ouvriers, ce qui permet à ces derniers de discuter du niveau des salaires et de faire jouer la [[concurrence]] entre patrons.<br />
* En outre, les coalitions de salariés existent, ce sont tout simplement les [[syndicat]]s, qui sont en mesure de négocier de manière collective avec un pouvoir plus important.<br />
* Dans les faits, le pessimisme de cette vision n'est pas confirmé, comme le montre l'exemple des nombreux pays développés sans salaire minimum ([[Allemagne]], Finlande, [[Suède]], [[Italie]], [[Suisse]]), où la [[pauvreté]] n'est pas plus élevée que dans des pays avec salaire minimum.<br />
<br />
== Une proposition de bon sens : le salaire complet ==<br />
{{article détaillé|salaire complet}}<br />
En particulier en [[France]], les salaires sont maintenus à la baisse par le poids colossal des cotisations sociales, sur la réalité desquelles le flou le plus grand est entretenu (voir [[structure du salaire en France]]). Afin de contrôler ces prélèvements et donc d'améliorer le pouvoir d'achat des salariés, les libéraux proposent le [[salaire complet]], à savoir le versement au salarié de son salaire net plus les cotisations sociales, en le laissant ensuite choisir le prestataire de ses assurances sociales. La [[concurrence]] entre assureurs qui en résultera permet d'enrayer la spirale inflationniste des dépenses des organismes d'assurance sociale, alors que le service rendu diminue de jour en jour.<br />
<br />
== Citations ==<br />
<br />
* {{citation bloc | Si on supprimait le SMIC, la seule conséquence en serait de rendre leurs chances à une foule d'êtres humains en les rétablissant dans leur droit d'entrer à nouveau sur le marché du travail, alors qu'ils en étaient exclus faute de produire assez pour rentabiliser leur embauche par un éventuel employeur.|[[Pascal Salin]]|Le SMIC, machine à exclure''<ref>[[Pascal Salin]], «&nbsp;[[:ca:Pascal_Salin:Le_SMIC_:_machine_à_exclure|Le SMIC&nbsp;: machine à exclure]]&nbsp;».</ref>}}<br />
<br />
* {{citation bloc | Un salaire minimum a toujours de mauvaises conséquences : une augmentation du [[chômage]] et une augmentation de la [[pauvreté]]. En outre, ses effets négatifs se concentrent sur les groupes de personnes que les [politiciens] bien intentionnés souhaitaient le plus aider.|[[Milton Friedman]]}}<br />
<br />
* {{citation bloc | Lorsque l'ouvrier d'un pays riche exige que la loi lui garantisse un salaire minimum pour être protégé contre la concurrence de son camarade d'un pays pauvre, il ne fait rien d'autre qu'empêcher ce dernier d'essayer d'améliorer sa situation en travaillant plus pour compenser la situation qui le défavorise. Et l'ouvrier pauvre qui doit donner dix heures de son travail pour acheter ce que l'ouvrier d'un pays mieux équipé produit en cinq heures est en droit de se considérer comme tout aussi exploité que par n'importe quel capitaliste.|[[Friedrich Hayek]]|[[La Route de la servitude]]''<ref>[[Friedrich Hayek]], ''[[La Route de la servitude]]'', PUF, édition Quadrige, p.162</ref>}}<br />
<br />
* {{citation bloc | Tout blocage du prix [du travail], par exemple par un salaire minimum rigide, crée du chômage. Certes, cela garantit théoriquement un revenu plus élevé au salarié, mais à ce prix-là, beaucoup ne trouvent pas d’emplois. D’où l’explosion du chômage pour les catégories les moins productives : le SMIC n’est pas un facteur {{guil|social}}, c’est un facteur d’exclusion du marché du travail. Ce qui compte, c’est que le prix du travail lui-même, pour l’entreprise, soit un vrai prix.|[[Jean-Yves Naudet]]}}<br />
<br />
* {{citation bloc | L'hypocrisie du Smic&nbsp;: Je t'impose une hausse des bas salaires mais comme je sais que c'est dur je t'exonère sur une partie des charges.|Nicolas Doze}}<br />
<br />
== Voir aussi ==<br />
<br />
===Bibliographie===<br />
<br />
* [[1946]]. <br />
** [[John van Sickle]]. Geographical Aspects of a Minimum Wage. Harvard Business Review,. XXIV (Spring), 288.<br />
** [[George Stigler|George J. Stigler]]. «&nbsp;The Economics of Minimum Wage Legislation&nbsp;». ''The American Economic Review'' 36, n° 3 (juin)&nbsp;: p. 358-65. {{lire en ligne|lien=http://www.jstor.org/stable/1801842}}<br />
<br />
* [[1962]]. [[Yale Brozen]]. «&nbsp;Minimum Wage Rates and Household Workers&nbsp;». ''Journal of Law and Economics'' 5 (octobre)&nbsp;: p. 103-109. {{lire en ligne|lien=http://www.jstor.org/stable/725008}}<br />
* [[1966]]. [[Yale Brozen]]. «&nbsp;Wage Rates, Minimum Wage Laws, and Unemployment&nbsp;». ''[[New Individualist Review]]'' 4, n° 3 (printemps). {{lire en ligne|lien=http://oll.libertyfund.org/title/2136/195452}}<br />
* [[1969]]. [[Yale Brozen]]. «&nbsp;The Effect of Statutory Minimum Wage Increases on Teen-Age Employment&nbsp;». ''Journal of Law and Economics'' 12, n° 1 (avril)&nbsp;: p. 109-122. {{lire en ligne|lien=http://www.jstor.org/stable/724981}}<br />
<br />
* [[1973]], James B. Kau et Mary L. Kau, Social policy implications of the minimum wage law, Policy Sciences, Volume 4, Number 1, mars, pp21-27<br />
* [[1974]]. Finis Welch. «&nbsp;Minimum Wage Legislation in the United States&nbsp;». ''Economic Inquiry'' 12, n° 3 (septembre)&nbsp;: p. 285-318. {{lire en ligne|doi=10.1111/j.1465-7295.1974.tb00401.x}}<br />
* [[1976]].<br />
** Edward M. Gramlich. «&nbsp;Impact of Minimum Wages on Other Wages, Employment, and Family Incomes&nbsp;». ''Brookings Papers on Economic Activity'' 1976, n° 2&nbsp;: p. 409-461. {{lire en ligne|doi=10.2307/2534380}}<br />
** Jacob Mincer. «&nbsp;Unemployment Effects of Minimum Wages&nbsp;». ''Journal of Political Economy'' 84, n° 4, part. 2 (août)&nbsp;: p. S87-S104. {{lire en ligne|lien=http://www.jstor.org/stable/1831104}}<br />
* [[1977]], James Ragan, Minimum Wages and the Youth Labor Market, Review of Economics and Statistics, May<br />
* [[1978]].<br />
** Finis Welch. ''Minimum Wages: Issues and Evidence''. Santa Monica, CA&nbsp;: RAND Corp., 1978. {{présentation en ligne|lien=http://www.rand.org/pubs/papers/P5999.html}}<br />
** Finis Welch. «&nbsp;The Rising Impact of Minimum Wages&nbsp;». ''Regulation'' 2, n° 6 (novembre/décembre)&nbsp;: p. 28-37. {{lire en ligne|lien=http://www.cato.org/regulation/novdec-1978/rising-impact-minimum-wages}}<br />
<br />
* [[1980]]. [[Richard McKenzie]]. «&nbsp;The Labor Market Effects of Minimum Wage Laws: A New Perspective&nbsp;». ''Journal of Labor Research'' 1, n° 2 (automne)&nbsp;: p. 255-264. {{lire en ligne|doi=10.1007/BF02685101}}<br />
* [[1982]].<br />
** William Beranek. «&nbsp;The Illegal Alien Work Force, Demand for Unskilled Labor, and the Minimum Wage&nbsp;». ''Journal of Labor Research'' 3, n° 1 (hiver)&nbsp;: p. 89-99. {{lire en ligne|doi=10.1007/BF02685354}}<br />
** William Keyes, The Minimum Wage and the Davis Bacon Act; Employment Effects on Minorities and Youth, Journal of Labor Research, 3, Fall.<br />
** [[Morgan O. Reynolds]]. «&nbsp;Understanding political pricing of labor services: The Davis-Bacon Act&nbsp;». ''Journal of Labor Research'' 3, n° 3 (été)&nbsp;: p. 295-309. {{lire en ligne|doi=10.1007/BF02685191}}<br />
* [[1983]], Robert H. Meyer & David A. Wise, The Effects of the Minimum Wage on the Employment and Earnings of Youth, Journal of Labor Economics, Vol 1, no. 1<br />
* [[1985]]. [[Thomas Rustici]]. «&nbsp;A Public Choice View of the Minimum Wage&nbsp;». ''[[Cato Journal]]'' 5, n° 1 (printemps/été)&nbsp;: p. 103-131. {{lire en ligne|lien=http://www.cato.org/cato-journal/springsummer-1985/public-choice-view-minimum-wage}}<br />
* [[1987]]. [[Hans Sennholz|Hans F. Sennholz]]. «&nbsp;Minimum Wages&nbsp;». Chap. 3 de ''[[The Politics of Unemployment]]'', p. 49-60. Spring Mills, PA&nbsp;: Libertarian Press. {{ISBN|0-910884-17-X}}<br />
* [[1988]]. <br />
** [[Murray Rothbard|Murray N. Rothbard]]. «&nbsp;Outlawing Jobs: The Minimum Wage, Once More&nbsp;». ''The Free Market'' 6, n° 12, (décembre). {{lire en ligne|lien=http://mises.org/journals/fm/fm1288.pdf}}<br />
*** Repris en [[1990]], in ''The Economics of Liberty'', ed. [[Llewellyn H. Rockwell Jr.]] (Auburn, AL&nbsp;: [[Mises Institute|Ludwig von Mises Institute]]), p. 17-21. {{ISBN|0-945466-08-0}} {{lire en ligne|lien=http://mises.org/document/3654/The-Economics-of-Liberty}}<br />
*** Repris en [[2006]], in ''Making Economic Sense'' (Auburn, AL&nbsp;: [[Mises Institute|Ludwig von Mises Institute]]), p. 133-136. {{ISBN|0-945466-46-3}} {{lire en ligne|lien=http://mises.org/document/899/Making-Economic-Sense}}<br />
*** Traduction en français le 18 septembre 2013 par [[Benoît Malbranque]], «&nbsp;[http://www.institutcoppet.org/2013/09/18/anthologie-de-wenzel-jour-20-comment-le-salaire-minimum-rend-des-emplois-hors-la-loi-par-murray-n-rothbard/ Comment le salaire minimum rend des emplois hors-la-loi]&nbsp;», ''[[Institut Coppet]]''.<br />
** [[Perry E. Gresham]], [http://www.fee.org/the_freeman/detail/minimum-wage-maximum-harm#axzz2atox06JB "Minimum Wage, Maximum Harm"], [[The Freeman]], Novembre<br />
** Roger Koopman, [http://www.thefreemanonline.org/columns/the-minimum-wage-good-intentions-bad-results/ "The Minimum Wage: Good Intentions, Bad Results"], [[The Freeman]], March, Vol 38, n°3<br />
* [[1989]], [[Donald J. Boudreaux]], [http://www.thefreemanonline.org/columns/the-minimum-wage-an-unfair-advantage-for-employers/ The Minimum Wage: An Unfair Advantage for Employers], [[The Freeman]], Octobre, Vol 39, n°10<br />
<br />
* [[1990]], [[Lawrence Reed]], [http://www.mackinac.org/207 "Minimum Wage is Lousy Economics"], Midland: Mackinac Center for Public Policy, mars<br />
* [[1994]], David Card et Alan B. Krueger, Minimum Wages and Employment: A Case Study of the Fast-Food Industry in New Jersey and Pennsylvania, American Economic Review, Vol. 84, n°4, September, pp772-793<br />
* [[1995]].<br />
** [[Gary S. Becker]]. «&nbsp;It's Simple: Hike The Minimum Wage, And You Put People Out Of Work&nbsp;». ''Businessweek'', 5 mars. {{lire en ligne|lien=http://www.businessweek.com/stories/1995-03-05/its-simple-hike-the-minimum-wage-and-you-put-people-out-of-work}}<br />
*** Traduction en français par [[Hervé de Quengo]], «&nbsp;[[:ca:Gary_Becker:Augmenter_le_salaire_minimum,_c'est_augmenter_le_chômage|Augmenter le salaire minimum, c'est augmenter le chômage]]&nbsp;», ''[[Catallaxia]]''.<br />
** Donald Deere, Kevin M. Murphy et Finis Welch. «&nbsp;Employment and the 1990-1991 Minimum-Wage Hike&nbsp;». ''The American Economic Review'' 85, n° 2 (mai)&nbsp;: p. 232-237. {{lire en ligne|lien=http://www.jstor.org/stable/2117924}}<br />
** Donald Deere, Kevin M. Murphy et Finis Welch. «&nbsp;Sense and Nonsense on the Minimum Wage&nbsp;». ''Regulation'' 18, n° 1 (hiver)&nbsp;: p. 47-56. {{lire en ligne|lien=http://www.cato.org/regulation/winter-1995/sense-nonsense-minimum-wage}}<br />
** Donald Deere, Kevin Murphy et Finis Welch, The Minimum Wage Revisited, Regulation - The Cato Review of Business & Regulation, n°18<br />
** Raphael G. Kazmann. «&nbsp;The Minimum Wage Law&nbsp;». ''[[The Freeman]]'' 45, n° 6 (juin). {{lire en ligne|lien=http://www.thefreemanonline.org/featured/the-minimum-wage-law/}}<br />
** [[Pascal Salin]]. «&nbsp;Le Smic, machine à exclure&nbsp;». ''Libération'', 29 mai. {{lire en ligne|lien=http://www.liberation.fr/tribune/1995/05/29/le-smic-machine-a-exclure_132132}}<br />
** [[Hans Sennholz|Hans F. Sennholz]]. «&nbsp;Minimum Wages&nbsp;». ''[[The Freeman]]'' 45, n° 3 (mars)&nbsp;: p. centrales. {{lire en ligne|lien=http://www.fee.org/the_freeman/detail/minimum-wages}}<br />
*** Traduction en français par Jérôme Pereau-Leroy, «&nbsp;[http://www.contrepoints.org/2013/12/07/149033-salaire-minimum-problemes-maximum Salaire minimum, problèmes maximum]&nbsp;», ''[[Contrepoints]]'', 7 décembre 2013.<br />
* [[1997]].<br />
** [[Walter Block]] et Kevin Sohr. «&nbsp;The Minimum Wage&nbsp;». ''[[The Freeman]]'' 47, n° 11 (novembre)&nbsp;: p. 681-682. {{lire en ligne|lien=http://www.fee.org/the_freeman/detail/the-minimum-wage}}<br />
** Ignacio Gutiérrez Hevia et [[Pedro Schwartz]], "Minimum wages in Spain", Economic Affairs, Vol XVII, n°2, Londres<br />
** David Neumark et William Wascher, Do Minimum Wages Fight Poverty?, NBER Working Paper, n°6127<br />
* [[1998]]. D. Mark Wilson. ''Increasing the Mandated Minimum Wage: Who Pays the Price?'' Washington&nbsp;: [[Heritage Foundation]]. {{lire en ligne|lien=http://www.heritage.org/research/reports/1998/03/increasing-the-minimum-wage}}<br />
* [[1999]], [[Don Bellante]] et Gabriel Picone, Fast Food and Unnatural Experiments: Another Perspective on the New Jersey Minimum Wage, Journal of Labor Research, Vol.20, No. 4, Fall, pp463-77<br />
<br />
* [[2001]], [[Clifford F. Thies]], [http://www.independent.org/pdf/working_papers/30_minimum_wage.pdf Minimum Wages For Women Only], [[Independent Institute|The Independent Institute]], Working Paper n°30, Avril<br />
* [[2003]], J. Arrowsmith, M. Gilman, P. Edwards et M. Ram, The impact of the National Minimum Wage in Small Firms, British Journal of Industrial Relations, 41: 435-456<br />
* [[2004]]. [[Jim Cox]]. ''Minimum Wage, Maximum Damage: How the Minimum Wage Law Destroys Jobs, Perpetuates Poverty, and Erodes Freedom''. Cartersville, GA&nbsp;: Advocates for Self-Government. {{ISBN|0-9754326-2-1}}<br />
* [[2006]], John Stevenson, [http://www.business.otago.ac.nz/mgmt/research/omgr/06stevenson.pdf "The Abolition of Youth Minimum Wages in New Zealand: What Effect will this Have on Teenage Employment"], Otago Management Graduate Review, Volume 4<br />
* [[2007]]. <br />
** [[Howard Baetjer]]. [http://www.fee.org/publications/the-freeman/article.asp?aid=7019 "At the Intersection of the Minimum Wage and Illegal Immigration"]. ''[[The Freeman]]'' 57, n° 2 (March).<br />
** [[Jim Cox]]. «&nbsp;The Minimum Wage&nbsp;». In ''The Concise Guide To Economics'', 3<sup>rd</sup> ed., p. 11-13. Auburn, AL&nbsp;: [[Mises Institute|Ludwig von Mises Institute]]. {{ISBN|978-1-933550-15-2}} {{lire en ligne|lien=http://mises.org/document/1234/The-Concise-Guide-To-Economics}}<br />
** Linda Gorman. «&nbsp;Minimum Wages&nbsp;». In ''The Concise Encyclopedia of Economics'', ed. [[David R. Henderson]], p. 346-350. Indianapolis, IN&nbsp;: [[Liberty Fund]]. {{ISBN|978-0-86597-665-8}} {{lire en ligne|lien=http://www.econlib.org/library/Enc/MinimumWages.html}}<br />
** [[Richard B. McKenzie]]. [http://www.thefreemanonline.org/columns/raising-the-minimum-wage-will-do-no-harm-it-just-aint-so/ Raising the Minimum Wage Will Do No Harm?]. ''[[The Freeman]]'' 57, n° 2 (March).<br />
** [[Walter E. Williams]]. «&nbsp;Minimum Wage, Maximum Folly&nbsp;». ''[[The Freeman]]'' 57, n°2 (March). {{lire en ligne|lien=http://www.fee.org/the_freeman/detail/minimum-wage-maximum-folly}}<br />
<br />
* [[2011]], Debra Burke, Joseph Long, Stephen C. Miller, [http://www.law.gonzaga.edu/law-review/files/2011/09/BurkeMillerLong.pdf “Minimum Wage and Unemployment Rates: A Study of Contiguous Counties”], Gonzaga Law Review, 46(3), pp661-686<br />
* [[2012]]. [[Valentin Petkantchin]]. «&nbsp;Salaire minimum&nbsp;». In ''Dictionnaire du libéralisme'', dir. [[Mathieu Laine]], p. 551-553. Paris&nbsp;: Larousse. {{ISBN|978-2-03-584185-8}}<br />
<br />
===Liens externes===<br />
* {{fr}} [http://www.youtube.com/watch?v=fGKFTUVQPTM Edgar l'exploiteur]<br />
* {{fr}} Antony Davies, «&nbsp;[http://youtu.be/Y6EG3-xOyhQ Le salaire minimum nuit-il aux employés ?]&nbsp;», ''[[Institut Coppet]]'', 10 avril 2012.<br />
* {{en}} Lucas Engelhardt, «&nbsp;[http://archive.mises.org/11267/krugman-on-the-minimum-wage/ Krugman on the Minimum Wage]&nbsp;», ''[[Mises Institute|Mises Economics Blog]]'', December 16, 2009.<br />
* {{fr}} [[Georges Lane]], «&nbsp;[http://www.pageliberale.org/?p=1409 Le SMIC]&nbsp;», ''La Page Libérale'', 22 novembre 2005.<br />
* {{fr}} [[Michel de Poncins]], «&nbsp;[http://www.quebecoislibre.org/05/050715-2.htm SMIC: des chômeurs en plus]&nbsp;», ''[[Le Québécois Libre]]'', n° 156 (15 juillet 2005).<br />
* {{fr}} [[Pascal Salin]], «&nbsp;[[:ca:Pascal_Salin:Le_SMIC_:_machine_à_exclure|Le SMIC&nbsp;: machine à exclure]]&nbsp;», ''[[Catallaxia]]''.<br />
* {{en}} Vedran Vuk, «&nbsp;[http://mises.org/daily/2266/Professor-Stiglitz-and-the-Minimum-Wage Professor Stiglitz and the Minimum Wage]&nbsp;», ''[[Mises Institute|Mises Daily]]'', September 04, 2006.<br />
* {{fr}} [http://www.alain-lambert-blog.org/wp-content/uploads/2006/06/La_France_malade_du_SMIC.pdf La France, malade du smic, fuit les remèdes]<br />
<br />
===Articles connexes===<br />
* [[Salaire]]<br />
* [[Salaire complet]]<br />
<br />
== Notes et références ==<br />
{{références|colonnes=2}}<br />
<br />
{{Portail économie}}<br />
{{Portail société}}</div>Jerome Alexandrehttps://www.wikiberal.org/index.php?title=Hans_Sennholz&diff=116892Hans Sennholz2013-12-06T18:21:14Z<p>Jerome Alexandre : /* De 1980 à 1989 */</p>
<hr />
<div>{{Infobox individu<br />
| identité = Hans Sennholz<br />
| type = [[:Catégorie:Économistes|Économiste]]<br />
| dates = [[1922]]-[[2007]]<br />
| image = [[Image:sennholz.jpg|200pw]]<br />
| tendance = [[minarchiste]]<br />
| citation =<br />
| nationalité = {{Allemagne}} puis {{états-Unis}}<br />
| Catallaxia = <br />
| Librairal = <br />
}}<br />
<br />
'''Hans F. Sennholz''', né en Allemagne en [[1922]] et mort en [[2007]], est un économiste de l'[[École autrichienne]]. Il a été l'élève de [[Ludwig von Mises]], et est un partisan de l'[[étalon-or]]. Il a enseigné la science économique au Grove City College, de [[1956]] à [[1992]]. Il est devenu ensuite consultant. <br />
<br />
Il a été président de la [[Foundation for Economic Education]], de [[1992]] à [[1997]]. Il est mort le 23 juin [[2007]].<br />
<br />
== Œuvres ==<br />
<br />
===Avant 1960===<br />
* [[1955]].<br />
** ''Divided Europe'', New York, NY<br />
** ''How Can Europe Survive''. Toronto&nbsp;: D. Van Nostrand. {{lire en ligne|lien=http://mises.org/document/3198/How-Can-Europe-Survive}}<br />
* [[1956]], [http://mises.org/books/freeenterprise.pdf On Democracy], In: Mary Sennholz, dir., [http://mises.org/books/freeenterprise.pdf On Freedom and Free Enterprise], Van Nostrand, Princeton, pp52-80<br />
* [[1957]], [http://www.thefreemanonline.org/featured/welfare-states-at-war/ Welfare States at War], [[The Freeman]], Février, Vol 7, n°2<br />
** Repris en [[1995]], [http://fee.org/wp-content/files/LeviathanAtWar.pdf Welfare States at War], In: [[Edmund A. Opitz]], dir., [http://fee.org/wp-content/files/LeviathanAtWar.pdf Leviathan at War], The Foundation for Economic Education: Irvington on Hudson NY, pp48-53<br />
<br />
===De 1960 à 1969===<br />
* [[1960]], «&nbsp;The Phantom Called "Monopoly"&nbsp;», ''[[The Freeman]]'' 10, n° 3 (mars), p. 39-52 {{lire en ligne|lien=http://www.fee.org/the_freeman/detail/the-phantom-called-monopoly}}<br />
** Repris en [[1960]], [http://library.mises.org/books/Foundation%20for%20Economic%20Education/The%20Freeman%201960,%20Vol%20VII.pdf#293 "The Phantom Called "Monopoly""], In: [http://library.mises.org/books/Foundation%20for%20Economic%20Education/The%20Freeman%201960,%20Vol%20VII.pdf "Essays on Liberty"], Vol. VII, [[Foundation for Economic Education]], pp295-317<br />
* [[1961]], Volunteers for the Peace Corps, [[The Freeman]], Septembre<br />
** Repris en [[1995]], [http://fee.org/wp-content/files/LeviathanAtWar.pdf Volunteers for the Peace Corps], In: [[Edmund A. Opitz]], dir., [http://fee.org/wp-content/files/LeviathanAtWar.pdf Leviathan at War], The Foundation for Economic Education: Irvington on Hudson NY, pp163-167<br />
* [[1962]], [http://www.fee.org/the_freeman/detail/to-rebuild-the-ethical-foundation#ixzz2cPifnIGv "To Rebuild the Ethical Foundation"], [[The Freeman]], Août<br />
* [[1966]], [http://www.thefreemanonline.org/featured/interest-rates-are-rising/ Interest Rates Are Rising], [[The Freeman]], Novembre, Vol 16, n°11<br />
* [[1969]], <br />
** a. ''The Great Depression'', Lansing, MI<br />
** b. [http://www.fee.org/the_freeman/detail/the-great-depression#ixzz2fX1V9Dbj "The Great Depression"], [[The Freeman]], Octobre, Vol 19, n°10<br />
*** Repris en [[1975]], http://www.fee.org/the_freeman/detail/the-great-depression#ixzz2fX1V9Dbj "The Great Depression"], [[The Freeman]], Vol 25, Avril, n°4<br />
<br />
===De 1970 à 1979===<br />
* [[1970]], <br />
** a. [http://www.thefreemanonline.org/featured/forecasting/ Forecasting], [[The Freeman]], January, Vol 20, n°1<br />
** b. [http://www.thefreemanonline.org/columns/planning-for-peace/ Planning for Peace], [[The Freeman]], Février, Vol 20, n°2<br />
*** Repris en [[1995]], [http://fee.org/wp-content/files/LeviathanAtWar.pdf Planning for Peace], In: [[Edmund A. Opitz]], dir., [http://fee.org/wp-content/files/LeviathanAtWar.pdf Leviathan at War], The Foundation for Economic Education: Irvington on Hudson NY, pp161-162<br />
** c. [http://www.thefreemanonline.org/featured/ludwig-von-mises-dean-of-rational-economics/ Ludwig von Mises: Dean of Rational Economics], [[The Freeman]], July, Vol 20, n°7<br />
* [[1971]], <br />
** a. Chicago Monetary tradition in the Light of the Austrian Theory, [[Reason]], Vol 3, n°7, octobre, pp24-30<br />
*** Repris en [[1971]], In: [[Friedrich Hayek]], dir., [http://oll.libertyfund.org/?option=com_staticxt&staticfile=show.php%3Ftitle=1663&chapter=37645&layout=html&Itemid=27 Chicago Monetary tradition in the Light of the Austrian Theory], Towards Liberty: Essays in Honor of Ludwig von Mises, 2 vols, Menlo Park, CA : Institute for Human Studies<br />
** b. [http://www.thefreemanonline.org/book-reviews/a-reviewers-notebook-1971-4/ commentaire de la nouvelle édition du livre de] [[Ludwig von Mises]], The Theory of Money and Credit, [[The Freeman]], Avril<br />
* [[1972]], [http://www.fee.org/pdf/the-freeman/issues/august%201972.pdf Are We Marxians Now?], [[The Freeman]], Vol 22, n°8, August<br />
* [[1973]], <br />
** a. ''Inflation or Gold Standard'', Lansing, MI, <br />
** b. [http://www.thefreemanonline.org/featured/controlling-pollution/ Controlling Pollution], [[The Freeman]], Février, Vol 23, n°2<br />
** c. [http://www.fee.org/pdf/the-freeman/issues/september%201973.pdf No Shortage of Gold], [[The Freeman]], Vol 23, n°9, september, pp515-522<br />
* [[1975]] .<br />
** Dir. ''Gold is Money''. Westport, Conn.&nbsp;: Greenwood Press. {{lire en ligne|lien=http://mises.org/document/3198/How-Can-Europe-Survive}}<br />
** [http://www.thefreemanonline.org/featured/the-great-depression-2/ The Great Depression], [[The Freeman]], avril, Vol 25, n°4, pp204-15<br />
* [[1976]], <br />
** a. ''Death and Taxes'', Washington, DC.: The Heritage Foundation<br />
*** 2e édition en [[1982]]<br />
** b. "Capital Consumption", [[The Freeman]], May, pp282-299 <br />
* [[1977]], <br />
** a. ''Problemas económicas de actualidad'', Buenos Aires, Argentina<br />
** b. Age of Inflation, Belmont, Mass.: Western Islands<br />
*** Nouvelle édition en [[1979]]<br />
*** Traduction en espagnol en [[1983]], ''Tiempos de inflation'', Buenos Aires, Argenina<br />
* [[1978]], <br />
** a. [http://www.thefreemanonline.org/columns/you-cannot-get-even/ You Cannot Get Even], [[The Freeman]], June, Vol 28, n°6 <br />
*** repris en [[2007]], [http://www.thefreemanonline.org/featured/a-sennholz-sampler/ A Sennholz Sampler: You Cannot Get Even], [[The Freeman]], June, Vol 57, n°5<br />
** b. "How Safe Is Your Bank?", Private Practice, Juillet<br />
*** Repris en [[1978]], [http://www.fee.org/the_freeman/detail/how-safe-is-your-bank#ixzz2bE9SpPSt "How Safe Is Your Bank?"], [[The Freeman]], Octobre<br />
* [[1979]], [http://www.thefreemanonline.org/columns/there-is-no-escape/ "There Is No Escape"], [[The Freeman]], November, Vol 29, n°11<br />
<br />
===De 1980 à 1989===<br />
* [[1981]].<br />
** «&nbsp;Standards of Living Are Falling&nbsp;». ''[[The Freeman]]'' 31, n° 2 (février). {{lire en ligne|lien=http://www.thefreemanonline.org/columns/standards-of-living-are-falling/}}<br />
** «&nbsp;Tensions in Poland&nbsp;». ''[[The Freeman]]'' 31, n° 5 (mai)&nbsp;: p. 259-271. {{lire en ligne|lien=http://www.fee.org/the_freeman/detail/tensions-in-poland}}<br />
* [[1982]].<br />
** ''Death And Taxes'', Center for Futures Education, Cedar Falls: Iowa.<br />
** [http://www.thefreemanonline.org/columns/argentina-on-the-brink/ "Argentina on The Brink"], [[The Freeman]], December, Vol 32, n°12 <br />
* [[1983]].<br />
** «&nbsp;Unemployment in Puerto Rico&nbsp;», ''[[The Freeman]]'' 33, n° 6 (juin), p. 358-368 {{lire en ligne|lien=http://www.fee.org/the_freeman/detail/unemployment-in-puerto-rico}}<br />
** «&nbsp;Benefit Mandates Cause Unemployment&nbsp;», ''[[The Freeman]]'' 33, n°7 (juillet) {{lire en ligne|lien=http://www.thefreemanonline.org/columns/benefit-mandates-cause-unemployment/}}<br />
* [[1984]].<br />
** ''The Underground Economy''. Auburn, AL&nbsp;: [[Mises Institute|Ludwig von Mises Institute]]. {{lire en ligne|lien=http://mises.org/document/999/The-Underground-Economy}}<br />
** «&nbsp;Ideological Roots of Unionism&nbsp;». ''[[The Freeman]]'' 34, n° 2 (février)&nbsp;: p. 107-120. {{lire en ligne|lien=http://www.fee.org/the_freeman/detail/ideological-roots-of-unionism}}<br />
*** Repris en [[1994]], in ''American Unionism: Fallacies and Follies'' (Irvington-on-Hudson, NY&nbsp;: [[Foundation for Economic Education]]), pp. 41-55. {{ISBN|0-910614-97-0}} {{lire en ligne|lien=http://www.fee.org/library/detail/american-unionism-fallacies-and-follies}}<br />
** [http://www.fee.org/the_freeman/detail/a-page-on-freedom-number-4#ixzz2bSinzDrZ "A Page on Freedom: Number 4"], ''[[The Freeman]]'' (mars)<br />
** «&nbsp;The Davis-Bacon Act&nbsp;». ''[[The Freeman]]'' 34, n° 6 (juin)&nbsp;: p. 345-351. {{lire en ligne|lien=http://www.fee.org/the_freeman/detail/the-davis-bacon-act}}<br />
** «&nbsp;The Supply of Labor&nbsp;». ''[[The Freeman]]'' 34, n° 10 (octobre)&nbsp;: p. 594-612. {{lire en ligne|lien=http://www.fee.org/the_freeman/detail/the-supply-of-labor}}<br />
* [[1985]].<br />
** ''Money and Freedom'', Spring Mills, Penn.: Libertarian Press<br />
*** Traduction en espagnol en [[1987]], ''Moneda y libertad'', Buenos Aires, Argentina<br />
*** Traduction en polonais en [[1991]], ''Pieniadze I Wolnosc'', London, England<br />
** [http://www.fee.org/publications/the-freeman/article.asp?aid=1625 Laws Against Plant Closings], [[The Freeman: Ideas on Liberty]], avril, Vol 35, n°4<br />
** [http://www.mises.org/etexts/sennholz.pdf The Monetary Writings of '''Carl Menger'''], In: The Gold Standard: An Austrian Perspective, [[Llewellyn Rockwell]] Jr, dir., Lexington, Mass.: Lexington Books, Ch 2, pp19–34<br />
** «&nbsp;Protectionism and Unemployment&nbsp;». ''[[The Freeman]]'' 35, n° 3 (mars)&nbsp;: p. 159-171. {{lire en ligne|lien=http://www.fee.org/the_freeman/detail/protectionism-and-unemployment}}<br />
*** Repris en [[1996]], In: [[Burton W. Folsom]], dir., ''The Industrial Revolution and Free Trade'', Irvington-on-Hudson, N.Y. : Foundation for Economic Education, Ch 18, pp141-153. {{lire en ligne|lien=http://www.fee.org/library/detail/the-industrial-revolution-and-free-trade}}<br />
** [http://www.thefreemanonline.org/columns/liberalism-and-capitalism/ Liberalism and Capitalism], [[The Freeman]], November, Vol 35, n°11 <br />
* [[1986]].<br />
** "Deficits Do Matter", [[The Freeman]], Décembre<br />
*** Repris en 2004, [http://www.fee.org/the_freeman/detail/deficits-do-matter#ixzz2VclVJIkk "Deficits Do Matter. Governments Rarely Invest Their Funds Productively"], [[The Freeman]], Mars, Vol 54, n°3<br />
** «&nbsp;Taxes and Unemployment&nbsp;». ''[[The Freeman]]'' 36, n° 7 (juillet)&nbsp;: p. 249-255. {{lire en ligne|lien=http://www.fee.org/the_freeman/detail/taxes-and-unemployment}}<br />
* [[1987]].<br />
** ''[[The Politics of Unemployment]]''. Spring Mills, Penn.&nbsp;: Libertarian Press. {{ISBN|0-910884-17-X}}<br />
** ''Debts and Deficits'', Spring Mills, Penn.: Libertarian Press<br />
*** Traduction en espagnol, ''Moneda y libertad'' (Buenos Aires, Argentina).<br />
** [http://www.thefreemanonline.org/columns/privatizing-federal-programs/ Privatizing Federal Programs], [[The Freeman]], Juin, Vol 37, n°6<br />
** [http://library.mises.org/books/Robert%20G%20Anderson/Ideas%20on%20Liberty%20Essays%20in%20Honor%20of%20Paul%20L%20Poirot_Vol_2.pdf#109 "Eternal Hope"], In: [[Beth Hoffman]], dir., [http://library.mises.org/books/Robert%20G%20Anderson/Ideas%20on%20Liberty%20Essays%20in%20Honor%20of%20Paul%20L%20Poirot_Vol_2.pdf "Ideas on Liberty: Essays in Honor of Paul L. Poirot"], Irvington-on-Hudson: [[Foundation for Economic Education]], pp99-108<br />
* [[1988]].<br />
** ''The Great Depression: Will We Repeat It?'' Spring Mills, Penn.: Libertarian Press.<br />
** [http://www.fee.org/wp-content/uploads/2009/11/FreedomPhilosophy.pdf Different Yardsticks], In: [[Paul L. Poirot]], dir, [http://www.fee.org/wp-content/uploads/2009/11/FreedomPhilosophy.pdf The Philosophy of Freedom], The Foundation for Economic Education: Irvington on Hudson NY, pp115-117<br />
** [http://www.fee.org/the_freeman/detail/the-banking-crisis#ixzz2bUbIKwD5 "The Banking Crisis"], [[The Freeman]], Novembre<br />
* [[1989]]. ''The Savings and Loan Bailout''. Spring Mills, Penn.: Libertarian Press.<br />
<br />
===De 1990 à 1999===<br />
* [[1990]], ''Three Economic Commandments'', Spring Mills, Penn.: Libertarian Press <br />
** Extrait repris en [[1997]], [http://www.ircusa.com/liberty/faithofourfathers.pdf#160 "A Judeo-Christian Foundation"], In: Mary Sennholz, dir., [http://www.ircusa.com/liberty/faithofourfathers.pdf "Faith of Our Fathers"], Irving-on-Hudson: [[Foundation for Economic Education]], pp152-157<br />
* [[1992]], <br />
** a. [http://www.thefreemanonline.org/columns/perspective-strength-springs-from-strong-ideas/ Perspective: Strength Springs from Strong Ideas], [[The Freeman]], July, Vol 42, n°7 <br />
** b. [http://www.thefreemanonline.org/columns/notes-from-fee/ Notes from FEE], [[The Freeman]], July, Vol 42, n°7<br />
** c. [http://fee.org/wp-content/uploads/2009/09/moralityofcapita00editguat.pdf#page=11 Introduction], In: [[Mark W. Hendrickson]], dir., [http://fee.org/wp-content/uploads/2009/09/moralityofcapita00editguat.pdf The Morality of Capitalism], Irvington-on-Hudson: The Foundation for Economic Education, Inc., pp1-6<br />
* [[1993]].<br />
** ''The First Eighty Years of Grove City College'', Grove City, PA<br />
** Ed. ''Bankers and Regulators''. Irvington-on-Hudson, NY&nbsp;: [[Foundation for Economic Education]]. {{ISBN|0-910614-91-1}} {{lire en ligne|lien=http://www.fee.org/library/detail/bankers-and-regulators}}<br />
** Ed. ''Public Education and Indoctrination''. Irvington-on-Hudson, NY&nbsp;: [[Foundation for Economic Education]]. {{ISBN|0-910614-86-5}} {{lire en ligne|lien=http://www.fee.org/library/detail/public-education-and-indoctrination}}<br />
** Ed. ''Taxation and Confiscation''. Irvington-on-Hudson, NY&nbsp;: [[Foundation for Economic Education]]. {{ISBN|0-910614-89-X}} {{lire en ligne|lien=http://www.fee.org/library/detail/taxation-and-confiscation}}<br />
* [[1994]].<br />
** Ed. ''American Unionism: Fallacies and Follies''. Irvington-on-Hudson, NY&nbsp;: [[Foundation for Economic Education]]. {{ISBN|0-910614-97-0}} {{lire en ligne|lien=http://www.fee.org/library/detail/american-unionism-fallacies-and-follies}}<br />
** Ed., [http://fee.org/wp-content/files/InflationisTheft.pdf Inflation is Theft], Foundation for Economic Education, Irvington-on-Hudson, NY<br />
* [[1995]].<br />
** a. [http://www.mises.org/books/memoriam.pdf Murray Rothbard (1926-1995)], In: [[Lew Rockwell]], dir., [http://www.mises.org/books/memoriam.pdf Murray N. Rothbard: In Memoriam Auburn], AL: Ludwig von Mises Institute<br />
** b. dir., [http://fee.org/wp-content/uploads/2009/11/InflationisTheft.pdf Free to Try], Foundation for Economic Education, Irvington-on-Hudson, NY<br />
** c. [http://fee.org/wp-content/uploads/2009/11/InflationisTheft.pdf Introduction], In: [[Hans Sennholz]], dir., [http://fee.org/wp-content/files/FreeToTry.pdf Free to Try], Foundation for Economic Education, Irvington-on-Hudson, NY, pp1-4<br />
** d. dir., The Lustre of Gold, Irvington-on-Hudson, N.Y.: Foundation for Economic Education<br />
** e. «&nbsp;Minimum Wages&nbsp;». ''[[The Freeman]]'' 45, n° 3 (mars)&nbsp;: p. centrales. {{lire en ligne|lien=http://www.fee.org/the_freeman/detail/minimum-wages}}<br />
** f. [http://www.thefreemanonline.org/columns/budget-deficits/ Budget Deficits], [[The Freeman]], April, Vol 45, n°4<br />
** g. [http://www.thefreemanonline.org/columns/affirmative-action/ Affirmative Action], [[The Freeman]], June, Vol 45, n°6 <br />
** h. [http://www.fee.org/the_freeman/detail/degenerate-democracy#ixzz2XR5MvKuZ "Degenerate Democracy. Majority Rule Differs from Constitutional Democracy"], [[The Freeman]], Juillet, Vol 45, n°7<br />
** i. [http://www.thefreemanonline.org/columns/misplaced-hope/ Misplaced Hope], [[The Freeman]], October, Vol 45, n°10<br />
** j. [http://www.thefreemanonline.org/columns/counting-our-blessings/ Counting Our Blessings], [[The Freeman]], November, Vol 45, n°11<br />
** k. [http://www.thefreemanonline.org/columns/love-and-envy/ Love and Envy], [[The Freeman]], December, Vol 45, n°12<br />
* [[1996]], <br />
** a. "The Böhm-Bawerkian Foundation of the Interest Theory", In: [[Hardy Bouillon]], dir., Libertarians and Liberalism, Aldershot, England: Avebury<br />
*** Repris dans la nouvelle édition en [[1998]], The Bohm-Bawerkian Foundation of the Interest Theory, In: [[Hardy Bouillon]], dir., Libertarians and Liberalism, Essays in Honour of Gerard Radnitzky, Suffolk, Grande Bretagne: Ipswich Book Company, pp123-147<br />
** b. [http://www.thefreemanonline.org/columns/looking-back/ Looking Back], [[The Freeman]], March, Vol 46, n°3<br />
** c. [http://www.thefreemanonline.org/columns/jobs-and-trade/ Jobs and Trade], [[The Freeman]], July, Vol 46, n°7<br />
*** repris en [[2007]], [http://www.thefreemanonline.org/featured/a-sennholz-sampler/ A Sennholz Sampler: Jobs and Trade], [[The Freeman]], June, Vol 57, n°5<br />
** d. [http://www.thefreemanonline.org/departments/book-review-human-action-by-ludwig-von-mises/ Commentaire de la 4ème édition révisée du livre de] [[Ludwig von Mises]], "Human Action", [[The Freeman]], July, Vol 47, n°6<br />
** e. "Onward Still", [[The Freeman]], May, pp332–336<br />
* [[1997]], <br />
** a. ''Reflection and Rememberance'', Irvington-on-Hudson, N.Y.: Foundation for Economic Education<br />
** b. [http://fee.org/wp-content/files/GovernmentanIdealConcept.pdf Introduction], In: [[Leonard Read]], [http://fee.org/wp-content/files/GovernmentanIdealConcept.pdf Government: An Ideal Concept], Irvington-on-Hudson, N.Y.: Foundation for Economic Education, pp1-2<br />
** c. [http://www.thefreemanonline.org/columns/faith-in-the-fed/Faith in the Fed. Blind Faith in Political Power Obscures the Fed's True Nature], [[The Freeman]], April, Vol 47, n°4<br />
<br />
===À partir de 2000===<br />
* [[2000]], "Ludwig von Mises: Valiant Defender of Freedom", In: [[Richard M. Ebeling]], dir., "Human Action: A 50-Year Tribute", Hillsdale, Mich.: Hillsdale College Press, pp201-214<br />
* [[2004]], "Sowing the Wind: Essays and Articles on Popular Economic Policies that Make Matters Worse", Libertarian Press<br />
<br />
== Archives Audio ==<br />
<br />
* [[1961]], [http://brunoleonimedia.servingfreedom.net/conference1/sennholz.mp3 Intervention] à la conférence de la [[société du Mont Pélerin]] à Turin<br />
<br />
== Littérature secondaire ==<br />
<br />
* [[1976]], [[Mark Spangler]], [http://www.thefreemanonline.org/book-reviews/death-and-taxes-a-review/ commentaire du livre de] [[Hans Sennholz]], Death and Taxes, [[The Freeman]], octobre<br />
<br />
* [[1983]], [[Brian Summers]], [http://www.thefreemanonline.org/columns/book-review-death-and-taxes-by-hans-f-sennholz/ commentaire du livre de] [[Hans Sennholz]], "Death And Taxes", [[The Freeman]], Juillet, Vol 33, n°7<br />
<br />
* [[1988]], [[John Chamberlain]], [http://www.thefreemanonline.org/columns/a-reviewers-notebook-debts-and-deficits/ commentaire du livre de] Hans Sennholz, "Debts and Deficits", [[The Freeman]], March, Vol 38, n°3<br />
<br />
* [[1992]], [[John W. Robbins]] et [[Mark Spangler]], dir., A Man of Principle: Essays in Honor of Hans F. Sennholz, Grove City, Penn.: Grove City College Press<br />
<br />
* [[1994]], [[Robert Batemarco]], [http://www.thefreemanonline.org/columns/book-review-bankers-and-regulators-with-an-introduction-by-hans-f-sennholz/ commentaire du livre de] Hans Sennholz, dir., "Bankers and Regulators", [[The Freeman]], July, Vol 44, n°7<br />
<br />
* [[1995]], <br />
** [[Steven Horwitz]], [http://www.thefreemanonline.org/book-reviews/book-review-inflation-is-theft-the-foundation-for-economic-education/ commentaire du livre de] Hans Sennholz, dir., [http://fee.org/wp-content/uploads/2009/11/InflationisTheft.pdf Inflation is Theft], [[The Freeman]], June, Vol 45, n°6<br />
** [[William H. Peterson]], [http://www.thefreemanonline.org/columns/book-review-free-to-try-introduction-by-hans-f-sennholz/ commentaire du livre de] Hans F. Sennholz, dir., [http://fee.org/wp-content/files/FreeToTry.pdf Free to Try], [[The Freeman]], October, Vol 45, n°10<br />
<br />
* [[1996]], [[Ron Paul]], [http://www.thefreemanonline.org/departments/book-review-the-lustre-of-gold-with-an-introduction-by-hans-f-sennholz/ commentaire du livre de] [[Hans Sennholz]], dir., The Lustre of Gold, [[The Freeman]], Janvier<br />
<br />
* [[2005]], [[Bettina Bien Greaves]], [http://www.fee.org/the_freeman/detail/sowing-the-wind-essays-and-articles-on-popular-economic-policies-that-make-matters-worse#ixzz2UQH8EaTE Commentaire du livre de] [[Hans Sennholz]], "Sowing the Wind: Essays and Articles on Popular Economic Policies that Make Matters Worse", [[The Freeman]], Septembre, Vol 55, n°7<br />
<br />
* [[2007]].<br />
** [[Richard Ebeling|Richard M. Ebeling]]. «&nbsp;Hans F. Sennholz: Champion of Freedom and Austrian Economics&nbsp;». ''[[The Freeman]]'' 57, n° 5 (juin 2007)&nbsp;: p. 2-3. {{lire en ligne|lien=http://www.fee.org/the_freeman/detail/hans-f-sennholz-champion-of-freedom-and-austrian-economics}}<br />
** [[Gary North]], [http://www.lewrockwell.com/north/north541.html Hans Sennholz, R.I.P.], [[LewRockwell.com]], 25 juin<br />
** Don Hopey, [http://www.post-gazette.com/pg/07176/796921-122.stm Obituary: Hans Sennholz / Former Grove City professor and influential economist Died June 23, 2007], Pittsburgh Post-Gazette, 25 juin<br />
** [[Lawrence W. Reed]]. «&nbsp;Hans F. Sennholz, 1922–2007&nbsp;». ''[[The Freeman]]'' 57, n° 8 (octobre 2007)&nbsp;: p. 14-15. {{lire en ligne|lien=http://www.fee.org/the_freeman/detail/hans-f-sennholz-19222007}}<br />
** [[Mark Skousen]], [http://www.dailyreckoning.com.au/hans-sennholz-biography/2007/07/11/ A Biography of Hans Sennholz, the Douglas McArthur of Free-Market Economics], The Daily Reckonning, 11 juillet<br />
<br />
== Liens externes ==<br />
* {{fr}} "[http://fr.wikipedia.org/wiki/Hans_Sennholz Hans Sennholz]" sur [[Wikipédia]]<br />
* {{en}} [http://www.sennholz.com/ Page personnelle de Hans F. Sennholz].<br />
* {{en}} [[Joseph Salerno]], «&nbsp;[http://www.mises.org/fullstory.aspx?control=1155&id=70 Hans Sennholz, Teacher and Theorist]&nbsp;».<br />
* {{en}} Hans F. Sennholz, «&nbsp;[http://www.mises.org/story/1991 Repeal the Minimum Wage]&nbsp;».<br />
* {{en}} Hans Sennholz. «&nbsp;[http://www.fee.org/library/detail/the-politics-of-unemployment The Politics of Unemployment]&nbsp;». {{video}}<br />
<br />
{{Portail économie}}<br />
{{Portail auteurs}}<br />
<br />
{{DEFAULTSORT:Sennholz, Hans}}<br />
[[Catégorie:Économistes]]<br />
[[Catégorie:XXe siècle]]<br />
[[Catégorie:Minarchistes]]</div>Jerome Alexandrehttps://www.wikiberal.org/index.php?title=Hans_Sennholz&diff=116891Hans Sennholz2013-12-06T17:03:57Z<p>Jerome Alexandre : /* De 1980 à 1989 */</p>
<hr />
<div>{{Infobox individu<br />
| identité = Hans Sennholz<br />
| type = [[:Catégorie:Économistes|Économiste]]<br />
| dates = [[1922]]-[[2007]]<br />
| image = [[Image:sennholz.jpg|200pw]]<br />
| tendance = [[minarchiste]]<br />
| citation =<br />
| nationalité = {{Allemagne}} puis {{états-Unis}}<br />
| Catallaxia = <br />
| Librairal = <br />
}}<br />
<br />
'''Hans F. Sennholz''', né en Allemagne en [[1922]] et mort en [[2007]], est un économiste de l'[[École autrichienne]]. Il a été l'élève de [[Ludwig von Mises]], et est un partisan de l'[[étalon-or]]. Il a enseigné la science économique au Grove City College, de [[1956]] à [[1992]]. Il est devenu ensuite consultant. <br />
<br />
Il a été président de la [[Foundation for Economic Education]], de [[1992]] à [[1997]]. Il est mort le 23 juin [[2007]].<br />
<br />
== Œuvres ==<br />
<br />
===Avant 1960===<br />
* [[1955]].<br />
** ''Divided Europe'', New York, NY<br />
** ''How Can Europe Survive''. Toronto&nbsp;: D. Van Nostrand. {{lire en ligne|lien=http://mises.org/document/3198/How-Can-Europe-Survive}}<br />
* [[1956]], [http://mises.org/books/freeenterprise.pdf On Democracy], In: Mary Sennholz, dir., [http://mises.org/books/freeenterprise.pdf On Freedom and Free Enterprise], Van Nostrand, Princeton, pp52-80<br />
* [[1957]], [http://www.thefreemanonline.org/featured/welfare-states-at-war/ Welfare States at War], [[The Freeman]], Février, Vol 7, n°2<br />
** Repris en [[1995]], [http://fee.org/wp-content/files/LeviathanAtWar.pdf Welfare States at War], In: [[Edmund A. Opitz]], dir., [http://fee.org/wp-content/files/LeviathanAtWar.pdf Leviathan at War], The Foundation for Economic Education: Irvington on Hudson NY, pp48-53<br />
<br />
===De 1960 à 1969===<br />
* [[1960]], «&nbsp;The Phantom Called "Monopoly"&nbsp;», ''[[The Freeman]]'' 10, n° 3 (mars), p. 39-52 {{lire en ligne|lien=http://www.fee.org/the_freeman/detail/the-phantom-called-monopoly}}<br />
** Repris en [[1960]], [http://library.mises.org/books/Foundation%20for%20Economic%20Education/The%20Freeman%201960,%20Vol%20VII.pdf#293 "The Phantom Called "Monopoly""], In: [http://library.mises.org/books/Foundation%20for%20Economic%20Education/The%20Freeman%201960,%20Vol%20VII.pdf "Essays on Liberty"], Vol. VII, [[Foundation for Economic Education]], pp295-317<br />
* [[1961]], Volunteers for the Peace Corps, [[The Freeman]], Septembre<br />
** Repris en [[1995]], [http://fee.org/wp-content/files/LeviathanAtWar.pdf Volunteers for the Peace Corps], In: [[Edmund A. Opitz]], dir., [http://fee.org/wp-content/files/LeviathanAtWar.pdf Leviathan at War], The Foundation for Economic Education: Irvington on Hudson NY, pp163-167<br />
* [[1962]], [http://www.fee.org/the_freeman/detail/to-rebuild-the-ethical-foundation#ixzz2cPifnIGv "To Rebuild the Ethical Foundation"], [[The Freeman]], Août<br />
* [[1966]], [http://www.thefreemanonline.org/featured/interest-rates-are-rising/ Interest Rates Are Rising], [[The Freeman]], Novembre, Vol 16, n°11<br />
* [[1969]], <br />
** a. ''The Great Depression'', Lansing, MI<br />
** b. [http://www.fee.org/the_freeman/detail/the-great-depression#ixzz2fX1V9Dbj "The Great Depression"], [[The Freeman]], Octobre, Vol 19, n°10<br />
*** Repris en [[1975]], http://www.fee.org/the_freeman/detail/the-great-depression#ixzz2fX1V9Dbj "The Great Depression"], [[The Freeman]], Vol 25, Avril, n°4<br />
<br />
===De 1970 à 1979===<br />
* [[1970]], <br />
** a. [http://www.thefreemanonline.org/featured/forecasting/ Forecasting], [[The Freeman]], January, Vol 20, n°1<br />
** b. [http://www.thefreemanonline.org/columns/planning-for-peace/ Planning for Peace], [[The Freeman]], Février, Vol 20, n°2<br />
*** Repris en [[1995]], [http://fee.org/wp-content/files/LeviathanAtWar.pdf Planning for Peace], In: [[Edmund A. Opitz]], dir., [http://fee.org/wp-content/files/LeviathanAtWar.pdf Leviathan at War], The Foundation for Economic Education: Irvington on Hudson NY, pp161-162<br />
** c. [http://www.thefreemanonline.org/featured/ludwig-von-mises-dean-of-rational-economics/ Ludwig von Mises: Dean of Rational Economics], [[The Freeman]], July, Vol 20, n°7<br />
* [[1971]], <br />
** a. Chicago Monetary tradition in the Light of the Austrian Theory, [[Reason]], Vol 3, n°7, octobre, pp24-30<br />
*** Repris en [[1971]], In: [[Friedrich Hayek]], dir., [http://oll.libertyfund.org/?option=com_staticxt&staticfile=show.php%3Ftitle=1663&chapter=37645&layout=html&Itemid=27 Chicago Monetary tradition in the Light of the Austrian Theory], Towards Liberty: Essays in Honor of Ludwig von Mises, 2 vols, Menlo Park, CA : Institute for Human Studies<br />
** b. [http://www.thefreemanonline.org/book-reviews/a-reviewers-notebook-1971-4/ commentaire de la nouvelle édition du livre de] [[Ludwig von Mises]], The Theory of Money and Credit, [[The Freeman]], Avril<br />
* [[1972]], [http://www.fee.org/pdf/the-freeman/issues/august%201972.pdf Are We Marxians Now?], [[The Freeman]], Vol 22, n°8, August<br />
* [[1973]], <br />
** a. ''Inflation or Gold Standard'', Lansing, MI, <br />
** b. [http://www.thefreemanonline.org/featured/controlling-pollution/ Controlling Pollution], [[The Freeman]], Février, Vol 23, n°2<br />
** c. [http://www.fee.org/pdf/the-freeman/issues/september%201973.pdf No Shortage of Gold], [[The Freeman]], Vol 23, n°9, september, pp515-522<br />
* [[1975]] .<br />
** Dir. ''Gold is Money''. Westport, Conn.&nbsp;: Greenwood Press. {{lire en ligne|lien=http://mises.org/document/3198/How-Can-Europe-Survive}}<br />
** [http://www.thefreemanonline.org/featured/the-great-depression-2/ The Great Depression], [[The Freeman]], avril, Vol 25, n°4, pp204-15<br />
* [[1976]], <br />
** a. ''Death and Taxes'', Washington, DC.: The Heritage Foundation<br />
*** 2e édition en [[1982]]<br />
** b. "Capital Consumption", [[The Freeman]], May, pp282-299 <br />
* [[1977]], <br />
** a. ''Problemas económicas de actualidad'', Buenos Aires, Argentina<br />
** b. Age of Inflation, Belmont, Mass.: Western Islands<br />
*** Nouvelle édition en [[1979]]<br />
*** Traduction en espagnol en [[1983]], ''Tiempos de inflation'', Buenos Aires, Argenina<br />
* [[1978]], <br />
** a. [http://www.thefreemanonline.org/columns/you-cannot-get-even/ You Cannot Get Even], [[The Freeman]], June, Vol 28, n°6 <br />
*** repris en [[2007]], [http://www.thefreemanonline.org/featured/a-sennholz-sampler/ A Sennholz Sampler: You Cannot Get Even], [[The Freeman]], June, Vol 57, n°5<br />
** b. "How Safe Is Your Bank?", Private Practice, Juillet<br />
*** Repris en [[1978]], [http://www.fee.org/the_freeman/detail/how-safe-is-your-bank#ixzz2bE9SpPSt "How Safe Is Your Bank?"], [[The Freeman]], Octobre<br />
* [[1979]], [http://www.thefreemanonline.org/columns/there-is-no-escape/ "There Is No Escape"], [[The Freeman]], November, Vol 29, n°11<br />
<br />
===De 1980 à 1989===<br />
* [[1981]].<br />
** «&nbsp;Standards of Living Are Falling&nbsp;». ''[[The Freeman]]'' 31, n° 2 (février). {{lire en ligne|lien=http://www.thefreemanonline.org/columns/standards-of-living-are-falling/}}<br />
** «&nbsp;Tensions in Poland&nbsp;». ''[[The Freeman]]'' 31, n° 5 (mai)&nbsp;: p. 259-271. {{lire en ligne|lien=http://www.fee.org/the_freeman/detail/tensions-in-poland}}<br />
* [[1982]], <br />
** a. Death And Taxes, Center for Futures Education, Cedar Falls: Iowa<br />
** b. [http://www.thefreemanonline.org/columns/argentina-on-the-brink/ "Argentina on The Brink"], [[The Freeman]], December, Vol 32, n°12 <br />
* [[1983]],<br />
** a. «&nbsp;Unemployment in Puerto Rico&nbsp;», ''[[The Freeman]]'' 33, n° 6 (juin), p. 358-368 {{lire en ligne|lien=http://www.fee.org/the_freeman/detail/unemployment-in-puerto-rico}}<br />
** b. «&nbsp;Benefit Mandates Cause Unemployment&nbsp;», ''[[The Freeman]]'' 33, n°7 (juillet) {{lire en ligne|lien=http://www.thefreemanonline.org/columns/benefit-mandates-cause-unemployment/}}<br />
* [[1984]].<br />
** ''The Underground Economy''. Auburn, AL&nbsp;: [[Mises Institute|Ludwig von Mises Institute]]. {{lire en ligne|lien=http://mises.org/document/999/The-Underground-Economy}}<br />
** «&nbsp;Ideological Roots of Unionism&nbsp;». ''[[The Freeman]]'' 34, n° 2 (février)&nbsp;: p. 107-120. {{lire en ligne|lien=http://www.fee.org/the_freeman/detail/ideological-roots-of-unionism}}<br />
*** Repris en [[1994]], in ''American Unionism: Fallacies and Follies'' (Irvington-on-Hudson, NY&nbsp;: [[Foundation for Economic Education]]), pp. 41-55. {{ISBN|0-910614-97-0}} {{lire en ligne|lien=http://www.fee.org/library/detail/american-unionism-fallacies-and-follies}}<br />
** [http://www.fee.org/the_freeman/detail/a-page-on-freedom-number-4#ixzz2bSinzDrZ "A Page on Freedom: Number 4"], ''[[The Freeman]]'' (mars)<br />
** «&nbsp;The Davis-Bacon Act&nbsp;». ''[[The Freeman]]'' 34, n° 6 (juin)&nbsp;: p. 345-351. {{lire en ligne|lien=http://www.fee.org/the_freeman/detail/the-davis-bacon-act}}<br />
** «&nbsp;The Supply of Labor&nbsp;». ''[[The Freeman]]'' 34, n° 10 (octobre)&nbsp;: p. 594-612. {{lire en ligne|lien=http://www.fee.org/the_freeman/detail/the-supply-of-labor}}<br />
* [[1985]].<br />
** a. ''Money and Freedom'', Spring Mills, Penn.: Libertarian Press<br />
*** Traduction en espagnol en [[1987]], ''Moneda y libertad'', Buenos Aires, Argentina<br />
*** Traduction en polonais en [[1991]], ''Pieniadze I Wolnosc'', London, England<br />
** b. [http://www.fee.org/publications/the-freeman/article.asp?aid=1625 Laws Against Plant Closings], [[The Freeman: Ideas on Liberty]], avril, Vol 35, n°4<br />
** c. [http://www.mises.org/etexts/sennholz.pdf The Monetary Writings of '''Carl Menger'''], In: The Gold Standard: An Austrian Perspective, [[Llewellyn Rockwell]] Jr, dir., Lexington, Mass.: Lexington Books, Ch 2, pp19–34<br />
** d. «&nbsp;Protectionism and Unemployment&nbsp;». ''[[The Freeman]]'' 35, n° 3 (mars)&nbsp;: p. 159-171. {{lire en ligne|lien=http://www.fee.org/the_freeman/detail/protectionism-and-unemployment}}<br />
*** Repris en [[1996]], In: [[Burton W. Folsom]], dir., ''The Industrial Revolution and Free Trade'', Irvington-on-Hudson, N.Y. : Foundation for Economic Education, Ch 18, pp141-153. {{lire en ligne|lien=http://www.fee.org/library/detail/the-industrial-revolution-and-free-trade}}<br />
** e. [http://www.thefreemanonline.org/columns/liberalism-and-capitalism/ Liberalism and Capitalism], [[The Freeman]], November, Vol 35, n°11 <br />
* [[1986]].<br />
** "Deficits Do Matter", [[The Freeman]], Décembre<br />
*** Repris en 2004, ** e. [http://www.fee.org/the_freeman/detail/deficits-do-matter#ixzz2VclVJIkk "Deficits Do Matter. Governments Rarely Invest Their Funds Productively"], [[The Freeman]], Mars, Vol 54, n°3<br />
** «&nbsp;Taxes and Unemployment&nbsp;». ''[[The Freeman]]'' 36, n° 7 (juillet)&nbsp;: p. 249-255. {{lire en ligne|lien=http://www.fee.org/the_freeman/detail/taxes-and-unemployment}}<br />
* [[1987]], <br />
** a. ''[[The Politics of Unemployment]]''. Spring Mills, Penn.&nbsp;: Libertarian Press. {{ISBN|0-910884-17-X}}<br />
** b. ''Debts and Deficits'', Spring Mills, Penn.: Libertarian Press<br />
*** Traduction en espagnol (''Moneda y libertad'', Buenos Aires, Argentina) <br />
** c. [http://www.thefreemanonline.org/columns/privatizing-federal-programs/ Privatizing Federal Programs], [[The Freeman]], Juin, Vol 37, n°6<br />
** d. [http://library.mises.org/books/Robert%20G%20Anderson/Ideas%20on%20Liberty%20Essays%20in%20Honor%20of%20Paul%20L%20Poirot_Vol_2.pdf#109 "Eternal Hope"], In: [[Beth Hoffman]], dir., [http://library.mises.org/books/Robert%20G%20Anderson/Ideas%20on%20Liberty%20Essays%20in%20Honor%20of%20Paul%20L%20Poirot_Vol_2.pdf "Ideas on Liberty: Essays in Honor of Paul L. Poirot"], Irvington-on-Hudson: [[Foundation for Economic Education]], pp99-108<br />
* [[1988]] <br />
** a. ''The Great Depression: Will We Repeat It?'', Spring Mills, Penn.: Libertarian Press <br />
** b. [http://www.fee.org/wp-content/uploads/2009/11/FreedomPhilosophy.pdf Different Yardsticks], In: [[Paul L. Poirot]], dir, [http://www.fee.org/wp-content/uploads/2009/11/FreedomPhilosophy.pdf The Philosophy of Freedom], The Foundation for Economic Education: Irvington on Hudson NY, pp115-117<br />
** c. [http://www.fee.org/the_freeman/detail/the-banking-crisis#ixzz2bUbIKwD5 "The Banking Crisis"], [[The Freeman]], Novembre<br />
* [[1989]], ''The Savings and Loan Bailout'', Spring Mills, Penn.: Libertarian Press<br />
<br />
===De 1990 à 1999===<br />
* [[1990]], ''Three Economic Commandments'', Spring Mills, Penn.: Libertarian Press <br />
** Extrait repris en [[1997]], [http://www.ircusa.com/liberty/faithofourfathers.pdf#160 "A Judeo-Christian Foundation"], In: Mary Sennholz, dir., [http://www.ircusa.com/liberty/faithofourfathers.pdf "Faith of Our Fathers"], Irving-on-Hudson: [[Foundation for Economic Education]], pp152-157<br />
* [[1992]], <br />
** a. [http://www.thefreemanonline.org/columns/perspective-strength-springs-from-strong-ideas/ Perspective: Strength Springs from Strong Ideas], [[The Freeman]], July, Vol 42, n°7 <br />
** b. [http://www.thefreemanonline.org/columns/notes-from-fee/ Notes from FEE], [[The Freeman]], July, Vol 42, n°7<br />
** c. [http://fee.org/wp-content/uploads/2009/09/moralityofcapita00editguat.pdf#page=11 Introduction], In: [[Mark W. Hendrickson]], dir., [http://fee.org/wp-content/uploads/2009/09/moralityofcapita00editguat.pdf The Morality of Capitalism], Irvington-on-Hudson: The Foundation for Economic Education, Inc., pp1-6<br />
* [[1993]].<br />
** ''The First Eighty Years of Grove City College'', Grove City, PA<br />
** Ed. ''Bankers and Regulators''. Irvington-on-Hudson, NY&nbsp;: [[Foundation for Economic Education]]. {{ISBN|0-910614-91-1}} {{lire en ligne|lien=http://www.fee.org/library/detail/bankers-and-regulators}}<br />
** Ed. ''Public Education and Indoctrination''. Irvington-on-Hudson, NY&nbsp;: [[Foundation for Economic Education]]. {{ISBN|0-910614-86-5}} {{lire en ligne|lien=http://www.fee.org/library/detail/public-education-and-indoctrination}}<br />
** Ed. ''Taxation and Confiscation''. Irvington-on-Hudson, NY&nbsp;: [[Foundation for Economic Education]]. {{ISBN|0-910614-89-X}} {{lire en ligne|lien=http://www.fee.org/library/detail/taxation-and-confiscation}}<br />
* [[1994]].<br />
** Ed. ''American Unionism: Fallacies and Follies''. Irvington-on-Hudson, NY&nbsp;: [[Foundation for Economic Education]]. {{ISBN|0-910614-97-0}} {{lire en ligne|lien=http://www.fee.org/library/detail/american-unionism-fallacies-and-follies}}<br />
** Ed., [http://fee.org/wp-content/files/InflationisTheft.pdf Inflation is Theft], Foundation for Economic Education, Irvington-on-Hudson, NY<br />
* [[1995]].<br />
** a. [http://www.mises.org/books/memoriam.pdf Murray Rothbard (1926-1995)], In: [[Lew Rockwell]], dir., [http://www.mises.org/books/memoriam.pdf Murray N. Rothbard: In Memoriam Auburn], AL: Ludwig von Mises Institute<br />
** b. dir., [http://fee.org/wp-content/uploads/2009/11/InflationisTheft.pdf Free to Try], Foundation for Economic Education, Irvington-on-Hudson, NY<br />
** c. [http://fee.org/wp-content/uploads/2009/11/InflationisTheft.pdf Introduction], In: [[Hans Sennholz]], dir., [http://fee.org/wp-content/files/FreeToTry.pdf Free to Try], Foundation for Economic Education, Irvington-on-Hudson, NY, pp1-4<br />
** d. dir., The Lustre of Gold, Irvington-on-Hudson, N.Y.: Foundation for Economic Education<br />
** e. «&nbsp;Minimum Wages&nbsp;». ''[[The Freeman]]'' 45, n° 3 (mars)&nbsp;: p. centrales. {{lire en ligne|lien=http://www.fee.org/the_freeman/detail/minimum-wages}}<br />
** f. [http://www.thefreemanonline.org/columns/budget-deficits/ Budget Deficits], [[The Freeman]], April, Vol 45, n°4<br />
** g. [http://www.thefreemanonline.org/columns/affirmative-action/ Affirmative Action], [[The Freeman]], June, Vol 45, n°6 <br />
** h. [http://www.fee.org/the_freeman/detail/degenerate-democracy#ixzz2XR5MvKuZ "Degenerate Democracy. Majority Rule Differs from Constitutional Democracy"], [[The Freeman]], Juillet, Vol 45, n°7<br />
** i. [http://www.thefreemanonline.org/columns/misplaced-hope/ Misplaced Hope], [[The Freeman]], October, Vol 45, n°10<br />
** j. [http://www.thefreemanonline.org/columns/counting-our-blessings/ Counting Our Blessings], [[The Freeman]], November, Vol 45, n°11<br />
** k. [http://www.thefreemanonline.org/columns/love-and-envy/ Love and Envy], [[The Freeman]], December, Vol 45, n°12<br />
* [[1996]], <br />
** a. "The Böhm-Bawerkian Foundation of the Interest Theory", In: [[Hardy Bouillon]], dir., Libertarians and Liberalism, Aldershot, England: Avebury<br />
*** Repris dans la nouvelle édition en [[1998]], The Bohm-Bawerkian Foundation of the Interest Theory, In: [[Hardy Bouillon]], dir., Libertarians and Liberalism, Essays in Honour of Gerard Radnitzky, Suffolk, Grande Bretagne: Ipswich Book Company, pp123-147<br />
** b. [http://www.thefreemanonline.org/columns/looking-back/ Looking Back], [[The Freeman]], March, Vol 46, n°3<br />
** c. [http://www.thefreemanonline.org/columns/jobs-and-trade/ Jobs and Trade], [[The Freeman]], July, Vol 46, n°7<br />
*** repris en [[2007]], [http://www.thefreemanonline.org/featured/a-sennholz-sampler/ A Sennholz Sampler: Jobs and Trade], [[The Freeman]], June, Vol 57, n°5<br />
** d. [http://www.thefreemanonline.org/departments/book-review-human-action-by-ludwig-von-mises/ Commentaire de la 4ème édition révisée du livre de] [[Ludwig von Mises]], "Human Action", [[The Freeman]], July, Vol 47, n°6<br />
** e. "Onward Still", [[The Freeman]], May, pp332–336<br />
* [[1997]], <br />
** a. ''Reflection and Rememberance'', Irvington-on-Hudson, N.Y.: Foundation for Economic Education<br />
** b. [http://fee.org/wp-content/files/GovernmentanIdealConcept.pdf Introduction], In: [[Leonard Read]], [http://fee.org/wp-content/files/GovernmentanIdealConcept.pdf Government: An Ideal Concept], Irvington-on-Hudson, N.Y.: Foundation for Economic Education, pp1-2<br />
** c. [http://www.thefreemanonline.org/columns/faith-in-the-fed/Faith in the Fed. Blind Faith in Political Power Obscures the Fed's True Nature], [[The Freeman]], April, Vol 47, n°4<br />
<br />
===À partir de 2000===<br />
* [[2000]], "Ludwig von Mises: Valiant Defender of Freedom", In: [[Richard M. Ebeling]], dir., "Human Action: A 50-Year Tribute", Hillsdale, Mich.: Hillsdale College Press, pp201-214<br />
* [[2004]], "Sowing the Wind: Essays and Articles on Popular Economic Policies that Make Matters Worse", Libertarian Press<br />
<br />
== Archives Audio ==<br />
<br />
* [[1961]], [http://brunoleonimedia.servingfreedom.net/conference1/sennholz.mp3 Intervention] à la conférence de la [[société du Mont Pélerin]] à Turin<br />
<br />
== Littérature secondaire ==<br />
<br />
* [[1976]], [[Mark Spangler]], [http://www.thefreemanonline.org/book-reviews/death-and-taxes-a-review/ commentaire du livre de] [[Hans Sennholz]], Death and Taxes, [[The Freeman]], octobre<br />
<br />
* [[1983]], [[Brian Summers]], [http://www.thefreemanonline.org/columns/book-review-death-and-taxes-by-hans-f-sennholz/ commentaire du livre de] [[Hans Sennholz]], "Death And Taxes", [[The Freeman]], Juillet, Vol 33, n°7<br />
<br />
* [[1988]], [[John Chamberlain]], [http://www.thefreemanonline.org/columns/a-reviewers-notebook-debts-and-deficits/ commentaire du livre de] Hans Sennholz, "Debts and Deficits", [[The Freeman]], March, Vol 38, n°3<br />
<br />
* [[1992]], [[John W. Robbins]] et [[Mark Spangler]], dir., A Man of Principle: Essays in Honor of Hans F. Sennholz, Grove City, Penn.: Grove City College Press<br />
<br />
* [[1994]], [[Robert Batemarco]], [http://www.thefreemanonline.org/columns/book-review-bankers-and-regulators-with-an-introduction-by-hans-f-sennholz/ commentaire du livre de] Hans Sennholz, dir., "Bankers and Regulators", [[The Freeman]], July, Vol 44, n°7<br />
<br />
* [[1995]], <br />
** [[Steven Horwitz]], [http://www.thefreemanonline.org/book-reviews/book-review-inflation-is-theft-the-foundation-for-economic-education/ commentaire du livre de] Hans Sennholz, dir., [http://fee.org/wp-content/uploads/2009/11/InflationisTheft.pdf Inflation is Theft], [[The Freeman]], June, Vol 45, n°6<br />
** [[William H. Peterson]], [http://www.thefreemanonline.org/columns/book-review-free-to-try-introduction-by-hans-f-sennholz/ commentaire du livre de] Hans F. Sennholz, dir., [http://fee.org/wp-content/files/FreeToTry.pdf Free to Try], [[The Freeman]], October, Vol 45, n°10<br />
<br />
* [[1996]], [[Ron Paul]], [http://www.thefreemanonline.org/departments/book-review-the-lustre-of-gold-with-an-introduction-by-hans-f-sennholz/ commentaire du livre de] [[Hans Sennholz]], dir., The Lustre of Gold, [[The Freeman]], Janvier<br />
<br />
* [[2005]], [[Bettina Bien Greaves]], [http://www.fee.org/the_freeman/detail/sowing-the-wind-essays-and-articles-on-popular-economic-policies-that-make-matters-worse#ixzz2UQH8EaTE Commentaire du livre de] [[Hans Sennholz]], "Sowing the Wind: Essays and Articles on Popular Economic Policies that Make Matters Worse", [[The Freeman]], Septembre, Vol 55, n°7<br />
<br />
* [[2007]].<br />
** [[Richard Ebeling|Richard M. Ebeling]]. «&nbsp;Hans F. Sennholz: Champion of Freedom and Austrian Economics&nbsp;». ''[[The Freeman]]'' 57, n° 5 (juin 2007)&nbsp;: p. 2-3. {{lire en ligne|lien=http://www.fee.org/the_freeman/detail/hans-f-sennholz-champion-of-freedom-and-austrian-economics}}<br />
** [[Gary North]], [http://www.lewrockwell.com/north/north541.html Hans Sennholz, R.I.P.], [[LewRockwell.com]], 25 juin<br />
** Don Hopey, [http://www.post-gazette.com/pg/07176/796921-122.stm Obituary: Hans Sennholz / Former Grove City professor and influential economist Died June 23, 2007], Pittsburgh Post-Gazette, 25 juin<br />
** [[Lawrence W. Reed]]. «&nbsp;Hans F. Sennholz, 1922–2007&nbsp;». ''[[The Freeman]]'' 57, n° 8 (octobre 2007)&nbsp;: p. 14-15. {{lire en ligne|lien=http://www.fee.org/the_freeman/detail/hans-f-sennholz-19222007}}<br />
** [[Mark Skousen]], [http://www.dailyreckoning.com.au/hans-sennholz-biography/2007/07/11/ A Biography of Hans Sennholz, the Douglas McArthur of Free-Market Economics], The Daily Reckonning, 11 juillet<br />
<br />
== Liens externes ==<br />
* {{fr}} "[http://fr.wikipedia.org/wiki/Hans_Sennholz Hans Sennholz]" sur [[Wikipédia]]<br />
* {{en}} [http://www.sennholz.com/ Page personnelle de Hans F. Sennholz].<br />
* {{en}} [[Joseph Salerno]], «&nbsp;[http://www.mises.org/fullstory.aspx?control=1155&id=70 Hans Sennholz, Teacher and Theorist]&nbsp;».<br />
* {{en}} Hans F. Sennholz, «&nbsp;[http://www.mises.org/story/1991 Repeal the Minimum Wage]&nbsp;».<br />
* {{en}} Hans Sennholz. «&nbsp;[http://www.fee.org/library/detail/the-politics-of-unemployment The Politics of Unemployment]&nbsp;». {{video}}<br />
<br />
{{Portail économie}}<br />
{{Portail auteurs}}<br />
<br />
{{DEFAULTSORT:Sennholz, Hans}}<br />
[[Catégorie:Économistes]]<br />
[[Catégorie:XXe siècle]]<br />
[[Catégorie:Minarchistes]]</div>Jerome Alexandrehttps://www.wikiberal.org/index.php?title=Hans_Sennholz&diff=116890Hans Sennholz2013-12-06T16:43:37Z<p>Jerome Alexandre : /* Œuvres */</p>
<hr />
<div>{{Infobox individu<br />
| identité = Hans Sennholz<br />
| type = [[:Catégorie:Économistes|Économiste]]<br />
| dates = [[1922]]-[[2007]]<br />
| image = [[Image:sennholz.jpg|200pw]]<br />
| tendance = [[minarchiste]]<br />
| citation =<br />
| nationalité = {{Allemagne}} puis {{états-Unis}}<br />
| Catallaxia = <br />
| Librairal = <br />
}}<br />
<br />
'''Hans F. Sennholz''', né en Allemagne en [[1922]] et mort en [[2007]], est un économiste de l'[[École autrichienne]]. Il a été l'élève de [[Ludwig von Mises]], et est un partisan de l'[[étalon-or]]. Il a enseigné la science économique au Grove City College, de [[1956]] à [[1992]]. Il est devenu ensuite consultant. <br />
<br />
Il a été président de la [[Foundation for Economic Education]], de [[1992]] à [[1997]]. Il est mort le 23 juin [[2007]].<br />
<br />
== Œuvres ==<br />
<br />
===Avant 1960===<br />
* [[1955]].<br />
** ''Divided Europe'', New York, NY<br />
** ''How Can Europe Survive''. Toronto&nbsp;: D. Van Nostrand. {{lire en ligne|lien=http://mises.org/document/3198/How-Can-Europe-Survive}}<br />
* [[1956]], [http://mises.org/books/freeenterprise.pdf On Democracy], In: Mary Sennholz, dir., [http://mises.org/books/freeenterprise.pdf On Freedom and Free Enterprise], Van Nostrand, Princeton, pp52-80<br />
* [[1957]], [http://www.thefreemanonline.org/featured/welfare-states-at-war/ Welfare States at War], [[The Freeman]], Février, Vol 7, n°2<br />
** Repris en [[1995]], [http://fee.org/wp-content/files/LeviathanAtWar.pdf Welfare States at War], In: [[Edmund A. Opitz]], dir., [http://fee.org/wp-content/files/LeviathanAtWar.pdf Leviathan at War], The Foundation for Economic Education: Irvington on Hudson NY, pp48-53<br />
<br />
===De 1960 à 1969===<br />
* [[1960]], «&nbsp;The Phantom Called "Monopoly"&nbsp;», ''[[The Freeman]]'' 10, n° 3 (mars), p. 39-52 {{lire en ligne|lien=http://www.fee.org/the_freeman/detail/the-phantom-called-monopoly}}<br />
** Repris en [[1960]], [http://library.mises.org/books/Foundation%20for%20Economic%20Education/The%20Freeman%201960,%20Vol%20VII.pdf#293 "The Phantom Called "Monopoly""], In: [http://library.mises.org/books/Foundation%20for%20Economic%20Education/The%20Freeman%201960,%20Vol%20VII.pdf "Essays on Liberty"], Vol. VII, [[Foundation for Economic Education]], pp295-317<br />
* [[1961]], Volunteers for the Peace Corps, [[The Freeman]], Septembre<br />
** Repris en [[1995]], [http://fee.org/wp-content/files/LeviathanAtWar.pdf Volunteers for the Peace Corps], In: [[Edmund A. Opitz]], dir., [http://fee.org/wp-content/files/LeviathanAtWar.pdf Leviathan at War], The Foundation for Economic Education: Irvington on Hudson NY, pp163-167<br />
* [[1962]], [http://www.fee.org/the_freeman/detail/to-rebuild-the-ethical-foundation#ixzz2cPifnIGv "To Rebuild the Ethical Foundation"], [[The Freeman]], Août<br />
* [[1966]], [http://www.thefreemanonline.org/featured/interest-rates-are-rising/ Interest Rates Are Rising], [[The Freeman]], Novembre, Vol 16, n°11<br />
* [[1969]], <br />
** a. ''The Great Depression'', Lansing, MI<br />
** b. [http://www.fee.org/the_freeman/detail/the-great-depression#ixzz2fX1V9Dbj "The Great Depression"], [[The Freeman]], Octobre, Vol 19, n°10<br />
*** Repris en [[1975]], http://www.fee.org/the_freeman/detail/the-great-depression#ixzz2fX1V9Dbj "The Great Depression"], [[The Freeman]], Vol 25, Avril, n°4<br />
<br />
===De 1970 à 1979===<br />
* [[1970]], <br />
** a. [http://www.thefreemanonline.org/featured/forecasting/ Forecasting], [[The Freeman]], January, Vol 20, n°1<br />
** b. [http://www.thefreemanonline.org/columns/planning-for-peace/ Planning for Peace], [[The Freeman]], Février, Vol 20, n°2<br />
*** Repris en [[1995]], [http://fee.org/wp-content/files/LeviathanAtWar.pdf Planning for Peace], In: [[Edmund A. Opitz]], dir., [http://fee.org/wp-content/files/LeviathanAtWar.pdf Leviathan at War], The Foundation for Economic Education: Irvington on Hudson NY, pp161-162<br />
** c. [http://www.thefreemanonline.org/featured/ludwig-von-mises-dean-of-rational-economics/ Ludwig von Mises: Dean of Rational Economics], [[The Freeman]], July, Vol 20, n°7<br />
* [[1971]], <br />
** a. Chicago Monetary tradition in the Light of the Austrian Theory, [[Reason]], Vol 3, n°7, octobre, pp24-30<br />
*** Repris en [[1971]], In: [[Friedrich Hayek]], dir., [http://oll.libertyfund.org/?option=com_staticxt&staticfile=show.php%3Ftitle=1663&chapter=37645&layout=html&Itemid=27 Chicago Monetary tradition in the Light of the Austrian Theory], Towards Liberty: Essays in Honor of Ludwig von Mises, 2 vols, Menlo Park, CA : Institute for Human Studies<br />
** b. [http://www.thefreemanonline.org/book-reviews/a-reviewers-notebook-1971-4/ commentaire de la nouvelle édition du livre de] [[Ludwig von Mises]], The Theory of Money and Credit, [[The Freeman]], Avril<br />
* [[1972]], [http://www.fee.org/pdf/the-freeman/issues/august%201972.pdf Are We Marxians Now?], [[The Freeman]], Vol 22, n°8, August<br />
* [[1973]], <br />
** a. ''Inflation or Gold Standard'', Lansing, MI, <br />
** b. [http://www.thefreemanonline.org/featured/controlling-pollution/ Controlling Pollution], [[The Freeman]], Février, Vol 23, n°2<br />
** c. [http://www.fee.org/pdf/the-freeman/issues/september%201973.pdf No Shortage of Gold], [[The Freeman]], Vol 23, n°9, september, pp515-522<br />
* [[1975]] .<br />
** Dir. ''Gold is Money''. Westport, Conn.&nbsp;: Greenwood Press. {{lire en ligne|lien=http://mises.org/document/3198/How-Can-Europe-Survive}}<br />
** [http://www.thefreemanonline.org/featured/the-great-depression-2/ The Great Depression], [[The Freeman]], avril, Vol 25, n°4, pp204-15<br />
* [[1976]], <br />
** a. ''Death and Taxes'', Washington, DC.: The Heritage Foundation<br />
*** 2e édition en [[1982]]<br />
** b. "Capital Consumption", [[The Freeman]], May, pp282-299 <br />
* [[1977]], <br />
** a. ''Problemas económicas de actualidad'', Buenos Aires, Argentina<br />
** b. Age of Inflation, Belmont, Mass.: Western Islands<br />
*** Nouvelle édition en [[1979]]<br />
*** Traduction en espagnol en [[1983]], ''Tiempos de inflation'', Buenos Aires, Argenina<br />
* [[1978]], <br />
** a. [http://www.thefreemanonline.org/columns/you-cannot-get-even/ You Cannot Get Even], [[The Freeman]], June, Vol 28, n°6 <br />
*** repris en [[2007]], [http://www.thefreemanonline.org/featured/a-sennholz-sampler/ A Sennholz Sampler: You Cannot Get Even], [[The Freeman]], June, Vol 57, n°5<br />
** b. "How Safe Is Your Bank?", Private Practice, Juillet<br />
*** Repris en [[1978]], [http://www.fee.org/the_freeman/detail/how-safe-is-your-bank#ixzz2bE9SpPSt "How Safe Is Your Bank?"], [[The Freeman]], Octobre<br />
* [[1979]], [http://www.thefreemanonline.org/columns/there-is-no-escape/ "There Is No Escape"], [[The Freeman]], November, Vol 29, n°11<br />
<br />
===De 1980 à 1989===<br />
* [[1981]], <br />
** a. «&nbsp;Standards of Living Are Falling&nbsp;», ''[[The Freeman]]'' 31, n° 2 (February) {{lire en ligne|lien=http://www.thefreemanonline.org/columns/standards-of-living-are-falling/}}<br />
** b. «&nbsp;Tensions in Poland&nbsp;», ''[[The Freeman]]'' 31, n° 5 (mai), p. 259-271 {{lire en ligne|lien=http://www.fee.org/the_freeman/detail/tensions-in-poland}}<br />
* [[1982]], <br />
** a. Death And Taxes, Center for Futures Education, Cedar Falls: Iowa<br />
** b. [http://www.thefreemanonline.org/columns/argentina-on-the-brink/ "Argentina on The Brink"], [[The Freeman]], December, Vol 32, n°12 <br />
* [[1983]],<br />
** a. «&nbsp;Unemployment in Puerto Rico&nbsp;», ''[[The Freeman]]'' 33, n° 6 (juin), p. 358-368 {{lire en ligne|lien=http://www.fee.org/the_freeman/detail/unemployment-in-puerto-rico}}<br />
** b. «&nbsp;Benefit Mandates Cause Unemployment&nbsp;», ''[[The Freeman]]'' 33, n°7 (juillet) {{lire en ligne|lien=http://www.thefreemanonline.org/columns/benefit-mandates-cause-unemployment/}}<br />
* [[1984]], <br />
** a. {{pdf}} [http://library.mises.org/books/Hans%20F%20Sennholz/The%20Underground%20Economy.pdf The Underground Economy], Auburn, Ala.: Ludwig von Mises Institute<br />
** b. «&nbsp;Ideological Roots of Unionism&nbsp;», ''[[The Freeman]]'' 34, n° 2 (février), p. 107-120 {{lire en ligne|lien=http://www.fee.org/the_freeman/detail/ideological-roots-of-unionism}}<br />
*** Repris en [[1994]], In: [[Hans Sennholz]], dir., [http://fee.org/wp-content/files/American_Unionism_Fallacies_and_Follies.pdf American Unionism: Fallacies and Follies], Foundation for Economic Education, Irvington-on-Hudson, NY, pp41-55<br />
** c. [http://www.fee.org/the_freeman/detail/a-page-on-freedom-number-4#ixzz2bSinzDrZ "A Page on Freedom: Number 4"], ''[[The Freeman]]'' (mars)<br />
** d. «&nbsp;The Davis-Bacon Act&nbsp;», ''[[The Freeman]]'' 34, n° 6 (juin), p. 345-351 {{lire en ligne|lien=http://www.fee.org/the_freeman/detail/the-davis-bacon-act}}<br />
** e. «&nbsp;The Supply of Labor&nbsp;», ''[[The Freeman]]'' 34, n° 10 (octobre), p. 594-612 {{lire en ligne|lien=http://www.fee.org/the_freeman/detail/the-supply-of-labor}}<br />
* [[1985]].<br />
** a. ''Money and Freedom'', Spring Mills, Penn.: Libertarian Press<br />
*** Traduction en espagnol en [[1987]], ''Moneda y libertad'', Buenos Aires, Argentina<br />
*** Traduction en polonais en [[1991]], ''Pieniadze I Wolnosc'', London, England<br />
** b. [http://www.fee.org/publications/the-freeman/article.asp?aid=1625 Laws Against Plant Closings], [[The Freeman: Ideas on Liberty]], avril, Vol 35, n°4<br />
** c. [http://www.mises.org/etexts/sennholz.pdf The Monetary Writings of '''Carl Menger'''], In: The Gold Standard: An Austrian Perspective, [[Llewellyn Rockwell]] Jr, dir., Lexington, Mass.: Lexington Books, Ch 2, pp19–34<br />
** d. «&nbsp;Protectionism and Unemployment&nbsp;». ''[[The Freeman]]'' 35, n° 3 (mars)&nbsp;: p. 159-171. {{lire en ligne|lien=http://www.fee.org/the_freeman/detail/protectionism-and-unemployment}}<br />
*** Repris en [[1996]], In: [[Burton W. Folsom]], dir., ''The Industrial Revolution and Free Trade'', Irvington-on-Hudson, N.Y. : Foundation for Economic Education, Ch 18, pp141-153. {{lire en ligne|lien=http://www.fee.org/library/detail/the-industrial-revolution-and-free-trade}}<br />
** e. [http://www.thefreemanonline.org/columns/liberalism-and-capitalism/ Liberalism and Capitalism], [[The Freeman]], November, Vol 35, n°11 <br />
* [[1986]].<br />
** "Deficits Do Matter", [[The Freeman]], Décembre<br />
*** Repris en 2004, ** e. [http://www.fee.org/the_freeman/detail/deficits-do-matter#ixzz2VclVJIkk "Deficits Do Matter. Governments Rarely Invest Their Funds Productively"], [[The Freeman]], Mars, Vol 54, n°3<br />
** «&nbsp;Taxes and Unemployment&nbsp;». ''[[The Freeman]]'' 36, n° 7 (juillet)&nbsp;: p. 249-255. {{lire en ligne|lien=http://www.fee.org/the_freeman/detail/taxes-and-unemployment}}<br />
* [[1987]], <br />
** a. ''[[The Politics of Unemployment]]''. Spring Mills, Penn.&nbsp;: Libertarian Press. {{ISBN|0-910884-17-X}}<br />
** b. ''Debts and Deficits'', Spring Mills, Penn.: Libertarian Press<br />
*** Traduction en espagnol (''Moneda y libertad'', Buenos Aires, Argentina) <br />
** c. [http://www.thefreemanonline.org/columns/privatizing-federal-programs/ Privatizing Federal Programs], [[The Freeman]], Juin, Vol 37, n°6<br />
** d. [http://library.mises.org/books/Robert%20G%20Anderson/Ideas%20on%20Liberty%20Essays%20in%20Honor%20of%20Paul%20L%20Poirot_Vol_2.pdf#109 "Eternal Hope"], In: [[Beth Hoffman]], dir., [http://library.mises.org/books/Robert%20G%20Anderson/Ideas%20on%20Liberty%20Essays%20in%20Honor%20of%20Paul%20L%20Poirot_Vol_2.pdf "Ideas on Liberty: Essays in Honor of Paul L. Poirot"], Irvington-on-Hudson: [[Foundation for Economic Education]], pp99-108<br />
* [[1988]] <br />
** a. ''The Great Depression: Will We Repeat It?'', Spring Mills, Penn.: Libertarian Press <br />
** b. [http://www.fee.org/wp-content/uploads/2009/11/FreedomPhilosophy.pdf Different Yardsticks], In: [[Paul L. Poirot]], dir, [http://www.fee.org/wp-content/uploads/2009/11/FreedomPhilosophy.pdf The Philosophy of Freedom], The Foundation for Economic Education: Irvington on Hudson NY, pp115-117<br />
** c. [http://www.fee.org/the_freeman/detail/the-banking-crisis#ixzz2bUbIKwD5 "The Banking Crisis"], [[The Freeman]], Novembre<br />
* [[1989]], ''The Savings and Loan Bailout'', Spring Mills, Penn.: Libertarian Press <br />
<br />
===De 1990 à 1999===<br />
* [[1990]], ''Three Economic Commandments'', Spring Mills, Penn.: Libertarian Press <br />
** Extrait repris en [[1997]], [http://www.ircusa.com/liberty/faithofourfathers.pdf#160 "A Judeo-Christian Foundation"], In: Mary Sennholz, dir., [http://www.ircusa.com/liberty/faithofourfathers.pdf "Faith of Our Fathers"], Irving-on-Hudson: [[Foundation for Economic Education]], pp152-157<br />
* [[1992]], <br />
** a. [http://www.thefreemanonline.org/columns/perspective-strength-springs-from-strong-ideas/ Perspective: Strength Springs from Strong Ideas], [[The Freeman]], July, Vol 42, n°7 <br />
** b. [http://www.thefreemanonline.org/columns/notes-from-fee/ Notes from FEE], [[The Freeman]], July, Vol 42, n°7<br />
** c. [http://fee.org/wp-content/uploads/2009/09/moralityofcapita00editguat.pdf#page=11 Introduction], In: [[Mark W. Hendrickson]], dir., [http://fee.org/wp-content/uploads/2009/09/moralityofcapita00editguat.pdf The Morality of Capitalism], Irvington-on-Hudson: The Foundation for Economic Education, Inc., pp1-6<br />
* [[1993]].<br />
** ''The First Eighty Years of Grove City College'', Grove City, PA<br />
** Ed. ''Bankers and Regulators''. Irvington-on-Hudson, NY&nbsp;: [[Foundation for Economic Education]]. {{ISBN|0-910614-91-1}} {{lire en ligne|lien=http://www.fee.org/library/detail/bankers-and-regulators}}<br />
** Ed. ''Public Education and Indoctrination''. Irvington-on-Hudson, NY&nbsp;: [[Foundation for Economic Education]]. {{ISBN|0-910614-86-5}} {{lire en ligne|lien=http://www.fee.org/library/detail/public-education-and-indoctrination}}<br />
** Ed. ''Taxation and Confiscation''. Irvington-on-Hudson, NY&nbsp;: [[Foundation for Economic Education]]. {{ISBN|0-910614-89-X}} {{lire en ligne|lien=http://www.fee.org/library/detail/taxation-and-confiscation}}<br />
* [[1994]].<br />
** Ed. ''American Unionism: Fallacies and Follies''. Irvington-on-Hudson, NY&nbsp;: [[Foundation for Economic Education]]. {{ISBN|0-910614-97-0}} {{lire en ligne|lien=http://www.fee.org/library/detail/american-unionism-fallacies-and-follies}}<br />
** Ed., [http://fee.org/wp-content/files/InflationisTheft.pdf Inflation is Theft], Foundation for Economic Education, Irvington-on-Hudson, NY<br />
* [[1995]].<br />
** a. [http://www.mises.org/books/memoriam.pdf Murray Rothbard (1926-1995)], In: [[Lew Rockwell]], dir., [http://www.mises.org/books/memoriam.pdf Murray N. Rothbard: In Memoriam Auburn], AL: Ludwig von Mises Institute<br />
** b. dir., [http://fee.org/wp-content/uploads/2009/11/InflationisTheft.pdf Free to Try], Foundation for Economic Education, Irvington-on-Hudson, NY<br />
** c. [http://fee.org/wp-content/uploads/2009/11/InflationisTheft.pdf Introduction], In: [[Hans Sennholz]], dir., [http://fee.org/wp-content/files/FreeToTry.pdf Free to Try], Foundation for Economic Education, Irvington-on-Hudson, NY, pp1-4<br />
** d. dir., The Lustre of Gold, Irvington-on-Hudson, N.Y.: Foundation for Economic Education<br />
** e. «&nbsp;Minimum Wages&nbsp;». ''[[The Freeman]]'' 45, n° 3 (mars)&nbsp;: p. centrales. {{lire en ligne|lien=http://www.fee.org/the_freeman/detail/minimum-wages}}<br />
** f. [http://www.thefreemanonline.org/columns/budget-deficits/ Budget Deficits], [[The Freeman]], April, Vol 45, n°4<br />
** g. [http://www.thefreemanonline.org/columns/affirmative-action/ Affirmative Action], [[The Freeman]], June, Vol 45, n°6 <br />
** h. [http://www.fee.org/the_freeman/detail/degenerate-democracy#ixzz2XR5MvKuZ "Degenerate Democracy. Majority Rule Differs from Constitutional Democracy"], [[The Freeman]], Juillet, Vol 45, n°7<br />
** i. [http://www.thefreemanonline.org/columns/misplaced-hope/ Misplaced Hope], [[The Freeman]], October, Vol 45, n°10<br />
** j. [http://www.thefreemanonline.org/columns/counting-our-blessings/ Counting Our Blessings], [[The Freeman]], November, Vol 45, n°11<br />
** k. [http://www.thefreemanonline.org/columns/love-and-envy/ Love and Envy], [[The Freeman]], December, Vol 45, n°12<br />
* [[1996]], <br />
** a. "The Böhm-Bawerkian Foundation of the Interest Theory", In: [[Hardy Bouillon]], dir., Libertarians and Liberalism, Aldershot, England: Avebury<br />
*** Repris dans la nouvelle édition en [[1998]], The Bohm-Bawerkian Foundation of the Interest Theory, In: [[Hardy Bouillon]], dir., Libertarians and Liberalism, Essays in Honour of Gerard Radnitzky, Suffolk, Grande Bretagne: Ipswich Book Company, pp123-147<br />
** b. [http://www.thefreemanonline.org/columns/looking-back/ Looking Back], [[The Freeman]], March, Vol 46, n°3<br />
** c. [http://www.thefreemanonline.org/columns/jobs-and-trade/ Jobs and Trade], [[The Freeman]], July, Vol 46, n°7<br />
*** repris en [[2007]], [http://www.thefreemanonline.org/featured/a-sennholz-sampler/ A Sennholz Sampler: Jobs and Trade], [[The Freeman]], June, Vol 57, n°5<br />
** d. [http://www.thefreemanonline.org/departments/book-review-human-action-by-ludwig-von-mises/ Commentaire de la 4ème édition révisée du livre de] [[Ludwig von Mises]], "Human Action", [[The Freeman]], July, Vol 47, n°6<br />
** e. "Onward Still", [[The Freeman]], May, pp332–336<br />
* [[1997]], <br />
** a. ''Reflection and Rememberance'', Irvington-on-Hudson, N.Y.: Foundation for Economic Education<br />
** b. [http://fee.org/wp-content/files/GovernmentanIdealConcept.pdf Introduction], In: [[Leonard Read]], [http://fee.org/wp-content/files/GovernmentanIdealConcept.pdf Government: An Ideal Concept], Irvington-on-Hudson, N.Y.: Foundation for Economic Education, pp1-2<br />
** c. [http://www.thefreemanonline.org/columns/faith-in-the-fed/Faith in the Fed. Blind Faith in Political Power Obscures the Fed's True Nature], [[The Freeman]], April, Vol 47, n°4<br />
<br />
===À partir de 2000===<br />
* [[2000]], "Ludwig von Mises: Valiant Defender of Freedom", In: [[Richard M. Ebeling]], dir., "Human Action: A 50-Year Tribute", Hillsdale, Mich.: Hillsdale College Press, pp201-214<br />
* [[2004]], "Sowing the Wind: Essays and Articles on Popular Economic Policies that Make Matters Worse", Libertarian Press<br />
<br />
== Archives Audio ==<br />
<br />
* [[1961]], [http://brunoleonimedia.servingfreedom.net/conference1/sennholz.mp3 Intervention] à la conférence de la [[société du Mont Pélerin]] à Turin<br />
<br />
== Littérature secondaire ==<br />
<br />
* [[1976]], [[Mark Spangler]], [http://www.thefreemanonline.org/book-reviews/death-and-taxes-a-review/ commentaire du livre de] [[Hans Sennholz]], Death and Taxes, [[The Freeman]], octobre<br />
<br />
* [[1983]], [[Brian Summers]], [http://www.thefreemanonline.org/columns/book-review-death-and-taxes-by-hans-f-sennholz/ commentaire du livre de] [[Hans Sennholz]], "Death And Taxes", [[The Freeman]], Juillet, Vol 33, n°7<br />
<br />
* [[1988]], [[John Chamberlain]], [http://www.thefreemanonline.org/columns/a-reviewers-notebook-debts-and-deficits/ commentaire du livre de] Hans Sennholz, "Debts and Deficits", [[The Freeman]], March, Vol 38, n°3<br />
<br />
* [[1992]], [[John W. Robbins]] et [[Mark Spangler]], dir., A Man of Principle: Essays in Honor of Hans F. Sennholz, Grove City, Penn.: Grove City College Press<br />
<br />
* [[1994]], [[Robert Batemarco]], [http://www.thefreemanonline.org/columns/book-review-bankers-and-regulators-with-an-introduction-by-hans-f-sennholz/ commentaire du livre de] Hans Sennholz, dir., "Bankers and Regulators", [[The Freeman]], July, Vol 44, n°7<br />
<br />
* [[1995]], <br />
** [[Steven Horwitz]], [http://www.thefreemanonline.org/book-reviews/book-review-inflation-is-theft-the-foundation-for-economic-education/ commentaire du livre de] Hans Sennholz, dir., [http://fee.org/wp-content/uploads/2009/11/InflationisTheft.pdf Inflation is Theft], [[The Freeman]], June, Vol 45, n°6<br />
** [[William H. Peterson]], [http://www.thefreemanonline.org/columns/book-review-free-to-try-introduction-by-hans-f-sennholz/ commentaire du livre de] Hans F. Sennholz, dir., [http://fee.org/wp-content/files/FreeToTry.pdf Free to Try], [[The Freeman]], October, Vol 45, n°10<br />
<br />
* [[1996]], [[Ron Paul]], [http://www.thefreemanonline.org/departments/book-review-the-lustre-of-gold-with-an-introduction-by-hans-f-sennholz/ commentaire du livre de] [[Hans Sennholz]], dir., The Lustre of Gold, [[The Freeman]], Janvier<br />
<br />
* [[2005]], [[Bettina Bien Greaves]], [http://www.fee.org/the_freeman/detail/sowing-the-wind-essays-and-articles-on-popular-economic-policies-that-make-matters-worse#ixzz2UQH8EaTE Commentaire du livre de] [[Hans Sennholz]], "Sowing the Wind: Essays and Articles on Popular Economic Policies that Make Matters Worse", [[The Freeman]], Septembre, Vol 55, n°7<br />
<br />
* [[2007]].<br />
** [[Richard Ebeling|Richard M. Ebeling]]. «&nbsp;Hans F. Sennholz: Champion of Freedom and Austrian Economics&nbsp;». ''[[The Freeman]]'' 57, n° 5 (juin 2007)&nbsp;: p. 2-3. {{lire en ligne|lien=http://www.fee.org/the_freeman/detail/hans-f-sennholz-champion-of-freedom-and-austrian-economics}}<br />
** [[Gary North]], [http://www.lewrockwell.com/north/north541.html Hans Sennholz, R.I.P.], [[LewRockwell.com]], 25 juin<br />
** Don Hopey, [http://www.post-gazette.com/pg/07176/796921-122.stm Obituary: Hans Sennholz / Former Grove City professor and influential economist Died June 23, 2007], Pittsburgh Post-Gazette, 25 juin<br />
** [[Lawrence W. Reed]]. «&nbsp;Hans F. Sennholz, 1922–2007&nbsp;». ''[[The Freeman]]'' 57, n° 8 (octobre 2007)&nbsp;: p. 14-15. {{lire en ligne|lien=http://www.fee.org/the_freeman/detail/hans-f-sennholz-19222007}}<br />
** [[Mark Skousen]], [http://www.dailyreckoning.com.au/hans-sennholz-biography/2007/07/11/ A Biography of Hans Sennholz, the Douglas McArthur of Free-Market Economics], The Daily Reckonning, 11 juillet<br />
<br />
== Liens externes ==<br />
* {{fr}} "[http://fr.wikipedia.org/wiki/Hans_Sennholz Hans Sennholz]" sur [[Wikipédia]]<br />
* {{en}} [http://www.sennholz.com/ Page personnelle de Hans F. Sennholz].<br />
* {{en}} [[Joseph Salerno]], «&nbsp;[http://www.mises.org/fullstory.aspx?control=1155&id=70 Hans Sennholz, Teacher and Theorist]&nbsp;».<br />
* {{en}} Hans F. Sennholz, «&nbsp;[http://www.mises.org/story/1991 Repeal the Minimum Wage]&nbsp;».<br />
* {{en}} Hans Sennholz. «&nbsp;[http://www.fee.org/library/detail/the-politics-of-unemployment The Politics of Unemployment]&nbsp;». {{video}}<br />
<br />
{{Portail économie}}<br />
{{Portail auteurs}}<br />
<br />
{{DEFAULTSORT:Sennholz, Hans}}<br />
[[Catégorie:Économistes]]<br />
[[Catégorie:XXe siècle]]<br />
[[Catégorie:Minarchistes]]</div>Jerome Alexandrehttps://www.wikiberal.org/index.php?title=Ch%C3%B4mage&diff=116889Chômage2013-12-06T16:06:30Z<p>Jerome Alexandre : /* Bibliographie */</p>
<hr />
<div>Le '''chômage''' désigne la situation du chômeur, personne "active" (valide et en âge de travailler) recherchant un [[travail|emploi]] sans succès.<br />
<br />
Le chômage est un des modes de régulation du [[capitalisme]], au même titre que la faillite. Dans un cadre [[libéral]], les [[entreprise]]s performantes embauchent, celles qui ont des difficultés débauchent. Et, globalement, l'économie s'adapte à la réalité sociale, régie par la [[demande]]. Dans une [[collectivisme|économie administrée]], sans faillite et officiellement sans chômage, la même régulation s'opère par du travail inutile (au détriment des employés) et des gaspillages importants (au détriment du consommateur).<br />
<br />
L'existence du chômage induit l'existence de la [[Politique de l'emploi]].<br />
<br />
Les causes du chômage sont nombreuses : <br />
* chômage naturel ou frictionnel (transition courte entre deux emplois), <br />
* chômage saisonnier (dû aux variations saisonnières d'activité), <br />
* chômage conjoncturel (faible offre d'emplois temporaire),<br />
* chômage structurel (inadéquation entre l'offre et la demande de travail, problème de qualification), <br />
* chômage technique (l'employeur ne peut provisoirement pas faire travailler ses employés pour des raisons imprévues (inondation, coupure d'électricité etc)&nbsp;; le [[contrat]] n'est alors pas rompu).<br />
* chômage technologique provoquée par le progrès technique, idée combattue par Alfred Sauvy dans sa [[théorie du déversement]].<br />
<br />
[[Image:Jobless.jpg|right|170px]]<br />
<br />
== L’État crée le chômage ==<br />
<br />
Le chômage que les libéraux condamnent est le '''chômage institutionnel''', qui a des causes politiques&nbsp;:<br />
* [[salaire minimum]] qui joue comme une barrière à l'emploi&nbsp;;<br />
* cotisations de [[protection sociale]] trop élevées (dues aux [[monopole]]s sociaux imposés par l’État) qui renchérissent les coûts salariaux (voir par exemple l'article [[structure du salaire en France]])&nbsp;;<br />
* règlementation trop rigide (Code du travail) qui, en voulant prévenir les licenciements, freine en fait les embauches&nbsp;;<br />
* mesures d'[[assistanat]] qui n'encouragent pas celui qui en bénéficie à occuper un emploi {{guil|mal payé}}&nbsp;;<br />
* [[impôt sur la fortune]] qui fait fuir les entrepreneurs.<br />
<br />
En 2010, [[Christopher Pissarides]], [[Peter Diamond]] et [[Dale Mortensen]] obtiennent le [[Prix Nobel d'économie]], pour avoir démontré que {{guil|plus les allocations chômage sont importantes, plus le taux de chômage est élevé et la durée de recherche [d'emploi] est longue}}. Le modèle permet par exemple de comprendre pourquoi un grand nombre de personnes se trouvent sans [[emploi]] alors qu'il existe dans le même temps un nombre important d'offres non satisfaites.<br />
<br />
== Erreur courante ==<br />
<br />
* {{guil|Ce sont les entreprises qui créent le chômage en licenciant.}}<br />
Une embauche est un [[échange]] qui profite aussi bien à l'entreprise qu'au salarié. De la même façon qu'un salarié n'est pas tenu de rester à vie dans la même entreprise, les entreprises n'ont aucune obligation d'embaucher ni de garder indéfiniment des [[salaire|salariés]]&nbsp;: le [[droit au travail]] cher aux socialistes du XIX{{e}} siècle est un [[faux droits|faux droit]].<br />
<br />
Le progrès technique et économique entraîne des destructions d'emplois et des créations de nouveaux emplois. Le problème (particulièrement en [[France]]) est que la création de nouveaux emplois est rendue difficile par l'[[interventionnisme]] étatique et les règlementations sur le [[travail]].<br />
<br />
== L'exemple de la Suisse ==<br />
<br />
La [[Suisse]] a toujours connu des taux de chômage très bas. Les causes qui expliquent cet état de fait sont les suivantes<ref>Voir ''Comment fait la Suisse pour faire fondre son chômage ?'', Pierre Chappaz, La Tribune, 22/07/2013 ; [http://www.contrepoints.org/2013/07/09/130320-comment-faire-passer-le-chomage-sous-les-3 Comment faire passer le chômage sous les 3%] sur [[Contrepoints]]</ref>:<br />
* importance de la formation professionnelle ;<br />
* liberté d'embauche et de licenciement ;<br />
* faibles charges sociales et absence de [[salaire minimum]].<br />
<br />
== Recherche d'emploi et chômage volontaire ==<br />
<br />
Dans l'analyse la plus récente du chômage, on s'aperçoit qu'une partie des chômeurs se sont mis volontairement dans cette situation, ou acceptent d'y rester pour une durée plus ou moins longue. Cette situation est liée à un désir de rechercher, dans les meilleures conditions, le plus d'informations possibles sur les emplois offerts. C'est ainsi que des travailleurs, estimant incomplète leur vision du marché du travail, vont refuser des emplois jugés inintéressants, voire abandonner leur emploi s'ils en ont un, préférant procéder librement à une recherche d'informations complémentaires. Dans ce cas, le travailleur préfère rechercher d'abord l'ensemble des opportunités, en effectuant un calcul de type coût/avantage, le coût (absence d'emploi) étant supposé inférieur à l'avantage (trouver un meilleur emploi). En ce sens, des indemnités élevées de chômage diminuent le coût pour le travailleur et donc augmentent cette forme volontaire de chômage.<br />
<br />
La théorie [[John Maynard Keynes|keynésienne]], qui prétend que le [[laissez-faire]] ne permet pas d'éliminer le chômage involontaire, est donc fausse&nbsp;:<br />
<br />
{{citation bloc | Keynes n'a consacré que quelques pages à cette proposition. Ses arguments achoppent tant au plan empirique qu'au plan théorique. Sans intervention du gouvernement, les salaires s'adaptent de façon à fluidifier le marché de l'emploi. Dans le monde réel, le {{guil|chômage involontaire}} existe bien, mais la cause en est les distorsions dues au gouvernement, aux syndicats et aux banques centrales.|[[Robert P. Murphy]]|The Critical Flaw in Keynes's System {{lire en ligne|lien=http://mises.org/daily/5464/The-Critical-Flaw-in-Keyness-System}} {{en}} }}<br />
<br />
== Citations ==<br />
<br />
* {{citation bloc | Si vous payez les gens quand ils ne travaillent pas et que vous les forcez à payer des impôts quand ils travaillent, ne vous étonnez pas d'avoir des chômeurs&nbsp;!|[[Milton Friedman]]}}<br />
<br />
* {{citation bloc | Le chômage contemporain est un chômage de file d'attente résultat d'une [[interventionnisme|intervention]] ou d'un ensemble d'interventions publiques antérieures cherchant à protéger un secteur de la [[concurrence|compétition]] sur le [[marché]] du [[travail]]. Ce secteur protégé engendre un effet pervers&nbsp;: un chômage qui entraîne la montée de l'exclusion et de la [[pauvreté]]. Pour corriger cet effet pervers, des règlementations spécifiques destinées à réduire la pauvreté sont prises. Ces règlementations spécifiques non seulement sont souvent inefficaces mais dans certains cas, contribuent à accentuer le phénomène combattu. &Agrave; nouveau pour corriger cet effet pervers non anticipé, de nouvelles mesures d'aides et de règlementations sont introduites qui elles mêmes engendrent des effets pervers ainsi de suite.|[[Bertrand Lemennicier]]}}<br />
<br />
* {{citation bloc | Croyez-vous vraiment que l'on peut créer des emplois en punissant systématiquement tous ceux qui sont susceptibles d'en créer&nbsp;? Croyez-vous vraiment qu'on peut retrouver une croissance forte et durable en empêchant l'accumulation de capital, en incitant les meilleurs à partir à l'étranger, en détruisant les incitations productives et en récompensant la paresse, les combines et les menaces&nbsp;?|[[Pascal Salin]]}}<br />
<br />
* {{citation bloc | Dans un marché du travail libre, les salaires tendent à s'élever à un niveau à partir duquel tous les employeurs prêts à payer à ce tarif pourront trouver tous les travailleurs dont ils ont besoin, et tous les travailleurs prêts à travailler à ce niveau de salaire pourront trouver un emploi. La tendance qui prévaut sur un tel marché est celle du plein emploi.|[[Ludwig von Mises]]}}<br />
<br />
* {{citation bloc | Le gouvernement ne peut créer des emplois par la dépense. En utilisant des fonds qui proviennent de la taxation ou de l'emprunt public, il supprime d'un côté autant d'emplois qu'il en crée de l'autre.|[[Ludwig von Mises]]|Planned Chaos}}<br />
<br />
* {{citation bloc | La demande de travail (l’offre d’emploi) émane de l’entreprise. Elle est la seule à créer des emplois marchands, rémunérés par des ventes. Le reste (à commencer par l’administration) fonctionne par transferts et la création d’emplois publics (ce que l’on voit) est compensée par la perte d’emplois privés à cause des impôts (ce que l’on ne voit pas). Seules les entreprises libres suscitent une création nette d’emplois. Par conséquent, il faut les libérer des carcans fiscaux, sociaux, administratifs, réglementaires qui les paralysent. Chômage&nbsp;? Non, on n’a pas tout essayé&nbsp;: on a {{guil|oublié}} d’essayer la liberté.|[[Jean-Yves Naudet]]}}<br />
<br />
== Notes et références ==<br />
<references/> <br />
<br />
==Voir aussi==<br />
<br />
===Bibliographie===<br />
* [[1973]]. [[Martin Feldstein]]. «&nbsp;The Economics of the New Unemployment&nbsp;». ''Public Interest'', n° 33 (automne)&nbsp;: p. 3-42. {{lire en ligne|lien=http://www.nationalaffairs.com/public_interest/detail/the-economics-of-the-new-unemployment}}<br />
* [[1987]]. [[Hans Sennholz|Hans F. Sennholz]]. ''[[The Politics of Unemployment]]''. Spring Mills, PA&nbsp;: Libertarian Press. {{ISBN|0-910884-17-X}}<br />
* [[1990]]. Lawrence H. Summers. ''Understanding Unemployment''. Cambridge, MA&nbsp;: The MIT Press. {{ISBN|0-262-19265-9}}<br />
* [[1995]]. [[Pascal Salin]]. «&nbsp;[[:ca:Pascal_Salin:Les_obstacles_à_l'emploi|Les obstacles à l'emploi]]&nbsp;». ''Revue française d'économie'' 10, n° 4 (automne)&nbsp;: p. 3-35. {{lire en ligne|doi=10.3406/rfeco.1995.989}}<br />
* [[1996]].<br />
** [[Jacques Garello]], dir. «&nbsp;En Finir Avec Le Chômage&nbsp;». Numéro spécial, ''Revue des Études Humaines''. {{présentation en ligne|lien=http://www.libres.org/catalogue-de-la-sefel/2853-en-finir-avec-le-chomage.html}} {{lire en ligne|lien=http://web.archive.org/web/20010719130141/http://www.demlib.com/dossiers/emploi/enfinir/enfinir.htm}}<br />
** [[Jacques Garello]], dir. «&nbsp;Unemployment: Is Economics Helpless?&nbsp;» ''[[Journal des économistes et des études humaines|Journal des Économistes et des Études Humaines]]'' 7, n° 1 (mars).<br />
* [[1997]]. [[Lowell E. Gallaway]] et [[Richard Vedder|Richard K. Vedder]]. ''Out of Work&nbsp;: Unemployment and Government in Twentieth-Century America''. New York, NY&nbsp;: New York University Press. {{ISBN|0-8147-8792-4}} {{présentation en ligne|lien=http://nyupress.org/books/book-details.aspx?bookId=3413}}<br />
* [[2007]]. Lawrence H. Summers. «&nbsp;Unemployment&nbsp;». In ''The Concise Encyclopedia of Economics'', ed. [[David R. Henderson]], p. 502-505. Indianapolis, IN&nbsp;: [[Liberty Fund]]. {{ISBN|978-0-86597-665-8}} {{lire en ligne|lien=http://www.econlib.org/library/Enc/Unemployment.html}}<br />
* [[2008]]. [[Walter Block]]. ''Labor Economics from a Free Market Perspective: Employing the Unemployable''. Hackensack, NJ&nbsp;: World Scientific. {{ISBN|978-981-270-568-6}} {{lire en ligne|doi=10.1142/6388}}<br />
* [[2012]]. [[Pascal Salin]]. «&nbsp;Chômage&nbsp;». In ''Dictionnaire du libéralisme'', dir. [[Mathieu Laine]], p. 128-133. Paris&nbsp;: Larousse. {{ISBN|978-2-03-584185-8}}<br />
<br />
===Liens externes===<br />
<br />
* "[http://fr.wikipedia.org/wiki/Ch%C3%B4mage Chômage]" sur [[Wikipédia]]<br />
* "[http://wiki.mises.org/wiki/Unemployment Unemployment]" sur [[Mises Institute|Mises Wiki]]<br />
<br />
* [[Georges Lane]]. «&nbsp;[http://blog.georgeslane.fr/post/2005/10/01/65-le-chomage-et-son-assurance Le chômage et son assurance]&nbsp;».<br />
* [[Bertrand Lemennicier]]. «&nbsp;[http://lemennicier.bwm-mediasoft.com/displayArticle.php?articleId=252 Le chômage contemporain est un phénomène politique et non pas un problème économique ou social]&nbsp;». ''Bertrand Lemennicier''.<br />
* [[Jean-Yves Naudet]]. «&nbsp;[http://www.contrepoints.org/2011/09/28/48116-chomage-on-a-tout-essaye Chômage&nbsp;: "On a tout essayé"]&nbsp;». ''[[Contrepoints]]'', 28 septembre 2011.<br />
* [[Jacques Rueff]]. «&nbsp;[[:ca:Jacques_Rueff:La_fin_de_l%27%C3%A8re_keyn%C3%A9sienne|La fin de l'ère keynésienne]]&nbsp;». ''[[Catallaxia]]''.<br />
* [[Jacques Rueff]]. «&nbsp;[[:ca:Jacques_Rueff:Les_variations_du_ch%C3%B4mage_en_Angleterre|Les variations du chômage en Angleterre]]&nbsp;». ''[[Catallaxia]]''.<br />
* [[Hans Sennholz|Hans F. Sennholz]]. «&nbsp;[http://mises.org/daily/1782/Politics-Causes-Unemployment Politics Causes Unemployment]&nbsp;». ''[[Mises Institute|Mises Daily]]'', 13 avril 2005.<br />
<br />
* [http://www.libres.org/connaissance-du-liberalisme/2758.html La libre entreprise et le libre échange responsable du chomâge ?], Écrit par [[Jacques Garello]]<br />
<br />
===Articles connexes===<br />
* [[Assurance chômage]]<br />
* [[Courbe de Phillips]]<br />
* [[NAIRU]]<br />
* [[Salaire minimum]]<br />
* [[Syndicalisme]]<br />
* [[Taux de chômage naturel]]<br />
* [[Travail]] | [[droit au travail]]<br />
* [[Le Chômeur de Clochemerle]]<br />
<br />
{{Portail économie}}<br />
{{Portail société}}<br />
<br />
{{DEFAULTSORT:Chomage}}</div>Jerome Alexandrehttps://www.wikiberal.org/index.php?title=Ch%C3%B4mage&diff=116888Chômage2013-12-06T16:03:33Z<p>Jerome Alexandre : /* Bibliographie */ 2008, Labor Economics from a Free Market Perspective, de Walter Block</p>
<hr />
<div>Le '''chômage''' désigne la situation du chômeur, personne "active" (valide et en âge de travailler) recherchant un [[travail|emploi]] sans succès.<br />
<br />
Le chômage est un des modes de régulation du [[capitalisme]], au même titre que la faillite. Dans un cadre [[libéral]], les [[entreprise]]s performantes embauchent, celles qui ont des difficultés débauchent. Et, globalement, l'économie s'adapte à la réalité sociale, régie par la [[demande]]. Dans une [[collectivisme|économie administrée]], sans faillite et officiellement sans chômage, la même régulation s'opère par du travail inutile (au détriment des employés) et des gaspillages importants (au détriment du consommateur).<br />
<br />
L'existence du chômage induit l'existence de la [[Politique de l'emploi]].<br />
<br />
Les causes du chômage sont nombreuses : <br />
* chômage naturel ou frictionnel (transition courte entre deux emplois), <br />
* chômage saisonnier (dû aux variations saisonnières d'activité), <br />
* chômage conjoncturel (faible offre d'emplois temporaire),<br />
* chômage structurel (inadéquation entre l'offre et la demande de travail, problème de qualification), <br />
* chômage technique (l'employeur ne peut provisoirement pas faire travailler ses employés pour des raisons imprévues (inondation, coupure d'électricité etc)&nbsp;; le [[contrat]] n'est alors pas rompu).<br />
* chômage technologique provoquée par le progrès technique, idée combattue par Alfred Sauvy dans sa [[théorie du déversement]].<br />
<br />
[[Image:Jobless.jpg|right|170px]]<br />
<br />
== L’État crée le chômage ==<br />
<br />
Le chômage que les libéraux condamnent est le '''chômage institutionnel''', qui a des causes politiques&nbsp;:<br />
* [[salaire minimum]] qui joue comme une barrière à l'emploi&nbsp;;<br />
* cotisations de [[protection sociale]] trop élevées (dues aux [[monopole]]s sociaux imposés par l’État) qui renchérissent les coûts salariaux (voir par exemple l'article [[structure du salaire en France]])&nbsp;;<br />
* règlementation trop rigide (Code du travail) qui, en voulant prévenir les licenciements, freine en fait les embauches&nbsp;;<br />
* mesures d'[[assistanat]] qui n'encouragent pas celui qui en bénéficie à occuper un emploi {{guil|mal payé}}&nbsp;;<br />
* [[impôt sur la fortune]] qui fait fuir les entrepreneurs.<br />
<br />
En 2010, [[Christopher Pissarides]], [[Peter Diamond]] et [[Dale Mortensen]] obtiennent le [[Prix Nobel d'économie]], pour avoir démontré que {{guil|plus les allocations chômage sont importantes, plus le taux de chômage est élevé et la durée de recherche [d'emploi] est longue}}. Le modèle permet par exemple de comprendre pourquoi un grand nombre de personnes se trouvent sans [[emploi]] alors qu'il existe dans le même temps un nombre important d'offres non satisfaites.<br />
<br />
== Erreur courante ==<br />
<br />
* {{guil|Ce sont les entreprises qui créent le chômage en licenciant.}}<br />
Une embauche est un [[échange]] qui profite aussi bien à l'entreprise qu'au salarié. De la même façon qu'un salarié n'est pas tenu de rester à vie dans la même entreprise, les entreprises n'ont aucune obligation d'embaucher ni de garder indéfiniment des [[salaire|salariés]]&nbsp;: le [[droit au travail]] cher aux socialistes du XIX{{e}} siècle est un [[faux droits|faux droit]].<br />
<br />
Le progrès technique et économique entraîne des destructions d'emplois et des créations de nouveaux emplois. Le problème (particulièrement en [[France]]) est que la création de nouveaux emplois est rendue difficile par l'[[interventionnisme]] étatique et les règlementations sur le [[travail]].<br />
<br />
== L'exemple de la Suisse ==<br />
<br />
La [[Suisse]] a toujours connu des taux de chômage très bas. Les causes qui expliquent cet état de fait sont les suivantes<ref>Voir ''Comment fait la Suisse pour faire fondre son chômage ?'', Pierre Chappaz, La Tribune, 22/07/2013 ; [http://www.contrepoints.org/2013/07/09/130320-comment-faire-passer-le-chomage-sous-les-3 Comment faire passer le chômage sous les 3%] sur [[Contrepoints]]</ref>:<br />
* importance de la formation professionnelle ;<br />
* liberté d'embauche et de licenciement ;<br />
* faibles charges sociales et absence de [[salaire minimum]].<br />
<br />
== Recherche d'emploi et chômage volontaire ==<br />
<br />
Dans l'analyse la plus récente du chômage, on s'aperçoit qu'une partie des chômeurs se sont mis volontairement dans cette situation, ou acceptent d'y rester pour une durée plus ou moins longue. Cette situation est liée à un désir de rechercher, dans les meilleures conditions, le plus d'informations possibles sur les emplois offerts. C'est ainsi que des travailleurs, estimant incomplète leur vision du marché du travail, vont refuser des emplois jugés inintéressants, voire abandonner leur emploi s'ils en ont un, préférant procéder librement à une recherche d'informations complémentaires. Dans ce cas, le travailleur préfère rechercher d'abord l'ensemble des opportunités, en effectuant un calcul de type coût/avantage, le coût (absence d'emploi) étant supposé inférieur à l'avantage (trouver un meilleur emploi). En ce sens, des indemnités élevées de chômage diminuent le coût pour le travailleur et donc augmentent cette forme volontaire de chômage.<br />
<br />
La théorie [[John Maynard Keynes|keynésienne]], qui prétend que le [[laissez-faire]] ne permet pas d'éliminer le chômage involontaire, est donc fausse&nbsp;:<br />
<br />
{{citation bloc | Keynes n'a consacré que quelques pages à cette proposition. Ses arguments achoppent tant au plan empirique qu'au plan théorique. Sans intervention du gouvernement, les salaires s'adaptent de façon à fluidifier le marché de l'emploi. Dans le monde réel, le {{guil|chômage involontaire}} existe bien, mais la cause en est les distorsions dues au gouvernement, aux syndicats et aux banques centrales.|[[Robert P. Murphy]]|The Critical Flaw in Keynes's System {{lire en ligne|lien=http://mises.org/daily/5464/The-Critical-Flaw-in-Keyness-System}} {{en}} }}<br />
<br />
== Citations ==<br />
<br />
* {{citation bloc | Si vous payez les gens quand ils ne travaillent pas et que vous les forcez à payer des impôts quand ils travaillent, ne vous étonnez pas d'avoir des chômeurs&nbsp;!|[[Milton Friedman]]}}<br />
<br />
* {{citation bloc | Le chômage contemporain est un chômage de file d'attente résultat d'une [[interventionnisme|intervention]] ou d'un ensemble d'interventions publiques antérieures cherchant à protéger un secteur de la [[concurrence|compétition]] sur le [[marché]] du [[travail]]. Ce secteur protégé engendre un effet pervers&nbsp;: un chômage qui entraîne la montée de l'exclusion et de la [[pauvreté]]. Pour corriger cet effet pervers, des règlementations spécifiques destinées à réduire la pauvreté sont prises. Ces règlementations spécifiques non seulement sont souvent inefficaces mais dans certains cas, contribuent à accentuer le phénomène combattu. &Agrave; nouveau pour corriger cet effet pervers non anticipé, de nouvelles mesures d'aides et de règlementations sont introduites qui elles mêmes engendrent des effets pervers ainsi de suite.|[[Bertrand Lemennicier]]}}<br />
<br />
* {{citation bloc | Croyez-vous vraiment que l'on peut créer des emplois en punissant systématiquement tous ceux qui sont susceptibles d'en créer&nbsp;? Croyez-vous vraiment qu'on peut retrouver une croissance forte et durable en empêchant l'accumulation de capital, en incitant les meilleurs à partir à l'étranger, en détruisant les incitations productives et en récompensant la paresse, les combines et les menaces&nbsp;?|[[Pascal Salin]]}}<br />
<br />
* {{citation bloc | Dans un marché du travail libre, les salaires tendent à s'élever à un niveau à partir duquel tous les employeurs prêts à payer à ce tarif pourront trouver tous les travailleurs dont ils ont besoin, et tous les travailleurs prêts à travailler à ce niveau de salaire pourront trouver un emploi. La tendance qui prévaut sur un tel marché est celle du plein emploi.|[[Ludwig von Mises]]}}<br />
<br />
* {{citation bloc | Le gouvernement ne peut créer des emplois par la dépense. En utilisant des fonds qui proviennent de la taxation ou de l'emprunt public, il supprime d'un côté autant d'emplois qu'il en crée de l'autre.|[[Ludwig von Mises]]|Planned Chaos}}<br />
<br />
* {{citation bloc | La demande de travail (l’offre d’emploi) émane de l’entreprise. Elle est la seule à créer des emplois marchands, rémunérés par des ventes. Le reste (à commencer par l’administration) fonctionne par transferts et la création d’emplois publics (ce que l’on voit) est compensée par la perte d’emplois privés à cause des impôts (ce que l’on ne voit pas). Seules les entreprises libres suscitent une création nette d’emplois. Par conséquent, il faut les libérer des carcans fiscaux, sociaux, administratifs, réglementaires qui les paralysent. Chômage&nbsp;? Non, on n’a pas tout essayé&nbsp;: on a {{guil|oublié}} d’essayer la liberté.|[[Jean-Yves Naudet]]}}<br />
<br />
== Notes et références ==<br />
<references/> <br />
<br />
==Voir aussi==<br />
<br />
===Bibliographie===<br />
* [[1973]]. [[Martin Feldstein]]. «&nbsp;The Economics of the New Unemployment&nbsp;». ''Public Interest'', n° 33 (automne)&nbsp;: p. 3-42. {{lire en ligne|lien=http://www.nationalaffairs.com/public_interest/detail/the-economics-of-the-new-unemployment}}<br />
* [[1987]]. [[Hans Sennholz|Hans F. Sennholz]]. ''[[The Politics of Unemployment]]''. Spring Mills, PA&nbsp;: Libertarian Press. {{ISBN|0-910884-17-X}}<br />
* [[1990]]. Lawrence H. Summers. ''Understanding Unemployment''. Cambridge, MA&nbsp;: The MIT Press. {{ISBN|0-262-19265-9}}<br />
* [[1995]]. [[Pascal Salin]]. «&nbsp;[[:ca:Pascal_Salin:Les_obstacles_à_l'emploi|Les obstacles à l'emploi]]&nbsp;». ''Revue française d'économie'' 10, n° 4 (automne)&nbsp;: p. 3-35. {{lire en ligne|doi=10.3406/rfeco.1995.989}}<br />
* [[1996]].<br />
** [[Jacques Garello]], dir. «&nbsp;En Finir Avec Le Chômage&nbsp;». Numéro spécial, ''Revue des Études Humaines''. {{présentation en ligne|lien=http://www.libres.org/catalogue-de-la-sefel/2853-en-finir-avec-le-chomage.html}} {{lire en ligne|lien=http://web.archive.org/web/20010719130141/http://www.demlib.com/dossiers/emploi/enfinir/enfinir.htm}}<br />
** [[Jacques Garello]], dir. «&nbsp;Unemployment: Is Economics Helpless?&nbsp;». ''[[Journal des économistes et des études humaines|Journal des Économistes et des Études Humaines]]'' 7, n° 1 (mars).<br />
* [[1997]]. [[Lowell E. Gallaway]] et [[Richard Vedder|Richard K. Vedder]]. ''Out of Work&nbsp;: Unemployment and Government in Twentieth-Century America''. New York, NY&nbsp;: New York University Press. {{ISBN|0-8147-8792-4}} {{présentation en ligne|lien=http://nyupress.org/books/book-details.aspx?bookId=3413}}<br />
* [[2007]]. Lawrence H. Summers. «&nbsp;Unemployment&nbsp;». In ''The Concise Encyclopedia of Economics'', ed. [[David R. Henderson]], p. 502-505. Indianapolis, IN&nbsp;: [[Liberty Fund]]. {{ISBN|978-0-86597-665-8}} {{lire en ligne|lien=http://www.econlib.org/library/Enc/Unemployment.html}}<br />
* [[2008]]. [[Walter Block]]. ''Labor Economics from a Free Market Perspective: Employing the Unemployable''. Hackensack, NJ&nbsp;: World Scientific. {{ISBN|978-981-270-568-6}} {{lire en ligne|doi=10.1142/6388}}<br />
* [[2012]]. [[Pascal Salin]]. «&nbsp;Chômage&nbsp;». In ''Dictionnaire du libéralisme'', dir. [[Mathieu Laine]], p. 128-133. Paris&nbsp;: Larousse. {{ISBN|978-2-03-584185-8}}<br />
<br />
===Liens externes===<br />
<br />
* "[http://fr.wikipedia.org/wiki/Ch%C3%B4mage Chômage]" sur [[Wikipédia]]<br />
* "[http://wiki.mises.org/wiki/Unemployment Unemployment]" sur [[Mises Institute|Mises Wiki]]<br />
<br />
* [[Georges Lane]]. «&nbsp;[http://blog.georgeslane.fr/post/2005/10/01/65-le-chomage-et-son-assurance Le chômage et son assurance]&nbsp;».<br />
* [[Bertrand Lemennicier]]. «&nbsp;[http://lemennicier.bwm-mediasoft.com/displayArticle.php?articleId=252 Le chômage contemporain est un phénomène politique et non pas un problème économique ou social]&nbsp;». ''Bertrand Lemennicier''.<br />
* [[Jean-Yves Naudet]]. «&nbsp;[http://www.contrepoints.org/2011/09/28/48116-chomage-on-a-tout-essaye Chômage&nbsp;: "On a tout essayé"]&nbsp;». ''[[Contrepoints]]'', 28 septembre 2011.<br />
* [[Jacques Rueff]]. «&nbsp;[[:ca:Jacques_Rueff:La_fin_de_l%27%C3%A8re_keyn%C3%A9sienne|La fin de l'ère keynésienne]]&nbsp;». ''[[Catallaxia]]''.<br />
* [[Jacques Rueff]]. «&nbsp;[[:ca:Jacques_Rueff:Les_variations_du_ch%C3%B4mage_en_Angleterre|Les variations du chômage en Angleterre]]&nbsp;». ''[[Catallaxia]]''.<br />
* [[Hans Sennholz|Hans F. Sennholz]]. «&nbsp;[http://mises.org/daily/1782/Politics-Causes-Unemployment Politics Causes Unemployment]&nbsp;». ''[[Mises Institute|Mises Daily]]'', 13 avril 2005.<br />
<br />
* [http://www.libres.org/connaissance-du-liberalisme/2758.html La libre entreprise et le libre échange responsable du chomâge ?], Écrit par [[Jacques Garello]]<br />
<br />
===Articles connexes===<br />
* [[Assurance chômage]]<br />
* [[Courbe de Phillips]]<br />
* [[NAIRU]]<br />
* [[Salaire minimum]]<br />
* [[Syndicalisme]]<br />
* [[Taux de chômage naturel]]<br />
* [[Travail]] | [[droit au travail]]<br />
* [[Le Chômeur de Clochemerle]]<br />
<br />
{{Portail économie}}<br />
{{Portail société}}<br />
<br />
{{DEFAULTSORT:Chomage}}</div>Jerome Alexandrehttps://www.wikiberal.org/index.php?title=Hans_Sennholz&diff=116886Hans Sennholz2013-12-06T07:53:35Z<p>Jerome Alexandre : /* Œuvres */</p>
<hr />
<div>{{Infobox individu<br />
| identité = Hans Sennholz<br />
| type = [[:Catégorie:Économistes|Économiste]]<br />
| dates = [[1922]]-[[2007]]<br />
| image = [[Image:sennholz.jpg|200pw]]<br />
| tendance = [[minarchiste]]<br />
| citation =<br />
| nationalité = {{Allemagne}} puis {{états-Unis}}<br />
| Catallaxia = <br />
| Librairal = <br />
}}<br />
<br />
'''Hans F. Sennholz''', né en Allemagne en [[1922]] et mort en [[2007]], est un économiste de l'[[École autrichienne]]. Il a été l'élève de [[Ludwig von Mises]], et est un partisan de l'[[étalon-or]]. Il a enseigné la science économique au Grove City College, de [[1956]] à [[1992]]. Il est devenu ensuite consultant. <br />
<br />
Il a été président de la [[Foundation for Economic Education]], de [[1992]] à [[1997]]. Il est mort le 23 juin [[2007]].<br />
<br />
== Œuvres ==<br />
<br />
* [[1955]].<br />
** ''Divided Europe'', New York, NY<br />
** ''How Can Europe Survive''. Toronto&nbsp;: D. Van Nostrand. {{lire en ligne|lien=http://mises.org/document/3198/How-Can-Europe-Survive}}<br />
<br />
* [[1956]], [http://mises.org/books/freeenterprise.pdf On Democracy], In: Mary Sennholz, dir., [http://mises.org/books/freeenterprise.pdf On Freedom and Free Enterprise], Van Nostrand, Princeton, pp52-80<br />
<br />
* [[1957]], [http://www.thefreemanonline.org/featured/welfare-states-at-war/ Welfare States at War], [[The Freeman]], Février, Vol 7, n°2<br />
** Repris en [[1995]], [http://fee.org/wp-content/files/LeviathanAtWar.pdf Welfare States at War], In: [[Edmund A. Opitz]], dir., [http://fee.org/wp-content/files/LeviathanAtWar.pdf Leviathan at War], The Foundation for Economic Education: Irvington on Hudson NY, pp48-53<br />
<br />
* [[1960]], «&nbsp;The Phantom Called "Monopoly"&nbsp;», ''[[The Freeman]]'' 10, n° 3 (mars), p. 39-52 {{lire en ligne|lien=http://www.fee.org/the_freeman/detail/the-phantom-called-monopoly}}<br />
** Repris en [[1960]], [http://library.mises.org/books/Foundation%20for%20Economic%20Education/The%20Freeman%201960,%20Vol%20VII.pdf#293 "The Phantom Called "Monopoly""], In: [http://library.mises.org/books/Foundation%20for%20Economic%20Education/The%20Freeman%201960,%20Vol%20VII.pdf "Essays on Liberty"], Vol. VII, [[Foundation for Economic Education]], pp295-317<br />
<br />
* [[1961]], Volunteers for the Peace Corps, [[The Freeman]], Septembre<br />
** Repris en [[1995]], [http://fee.org/wp-content/files/LeviathanAtWar.pdf Volunteers for the Peace Corps], In: [[Edmund A. Opitz]], dir., [http://fee.org/wp-content/files/LeviathanAtWar.pdf Leviathan at War], The Foundation for Economic Education: Irvington on Hudson NY, pp163-167<br />
<br />
* [[1962]], [http://www.fee.org/the_freeman/detail/to-rebuild-the-ethical-foundation#ixzz2cPifnIGv "To Rebuild the Ethical Foundation"], [[The Freeman]], Août<br />
<br />
* [[1966]], [http://www.thefreemanonline.org/featured/interest-rates-are-rising/ Interest Rates Are Rising], [[The Freeman]], Novembre, Vol 16, n°11<br />
<br />
* [[1969]], <br />
** a. ''The Great Depression'', Lansing, MI<br />
** b. [http://www.fee.org/the_freeman/detail/the-great-depression#ixzz2fX1V9Dbj "The Great Depression"], [[The Freeman]], Octobre, Vol 19, n°10<br />
*** Repris en [[1975]], http://www.fee.org/the_freeman/detail/the-great-depression#ixzz2fX1V9Dbj "The Great Depression"], [[The Freeman]], Vol 25, Avril, n°4<br />
<br />
* [[1970]], <br />
** a. [http://www.thefreemanonline.org/featured/forecasting/ Forecasting], [[The Freeman]], January, Vol 20, n°1<br />
** b. [http://www.thefreemanonline.org/columns/planning-for-peace/ Planning for Peace], [[The Freeman]], Février, Vol 20, n°2<br />
*** Repris en [[1995]], [http://fee.org/wp-content/files/LeviathanAtWar.pdf Planning for Peace], In: [[Edmund A. Opitz]], dir., [http://fee.org/wp-content/files/LeviathanAtWar.pdf Leviathan at War], The Foundation for Economic Education: Irvington on Hudson NY, pp161-162<br />
** c. [http://www.thefreemanonline.org/featured/ludwig-von-mises-dean-of-rational-economics/ Ludwig von Mises: Dean of Rational Economics], [[The Freeman]], July, Vol 20, n°7<br />
<br />
* [[1971]], <br />
** a. Chicago Monetary tradition in the Light of the Austrian Theory, [[Reason]], Vol 3, n°7, octobre, pp24-30<br />
*** Repris en [[1971]], In: [[Friedrich Hayek]], dir., [http://oll.libertyfund.org/?option=com_staticxt&staticfile=show.php%3Ftitle=1663&chapter=37645&layout=html&Itemid=27 Chicago Monetary tradition in the Light of the Austrian Theory], Towards Liberty: Essays in Honor of Ludwig von Mises, 2 vols, Menlo Park, CA : Institute for Human Studies<br />
** b. [http://www.thefreemanonline.org/book-reviews/a-reviewers-notebook-1971-4/ commentaire de la nouvelle édition du livre de] [[Ludwig von Mises]], The Theory of Money and Credit, [[The Freeman]], Avril<br />
<br />
* [[1972]], [http://www.fee.org/pdf/the-freeman/issues/august%201972.pdf Are We Marxians Now?], [[The Freeman]], Vol 22, n°8, August<br />
<br />
* [[1973]], <br />
** a. ''Inflation or Gold Standard'', Lansing, MI, <br />
** b. [http://www.thefreemanonline.org/featured/controlling-pollution/ Controlling Pollution], [[The Freeman]], Février, Vol 23, n°2<br />
** c. [http://www.fee.org/pdf/the-freeman/issues/september%201973.pdf No Shortage of Gold], [[The Freeman]], Vol 23, n°9, september, pp515-522<br />
<br />
* [[1975]] .<br />
** Dir. ''Gold is Money''. Westport, Conn.&nbsp;: Greenwood Press. {{lire en ligne|lien=http://mises.org/document/3198/How-Can-Europe-Survive}}<br />
** [http://www.thefreemanonline.org/featured/the-great-depression-2/ The Great Depression], [[The Freeman]], avril, Vol 25, n°4, pp204-15<br />
<br />
* [[1976]], <br />
** a. ''Death and Taxes'', Washington, DC.: The Heritage Foundation<br />
*** 2e édition en [[1982]]<br />
** b. "Capital Consumption", [[The Freeman]], May, pp282-299 <br />
<br />
* [[1977]], <br />
** a. ''Problemas económicas de actualidad'', Buenos Aires, Argentina<br />
** b. Age of Inflation, Belmont, Mass.: Western Islands<br />
*** Nouvelle édition en [[1979]]<br />
*** Traduction en espagnol en [[1983]], ''Tiempos de inflation'', Buenos Aires, Argenina<br />
<br />
* [[1978]], <br />
** a. [http://www.thefreemanonline.org/columns/you-cannot-get-even/ You Cannot Get Even], [[The Freeman]], June, Vol 28, n°6 <br />
*** repris en [[2007]], [http://www.thefreemanonline.org/featured/a-sennholz-sampler/ A Sennholz Sampler: You Cannot Get Even], [[The Freeman]], June, Vol 57, n°5<br />
** b. "How Safe Is Your Bank?", Private Practice, Juillet<br />
*** Repris en [[1978]], [http://www.fee.org/the_freeman/detail/how-safe-is-your-bank#ixzz2bE9SpPSt "How Safe Is Your Bank?"], [[The Freeman]], Octobre<br />
<br />
* [[1979]], [http://www.thefreemanonline.org/columns/there-is-no-escape/ "There Is No Escape"], [[The Freeman]], November, Vol 29, n°11<br />
<br />
* [[1981]], <br />
** a. «&nbsp;Standards of Living Are Falling&nbsp;», ''[[The Freeman]]'' 31, n° 2 (February) {{lire en ligne|lien=http://www.thefreemanonline.org/columns/standards-of-living-are-falling/}}<br />
** b. «&nbsp;Tensions in Poland&nbsp;», ''[[The Freeman]]'' 31, n° 5 (mai), p. 259-271 {{lire en ligne|lien=http://www.fee.org/the_freeman/detail/tensions-in-poland}}<br />
<br />
* [[1982]], <br />
** a. Death And Taxes, Center for Futures Education, Cedar Falls: Iowa<br />
** b. [http://www.thefreemanonline.org/columns/argentina-on-the-brink/ "Argentina on The Brink"], [[The Freeman]], December, Vol 32, n°12 <br />
<br />
* [[1983]],<br />
** a. «&nbsp;Unemployment in Puerto Rico&nbsp;», ''[[The Freeman]]'' 33, n° 6 (juin), p. 358-368 {{lire en ligne|lien=http://www.fee.org/the_freeman/detail/unemployment-in-puerto-rico}}<br />
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<br />
* [[1984]], <br />
** a. {{pdf}} [http://library.mises.org/books/Hans%20F%20Sennholz/The%20Underground%20Economy.pdf The Underground Economy], Auburn, Ala.: Ludwig von Mises Institute<br />
** b. «&nbsp;Ideological Roots of Unionism&nbsp;», ''[[The Freeman]]'' 34, n° 2 (février), p. 107-120 {{lire en ligne|lien=http://www.fee.org/the_freeman/detail/ideological-roots-of-unionism}}<br />
*** Repris en [[1994]], In: [[Hans Sennholz]], dir., [http://fee.org/wp-content/files/American_Unionism_Fallacies_and_Follies.pdf American Unionism: Fallacies and Follies], Foundation for Economic Education, Irvington-on-Hudson, NY, pp41-55<br />
** c. [http://www.fee.org/the_freeman/detail/a-page-on-freedom-number-4#ixzz2bSinzDrZ "A Page on Freedom: Number 4"], ''[[The Freeman]]'' (mars)<br />
** d. «&nbsp;The Davis-Bacon Act&nbsp;», ''[[The Freeman]]'' 34, n° 6 (juin), p. 345-351 {{lire en ligne|lien=http://www.fee.org/the_freeman/detail/the-davis-bacon-act}}<br />
** e. «&nbsp;The Supply of Labor&nbsp;», ''[[The Freeman]]'' 34, n° 10 (octobre), p. 594-612 {{lire en ligne|lien=http://www.fee.org/the_freeman/detail/the-supply-of-labor}}<br />
<br />
* [[1985]].<br />
** a. ''Money and Freedom'', Spring Mills, Penn.: Libertarian Press<br />
*** Traduction en espagnol en [[1987]], ''Moneda y libertad'', Buenos Aires, Argentina<br />
*** Traduction en polonais en [[1991]], ''Pieniadze I Wolnosc'', London, England<br />
** b. [http://www.fee.org/publications/the-freeman/article.asp?aid=1625 Laws Against Plant Closings], [[The Freeman: Ideas on Liberty]], avril, Vol 35, n°4<br />
** c. [http://www.mises.org/etexts/sennholz.pdf The Monetary Writings of '''Carl Menger'''], In: The Gold Standard: An Austrian Perspective, [[Llewellyn Rockwell]] Jr, dir., Lexington, Mass.: Lexington Books, Ch 2, pp19–34<br />
** d. «&nbsp;Protectionism and Unemployment&nbsp;». ''[[The Freeman]]'' 35, n° 3 (mars)&nbsp;: p. 159-171. {{lire en ligne|lien=http://www.fee.org/the_freeman/detail/protectionism-and-unemployment}}<br />
*** Repris en [[1996]], In: [[Burton W. Folsom]], dir., ''The Industrial Revolution and Free Trade'', Irvington-on-Hudson, N.Y. : Foundation for Economic Education, Ch 18, pp141-153. {{lire en ligne|lien=http://www.fee.org/library/detail/the-industrial-revolution-and-free-trade}}<br />
** e. [http://www.thefreemanonline.org/columns/liberalism-and-capitalism/ Liberalism and Capitalism], [[The Freeman]], November, Vol 35, n°11 <br />
<br />
* [[1986]].<br />
** "Deficits Do Matter", [[The Freeman]], Décembre<br />
*** Repris en 2004, ** e. [http://www.fee.org/the_freeman/detail/deficits-do-matter#ixzz2VclVJIkk "Deficits Do Matter. Governments Rarely Invest Their Funds Productively"], [[The Freeman]], Mars, Vol 54, n°3<br />
** «&nbsp;Taxes and Unemployment&nbsp;». ''[[The Freeman]]'' 36, n° 7 (juillet)&nbsp;: p. 249-255. {{lire en ligne|lien=http://www.fee.org/the_freeman/detail/taxes-and-unemployment}}<br />
<br />
* [[1987]], <br />
** a. ''[[The Politics of Unemployment]]''. Spring Mills, Penn.&nbsp;: Libertarian Press. {{ISBN|0-910884-17-X}}<br />
** b. ''Debts and Deficits'', Spring Mills, Penn.: Libertarian Press<br />
*** Traduction en espagnol (''Moneda y libertad'', Buenos Aires, Argentina) <br />
** c. [http://www.thefreemanonline.org/columns/privatizing-federal-programs/ Privatizing Federal Programs], [[The Freeman]], Juin, Vol 37, n°6<br />
** d. [http://library.mises.org/books/Robert%20G%20Anderson/Ideas%20on%20Liberty%20Essays%20in%20Honor%20of%20Paul%20L%20Poirot_Vol_2.pdf#109 "Eternal Hope"], In: [[Beth Hoffman]], dir., [http://library.mises.org/books/Robert%20G%20Anderson/Ideas%20on%20Liberty%20Essays%20in%20Honor%20of%20Paul%20L%20Poirot_Vol_2.pdf "Ideas on Liberty: Essays in Honor of Paul L. Poirot"], Irvington-on-Hudson: [[Foundation for Economic Education]], pp99-108<br />
<br />
* [[1988]] <br />
** a. ''The Great Depression: Will We Repeat It?'', Spring Mills, Penn.: Libertarian Press <br />
** b. [http://www.fee.org/wp-content/uploads/2009/11/FreedomPhilosophy.pdf Different Yardsticks], In: [[Paul L. Poirot]], dir, [http://www.fee.org/wp-content/uploads/2009/11/FreedomPhilosophy.pdf The Philosophy of Freedom], The Foundation for Economic Education: Irvington on Hudson NY, pp115-117<br />
** c. [http://www.fee.org/the_freeman/detail/the-banking-crisis#ixzz2bUbIKwD5 "The Banking Crisis"], [[The Freeman]], Novembre<br />
<br />
* [[1989]], ''The Savings and Loan Bailout'', Spring Mills, Penn.: Libertarian Press <br />
<br />
* [[1990]], ''Three Economic Commandments'', Spring Mills, Penn.: Libertarian Press <br />
** Extrait repris en [[1997]], [http://www.ircusa.com/liberty/faithofourfathers.pdf#160 "A Judeo-Christian Foundation"], In: Mary Sennholz, dir., [http://www.ircusa.com/liberty/faithofourfathers.pdf "Faith of Our Fathers"], Irving-on-Hudson: [[Foundation for Economic Education]], pp152-157<br />
<br />
* [[1992]], <br />
** a. [http://www.thefreemanonline.org/columns/perspective-strength-springs-from-strong-ideas/ Perspective: Strength Springs from Strong Ideas], [[The Freeman]], July, Vol 42, n°7 <br />
** b. [http://www.thefreemanonline.org/columns/notes-from-fee/ Notes from FEE], [[The Freeman]], July, Vol 42, n°7<br />
** c. [http://fee.org/wp-content/uploads/2009/09/moralityofcapita00editguat.pdf#page=11 Introduction], In: [[Mark W. Hendrickson]], dir., [http://fee.org/wp-content/uploads/2009/09/moralityofcapita00editguat.pdf The Morality of Capitalism], Irvington-on-Hudson: The Foundation for Economic Education, Inc., pp1-6<br />
<br />
* [[1993]].<br />
** ''The First Eighty Years of Grove City College'', Grove City, PA<br />
** Ed. ''Bankers and Regulators''. Irvington-on-Hudson, NY&nbsp;: [[Foundation for Economic Education]]. {{ISBN|0-910614-91-1}} {{lire en ligne|lien=http://www.fee.org/library/detail/bankers-and-regulators}}<br />
** Ed. ''Public Education and Indoctrination''. Irvington-on-Hudson, NY&nbsp;: [[Foundation for Economic Education]]. {{ISBN|0-910614-86-5}} {{lire en ligne|lien=http://www.fee.org/library/detail/public-education-and-indoctrination}}<br />
** Ed. ''Taxation and Confiscation''. Irvington-on-Hudson, NY&nbsp;: [[Foundation for Economic Education]]. {{ISBN|0-910614-89-X}} {{lire en ligne|lien=http://www.fee.org/library/detail/taxation-and-confiscation}}<br />
<br />
* [[1994]].<br />
** Ed. ''American Unionism: Fallacies and Follies''. Irvington-on-Hudson, NY&nbsp;: [[Foundation for Economic Education]]. {{ISBN|0-910614-97-0}} {{lire en ligne|lien=http://www.fee.org/library/detail/american-unionism-fallacies-and-follies}}<br />
** Ed., [http://fee.org/wp-content/files/InflationisTheft.pdf Inflation is Theft], Foundation for Economic Education, Irvington-on-Hudson, NY<br />
<br />
* [[1995]].<br />
** a. [http://www.mises.org/books/memoriam.pdf Murray Rothbard (1926-1995)], In: [[Lew Rockwell]], dir., [http://www.mises.org/books/memoriam.pdf Murray N. Rothbard: In Memoriam Auburn], AL: Ludwig von Mises Institute<br />
** b. dir., [http://fee.org/wp-content/uploads/2009/11/InflationisTheft.pdf Free to Try], Foundation for Economic Education, Irvington-on-Hudson, NY<br />
** c. [http://fee.org/wp-content/uploads/2009/11/InflationisTheft.pdf Introduction], In: [[Hans Sennholz]], dir., [http://fee.org/wp-content/files/FreeToTry.pdf Free to Try], Foundation for Economic Education, Irvington-on-Hudson, NY, pp1-4<br />
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** e. «&nbsp;Minimum Wages&nbsp;». ''[[The Freeman]]'' 45, n° 3 (mars)&nbsp;: p. centrales. {{lire en ligne|lien=http://www.fee.org/the_freeman/detail/minimum-wages}}<br />
** f. [http://www.thefreemanonline.org/columns/budget-deficits/ Budget Deficits], [[The Freeman]], April, Vol 45, n°4<br />
** g. [http://www.thefreemanonline.org/columns/affirmative-action/ Affirmative Action], [[The Freeman]], June, Vol 45, n°6 <br />
** h. [http://www.fee.org/the_freeman/detail/degenerate-democracy#ixzz2XR5MvKuZ "Degenerate Democracy. Majority Rule Differs from Constitutional Democracy"], [[The Freeman]], Juillet, Vol 45, n°7<br />
** i. [http://www.thefreemanonline.org/columns/misplaced-hope/ Misplaced Hope], [[The Freeman]], October, Vol 45, n°10<br />
** j. [http://www.thefreemanonline.org/columns/counting-our-blessings/ Counting Our Blessings], [[The Freeman]], November, Vol 45, n°11<br />
** k. [http://www.thefreemanonline.org/columns/love-and-envy/ Love and Envy], [[The Freeman]], December, Vol 45, n°12<br />
<br />
* [[1996]], <br />
** a. "The Böhm-Bawerkian Foundation of the Interest Theory", In: [[Hardy Bouillon]], dir., Libertarians and Liberalism, Aldershot, England: Avebury<br />
*** Repris dans la nouvelle édition en [[1998]], The Bohm-Bawerkian Foundation of the Interest Theory, In: [[Hardy Bouillon]], dir., Libertarians and Liberalism, Essays in Honour of Gerard Radnitzky, Suffolk, Grande Bretagne: Ipswich Book Company, pp123-147<br />
** b. [http://www.thefreemanonline.org/columns/looking-back/ Looking Back], [[The Freeman]], March, Vol 46, n°3<br />
** c. [http://www.thefreemanonline.org/columns/jobs-and-trade/ Jobs and Trade], [[The Freeman]], July, Vol 46, n°7<br />
*** repris en [[2007]], [http://www.thefreemanonline.org/featured/a-sennholz-sampler/ A Sennholz Sampler: Jobs and Trade], [[The Freeman]], June, Vol 57, n°5<br />
** d. [http://www.thefreemanonline.org/departments/book-review-human-action-by-ludwig-von-mises/ Commentaire de la 4ème édition révisée du livre de] [[Ludwig von Mises]], "Human Action", [[The Freeman]], July, Vol 47, n°6<br />
** e. "Onward Still", [[The Freeman]], May, pp332–336<br />
<br />
* [[1997]], <br />
** a. ''Reflection and Rememberance'', Irvington-on-Hudson, N.Y.: Foundation for Economic Education<br />
** b. [http://fee.org/wp-content/files/GovernmentanIdealConcept.pdf Introduction], In: [[Leonard Read]], [http://fee.org/wp-content/files/GovernmentanIdealConcept.pdf Government: An Ideal Concept], Irvington-on-Hudson, N.Y.: Foundation for Economic Education, pp1-2<br />
** c. [http://www.thefreemanonline.org/columns/faith-in-the-fed/Faith in the Fed. Blind Faith in Political Power Obscures the Fed's True Nature], [[The Freeman]], April, Vol 47, n°4<br />
<br />
* [[2000]], "Ludwig von Mises: Valiant Defender of Freedom", In: [[Richard M. Ebeling]], dir., "Human Action: A 50-Year Tribute", Hillsdale, Mich.: Hillsdale College Press, pp201-214<br />
<br />
* [[2004]], "Sowing the Wind: Essays and Articles on Popular Economic Policies that Make Matters Worse", Libertarian Press<br />
<br />
== Archives Audio ==<br />
<br />
* [[1961]], [http://brunoleonimedia.servingfreedom.net/conference1/sennholz.mp3 Intervention] à la conférence de la [[société du Mont Pélerin]] à Turin<br />
<br />
== Littérature secondaire ==<br />
<br />
* [[1976]], [[Mark Spangler]], [http://www.thefreemanonline.org/book-reviews/death-and-taxes-a-review/ commentaire du livre de] [[Hans Sennholz]], Death and Taxes, [[The Freeman]], octobre<br />
<br />
* [[1983]], [[Brian Summers]], [http://www.thefreemanonline.org/columns/book-review-death-and-taxes-by-hans-f-sennholz/ commentaire du livre de] [[Hans Sennholz]], "Death And Taxes", [[The Freeman]], Juillet, Vol 33, n°7<br />
<br />
* [[1988]], [[John Chamberlain]], [http://www.thefreemanonline.org/columns/a-reviewers-notebook-debts-and-deficits/ commentaire du livre de] Hans Sennholz, "Debts and Deficits", [[The Freeman]], March, Vol 38, n°3<br />
<br />
* [[1992]], [[John W. Robbins]] et [[Mark Spangler]], dir., A Man of Principle: Essays in Honor of Hans F. Sennholz, Grove City, Penn.: Grove City College Press<br />
<br />
* [[1994]], [[Robert Batemarco]], [http://www.thefreemanonline.org/columns/book-review-bankers-and-regulators-with-an-introduction-by-hans-f-sennholz/ commentaire du livre de] Hans Sennholz, dir., "Bankers and Regulators", [[The Freeman]], July, Vol 44, n°7<br />
<br />
* [[1995]], <br />
** [[Steven Horwitz]], [http://www.thefreemanonline.org/book-reviews/book-review-inflation-is-theft-the-foundation-for-economic-education/ commentaire du livre de] Hans Sennholz, dir., [http://fee.org/wp-content/uploads/2009/11/InflationisTheft.pdf Inflation is Theft], [[The Freeman]], June, Vol 45, n°6<br />
** [[William H. Peterson]], [http://www.thefreemanonline.org/columns/book-review-free-to-try-introduction-by-hans-f-sennholz/ commentaire du livre de] Hans F. Sennholz, dir., [http://fee.org/wp-content/files/FreeToTry.pdf Free to Try], [[The Freeman]], October, Vol 45, n°10<br />
<br />
* [[1996]], [[Ron Paul]], [http://www.thefreemanonline.org/departments/book-review-the-lustre-of-gold-with-an-introduction-by-hans-f-sennholz/ commentaire du livre de] [[Hans Sennholz]], dir., The Lustre of Gold, [[The Freeman]], Janvier<br />
<br />
* [[2005]], [[Bettina Bien Greaves]], [http://www.fee.org/the_freeman/detail/sowing-the-wind-essays-and-articles-on-popular-economic-policies-that-make-matters-worse#ixzz2UQH8EaTE Commentaire du livre de] [[Hans Sennholz]], "Sowing the Wind: Essays and Articles on Popular Economic Policies that Make Matters Worse", [[The Freeman]], Septembre, Vol 55, n°7<br />
<br />
* [[2007]].<br />
** [[Richard Ebeling|Richard M. Ebeling]]. «&nbsp;Hans F. Sennholz: Champion of Freedom and Austrian Economics&nbsp;». ''[[The Freeman]]'' 57, n° 5 (juin 2007)&nbsp;: p. 2-3. {{lire en ligne|lien=http://www.fee.org/the_freeman/detail/hans-f-sennholz-champion-of-freedom-and-austrian-economics}}<br />
** [[Gary North]], [http://www.lewrockwell.com/north/north541.html Hans Sennholz, R.I.P.], [[LewRockwell.com]], 25 juin<br />
** Don Hopey, [http://www.post-gazette.com/pg/07176/796921-122.stm Obituary: Hans Sennholz / Former Grove City professor and influential economist Died June 23, 2007], Pittsburgh Post-Gazette, 25 juin<br />
** [[Lawrence W. Reed]]. «&nbsp;Hans F. Sennholz, 1922–2007&nbsp;». ''[[The Freeman]]'' 57, n° 8 (octobre 2007)&nbsp;: p. 14-15. {{lire en ligne|lien=http://www.fee.org/the_freeman/detail/hans-f-sennholz-19222007}}<br />
** [[Mark Skousen]], [http://www.dailyreckoning.com.au/hans-sennholz-biography/2007/07/11/ A Biography of Hans Sennholz, the Douglas McArthur of Free-Market Economics], The Daily Reckonning, 11 juillet<br />
<br />
== Liens externes ==<br />
* {{fr}} "[http://fr.wikipedia.org/wiki/Hans_Sennholz Hans Sennholz]" sur [[Wikipédia]]<br />
* {{en}} [http://www.sennholz.com/ Page personnelle de Hans F. Sennholz].<br />
* {{en}} [[Joseph Salerno]], «&nbsp;[http://www.mises.org/fullstory.aspx?control=1155&id=70 Hans Sennholz, Teacher and Theorist]&nbsp;».<br />
* {{en}} Hans F. Sennholz, «&nbsp;[http://www.mises.org/story/1991 Repeal the Minimum Wage]&nbsp;».<br />
* {{en}} Hans Sennholz. «&nbsp;[http://www.fee.org/library/detail/the-politics-of-unemployment The Politics of Unemployment]&nbsp;». {{video}}<br />
<br />
{{Portail économie}}<br />
{{Portail auteurs}}<br />
<br />
{{DEFAULTSORT:Sennholz, Hans}}<br />
[[Catégorie:Économistes]]<br />
[[Catégorie:XXe siècle]]<br />
[[Catégorie:Minarchistes]]</div>Jerome Alexandrehttps://www.wikiberal.org/index.php?title=Salaire_minimum&diff=116885Salaire minimum2013-12-06T07:49:18Z<p>Jerome Alexandre : /* Bibliographie */</p>
<hr />
<div>[[Image:Minwage.gif|thumb|right|250px|Caricature sur le salaire minimum et ses effets]]Le '''salaire minimum''' est la rémunération minimale qu'un employeur doit attribuer à un employé. S'il existe, il est généralement déterminé par l'[[État]]. Il est condamné par la plupart des libéraux, pour plusieurs motifs.<br />
<br />
== Problèmes posés par le salaire minimum ==<br />
Le salaire minimum est tout d'abord une violation des [[droit]]s individuels et une atteinte à la [[liberté]] [[contrat|contractuelle]]. En effet, l’individu prêt à travailler pour un [[salaire]] inférieur au salaire minimum ne peut le faire, et l'employeur prêt à l'embaucher se voit refuser ce droit. Le salaire minimum découle de la tendance générale de l'[[État]] à intervenir dans les affaires privées et à vouloir « protéger les gens contre eux-mêmes », préférant les voir au [[chômage]] plutôt qu'avec un salaire même modique. Le salaire minimum nie donc les droits de [[propriété]] de soi, impliquant qu'une tierce personne a le droit de se mêler d'un [[contrat]] légitime entre deux adultes consentants.<br />
<br />
Le salaire minimum est également une mesure étatique arbitraire : si c'est une si bonne chose, pourquoi ne pas le porter d'emblée à un niveau très élevé, et décider de le chiffrer en millions ou en milliards ? Le choix de tel montant plutôt qu'un autre montant présume que l'État est omniscient et peut deviner quel est le "bon" salaire minimal, ni trop faible ni trop élevé. Or précisément il n'y a que le marché lui-même qui soit capable d'un tel ajustement, ce qui montre que − dans le meilleur des cas ! − le salaire minimum est une mesure inutile.<br />
<br />
== Le salaire minimum crée le chômage ==<br />
<br />
Les tenants du salaire minimum soutiennent que sur le plan de redistribution, le salaire minimum affecte modérément la distribution des salaires tout en améliorant les revenus du travail de ceux qui se situent au plus bas de l'échelle sociale. Cet instrument de politique économique évalue la force relative de deux effets opposés (le niveau de l'emploi qui se détériore et les revenus des plus faibles qui s'élèvent). Aussi, les économistes interventionnistes considèrent que si le coût est faiblement supporté au niveau de l'emploi, il s'agit d'une politique utile. La déclaration d'une augmentation du salaire minimum a un effet d'annonce très populaire. Contredire ses effets néfastes sur l'économie et sur la société ne peut être facilement démontré par les économistes réalistes.<br />
<br />
Même si les études empiriques n'ont pas de valeur de loi, elles suffisent à montrer à ceux qui veulent des preuves, qu'une hausse du salaire minimum est rarement une avancée sociale. Alida J. Castillo-Freeman et R. Freeman, en [[1992]]<ref>Alida J. Castillo-Freeman et R. Freeman, [[1992]], “When the minimum wage really bites: the effect of the US-level minimum on Puerto Rico”, In: George Borjas et Richard Freeman, dir., Immigration and the work force, The University of Chicago Press, Chicago, Illinois</ref>, par exemple, ont trouvé des effets fortement négatifs sur le niveau de l'emploi du fait de l'augmentation substantielle du salaire minimum à Puerto Rico. David Neumark, Mark Schweitzer et William Wascher, en [[2000]]<ref>David Neumark, Mark Schweitzer et William Wascher, [[2000]], “The effects of minimum wages throughout the wage distribution”. NBER Working Paper n°7519</ref>, pour les États-Unis; John Abowd, F. Kramarz, D. Margolis, en [[1999]]<ref>John Abowd, F. Kramarz, D. Margolis, [[1999]], “Minimum wages and employment in France and the United States”, NBER Working Paper, n°6996.</ref>, pour la France et les Etats-Unis; Gábor Kertesi et János Köllo, en [[2004]]<ref>Gábor Kertesi et János Köllo,, [[2004]], “Fighting “low equilibria” by doubling the minimum wage? Hungary’s experiment”, The William Davidson Institute Working Paper, n°644</ref>, pour la Hongrie ou Martin Rama, en [[2000]]<ref>Martin Rama, [[2000]], “The consequences of doubling the minimum wage: the case of Indonesia”, Industrial and Labor Relations Review, 54, pp864-881</ref> pour l'indonésie ont également identifié des effets considérables de "désemploi" en conséquences des politiques économiques de forte augmentation du salaire minimum.<br />
<br />
D'un point de vue [[utilitarisme|utilitariste]], avec un salaire minimum (du type SMIC en France) qui est au-dessus du « prix du [[marché]] », le [[chômage]] sera plus élevé qu’il n’aurait été sans une telle mesure. Si le salaire minimum était préférable à un salaire déterminé par le [[marché]] et le [[libre-échange]], pourquoi alors ne pas le doubler ou le décupler ? En réalité, c'est une mesure totalement arbitraire qui protège certains employés au détriment de ceux qui sont au chômage. Comme le note le Prix Nobel d'économie [[Gary Becker]], « augmenter le salaire minimum, c'est augmenter le chômage »<ref>[[Gary Becker]], «&nbsp;[[:ca:Gary_Becker:Augmenter_le_salaire_minimum,_c'est_augmenter_le_chômage|Augmenter le salaire minimum, c'est augmenter le chômage]]&nbsp;».</ref>. En [[1966]], Une étude d'Arthur Bums<ref>Etude publiée dans son ouvrage, Arthur Bums, The Management of Prosperity, New York: Columbia University Press</ref> montre que l'augmentation du salaire minimum de 0.25 dollar provoque l'augmentation conjointe de 8% du chômage des jeunes travailleurs (non blancs). En fait, l'augmentation du salaire minimum fragilise ceux qui sont dèjà fragilisés sur le marché de l'emploi. Ces études furent confirmées par les travaux aux &Eacute;tats-Unis de [[Yale Brozen]], de Finis Welch, de Jacob Mincer, d'Edward Gramlich, de William Beranek, de Robert H. Meyer & David A. Wise.<br />
<br />
Tout l'art du politicien consiste à faire passer une telle mesure comme un « progrès social ». Ainsi, la redistribution des revenus se fait au profit non pas de ceux qui en ont le plus besoin, mais de ceux qui ont le pouvoir de pression le plus important sur le gouvernement, bénéficiant ici du soutien des [[syndicat]]s<ref>[http://www.libres.org/francais/conjoncture/archives/conjoncture_0806/smic_3206.htm Article de l'ALEPS]</ref>.<br />
<br />
En outre, le SMIC, du fait de son niveau élevé, a une influence particulièrement néfaste en France car il empêche l'ajustement entre l'offre (d'emplois par les entreprises) et la demande d'emplois (des chômeurs) sur certains marchés de l'emploi. Conformément à la [[loi de l'offre et de la demande]], les [[prix]] sur le marché (ici le prix du travail est le salaire) devraient permettre un ajustement entre l'offre et la demande, et le retour à un état d'équilibre économique, le « plein emploi ». Les marchés de l'emploi concernés par ce problème sont ceux des emplois peu qualifiés (dont la productivité est inférieure au coût du SMIC pour l'employeur), où justement le chômage en France est particulièrement élevé.<br />
<br />
Quand un salaire minimum est instauré, les politiciens n'ont évidemment de cesse de l'augmenter, pour complaire à leur clientèle électorale. Or, malgré leurs prétentions, une telle augmentation n'améliore en rien la situation des salariés : elle accroît <br />
artificiellement l'offre de travail et en diminue la demande. Par conséquent, les salariés assez chanceux pour trouver un emploi en profiteront (ils auront un salaire supérieur à ce qu'il aurait dû être), en revanche tous ceux qui ne trouveront pas d'emploi à ce niveau de salaire en pâtiront (alors qu'avant l'augmentation du salaire minimum, ils auraient pu trouver un travail au tarif offert, et éviter ainsi le chômage). Le résultat est que cette mesure [[interventionnisme|interventionniste]], comme toutes les mesures interventionnistes, aura augmenté les inégalités, en favorisant certains au détriment des autres.<br />
<br />
== Du salaire minimum au salaire maximum ==<br />
[[Image:CIN630.gif|thumb|right|230px|Salaire minimum en pourcentage du salaire moyen dans l'OCDE, ''[[The Economist]]'']]<br />
Près de 3 millions de salariés au 1er juillet 2003 sont soumis au régime du salaire minimum, selon une enquête de la Direction Statistique du Ministère de l'Emploi français<ref>{{pdf}}[http://www.travail.gouv.fr/IMG/pdf/publication_pips_200407_n-28-1_beneficiaires-revalorisation-SMIC.pdf Étude du ministère de l'Emploi]</ref>. L'écrasement de la grille salariale dans l'économie française a donc deux effets : l'éviction du marché de l'emploi par les personnes dont la [[productivité]] est inférieure à ce niveau arbitraire défini par l'[[État]] français, et le déclassement d'une catégorie toujours plus grande d'individus, se retrouvant à ce niveau minimal de salariat. Au final, le salaire minimum devient le salaire maximum.<br />
<br />
Ce phénomène est accentué en France par les allègements de charge qui ont été mis en place sur les bas salaires, incitant les entreprises à ne pas augmenter ces employés. L'[[Ifrap|Ifrap]] compare ainsi le pourcentage de salariés au Smic en France (16,8 %) au pourcentage américain (1,5 %)<ref>[http://www.ifrap.org/emploi/smic-France-US.htm Le Smic en France et aux États-Unis par l'Ifrap], chiffres de la Dares de 2006</ref>.<br />
<br />
On observe donc logiquement un faible taux d'occupation des actifs les moins productifs dans l'économie française : les jeunes et les plus de cinquante ans. Cela va sans surprise de pair avec un salaire minimum extraordinairement élevé (Voir le graphique, source OCDE).<br />
<br />
== Erreur courante : Le salaire minimum est un outil de [[protection sociale]] ==<br />
L'existence d'un salaire minimum est souvent justifiée comme une mesure de protection contre les abus des employeurs, qui sans celui-ci ne proposeraient que des "salaires de misère" aux employés, pour une charge de travail qui ne serait pas pour autant réduite. Les employés travailleraient donc autant pour gagner moins.<br />
<br />
Cette vision s'avère fausse pour de multiples motifs :<br />
* Elle part du postulat que « les employeurs », un groupe uniforme, seraient en mesure d'imposer le salaire de leur choix aux salariés, qui ne disposeraient d'aucun pouvoir face à ces employeurs. Cette vision est inspirée de la conception [[marxisme|marxiste]] des relations entre [[salarié]]s et employeurs ou de la [[loi d'airain des salaires]] du socialiste Ferdinand Lassalle. Or, ce dont la « loi d'airain » ne tient pas compte, c'est que les patrons sont exactement dans la même situation face aux ouvriers : les patrons se concurrencent pour débaucher et employer les ouvriers, ce qui permet à ces derniers de discuter du niveau des salaires et de faire jouer la [[concurrence]] entre patrons.<br />
* En outre, les coalitions de salariés existent, ce sont tout simplement les [[syndicat]]s, qui sont en mesure de négocier de manière collective avec un pouvoir plus important.<br />
* Dans les faits, le pessimisme de cette vision n'est pas confirmé, comme le montre l'exemple des nombreux pays développés sans salaire minimum ([[Allemagne]], Finlande, [[Suède]], [[Italie]], [[Suisse]]), où la [[pauvreté]] n'est pas plus élevée que dans des pays avec salaire minimum.<br />
<br />
== Une proposition de bon sens : le salaire complet ==<br />
{{article détaillé|salaire complet}}<br />
En particulier en [[France]], les salaires sont maintenus à la baisse par le poids colossal des cotisations sociales, sur la réalité desquelles le flou le plus grand est entretenu (voir [[structure du salaire en France]]). Afin de contrôler ces prélèvements et donc d'améliorer le pouvoir d'achat des salariés, les libéraux proposent le [[salaire complet]], à savoir le versement au salarié de son salaire net plus les cotisations sociales, en le laissant ensuite choisir le prestataire de ses assurances sociales. La [[concurrence]] entre assureurs qui en résultera permet d'enrayer la spirale inflationniste des dépenses des organismes d'assurance sociale, alors que le service rendu diminue de jour en jour.<br />
<br />
== Citations ==<br />
<br />
* {{citation bloc | Si on supprimait le SMIC, la seule conséquence en serait de rendre leurs chances à une foule d'êtres humains en les rétablissant dans leur droit d'entrer à nouveau sur le marché du travail, alors qu'ils en étaient exclus faute de produire assez pour rentabiliser leur embauche par un éventuel employeur.|[[Pascal Salin]]|Le SMIC, machine à exclure''<ref>[[Pascal Salin]], «&nbsp;[[:ca:Pascal_Salin:Le_SMIC_:_machine_à_exclure|Le SMIC&nbsp;: machine à exclure]]&nbsp;».</ref>}}<br />
<br />
* {{citation bloc | Un salaire minimum a toujours de mauvaises conséquences : une augmentation du [[chômage]] et une augmentation de la [[pauvreté]]. En outre, ses effets négatifs se concentrent sur les groupes de personnes que les [politiciens] bien intentionnés souhaitaient le plus aider.|[[Milton Friedman]]}}<br />
<br />
* {{citation bloc | Lorsque l'ouvrier d'un pays riche exige que la loi lui garantisse un salaire minimum pour être protégé contre la concurrence de son camarade d'un pays pauvre, il ne fait rien d'autre qu'empêcher ce dernier d'essayer d'améliorer sa situation en travaillant plus pour compenser la situation qui le défavorise. Et l'ouvrier pauvre qui doit donner dix heures de son travail pour acheter ce que l'ouvrier d'un pays mieux équipé produit en cinq heures est en droit de se considérer comme tout aussi exploité que par n'importe quel capitaliste.|[[Friedrich Hayek]]|[[La Route de la servitude]]''<ref>[[Friedrich Hayek]], ''[[La Route de la servitude]]'', PUF, édition Quadrige, p.162</ref>}}<br />
<br />
* {{citation bloc | Tout blocage du prix [du travail], par exemple par un salaire minimum rigide, crée du chômage. Certes, cela garantit théoriquement un revenu plus élevé au salarié, mais à ce prix-là, beaucoup ne trouvent pas d’emplois. D’où l’explosion du chômage pour les catégories les moins productives : le SMIC n’est pas un facteur {{guil|social}}, c’est un facteur d’exclusion du marché du travail. Ce qui compte, c’est que le prix du travail lui-même, pour l’entreprise, soit un vrai prix.|[[Jean-Yves Naudet]]}}<br />
<br />
* {{citation bloc | L'hypocrisie du Smic&nbsp;: Je t'impose une hausse des bas salaires mais comme je sais que c'est dur je t'exonère sur une partie des charges.|Nicolas Doze}}<br />
<br />
== Voir aussi ==<br />
<br />
===Bibliographie===<br />
<br />
* [[1946]]. <br />
** [[John van Sickle]]. Geographical Aspects of a Minimum Wage. Harvard Business Review,. XXIV (Spring), 288.<br />
** [[George Stigler|George J. Stigler]]. «&nbsp;The Economics of Minimum Wage Legislation&nbsp;». ''The American Economic Review'' 36, n° 3 (juin)&nbsp;: p. 358-65. {{lire en ligne|lien=http://www.jstor.org/stable/1801842}}<br />
<br />
* [[1962]]. [[Yale Brozen]]. «&nbsp;Minimum Wage Rates and Household Workers&nbsp;». ''Journal of Law and Economics'' 5 (octobre)&nbsp;: p. 103-109. {{lire en ligne|lien=http://www.jstor.org/stable/725008}}<br />
* [[1966]]. [[Yale Brozen]]. «&nbsp;Wage Rates, Minimum Wage Laws, and Unemployment&nbsp;». ''[[New Individualist Review]]'' 4, n° 3 (printemps). {{lire en ligne|lien=http://oll.libertyfund.org/title/2136/195452}}<br />
* [[1969]]. [[Yale Brozen]]. «&nbsp;The Effect of Statutory Minimum Wage Increases on Teen-Age Employment&nbsp;». ''Journal of Law and Economics'' 12, n° 1 (avril)&nbsp;: p. 109-122. {{lire en ligne|lien=http://www.jstor.org/stable/724981}}<br />
<br />
* [[1973]], James B. Kau et Mary L. Kau, Social policy implications of the minimum wage law, Policy Sciences, Volume 4, Number 1, mars, pp21-27<br />
* [[1974]]. Finis Welch. «&nbsp;Minimum Wage Legislation in the United States&nbsp;». ''Economic Inquiry'' 12, n° 3 (septembre)&nbsp;: p. 285-318. {{lire en ligne|doi=10.1111/j.1465-7295.1974.tb00401.x}}<br />
* [[1976]].<br />
** Edward M. Gramlich. «&nbsp;Impact of Minimum Wages on Other Wages, Employment, and Family Incomes&nbsp;». ''Brookings Papers on Economic Activity'' 1976, n° 2&nbsp;: p. 409-461. {{lire en ligne|doi=10.2307/2534380}}<br />
** Jacob Mincer. «&nbsp;Unemployment Effects of Minimum Wages&nbsp;». ''Journal of Political Economy'' 84, n° 4, part. 2 (août)&nbsp;: p. S87-S104. {{lire en ligne|lien=http://www.jstor.org/stable/1831104}}<br />
* [[1977]], James Ragan, Minimum Wages and the Youth Labor Market, Review of Economics and Statistics, May<br />
* [[1978]].<br />
** Finis Welch. ''Minimum Wages: Issues and Evidence''. Santa Monica, CA&nbsp;: RAND Corp., 1978. {{présentation en ligne|lien=http://www.rand.org/pubs/papers/P5999.html}}<br />
** Finis Welch. «&nbsp;The Rising Impact of Minimum Wages&nbsp;». ''Regulation'' 2, n° 6 (novembre/décembre)&nbsp;: p. 28-37. {{lire en ligne|lien=http://www.cato.org/regulation/novdec-1978/rising-impact-minimum-wages}}<br />
<br />
* [[1980]]. [[Richard McKenzie]]. «&nbsp;The Labor Market Effects of Minimum Wage Laws: A New Perspective&nbsp;». ''Journal of Labor Research'' 1, n° 2 (automne)&nbsp;: p. 255-264. {{lire en ligne|doi=10.1007/BF02685101}}<br />
* [[1982]].<br />
** William Beranek. «&nbsp;The Illegal Alien Work Force, Demand for Unskilled Labor, and the Minimum Wage&nbsp;». ''Journal of Labor Research'' 3, n° 1 (hiver)&nbsp;: p. 89-99. {{lire en ligne|doi=10.1007/BF02685354}}<br />
** William Keyes, The Minimum Wage and the Davis Bacon Act; Employment Effects on Minorities and Youth, Journal of Labor Research, 3, Fall.<br />
** [[Morgan O. Reynolds]]. «&nbsp;Understanding political pricing of labor services: The Davis-Bacon Act&nbsp;». ''Journal of Labor Research'' 3, n° 3 (été)&nbsp;: p. 295-309. {{lire en ligne|doi=10.1007/BF02685191}}<br />
* [[1983]], Robert H. Meyer & David A. Wise, The Effects of the Minimum Wage on the Employment and Earnings of Youth, Journal of Labor Economics, Vol 1, no. 1<br />
* [[1985]]. [[Thomas Rustici]]. «&nbsp;A Public Choice View of the Minimum Wage&nbsp;». ''[[Cato Journal]]'' 5, n° 1 (printemps/été)&nbsp;: p. 103-131. {{lire en ligne|lien=http://www.cato.org/cato-journal/springsummer-1985/public-choice-view-minimum-wage}}<br />
* [[1987]]. [[Hans Sennholz|Hans F. Sennholz]]. «&nbsp;Minimum Wages&nbsp;». Chap. 3 de ''[[The Politics of Unemployment]]'', p. 49-60. Spring Mills, PA&nbsp;: Libertarian Press. {{ISBN|0-910884-17-X}}<br />
* [[1988]]. <br />
** [[Murray Rothbard|Murray N. Rothbard]]. «&nbsp;Outlawing Jobs: The Minimum Wage, Once More&nbsp;». ''The Free Market'' 6, n° 12, (décembre). {{lire en ligne|lien=http://mises.org/journals/fm/fm1288.pdf}}<br />
*** Repris en [[1990]], in ''The Economics of Liberty'', ed. [[Llewellyn H. Rockwell Jr.]] (Auburn, AL&nbsp;: [[Mises Institute|Ludwig von Mises Institute]]), p. 17-21. {{ISBN|0-945466-08-0}} {{lire en ligne|lien=http://mises.org/document/3654/The-Economics-of-Liberty}}<br />
*** Repris en [[2006]], in ''Making Economic Sense'' (Auburn, AL&nbsp;: [[Mises Institute|Ludwig von Mises Institute]]), p. 133-136. {{ISBN|0-945466-46-3}} {{lire en ligne|lien=http://mises.org/document/899/Making-Economic-Sense}}<br />
*** Traduction en français le 18 septembre 2013 par [[Benoît Malbranque]], «&nbsp;[http://www.institutcoppet.org/2013/09/18/anthologie-de-wenzel-jour-20-comment-le-salaire-minimum-rend-des-emplois-hors-la-loi-par-murray-n-rothbard/ Comment le salaire minimum rend des emplois hors-la-loi]&nbsp;», ''[[Institut Coppet]]''.<br />
** [[Perry E. Gresham]], [http://www.fee.org/the_freeman/detail/minimum-wage-maximum-harm#axzz2atox06JB "Minimum Wage, Maximum Harm"], [[The Freeman]], Novembre<br />
** Roger Koopman, [http://www.thefreemanonline.org/columns/the-minimum-wage-good-intentions-bad-results/ "The Minimum Wage: Good Intentions, Bad Results"], [[The Freeman]], March, Vol 38, n°3<br />
* [[1989]], [[Donald J. Boudreaux]], [http://www.thefreemanonline.org/columns/the-minimum-wage-an-unfair-advantage-for-employers/ The Minimum Wage: An Unfair Advantage for Employers], [[The Freeman]], Octobre, Vol 39, n°10<br />
<br />
* [[1990]], [[Lawrence Reed]], [http://www.mackinac.org/207 "Minimum Wage is Lousy Economics"], Midland: Mackinac Center for Public Policy, mars<br />
* [[1994]], David Card et Alan B. Krueger, Minimum Wages and Employment: A Case Study of the Fast-Food Industry in New Jersey and Pennsylvania, American Economic Review, Vol. 84, n°4, September, pp772-793<br />
* [[1995]].<br />
** [[Gary S. Becker]]. «&nbsp;It's Simple: Hike The Minimum Wage, And You Put People Out Of Work&nbsp;». ''Businessweek'', 5 mars. {{lire en ligne|lien=http://www.businessweek.com/stories/1995-03-05/its-simple-hike-the-minimum-wage-and-you-put-people-out-of-work}}<br />
*** Traduction en français par [[Hervé de Quengo]], «&nbsp;[[:ca:Gary_Becker:Augmenter_le_salaire_minimum,_c'est_augmenter_le_chômage|Augmenter le salaire minimum, c'est augmenter le chômage]]&nbsp;», ''[[Catallaxia]]''.<br />
** Donald Deere, Kevin M. Murphy et Finis Welch. «&nbsp;Employment and the 1990-1991 Minimum-Wage Hike&nbsp;». ''The American Economic Review'' 85, n° 2 (mai)&nbsp;: p. 232-237. {{lire en ligne|lien=http://www.jstor.org/stable/2117924}}<br />
** Donald Deere, Kevin M. Murphy et Finis Welch. «&nbsp;Sense and Nonsense on the Minimum Wage&nbsp;». ''Regulation'' 18, n° 1 (hiver)&nbsp;: p. 47-56. {{lire en ligne|lien=http://www.cato.org/regulation/winter-1995/sense-nonsense-minimum-wage}}<br />
** Donald Deere, Kevin Murphy et Finis Welch, The Minimum Wage Revisited, Regulation - The Cato Review of Business & Regulation, n°18<br />
** Raphael G. Kazmann. «&nbsp;The Minimum Wage Law&nbsp;». ''[[The Freeman]]'' 45, n° 6 (juin). {{lire en ligne|lien=http://www.thefreemanonline.org/featured/the-minimum-wage-law/}}<br />
** [[Pascal Salin]]. «&nbsp;Le Smic, machine à exclure&nbsp;». ''Libération'', 29 mai. {{lire en ligne|lien=http://www.liberation.fr/tribune/1995/05/29/le-smic-machine-a-exclure_132132}}<br />
** [[Hans Sennholz|Hans F. Sennholz]]. «&nbsp;Minimum Wages&nbsp;». ''[[The Freeman]]'' 45, n° 3 (mars)&nbsp;: p. centrales. {{lire en ligne|lien=http://www.fee.org/the_freeman/detail/minimum-wages}}<br />
* [[1997]].<br />
** [[Walter Block]] et Kevin Sohr. «&nbsp;The Minimum Wage&nbsp;». ''[[The Freeman]]'' 47, n° 11 (novembre)&nbsp;: p. 681-682. {{lire en ligne|lien=http://www.fee.org/the_freeman/detail/the-minimum-wage}}<br />
** Ignacio Gutiérrez Hevia et [[Pedro Schwartz]], "Minimum wages in Spain", Economic Affairs, Vol XVII, n°2, Londres<br />
** David Neumark et William Wascher, Do Minimum Wages Fight Poverty?, NBER Working Paper, n°6127<br />
* [[1998]]. D. Mark Wilson. ''Increasing the Mandated Minimum Wage: Who Pays the Price?'' Washington&nbsp;: [[Heritage Foundation]]. {{lire en ligne|lien=http://www.heritage.org/research/reports/1998/03/increasing-the-minimum-wage}}<br />
* [[1999]], [[Don Bellante]] et Gabriel Picone, Fast Food and Unnatural Experiments: Another Perspective on the New Jersey Minimum Wage, Journal of Labor Research, Vol.20, No. 4, Fall, pp463-77<br />
<br />
* [[2001]], [[Clifford F. Thies]], [http://www.independent.org/pdf/working_papers/30_minimum_wage.pdf Minimum Wages For Women Only], [[Independent Institute|The Independent Institute]], Working Paper n°30, Avril<br />
* [[2003]], J. Arrowsmith, M. Gilman, P. Edwards et M. Ram, The impact of the National Minimum Wage in Small Firms, British Journal of Industrial Relations, 41: 435-456<br />
* [[2004]]. [[Jim Cox]]. ''Minimum Wage, Maximum Damage: How the Minimum Wage Law Destroys Jobs, Perpetuates Poverty, and Erodes Freedom''. Cartersville, GA&nbsp;: Advocates for Self-Government. {{ISBN|0-9754326-2-1}}<br />
* [[2006]], John Stevenson, [http://www.business.otago.ac.nz/mgmt/research/omgr/06stevenson.pdf "The Abolition of Youth Minimum Wages in New Zealand: What Effect will this Have on Teenage Employment"], Otago Management Graduate Review, Volume 4<br />
* [[2007]]. <br />
** [[Howard Baetjer]]. [http://www.fee.org/publications/the-freeman/article.asp?aid=7019 "At the Intersection of the Minimum Wage and Illegal Immigration"]. ''[[The Freeman]]'' 57, n° 2 (March).<br />
** [[Jim Cox]]. «&nbsp;The Minimum Wage&nbsp;». In ''The Concise Guide To Economics'', 3<sup>rd</sup> ed., p. 11-13. Auburn, AL&nbsp;: [[Mises Institute|Ludwig von Mises Institute]]. {{ISBN|978-1-933550-15-2}} {{lire en ligne|lien=http://mises.org/document/1234/The-Concise-Guide-To-Economics}}<br />
** Linda Gorman. «&nbsp;Minimum Wages&nbsp;». In ''The Concise Encyclopedia of Economics'', ed. [[David R. Henderson]], p. 346-350. Indianapolis, IN&nbsp;: [[Liberty Fund]]. {{ISBN|978-0-86597-665-8}} {{lire en ligne|lien=http://www.econlib.org/library/Enc/MinimumWages.html}}<br />
** [[Richard B. McKenzie]]. [http://www.thefreemanonline.org/columns/raising-the-minimum-wage-will-do-no-harm-it-just-aint-so/ Raising the Minimum Wage Will Do No Harm?]. ''[[The Freeman]]'' 57, n° 2 (March).<br />
** [[Walter E. Williams]]. «&nbsp;Minimum Wage, Maximum Folly&nbsp;». ''[[The Freeman]]'' 57, n°2 (March). {{lire en ligne|lien=http://www.fee.org/the_freeman/detail/minimum-wage-maximum-folly}}<br />
<br />
* [[2011]], Debra Burke, Joseph Long, Stephen C. Miller, [http://www.law.gonzaga.edu/law-review/files/2011/09/BurkeMillerLong.pdf “Minimum Wage and Unemployment Rates: A Study of Contiguous Counties”], Gonzaga Law Review, 46(3), pp661-686<br />
* [[2012]]. [[Valentin Petkantchin]]. «&nbsp;Salaire minimum&nbsp;». In ''Dictionnaire du libéralisme'', dir. [[Mathieu Laine]], p. 551-553. Paris&nbsp;: Larousse. {{ISBN|978-2-03-584185-8}}<br />
<br />
===Liens externes===<br />
* {{fr}} [http://www.youtube.com/watch?v=fGKFTUVQPTM Edgar l'exploiteur]<br />
* {{fr}} Antony Davies, «&nbsp;[http://youtu.be/Y6EG3-xOyhQ Le salaire minimum nuit-il aux employés ?]&nbsp;», ''[[Institut Coppet]]'', 10 avril 2012.<br />
* {{en}} Lucas Engelhardt, «&nbsp;[http://archive.mises.org/11267/krugman-on-the-minimum-wage/ Krugman on the Minimum Wage]&nbsp;», ''[[Mises Institute|Mises Economics Blog]]'', December 16, 2009.<br />
* {{fr}} [[Georges Lane]], «&nbsp;[http://www.pageliberale.org/?p=1409 Le SMIC]&nbsp;», ''La Page Libérale'', 22 novembre 2005.<br />
* {{fr}} [[Michel de Poncins]], «&nbsp;[http://www.quebecoislibre.org/05/050715-2.htm SMIC: des chômeurs en plus]&nbsp;», ''[[Le Québécois Libre]]'', n° 156 (15 juillet 2005).<br />
* {{fr}} [[Pascal Salin]], «&nbsp;[[:ca:Pascal_Salin:Le_SMIC_:_machine_à_exclure|Le SMIC&nbsp;: machine à exclure]]&nbsp;», ''[[Catallaxia]]''.<br />
* {{en}} Vedran Vuk, «&nbsp;[http://mises.org/daily/2266/Professor-Stiglitz-and-the-Minimum-Wage Professor Stiglitz and the Minimum Wage]&nbsp;», ''[[Mises Institute|Mises Daily]]'', September 04, 2006.<br />
* {{fr}} [http://www.alain-lambert-blog.org/wp-content/uploads/2006/06/La_France_malade_du_SMIC.pdf La France, malade du smic, fuit les remèdes]<br />
<br />
===Articles connexes===<br />
* [[Salaire]]<br />
* [[Salaire complet]]<br />
<br />
== Notes et références ==<br />
{{références|colonnes=2}}<br />
<br />
{{Portail économie}}<br />
{{Portail société}}</div>Jerome Alexandrehttps://www.wikiberal.org/index.php?title=Sp%C3%A9culation&diff=116869Spéculation2013-12-05T09:56:16Z<p>Jerome Alexandre : /* En français */</p>
<hr />
<div>La '''spéculation''', souvent utilisée avec une connotation péjorative, est l'activité humaine consistant dans l'étude et recherche abstraite, métaphysique ou théorique. C'est aussi une mise en miroir (latin ''speculum''), reflet du futur dans le miroir du présent. Dans le domaine économique, la spéculation consiste à prendre aujourd'hui des décisions économiques sur la base d'un état économique futur et hypothétique : l'anticipation d'un changement imminent du prix en vigueur.<br />
<br />
Dans l'opinion courante, les spéculateurs seraient des profiteurs tenaces et ingénieux, sur une simple opération boursière ils seraient capables de faire d’insolents profits leur permettant de prendre le contrôle de plus en plus d’[[entreprise]]s. Les [[marchés]] boursiers aussi sont critiqués par les Français : la sphère boursière serait déconnectée de la sphère économique réelle. Elle forcerait les entreprises à des politiques à court terme visant à faire monter le prix de l’[[action]] au détriment de l’emploi. Aussi, pour corriger ces dérives, il serait nécessaire d’inventer de nouveaux types d’[[impôt]]s concernant les transactions financières.<br />
<br />
Le problème avec cette vision simpliste, c'est qu’elle est totalement fausse et dénote une totale incompréhension de la fonction des marchés boursiers et des spéculateurs.<br />
:<br />
==A quoi sert la [[Bourse]] ?==<br />
<br />
Imaginez que vous ayez l’idée d’un nouveau produit/service. Vous pensez que cela peut intéresser les gens mais vous n’en êtes pas certain. Vous n’êtes même pas certain d’arriver à réaliser techniquement votre produit. Par conséquent, et c’est le rôle d’un [[entrepreneur]], vous devez prendre un risque si vous décidez de créer une [[entreprise]] pour réaliser votre vision. Mais, le risque est peut-être trop élevé pour vous. Si vous décidez de ne pas le prendre, alors ce seront des emplois en moins. Ce qu’il faudrait, c’est un mécanisme d’[[assurance]] permettant de partager le risque avec d’autres, ces autres ne devant pas être obligés de mettre tous leurs œufs dans le même panier. Mais si les assurances fonctionnent, c’est qu’on peut estimer certains risques : le risque d’être cambriolé, par exemple, peut être estimé par statistique selon le quartier où vous habitez, l’étage, etc. Mais comment estimer le risque d’une nouvelle aventure industrielle ? Comment estimer un futur qui dépend de si nombreux facteurs et qui est si complexe ? <br />
<br />
Le rôle des marchés financiers est de fournir des mécanismes d’assurances et d’estimation statistique. Sans ces marchés, de nombreux risques ne seraient pas pris, de nombreux emplois ne seraient pas créés.<br />
<br />
Une action représente un risque : en achetant une action vous partagez un risque avec l’entreprise. Cette action représente une promesse de gains futurs, mais le futur est incertain.<br />
<br />
En ayant la possibilité de vendre votre action, vous pouvez vous débarrasser d’un risque que vous estimez trop grand. En achetant des actions diverses, vous évitez de mettre tous vos œufs dans le même panier. <br />
<br />
Le [[prix]] de l’action est l’estimateur statistique qui permet d’estimer le risque pris. En effet, quelle autre méthode utiliser ? Le prix agrège les décisions, les modèles, les suppositions de tous les acteurs qui interviennent sur le marché. C’est une sorte de moyenne (sophistiquée) et remise à jour en temps réel. Il est alors normal que le prix d’une action puisse sembler subjectif, irrationnel, imprévisible : c’est un estimateur des risques futurs. Le futur est incertain et les humains ne sont pas devins. Il n’est pas possible de faire mieux pour estimer le futur que de prendre en compte toutes les tentatives d’estimation et les agréger en un tout qui reflète l’information globale : le prix.<br />
<br />
Chaque intervenant aura son modèle, sa façon d’estimer le futur : en vendant ou achetant, il traduit dans les faits les conclusions de ses estimations qui sont alors intégrées dans le prix global. Cette vision des prix comme estimateur statistique n’est pas nouvelle mais est peu comprise par l’homme de la rue. On peut trouver plus de détails à ce sujet dans [http://www.escp-eap.net/fr/faculty_research/crephe/doc/nemo_theorie_hayekienne_marche.pdf cet excellent article de Philippe Némo].<br />
<br />
Imaginer que le prix d’une action est forcément minoré par la [[valeur]] des usines, du mobilier d’une entreprise ou qu’il existe un prix naturel est une erreur. Imaginer qu’il y a des critères objectifs qui permettraient de déterminer le prix d’une action c’est imaginer qu’il existe des méthodes objectives pour prédire le futur. Si, parfois, en apparence, il existe une valeur objective (un fondamental) c’est parce que les intervenants utilisent des modèles de prédiction proches. Le fondamental ne traduit que l’existence d’un noyau commun dans les modèles de prédictions ; de biais et d’hypothèses majoritaires chez ces intervenants.<br />
<br />
==Produits financiers==<br />
<br />
Dans cette optique d’assurance contre les risques, il devient plus facile de comprendre la raison d’être de produits financiers comme swap, options, etc.<br />
<br />
Imaginez que vous vouliez acheter de l’acier pour votre produit. Vous construisez un budget en vous fondant sur le prix de l’acier aujourd’hui. Mais vous ne pourrez acheter cet acier que dans un mois. Il se peut qu’à ce moment là le prix de cet acier soit très différent et beaucoup plus élevé, ce qui serait catastrophique pour vous. Vous voulez donc vous assurer contre une hausse du prix de l’acier. Vous achetez donc une option vous permettant d’acheter (mais ne vous obligeant pas à le faire) une certaine quantité d’acier à un prix fixe défini par l’option. Le prix de l’option est la mesure du risque concernant la hausse du prix de l’acier (à ne pas confondre avec le prix de l’acier que vous permet d’acheter cette option).<br />
<br />
Si dans un mois le prix de l’acier a baissé, alors vous achetez votre acier sur le marché. Si le prix a monté alors vous décidez d’exercer votre option et vous pouvez acheter votre acier à un prix inférieur à celui du marché. Cela signifie donc que quelqu’un doit, pour honorer le contrat représenté par cette option, vendre cet acier à un prix inférieur à celui du marché. En vendant cette option, quelqu’un a parié sur la baisse des prix de l’acier alors que vous, en l’achetant, vous avez parié sur la hausse des prix. Dans cet exemple, il y a un gagnant et un perdant. Attention à ne pas généraliser : la finance n’est pas un jeu à somme nulle. <br />
<br />
D’autres produits financiers permettront de s’assurer contre une baisse des prix, contre un changement des prix, contre une variation des taux de change, des taux d’intérêts, etc. Il existe de très nombreux produits financiers car il existe différents types de risques et différents niveaux de risques.<br />
<br />
On trouve par exemple, des options permettant de s’assurer contre la baisse d’un prix, des marchés à terme permettant de s’assurer contre une variation du prix, des swap combinant une protection contre une hausse sur un produit et une baisse sur un autre, etc.<br />
<br />
== Sur le rôle du spéculateur ==<br />
<br />
Le principal intérêt du spéculateur est d'anticiper et de profiter des fluctuations de l'état futur du [[marché]], même si cette connaissance de l'avenir reste imparfaite et particulièrement difficile. <br />
Il existe, en gros, deux types d'actes jugés spéculatifs : un qui consiste à acheter une "[[marchandise]]" à bas prix aujourd'hui, et la revendre lorsque les prix seront assez élevés demain, permettant de dégager un bénéfice. Un deuxième acte est illustré par la vente de titres à une date ultérieure, par le moyen d'un emprunt auprès d'un courtier, contre versement d'un intérêt ou redevance, si la valeur du titre baisse un bénéfice est aussi dégagé. La "[[vente à découvert]]" (« short sale ») a tellement mauvaise presse qu'elle est très réglementée voir interdite dans certains pays.<br />
<br />
Il existe différents types de spéculateurs : le suiveur de tendance, le scalpeur, le spéculateur de long terme (swinger), le spéculateur de court terme (day trader), le contrarian, etc. Le spéculateur contrarian est celui qui va à contre-courant. Il parie sur une baisse quand tout le monde parie sur une hausse. Cela implique de sa part une [[vigilance]] sur les points de retournements du cycle et un "money management" très sérieux. Car, le plus souvent, le spéculateur de court terme (excepté le scalpeur) va perdre. Mais, ces pertes sont minimes. Un bon trader sait couper ses pertes et il laisse courir ses gains. Donc, un spéculateur qui réussit est celui qui ne gagne pas souvent mais lorsqu'il le fait, il établit un ratio de gain élevé de 1 pour 2, voire de 1 pour 3. Sa marge bénéficiaire provient de la bonne gestion de son capital (equity). Le public, impressionné par les réussites en bourse, se focalise souvent sur la publicité des gros gains à l'image de la réception du premier prix d'une loterie. Mais, ce public oublie que pour chaque gros gain, il y a de nombreuses petites pertes. Personne ne plaint le spéculateur perdant, ruiné ou décédé, mais tout le monde crie haro sur le gagnant !<br />
<br />
Le [[profit]] fait, par ce type de spéculateur, est le prix de l'incertitude, c'est à dire une récompense pour avoir osé prendre des risques que personne ne voulait prendre dans un avenir incertain. Puisque l'avenir est inconnu, aucune probabilité ne peut être calculée sur une chance de réussite proportionnelle à l'ensemble des résultats finaux possibles, c'est la raison pour laquelle les économistes parlent d'incertitude et non de risque dans ce cas-là.<br />
<br />
La spéculation est bénéfique car cela permet de corriger des estimations qui sont incorrectes et qui résultent d’un comportement moutonnier. Quand de nombreux intervenants se contentent de façon hasardeuse, pour estimer le futur, du seul prix de marché et agissent uniquement en fonction de l’évolution de ce prix, alors les fluctuations ont tendance à être amplifiées. Le prix monte, alors la masse achète, ce qui provoque une hausse du prix. Le spéculateur permet de stabiliser les fluctuations. <br />
<br />
Le spéculateur permet aussi, en prenant des risques que personne n'ose prendre, d’assurer certaines aventures industrielles qui n’auraient pas pu avoir lieu autrement.<br />
<br />
John Maynard Keynes, considéré par certains libéraux, comme leur ennemi n°1, fut un grand spéculateur. Dans les années 1930, il fit fortune en spéculant sur la bourse de Londres. A l'époque, Londres était déjà une grande place financière mondiale<ref>Les anglais n'ont pas attendu [[Margaret Thatcher]] pour être une nation ouverte sur le monde. Mais, les clichés sont durs car il est bon ton de faire croire que la crise actuelle est une crise due aux développement de la finance.</ref>. Dans ses analyses boursières, John Maynard Keynes ne s'appuyait cependant pas sur ses théories économiques mais sur la théorie de la psychologie des foules. Il avait une attitude assez cynique vis à vis du peuple qui se traduit par cet extrait, dans son livre de la "théorie générale de l'emploi, de l'intérêt et de la monnaie", publié en [[1936]].<br />
:"La plupart des investisseurs et spéculateurs professionnels s'occupent moins de faire des prévisions précises à long terme que de prévoir peu de temps avant le grand public les changements à venir de la base conventionnelle d'évaluation. En fait, l'objet inavoué de l'investissement éclairé est de voler le départ, comme le disent si bien les américains, d'être plus malins que le public et de passer la pièce fausse ou dépréciée au voisin."<ref>cité par Thami Kabbaj, [[2008]], "Maîtriser l'analyse technique", Eyrolles, p8</ref><br />
<br />
L'argument de sa réussite est assez scandaleux sur le plan éthique. On ne peut pas lui faire le reproche qu'il est fondamental pour le spéculateur ou l'investisseur de trouver un co-échangiste (à la hausse ou à la baisse) selon les cas afin de réaliser un bénéfice. Le profit du spéculateur provient du fait qu'il a la possibilité de trouver sur le marché, à deux reprises, des co-échangeurs qui ont une évaluation subjective différente de la sienne. Cependant, il est choquant de présenter le spéculateur comme un "voleur" (de départ, donc un tricheur puisqu'il ne respecte pas les règles communes qui sont nécessaires dans une compétition (Il est anormal, dans une compétition sportive, par exemple qu'un sprinter démarre avant le signal du starter). Mais, il y a aussi une vision assez perfide et assez hautaine, vis à vis du grand public, sans doute moins bien informé que les traders professionnels. Le message que nous fait passer John Maynard Keynes est que le succès des traders professionnels provient de l'infortune de quelques "gogos" amateurs qui osent s'aventurer sur les marchés financiers, et qui, moins bien informés, perdent tout leur argent.<br />
<br />
Pour les libéraux, un marché financier juste est un marché où les bigs players (banques centrales, institutions financières) n'influencent pas les cours à leur profit au détriment de la masse. Dans un sens libéral, un spéculateur est un co-échangeur, qui souhaite obtenir des flux de revenus futurs sans avoir à l'esprit qu'il s'agit là d'un jeu à somme nulle où ses gains représentent des pertes de son co-échangeur. L'accès aux marchés financiers doit être le plus souple et ouvert possible, comme sur le [[FOREX]], avec une accessibilité en fonction des moyens modestes de chacun. La réussite du spéculateur n'est pas orientée vers la perte de quelqu'un d'autre mais par une imagination de son propre futur gain.<br />
<br />
==Les problèmes==<br />
<br />
Soyons réalistes : il y a des problèmes mais bien plus complexes que les attaques simplistes contre la spéculation.<br />
<br />
Pour comprendre ces problèmes, il faut comprendre que le [[capitalisme]] est en train de subir une mutation.<br />
<br />
===Différents types de capitalismes===<br />
<br />
Il y a trois modèles de capitalismes : le capitalisme anglo-saxon, le capitalisme rhénan (avec la variante française) et la nouvelle forme de capitalisme qui est en train d’apparaître dans le monde globalisé actuel.<br />
<br />
La caricature du modèle anglo-saxon c’est le ''self-made man'' qui finit par introduire son entreprise en bourse afin de pouvoir se lancer dans de nouvelles aventures. C’est un dirigeant-actionnaire et fondateur de l’entreprise. Mais, si sa gestion devient mauvaise, le futur de son entreprise devient incertain. Investir dans son entreprise devient risqué. Le prix de l’action chute. Les actions peuvent alors être rachetées par un concurrent ([[OPA]] dite hostile). Ces actions qui étaient alors diffuses entre des centaines de petits actionnaires peuvent se concentrer entre les mains d’un concurrent qui aura alors assez de voix pour licencier le dirigeant-actionnaire-fondateur qui reste alors juste actionnaire non principal. Autrement dit : une mauvaise gestion est sanctionnée par le marché. <br />
<br />
Les actionnaires ne sont pas réellement propriétaires de l’entreprise (qui étant une personne morale est propriétaire d’elle-même – ce n’est pas vrai pour d’autres organisations que les sociétés comme par exemple les copropriétés). Ils ne sont pas non plus les dirigeants puisqu’en général le dirigeant doit rendre des comptes aux actionnaires. Mais, les actionnaires détiennent un pouvoir économique via leurs actions. Ils ont accepté de partager certains risques, de financer une aventure industrielle. Il est normal qu’ils aient un droit de regard et de contrôle représenté par leurs actions. Ils peuvent sanctionner une politique qu’ils trouvent trop risquée ou pas assez. Les relations entre actionnaires et dirigeants sont un sujet à part entière que je traiterai peut-être dans un autre texte : comment inciter le dirigeant à prendre des risques (sans lesquels il n’y a pas de croissance économique) et comment éviter qu’il en prenne trop ?<br />
<br />
Le second modèle de capitalisme est le capitalisme rhénan : les actionnaires d’une entreprise sont des pairs, d’autres actionnaires-dirigeants d’autres entreprises (et en général des banques). L’actionnariat est plus concentré. La variante française est que nombre de ces pairs sont maintenant issus de la haute [[fonction publique]]. Ici encore, les actionnaires effectuent un contrôle ''a posteriori'' : une fois que la mauvaise gestion a été constatée. <br />
<br />
La troisième forme de capitalisme est celle où ce sont les [[salarié]]s qui sont principalement les actionnaires par l’intermédiaire d’institutions financières comme les fonds de pension. C’est vers ce nouveau modèle que le capitalisme converge. Pourquoi ?<br />
<br />
===Fonds de pensions===<br />
<br />
Le processus de mondialisation financière et de libéralisation des flux de capitaux est une conséquence des États-providences. L’[[État-providence]] est une chimère qui ne peut subsister qu’en s’endettant. Or, ces dettes sont des risques : le risque de ne pas être remboursé. Les &Eacute;tats-providences ont donc besoin de recourir aux marchés financiers pour financer leurs déficits. Parallèlement, les classes moyennes (principalement les baby-boomers) de ces États, éduquées dans l’illusion de l’absence de risque, demandent un accroissement du ratio gain/risques pour leur [[épargne]] et leurs [[retraite]]s.<br />
<br />
C’est pourquoi la finance s’est globalisée et c’est pourquoi les institutions comme les fonds de pension recherchent des placements à fort ratio gain/risque pour leurs clients. Ces fonds n’ont pas le contrôle des entreprises mais ils détiennent suffisamment de voix pour que leur influence soit non négligeable. <br />
<br />
La conséquence est que les fonds de pension vont, pour assurer la rentabilité des investissements, comparer constamment les entreprises entre elles et investir toujours dans les plus rentables. Le système financier étant globalisé, cette comparaison est effectuée sur un plan mondial. En outre, les flux de capitaux peuvent voyager rapidement d’un point à l’autre de la planète pour aller toujours là où les investissements sont les plus rentables.<br />
<br />
Pour faire ces comparaisons, ces institutions financières ont besoin d’information. Leur influence est suffisamment grande pour pouvoir imposer des règles a priori : transparence, visibilité de la stratégie, etc. Les entreprises sont constamment notées par ces institutions. Ces notations ont une influence sur les autres actionnaires. Ainsi, la grande mutation du capitalisme moderne est d’imposer un contrôle a priori, et non plus a posteriori, dont le but est de pouvoir détecter les entreprises à haute rentabilité et sanctionner les gestions qui ne sont pas assez rentables.<br />
<br />
Cela va accélérer le processus de [[destruction créatrice]] : les entreprises qui sont mal gérées disparaissent et on investit dans celles qui sont prometteuses, ce qui stimule l’activité économique en permettant la réalisation de nouveaux projets industriels.<br />
<br />
Mais, les hommes ne sont pas aussi mobiles que les capitaux. Ils restent relativement bloqués dans leurs États et leur réglementations. Par conséquent, si leurs emplois sont délocalisables, soit ils restent compétitifs par rapport au reste du monde, soit ils perdent leurs emplois.<br />
<br />
L’ironie de la situation est que ce sont les salariés-actionnaires (via les fonds de pension) qui contrôlent une grande partie des [[entreprise]]s et qui sont à l’origine de la demande de rentabilité forte. Ce sont eux aussi qui veulent les [[État-providence|États-providence]]. Mais ce sont aussi les premiers à souffrir de ces demandes.<br />
<br />
===Court termisme===<br />
<br />
Ces institutions financières ne sont pas fondamentalement court-termistes (désolé pour cet affreux néologisme). Contrairement à un politique qui ne vise que la prochaine élection, les fonds de pension, par exemple, ont la responsabilité de la retraite de leurs clients ce qui oblige à des visions long terme. Mais, en raison d’une dissymétrie d’information entre le dirigeant d’une entreprise et ses actionnaires, il peut arriver que le dirigeant pratique des politiques court terme visant à faire monter l’action et satisfaire ainsi les demandes de rentabilité des actionnaires. Ce n’est pas une demande des actionnaires. Si l’information était meilleure, nulle doute que ce genre de gestion court-terme ferait chuter le prix de l’action qui, ne l’oublions pas, représente un risque et une promesse de revenus futurs donc une vision long terme. Une politique court-termiste est une politique très risquée qui peut tuer l’entreprise et cela n’intéresse pas les institutions comme les fonds de pensions.<br />
<br />
==Conclusion==<br />
La finance et les spéculateurs jouent un rôle très bénéfique. La globalisation, la recherche de rentabilité, le contrôle financier a priori des entreprises résulte d’une demande des populations occidentales : le refus des risques qui se traduit par les États providence et la recherche d’investissements à fort ratio gain/risque. Ce n’est pas un problème inhérent aux marchés financiers. La conséquence tragique de cette illusion consistant à croire que l’on peut s’affranchir des risques est d’en créer de nouveaux : le [[chômage]], les [[délocalisation]]s, des emplois fragiles et stressants puisque la pression sur les salariés, pour qu’ils soient compétitifs, est forte.<br />
<br />
Vouloir se prémunir contre ces nouveaux risques en demandant plus d'État, plus de règlementations c’est persévérer dans l’illusion et accroître les problèmes au lieu de les résoudre.<br />
<br />
Aussi, la prochaine fois que vous entendrez un bobo critiquer les spéculateurs et se plaindre qu’en raison de la spéculation boursière un petit nombre de maîtres du monde est en train de prendre le contrôle de toutes les entreprises, vous saurez quoi répondre. Je ne plaisante pas… cela m’est arrivé d’entendre ça.<br />
<br />
== Autres regards libéraux ==<br />
Les libéraux rappellent que la spéculation a pour effet principal de réduire les écarts entre les évaluations d'un même bien par des acteurs différents. Par exemple, spéculer sur la pénurie d'un bien consiste à acheter ce bien aujourd'hui pour le revendre demain plus cher, ce qui a pour effet de pousser à la hausse le prix actuel du bien, et donc de pousser à une augmentation de la production, et d'augmenter les quantités disponibles dans le futur, donc d'en baisser le prix tout en atténuant la pénurie prévue. Autrement dit, toute spéculation tend à éliminer les motifs mêmes de cette spéculation. C'est la notion à la base même de la théorie [[finance|financière]] moderne avec l'absence d'arbitrages. Cette analyse ne repose nullement sur l'hypothèse du marché « pur et parfait », les mécanismes décrits pouvant jouer sans que le système atteigne jamais l'équilibre. <br />
<br />
[[Philippe Manière]] va plus loin dans la défense de la spéculation d'un point de vue [[libéral]], en écrivant dans ''L'aveuglement français'' que le spéculateur ne peut gagner que s'il y a des faiblesses déjà existantes dans l'[[économie]] du pays qu'il ne fait que révéler. Autrement formulé, l'action du spéculateur (sur les [[monnaie]]s dans l'exemple cité) n'est pas un déséquilibre du marché mais au contraire un rééquilibrage du cours à sa juste valeur. Et Manière de rappeler que Soros perdit presque autant d'argent en misant à tort contre le franc en 1992 qu'il n'en gagna en misant à raison contre la livre<ref>[[Philippe Manière]], ''L'aveuglement français'', Stock, p.157-161.</ref>.<br />
<br />
Le spéculateur ne fait que mettre à jour les failles (ou les forces) d'une économie : s'il gagne, c'est que l'économie lui a donné raison ; s'il perd, tant pis pour lui (c'est son argent). Mais une telle évidence est trop simple pour le politicien, qui cherche à renverser les [[responsabilité]]s : pour lui, le vrai coupable n'est pas le [[dette publique|surendetté]], mais son créancier ; pas la mauvaise politique, mais celui qui se permet de spéculer sur ses résultats prévisibles ; pas la dépense étatique, mais l'austérité et la rigueur. Le spéculateur est le bouc émissaire parfait, tout comme l'était le "financier juif" dans les années 1930 : il est sans visage, supposément très riche, et il a l'impertinence de révéler nos erreurs et notre impéritie, voire de parier contre nos intérêts.<br />
<br />
== Existe-t-il une "mauvaise" spéculation ? ==<br />
<br />
Les manipulations de marchés, le "shadow banking", la [[vente à découvert]], etc. favorisent une forme de spéculation. Ce n'est que dans la mesure où de telles pratiques visent à tromper les autres investisseurs qu'elles ont un caractère frauduleux et c'est aux organisateurs des marchés de les interdire a priori par [[contrat]] et aux juges de les punir a posteriori. Autrement, il appartient aux autres investisseurs, qui n'en sont pas moins des spéculateurs, de ne pas se laisser tromper.<br />
<br />
La cause principale d'une spéculation malsaine est la [[création monétaire]] ex nihilo, issue de l'action de la [[banque centrale]], qui engendre des "bulles spéculatives" et des distorsions artificielles sur les marchés :<br />
:Les banques centrales sont des gardiens pyromanes qui alimentent le feu de la spéculation par leur politique monétaire. ([[Philippe Simonnot]])<br />
<br />
== Notes et références ==<br />
{{références}}<br />
<br />
== Citations ==<br />
* II est trop facile de dénoncer les spéculateurs. Le spéculateur par définition s'efforce de vendre plus cher qu'il n'a acheté, mais le principe même de l'économie décentralisée est de faire passer les biens dans les mains de ceux qui sont capables de leur donner la plus grande valeur. La [[démagogie]] conduit à ne considérer que ceux qui gagnent et à négliger tous ceux qui perdent. Dans la société d'aujourd'hui, les spéculateurs deviennent les boucs émissaires d'une mauvaise politique dont les gouvernements sont responsables. ([[Maurice Allais]], Le Figaro du 23 novembre 1975)<br />
* Je suis en train de travailler à un roman, L’Argent&hellip; Je prendrai comme position que la spéculation est une bonne chose, sans laquelle les grandes industries du monde s’éteindraient, tout comme la population s’éteindrait sans la passion sexuelle. (&Eacute;mile Zola)<br />
* « Trading » : activité nuisible socialement et moralement d’après les gens qui n’ont jamais rien compris ni à l’économie ni aux marchés, mais qui peut être assez rentable pour ceux qui ont ce talent. ([[Charles Gave]])<br />
<br />
== Voir aussi ==<br />
<br />
===Bibliographie===<br />
<br />
* [[1964]]. [[Percy L. Greaves]]. [http://www.thefreemanonline.org/featured/why-speculators/ Why Speculators]. ''[[The Freeman]]'', November, Vol 14, n°11.<br />
** Repris en [[1975]], [http://mises.org/books/reader.pdf#page=105 Why Speculators], In: [[Bettina Bien Greaves]], dir., [http://mises.org/books/reader.pdf Free market economics : a basic reader], Irvington-on-Hudson, N.Y. : Foundation for Economic Education, p. 94-98.<br />
<br />
* [[1974]]. John A. Sparks. "Those Fellows with Black Hats—the Speculators". ''[[The Freeman]]'', August.<br />
<br />
* [[1993]]. [[Walter Block]]. «&nbsp;Le spéculateur&nbsp;». In ''Défendre les indéfendables'', p. 180-183. Paris&nbsp;: Les Belles Lettres. {{ISBN|2-251-44012-7}} {{présentation en ligne|lien=http://www.lesbelleslettres.com/livre/?GCOI=22510100450050}}<br />
<br />
* [[2007]].<br />
** Arnaud Bouyer. ''Les fonds d'investissement sont-ils... des prédateurs ?'' Paris&nbsp;: JC Lattès. {{ISBN|270962981X}}<br />
** [[Jim Cox]]. «&nbsp;Speculators&nbsp;». In ''The Concise Guide To Economics'', 3<sup>rd</sup> ed., p. 41-43. Auburn, AL&nbsp;: [[Mises Institute|Ludwig von Mises Institute]]. {{ISBN|978-1-933550-15-2}} {{lire en ligne|lien=http://mises.org/document/1234/The-Concise-Guide-To-Economics}}<br />
* [[2008]]. [[Jean-Yves Naudet]]. «&nbsp;[[:ca:Jean-Yves_Naudet:_En_défense_des_spéculateurs|En défense des spéculateurs]]&nbsp;». ''La Nouvelle Lettre'', 13 mai 2008.<br />
<br />
== Liens d'intérêt ==<br />
<br />
=== En français ===<br />
* {{fr}} Erwan Quéinnec, «&nbsp;[http://www.quebecoislibre.org/08/080815-3.htm La hausse des prix du pétrole est-elle liée à la spéculation ?]&nbsp;», ''[[Le Québécois Libre]]'', n° 258 (15 août 2008).<br />
* {{fr}} [[Juan Ramón Rallo]], «&nbsp;[http://www.contrepoints.org/?p=56956 Vive la spéculation !]&nbsp;», ''[[Contrepoints]]'', 23/11/2011.<br />
* {{fr}} John Fiske, «&nbsp;[http://www.contrepoints.org/?p=76617 Cliché du socialisme : La spéculation devrait être déclarée hors la loi]&nbsp;», ''[[Contrepoints]]'', 30/04/2012.<br />
* {{fr}} Sébastien Maurice, «&nbsp;[http://www.economienet.net/blogs/item/54-la-spéculation-est-elle-la-cause-de-l-instabilité-économique La spéculation est elle la cause de l'instabilité économique et de la volatilité des marchés ?]&nbsp;», ''Economienet'', 4 septembre 2012.<br />
* {{fr}} [http://econoclaste.org.free.fr/dotclear/index.php/?2010/05/07/1723-imbecile-chasse-aux-speculateurs Imbécile chasse aux "spéculateurs"], Alexandre Delaigue<br />
* {{fr}}{{pdf}}[http://www.24hgold.com/24hpmdata/articles/pdf/010120070133299.pdf Mieux que leur réputation], Walter Block explique pourquoi la spéculation peut être bénéfique pour la société.<br />
<br />
=== En anglais ===<br />
<br />
* {{en}} [[Walter Block]], «&nbsp;[http://mises.org/daily/4466/Defending-the-Speculator Defending the Speculator]&nbsp;», ''[[Mises Institute|Mises Daily]]'', June 09, 2010.<br />
* {{en}} Christopher Mayer, «&nbsp;[http://mises.org/daily/320/Speculation Speculation]&nbsp;», ''[[Mises Institute|Mises Daily]]'', October 25, 1999.<br />
<br />
===Articles connexes===<br />
* [[capitalisme financier]]<br />
* [[taxe Tobin]]<br />
<br />
:<br />
{{Portail économie}}</div>Jerome Alexandrehttps://www.wikiberal.org/index.php?title=Sp%C3%A9culation&diff=116868Spéculation2013-12-05T09:56:02Z<p>Jerome Alexandre : /* Bibliographie */ 2008, "En défense des spéculateurs" de Jean-Yves Naudet</p>
<hr />
<div>La '''spéculation''', souvent utilisée avec une connotation péjorative, est l'activité humaine consistant dans l'étude et recherche abstraite, métaphysique ou théorique. C'est aussi une mise en miroir (latin ''speculum''), reflet du futur dans le miroir du présent. Dans le domaine économique, la spéculation consiste à prendre aujourd'hui des décisions économiques sur la base d'un état économique futur et hypothétique : l'anticipation d'un changement imminent du prix en vigueur.<br />
<br />
Dans l'opinion courante, les spéculateurs seraient des profiteurs tenaces et ingénieux, sur une simple opération boursière ils seraient capables de faire d’insolents profits leur permettant de prendre le contrôle de plus en plus d’[[entreprise]]s. Les [[marchés]] boursiers aussi sont critiqués par les Français : la sphère boursière serait déconnectée de la sphère économique réelle. Elle forcerait les entreprises à des politiques à court terme visant à faire monter le prix de l’[[action]] au détriment de l’emploi. Aussi, pour corriger ces dérives, il serait nécessaire d’inventer de nouveaux types d’[[impôt]]s concernant les transactions financières.<br />
<br />
Le problème avec cette vision simpliste, c'est qu’elle est totalement fausse et dénote une totale incompréhension de la fonction des marchés boursiers et des spéculateurs.<br />
:<br />
==A quoi sert la [[Bourse]] ?==<br />
<br />
Imaginez que vous ayez l’idée d’un nouveau produit/service. Vous pensez que cela peut intéresser les gens mais vous n’en êtes pas certain. Vous n’êtes même pas certain d’arriver à réaliser techniquement votre produit. Par conséquent, et c’est le rôle d’un [[entrepreneur]], vous devez prendre un risque si vous décidez de créer une [[entreprise]] pour réaliser votre vision. Mais, le risque est peut-être trop élevé pour vous. Si vous décidez de ne pas le prendre, alors ce seront des emplois en moins. Ce qu’il faudrait, c’est un mécanisme d’[[assurance]] permettant de partager le risque avec d’autres, ces autres ne devant pas être obligés de mettre tous leurs œufs dans le même panier. Mais si les assurances fonctionnent, c’est qu’on peut estimer certains risques : le risque d’être cambriolé, par exemple, peut être estimé par statistique selon le quartier où vous habitez, l’étage, etc. Mais comment estimer le risque d’une nouvelle aventure industrielle ? Comment estimer un futur qui dépend de si nombreux facteurs et qui est si complexe ? <br />
<br />
Le rôle des marchés financiers est de fournir des mécanismes d’assurances et d’estimation statistique. Sans ces marchés, de nombreux risques ne seraient pas pris, de nombreux emplois ne seraient pas créés.<br />
<br />
Une action représente un risque : en achetant une action vous partagez un risque avec l’entreprise. Cette action représente une promesse de gains futurs, mais le futur est incertain.<br />
<br />
En ayant la possibilité de vendre votre action, vous pouvez vous débarrasser d’un risque que vous estimez trop grand. En achetant des actions diverses, vous évitez de mettre tous vos œufs dans le même panier. <br />
<br />
Le [[prix]] de l’action est l’estimateur statistique qui permet d’estimer le risque pris. En effet, quelle autre méthode utiliser ? Le prix agrège les décisions, les modèles, les suppositions de tous les acteurs qui interviennent sur le marché. C’est une sorte de moyenne (sophistiquée) et remise à jour en temps réel. Il est alors normal que le prix d’une action puisse sembler subjectif, irrationnel, imprévisible : c’est un estimateur des risques futurs. Le futur est incertain et les humains ne sont pas devins. Il n’est pas possible de faire mieux pour estimer le futur que de prendre en compte toutes les tentatives d’estimation et les agréger en un tout qui reflète l’information globale : le prix.<br />
<br />
Chaque intervenant aura son modèle, sa façon d’estimer le futur : en vendant ou achetant, il traduit dans les faits les conclusions de ses estimations qui sont alors intégrées dans le prix global. Cette vision des prix comme estimateur statistique n’est pas nouvelle mais est peu comprise par l’homme de la rue. On peut trouver plus de détails à ce sujet dans [http://www.escp-eap.net/fr/faculty_research/crephe/doc/nemo_theorie_hayekienne_marche.pdf cet excellent article de Philippe Némo].<br />
<br />
Imaginer que le prix d’une action est forcément minoré par la [[valeur]] des usines, du mobilier d’une entreprise ou qu’il existe un prix naturel est une erreur. Imaginer qu’il y a des critères objectifs qui permettraient de déterminer le prix d’une action c’est imaginer qu’il existe des méthodes objectives pour prédire le futur. Si, parfois, en apparence, il existe une valeur objective (un fondamental) c’est parce que les intervenants utilisent des modèles de prédiction proches. Le fondamental ne traduit que l’existence d’un noyau commun dans les modèles de prédictions ; de biais et d’hypothèses majoritaires chez ces intervenants.<br />
<br />
==Produits financiers==<br />
<br />
Dans cette optique d’assurance contre les risques, il devient plus facile de comprendre la raison d’être de produits financiers comme swap, options, etc.<br />
<br />
Imaginez que vous vouliez acheter de l’acier pour votre produit. Vous construisez un budget en vous fondant sur le prix de l’acier aujourd’hui. Mais vous ne pourrez acheter cet acier que dans un mois. Il se peut qu’à ce moment là le prix de cet acier soit très différent et beaucoup plus élevé, ce qui serait catastrophique pour vous. Vous voulez donc vous assurer contre une hausse du prix de l’acier. Vous achetez donc une option vous permettant d’acheter (mais ne vous obligeant pas à le faire) une certaine quantité d’acier à un prix fixe défini par l’option. Le prix de l’option est la mesure du risque concernant la hausse du prix de l’acier (à ne pas confondre avec le prix de l’acier que vous permet d’acheter cette option).<br />
<br />
Si dans un mois le prix de l’acier a baissé, alors vous achetez votre acier sur le marché. Si le prix a monté alors vous décidez d’exercer votre option et vous pouvez acheter votre acier à un prix inférieur à celui du marché. Cela signifie donc que quelqu’un doit, pour honorer le contrat représenté par cette option, vendre cet acier à un prix inférieur à celui du marché. En vendant cette option, quelqu’un a parié sur la baisse des prix de l’acier alors que vous, en l’achetant, vous avez parié sur la hausse des prix. Dans cet exemple, il y a un gagnant et un perdant. Attention à ne pas généraliser : la finance n’est pas un jeu à somme nulle. <br />
<br />
D’autres produits financiers permettront de s’assurer contre une baisse des prix, contre un changement des prix, contre une variation des taux de change, des taux d’intérêts, etc. Il existe de très nombreux produits financiers car il existe différents types de risques et différents niveaux de risques.<br />
<br />
On trouve par exemple, des options permettant de s’assurer contre la baisse d’un prix, des marchés à terme permettant de s’assurer contre une variation du prix, des swap combinant une protection contre une hausse sur un produit et une baisse sur un autre, etc.<br />
<br />
== Sur le rôle du spéculateur ==<br />
<br />
Le principal intérêt du spéculateur est d'anticiper et de profiter des fluctuations de l'état futur du [[marché]], même si cette connaissance de l'avenir reste imparfaite et particulièrement difficile. <br />
Il existe, en gros, deux types d'actes jugés spéculatifs : un qui consiste à acheter une "[[marchandise]]" à bas prix aujourd'hui, et la revendre lorsque les prix seront assez élevés demain, permettant de dégager un bénéfice. Un deuxième acte est illustré par la vente de titres à une date ultérieure, par le moyen d'un emprunt auprès d'un courtier, contre versement d'un intérêt ou redevance, si la valeur du titre baisse un bénéfice est aussi dégagé. La "[[vente à découvert]]" (« short sale ») a tellement mauvaise presse qu'elle est très réglementée voir interdite dans certains pays.<br />
<br />
Il existe différents types de spéculateurs : le suiveur de tendance, le scalpeur, le spéculateur de long terme (swinger), le spéculateur de court terme (day trader), le contrarian, etc. Le spéculateur contrarian est celui qui va à contre-courant. Il parie sur une baisse quand tout le monde parie sur une hausse. Cela implique de sa part une [[vigilance]] sur les points de retournements du cycle et un "money management" très sérieux. Car, le plus souvent, le spéculateur de court terme (excepté le scalpeur) va perdre. Mais, ces pertes sont minimes. Un bon trader sait couper ses pertes et il laisse courir ses gains. Donc, un spéculateur qui réussit est celui qui ne gagne pas souvent mais lorsqu'il le fait, il établit un ratio de gain élevé de 1 pour 2, voire de 1 pour 3. Sa marge bénéficiaire provient de la bonne gestion de son capital (equity). Le public, impressionné par les réussites en bourse, se focalise souvent sur la publicité des gros gains à l'image de la réception du premier prix d'une loterie. Mais, ce public oublie que pour chaque gros gain, il y a de nombreuses petites pertes. Personne ne plaint le spéculateur perdant, ruiné ou décédé, mais tout le monde crie haro sur le gagnant !<br />
<br />
Le [[profit]] fait, par ce type de spéculateur, est le prix de l'incertitude, c'est à dire une récompense pour avoir osé prendre des risques que personne ne voulait prendre dans un avenir incertain. Puisque l'avenir est inconnu, aucune probabilité ne peut être calculée sur une chance de réussite proportionnelle à l'ensemble des résultats finaux possibles, c'est la raison pour laquelle les économistes parlent d'incertitude et non de risque dans ce cas-là.<br />
<br />
La spéculation est bénéfique car cela permet de corriger des estimations qui sont incorrectes et qui résultent d’un comportement moutonnier. Quand de nombreux intervenants se contentent de façon hasardeuse, pour estimer le futur, du seul prix de marché et agissent uniquement en fonction de l’évolution de ce prix, alors les fluctuations ont tendance à être amplifiées. Le prix monte, alors la masse achète, ce qui provoque une hausse du prix. Le spéculateur permet de stabiliser les fluctuations. <br />
<br />
Le spéculateur permet aussi, en prenant des risques que personne n'ose prendre, d’assurer certaines aventures industrielles qui n’auraient pas pu avoir lieu autrement.<br />
<br />
John Maynard Keynes, considéré par certains libéraux, comme leur ennemi n°1, fut un grand spéculateur. Dans les années 1930, il fit fortune en spéculant sur la bourse de Londres. A l'époque, Londres était déjà une grande place financière mondiale<ref>Les anglais n'ont pas attendu [[Margaret Thatcher]] pour être une nation ouverte sur le monde. Mais, les clichés sont durs car il est bon ton de faire croire que la crise actuelle est une crise due aux développement de la finance.</ref>. Dans ses analyses boursières, John Maynard Keynes ne s'appuyait cependant pas sur ses théories économiques mais sur la théorie de la psychologie des foules. Il avait une attitude assez cynique vis à vis du peuple qui se traduit par cet extrait, dans son livre de la "théorie générale de l'emploi, de l'intérêt et de la monnaie", publié en [[1936]].<br />
:"La plupart des investisseurs et spéculateurs professionnels s'occupent moins de faire des prévisions précises à long terme que de prévoir peu de temps avant le grand public les changements à venir de la base conventionnelle d'évaluation. En fait, l'objet inavoué de l'investissement éclairé est de voler le départ, comme le disent si bien les américains, d'être plus malins que le public et de passer la pièce fausse ou dépréciée au voisin."<ref>cité par Thami Kabbaj, [[2008]], "Maîtriser l'analyse technique", Eyrolles, p8</ref><br />
<br />
L'argument de sa réussite est assez scandaleux sur le plan éthique. On ne peut pas lui faire le reproche qu'il est fondamental pour le spéculateur ou l'investisseur de trouver un co-échangiste (à la hausse ou à la baisse) selon les cas afin de réaliser un bénéfice. Le profit du spéculateur provient du fait qu'il a la possibilité de trouver sur le marché, à deux reprises, des co-échangeurs qui ont une évaluation subjective différente de la sienne. Cependant, il est choquant de présenter le spéculateur comme un "voleur" (de départ, donc un tricheur puisqu'il ne respecte pas les règles communes qui sont nécessaires dans une compétition (Il est anormal, dans une compétition sportive, par exemple qu'un sprinter démarre avant le signal du starter). Mais, il y a aussi une vision assez perfide et assez hautaine, vis à vis du grand public, sans doute moins bien informé que les traders professionnels. Le message que nous fait passer John Maynard Keynes est que le succès des traders professionnels provient de l'infortune de quelques "gogos" amateurs qui osent s'aventurer sur les marchés financiers, et qui, moins bien informés, perdent tout leur argent.<br />
<br />
Pour les libéraux, un marché financier juste est un marché où les bigs players (banques centrales, institutions financières) n'influencent pas les cours à leur profit au détriment de la masse. Dans un sens libéral, un spéculateur est un co-échangeur, qui souhaite obtenir des flux de revenus futurs sans avoir à l'esprit qu'il s'agit là d'un jeu à somme nulle où ses gains représentent des pertes de son co-échangeur. L'accès aux marchés financiers doit être le plus souple et ouvert possible, comme sur le [[FOREX]], avec une accessibilité en fonction des moyens modestes de chacun. La réussite du spéculateur n'est pas orientée vers la perte de quelqu'un d'autre mais par une imagination de son propre futur gain.<br />
<br />
==Les problèmes==<br />
<br />
Soyons réalistes : il y a des problèmes mais bien plus complexes que les attaques simplistes contre la spéculation.<br />
<br />
Pour comprendre ces problèmes, il faut comprendre que le [[capitalisme]] est en train de subir une mutation.<br />
<br />
===Différents types de capitalismes===<br />
<br />
Il y a trois modèles de capitalismes : le capitalisme anglo-saxon, le capitalisme rhénan (avec la variante française) et la nouvelle forme de capitalisme qui est en train d’apparaître dans le monde globalisé actuel.<br />
<br />
La caricature du modèle anglo-saxon c’est le ''self-made man'' qui finit par introduire son entreprise en bourse afin de pouvoir se lancer dans de nouvelles aventures. C’est un dirigeant-actionnaire et fondateur de l’entreprise. Mais, si sa gestion devient mauvaise, le futur de son entreprise devient incertain. Investir dans son entreprise devient risqué. Le prix de l’action chute. Les actions peuvent alors être rachetées par un concurrent ([[OPA]] dite hostile). Ces actions qui étaient alors diffuses entre des centaines de petits actionnaires peuvent se concentrer entre les mains d’un concurrent qui aura alors assez de voix pour licencier le dirigeant-actionnaire-fondateur qui reste alors juste actionnaire non principal. Autrement dit : une mauvaise gestion est sanctionnée par le marché. <br />
<br />
Les actionnaires ne sont pas réellement propriétaires de l’entreprise (qui étant une personne morale est propriétaire d’elle-même – ce n’est pas vrai pour d’autres organisations que les sociétés comme par exemple les copropriétés). Ils ne sont pas non plus les dirigeants puisqu’en général le dirigeant doit rendre des comptes aux actionnaires. Mais, les actionnaires détiennent un pouvoir économique via leurs actions. Ils ont accepté de partager certains risques, de financer une aventure industrielle. Il est normal qu’ils aient un droit de regard et de contrôle représenté par leurs actions. Ils peuvent sanctionner une politique qu’ils trouvent trop risquée ou pas assez. Les relations entre actionnaires et dirigeants sont un sujet à part entière que je traiterai peut-être dans un autre texte : comment inciter le dirigeant à prendre des risques (sans lesquels il n’y a pas de croissance économique) et comment éviter qu’il en prenne trop ?<br />
<br />
Le second modèle de capitalisme est le capitalisme rhénan : les actionnaires d’une entreprise sont des pairs, d’autres actionnaires-dirigeants d’autres entreprises (et en général des banques). L’actionnariat est plus concentré. La variante française est que nombre de ces pairs sont maintenant issus de la haute [[fonction publique]]. Ici encore, les actionnaires effectuent un contrôle ''a posteriori'' : une fois que la mauvaise gestion a été constatée. <br />
<br />
La troisième forme de capitalisme est celle où ce sont les [[salarié]]s qui sont principalement les actionnaires par l’intermédiaire d’institutions financières comme les fonds de pension. C’est vers ce nouveau modèle que le capitalisme converge. Pourquoi ?<br />
<br />
===Fonds de pensions===<br />
<br />
Le processus de mondialisation financière et de libéralisation des flux de capitaux est une conséquence des États-providences. L’[[État-providence]] est une chimère qui ne peut subsister qu’en s’endettant. Or, ces dettes sont des risques : le risque de ne pas être remboursé. Les &Eacute;tats-providences ont donc besoin de recourir aux marchés financiers pour financer leurs déficits. Parallèlement, les classes moyennes (principalement les baby-boomers) de ces États, éduquées dans l’illusion de l’absence de risque, demandent un accroissement du ratio gain/risques pour leur [[épargne]] et leurs [[retraite]]s.<br />
<br />
C’est pourquoi la finance s’est globalisée et c’est pourquoi les institutions comme les fonds de pension recherchent des placements à fort ratio gain/risque pour leurs clients. Ces fonds n’ont pas le contrôle des entreprises mais ils détiennent suffisamment de voix pour que leur influence soit non négligeable. <br />
<br />
La conséquence est que les fonds de pension vont, pour assurer la rentabilité des investissements, comparer constamment les entreprises entre elles et investir toujours dans les plus rentables. Le système financier étant globalisé, cette comparaison est effectuée sur un plan mondial. En outre, les flux de capitaux peuvent voyager rapidement d’un point à l’autre de la planète pour aller toujours là où les investissements sont les plus rentables.<br />
<br />
Pour faire ces comparaisons, ces institutions financières ont besoin d’information. Leur influence est suffisamment grande pour pouvoir imposer des règles a priori : transparence, visibilité de la stratégie, etc. Les entreprises sont constamment notées par ces institutions. Ces notations ont une influence sur les autres actionnaires. Ainsi, la grande mutation du capitalisme moderne est d’imposer un contrôle a priori, et non plus a posteriori, dont le but est de pouvoir détecter les entreprises à haute rentabilité et sanctionner les gestions qui ne sont pas assez rentables.<br />
<br />
Cela va accélérer le processus de [[destruction créatrice]] : les entreprises qui sont mal gérées disparaissent et on investit dans celles qui sont prometteuses, ce qui stimule l’activité économique en permettant la réalisation de nouveaux projets industriels.<br />
<br />
Mais, les hommes ne sont pas aussi mobiles que les capitaux. Ils restent relativement bloqués dans leurs États et leur réglementations. Par conséquent, si leurs emplois sont délocalisables, soit ils restent compétitifs par rapport au reste du monde, soit ils perdent leurs emplois.<br />
<br />
L’ironie de la situation est que ce sont les salariés-actionnaires (via les fonds de pension) qui contrôlent une grande partie des [[entreprise]]s et qui sont à l’origine de la demande de rentabilité forte. Ce sont eux aussi qui veulent les [[État-providence|États-providence]]. Mais ce sont aussi les premiers à souffrir de ces demandes.<br />
<br />
===Court termisme===<br />
<br />
Ces institutions financières ne sont pas fondamentalement court-termistes (désolé pour cet affreux néologisme). Contrairement à un politique qui ne vise que la prochaine élection, les fonds de pension, par exemple, ont la responsabilité de la retraite de leurs clients ce qui oblige à des visions long terme. Mais, en raison d’une dissymétrie d’information entre le dirigeant d’une entreprise et ses actionnaires, il peut arriver que le dirigeant pratique des politiques court terme visant à faire monter l’action et satisfaire ainsi les demandes de rentabilité des actionnaires. Ce n’est pas une demande des actionnaires. Si l’information était meilleure, nulle doute que ce genre de gestion court-terme ferait chuter le prix de l’action qui, ne l’oublions pas, représente un risque et une promesse de revenus futurs donc une vision long terme. Une politique court-termiste est une politique très risquée qui peut tuer l’entreprise et cela n’intéresse pas les institutions comme les fonds de pensions.<br />
<br />
==Conclusion==<br />
La finance et les spéculateurs jouent un rôle très bénéfique. La globalisation, la recherche de rentabilité, le contrôle financier a priori des entreprises résulte d’une demande des populations occidentales : le refus des risques qui se traduit par les États providence et la recherche d’investissements à fort ratio gain/risque. Ce n’est pas un problème inhérent aux marchés financiers. La conséquence tragique de cette illusion consistant à croire que l’on peut s’affranchir des risques est d’en créer de nouveaux : le [[chômage]], les [[délocalisation]]s, des emplois fragiles et stressants puisque la pression sur les salariés, pour qu’ils soient compétitifs, est forte.<br />
<br />
Vouloir se prémunir contre ces nouveaux risques en demandant plus d'État, plus de règlementations c’est persévérer dans l’illusion et accroître les problèmes au lieu de les résoudre.<br />
<br />
Aussi, la prochaine fois que vous entendrez un bobo critiquer les spéculateurs et se plaindre qu’en raison de la spéculation boursière un petit nombre de maîtres du monde est en train de prendre le contrôle de toutes les entreprises, vous saurez quoi répondre. Je ne plaisante pas… cela m’est arrivé d’entendre ça.<br />
<br />
== Autres regards libéraux ==<br />
Les libéraux rappellent que la spéculation a pour effet principal de réduire les écarts entre les évaluations d'un même bien par des acteurs différents. Par exemple, spéculer sur la pénurie d'un bien consiste à acheter ce bien aujourd'hui pour le revendre demain plus cher, ce qui a pour effet de pousser à la hausse le prix actuel du bien, et donc de pousser à une augmentation de la production, et d'augmenter les quantités disponibles dans le futur, donc d'en baisser le prix tout en atténuant la pénurie prévue. Autrement dit, toute spéculation tend à éliminer les motifs mêmes de cette spéculation. C'est la notion à la base même de la théorie [[finance|financière]] moderne avec l'absence d'arbitrages. Cette analyse ne repose nullement sur l'hypothèse du marché « pur et parfait », les mécanismes décrits pouvant jouer sans que le système atteigne jamais l'équilibre. <br />
<br />
[[Philippe Manière]] va plus loin dans la défense de la spéculation d'un point de vue [[libéral]], en écrivant dans ''L'aveuglement français'' que le spéculateur ne peut gagner que s'il y a des faiblesses déjà existantes dans l'[[économie]] du pays qu'il ne fait que révéler. Autrement formulé, l'action du spéculateur (sur les [[monnaie]]s dans l'exemple cité) n'est pas un déséquilibre du marché mais au contraire un rééquilibrage du cours à sa juste valeur. Et Manière de rappeler que Soros perdit presque autant d'argent en misant à tort contre le franc en 1992 qu'il n'en gagna en misant à raison contre la livre<ref>[[Philippe Manière]], ''L'aveuglement français'', Stock, p.157-161.</ref>.<br />
<br />
Le spéculateur ne fait que mettre à jour les failles (ou les forces) d'une économie : s'il gagne, c'est que l'économie lui a donné raison ; s'il perd, tant pis pour lui (c'est son argent). Mais une telle évidence est trop simple pour le politicien, qui cherche à renverser les [[responsabilité]]s : pour lui, le vrai coupable n'est pas le [[dette publique|surendetté]], mais son créancier ; pas la mauvaise politique, mais celui qui se permet de spéculer sur ses résultats prévisibles ; pas la dépense étatique, mais l'austérité et la rigueur. Le spéculateur est le bouc émissaire parfait, tout comme l'était le "financier juif" dans les années 1930 : il est sans visage, supposément très riche, et il a l'impertinence de révéler nos erreurs et notre impéritie, voire de parier contre nos intérêts.<br />
<br />
== Existe-t-il une "mauvaise" spéculation ? ==<br />
<br />
Les manipulations de marchés, le "shadow banking", la [[vente à découvert]], etc. favorisent une forme de spéculation. Ce n'est que dans la mesure où de telles pratiques visent à tromper les autres investisseurs qu'elles ont un caractère frauduleux et c'est aux organisateurs des marchés de les interdire a priori par [[contrat]] et aux juges de les punir a posteriori. Autrement, il appartient aux autres investisseurs, qui n'en sont pas moins des spéculateurs, de ne pas se laisser tromper.<br />
<br />
La cause principale d'une spéculation malsaine est la [[création monétaire]] ex nihilo, issue de l'action de la [[banque centrale]], qui engendre des "bulles spéculatives" et des distorsions artificielles sur les marchés :<br />
:Les banques centrales sont des gardiens pyromanes qui alimentent le feu de la spéculation par leur politique monétaire. ([[Philippe Simonnot]])<br />
<br />
== Notes et références ==<br />
{{références}}<br />
<br />
== Citations ==<br />
* II est trop facile de dénoncer les spéculateurs. Le spéculateur par définition s'efforce de vendre plus cher qu'il n'a acheté, mais le principe même de l'économie décentralisée est de faire passer les biens dans les mains de ceux qui sont capables de leur donner la plus grande valeur. La [[démagogie]] conduit à ne considérer que ceux qui gagnent et à négliger tous ceux qui perdent. Dans la société d'aujourd'hui, les spéculateurs deviennent les boucs émissaires d'une mauvaise politique dont les gouvernements sont responsables. ([[Maurice Allais]], Le Figaro du 23 novembre 1975)<br />
* Je suis en train de travailler à un roman, L’Argent&hellip; Je prendrai comme position que la spéculation est une bonne chose, sans laquelle les grandes industries du monde s’éteindraient, tout comme la population s’éteindrait sans la passion sexuelle. (&Eacute;mile Zola)<br />
* « Trading » : activité nuisible socialement et moralement d’après les gens qui n’ont jamais rien compris ni à l’économie ni aux marchés, mais qui peut être assez rentable pour ceux qui ont ce talent. ([[Charles Gave]])<br />
<br />
== Voir aussi ==<br />
<br />
===Bibliographie===<br />
<br />
* [[1964]]. [[Percy L. Greaves]]. [http://www.thefreemanonline.org/featured/why-speculators/ Why Speculators]. ''[[The Freeman]]'', November, Vol 14, n°11.<br />
** Repris en [[1975]], [http://mises.org/books/reader.pdf#page=105 Why Speculators], In: [[Bettina Bien Greaves]], dir., [http://mises.org/books/reader.pdf Free market economics : a basic reader], Irvington-on-Hudson, N.Y. : Foundation for Economic Education, p. 94-98.<br />
<br />
* [[1974]]. John A. Sparks. "Those Fellows with Black Hats—the Speculators". ''[[The Freeman]]'', August.<br />
<br />
* [[1993]]. [[Walter Block]]. «&nbsp;Le spéculateur&nbsp;». In ''Défendre les indéfendables'', p. 180-183. Paris&nbsp;: Les Belles Lettres. {{ISBN|2-251-44012-7}} {{présentation en ligne|lien=http://www.lesbelleslettres.com/livre/?GCOI=22510100450050}}<br />
<br />
* [[2007]].<br />
** Arnaud Bouyer. ''Les fonds d'investissement sont-ils... des prédateurs ?'' Paris&nbsp;: JC Lattès. {{ISBN|270962981X}}<br />
** [[Jim Cox]]. «&nbsp;Speculators&nbsp;». In ''The Concise Guide To Economics'', 3<sup>rd</sup> ed., p. 41-43. Auburn, AL&nbsp;: [[Mises Institute|Ludwig von Mises Institute]]. {{ISBN|978-1-933550-15-2}} {{lire en ligne|lien=http://mises.org/document/1234/The-Concise-Guide-To-Economics}}<br />
* [[2008]]. [[Jean-Yves Naudet]]. «&nbsp;[[:ca:Jean-Yves_Naudet:_En_défense_des_spéculateurs|En défense des spéculateurs]]&nbsp;». ''La Nouvelle Lettre'', 13 mai 2008.<br />
<br />
== Liens d'intérêt ==<br />
<br />
=== En français ===<br />
* {{fr}} [[Jean-Yves Naudet]], «&nbsp;[[:ca:Jean-Yves_Naudet:_En_défense_des_spéculateurs|En défense des spéculateurs]]&nbsp;», ''[[Catallaxia]]''.<br />
* {{fr}} Erwan Quéinnec, «&nbsp;[http://www.quebecoislibre.org/08/080815-3.htm La hausse des prix du pétrole est-elle liée à la spéculation ?]&nbsp;», ''[[Le Québécois Libre]]'', n° 258 (15 août 2008).<br />
* {{fr}} [[Juan Ramón Rallo]], «&nbsp;[http://www.contrepoints.org/?p=56956 Vive la spéculation !]&nbsp;», ''[[Contrepoints]]'', 23/11/2011.<br />
* {{fr}} John Fiske, «&nbsp;[http://www.contrepoints.org/?p=76617 Cliché du socialisme : La spéculation devrait être déclarée hors la loi]&nbsp;», ''[[Contrepoints]]'', 30/04/2012.<br />
* {{fr}} Sébastien Maurice, «&nbsp;[http://www.economienet.net/blogs/item/54-la-spéculation-est-elle-la-cause-de-l-instabilité-économique La spéculation est elle la cause de l'instabilité économique et de la volatilité des marchés ?]&nbsp;», ''Economienet'', 4 septembre 2012.<br />
* {{fr}} [http://econoclaste.org.free.fr/dotclear/index.php/?2010/05/07/1723-imbecile-chasse-aux-speculateurs Imbécile chasse aux "spéculateurs"], Alexandre Delaigue<br />
* {{fr}}{{pdf}}[http://www.24hgold.com/24hpmdata/articles/pdf/010120070133299.pdf Mieux que leur réputation], Walter Block explique pourquoi la spéculation peut être bénéfique pour la société.<br />
<br />
=== En anglais ===<br />
<br />
* {{en}} [[Walter Block]], «&nbsp;[http://mises.org/daily/4466/Defending-the-Speculator Defending the Speculator]&nbsp;», ''[[Mises Institute|Mises Daily]]'', June 09, 2010.<br />
* {{en}} Christopher Mayer, «&nbsp;[http://mises.org/daily/320/Speculation Speculation]&nbsp;», ''[[Mises Institute|Mises Daily]]'', October 25, 1999.<br />
<br />
===Articles connexes===<br />
* [[capitalisme financier]]<br />
* [[taxe Tobin]]<br />
<br />
:<br />
{{Portail économie}}</div>Jerome Alexandrehttps://www.wikiberal.org/index.php?title=Ch%C3%B4mage&diff=116867Chômage2013-12-05T09:49:07Z<p>Jerome Alexandre : /* Bibliographie */</p>
<hr />
<div>Le '''chômage''' désigne la situation du chômeur, personne "active" (valide et en âge de travailler) recherchant un [[travail|emploi]] sans succès.<br />
<br />
Le chômage est un des modes de régulation du [[capitalisme]], au même titre que la faillite. Dans un cadre [[libéral]], les [[entreprise]]s performantes embauchent, celles qui ont des difficultés débauchent. Et, globalement, l'économie s'adapte à la réalité sociale, régie par la [[demande]]. Dans une [[collectivisme|économie administrée]], sans faillite et officiellement sans chômage, la même régulation s'opère par du travail inutile (au détriment des employés) et des gaspillages importants (au détriment du consommateur).<br />
<br />
L'existence du chômage induit l'existence de la [[Politique de l'emploi]].<br />
<br />
Les causes du chômage sont nombreuses : <br />
* chômage naturel ou frictionnel (transition courte entre deux emplois), <br />
* chômage saisonnier (dû aux variations saisonnières d'activité), <br />
* chômage conjoncturel (faible offre d'emplois temporaire),<br />
* chômage structurel (inadéquation entre l'offre et la demande de travail, problème de qualification), <br />
* chômage technique (l'employeur ne peut provisoirement pas faire travailler ses employés pour des raisons imprévues (inondation, coupure d'électricité etc)&nbsp;; le [[contrat]] n'est alors pas rompu).<br />
* chômage technologique provoquée par le progrès technique, idée combattue par Alfred Sauvy dans sa [[théorie du déversement]].<br />
<br />
[[Image:Jobless.jpg|right|170px]]<br />
<br />
== L’État crée le chômage ==<br />
<br />
Le chômage que les libéraux condamnent est le '''chômage institutionnel''', qui a des causes politiques&nbsp;:<br />
* [[salaire minimum]] qui joue comme une barrière à l'emploi&nbsp;;<br />
* cotisations de [[protection sociale]] trop élevées (dues aux [[monopole]]s sociaux imposés par l’État) qui renchérissent les coûts salariaux (voir par exemple l'article [[structure du salaire en France]])&nbsp;;<br />
* règlementation trop rigide (Code du travail) qui, en voulant prévenir les licenciements, freine en fait les embauches&nbsp;;<br />
* mesures d'[[assistanat]] qui n'encouragent pas celui qui en bénéficie à occuper un emploi {{guil|mal payé}}&nbsp;;<br />
* [[impôt sur la fortune]] qui fait fuir les entrepreneurs.<br />
<br />
En 2010, [[Christopher Pissarides]], [[Peter Diamond]] et [[Dale Mortensen]] obtiennent le [[Prix Nobel d'économie]], pour avoir démontré que {{guil|plus les allocations chômage sont importantes, plus le taux de chômage est élevé et la durée de recherche [d'emploi] est longue}}. Le modèle permet par exemple de comprendre pourquoi un grand nombre de personnes se trouvent sans [[emploi]] alors qu'il existe dans le même temps un nombre important d'offres non satisfaites.<br />
<br />
== Erreur courante ==<br />
<br />
* {{guil|Ce sont les entreprises qui créent le chômage en licenciant.}}<br />
Une embauche est un [[échange]] qui profite aussi bien à l'entreprise qu'au salarié. De la même façon qu'un salarié n'est pas tenu de rester à vie dans la même entreprise, les entreprises n'ont aucune obligation d'embaucher ni de garder indéfiniment des [[salaire|salariés]]&nbsp;: le [[droit au travail]] cher aux socialistes du XIX{{e}} siècle est un [[faux droits|faux droit]].<br />
<br />
Le progrès technique et économique entraîne des destructions d'emplois et des créations de nouveaux emplois. Le problème (particulièrement en [[France]]) est que la création de nouveaux emplois est rendue difficile par l'[[interventionnisme]] étatique et les règlementations sur le [[travail]].<br />
<br />
== L'exemple de la Suisse ==<br />
<br />
La [[Suisse]] a toujours connu des taux de chômage très bas. Les causes qui expliquent cet état de fait sont les suivantes<ref>Voir ''Comment fait la Suisse pour faire fondre son chômage ?'', Pierre Chappaz, La Tribune, 22/07/2013 ; [http://www.contrepoints.org/2013/07/09/130320-comment-faire-passer-le-chomage-sous-les-3 Comment faire passer le chômage sous les 3%] sur [[Contrepoints]]</ref>:<br />
* importance de la formation professionnelle ;<br />
* liberté d'embauche et de licenciement ;<br />
* faibles charges sociales et absence de [[salaire minimum]].<br />
<br />
== Recherche d'emploi et chômage volontaire ==<br />
<br />
Dans l'analyse la plus récente du chômage, on s'aperçoit qu'une partie des chômeurs se sont mis volontairement dans cette situation, ou acceptent d'y rester pour une durée plus ou moins longue. Cette situation est liée à un désir de rechercher, dans les meilleures conditions, le plus d'informations possibles sur les emplois offerts. C'est ainsi que des travailleurs, estimant incomplète leur vision du marché du travail, vont refuser des emplois jugés inintéressants, voire abandonner leur emploi s'ils en ont un, préférant procéder librement à une recherche d'informations complémentaires. Dans ce cas, le travailleur préfère rechercher d'abord l'ensemble des opportunités, en effectuant un calcul de type coût/avantage, le coût (absence d'emploi) étant supposé inférieur à l'avantage (trouver un meilleur emploi). En ce sens, des indemnités élevées de chômage diminuent le coût pour le travailleur et donc augmentent cette forme volontaire de chômage.<br />
<br />
La théorie [[John Maynard Keynes|keynésienne]], qui prétend que le [[laissez-faire]] ne permet pas d'éliminer le chômage involontaire, est donc fausse&nbsp;:<br />
<br />
{{citation bloc | Keynes n'a consacré que quelques pages à cette proposition. Ses arguments achoppent tant au plan empirique qu'au plan théorique. Sans intervention du gouvernement, les salaires s'adaptent de façon à fluidifier le marché de l'emploi. Dans le monde réel, le {{guil|chômage involontaire}} existe bien, mais la cause en est les distorsions dues au gouvernement, aux syndicats et aux banques centrales.|[[Robert P. Murphy]]|The Critical Flaw in Keynes's System {{lire en ligne|lien=http://mises.org/daily/5464/The-Critical-Flaw-in-Keyness-System}} {{en}} }}<br />
<br />
== Citations ==<br />
<br />
* {{citation bloc | Si vous payez les gens quand ils ne travaillent pas et que vous les forcez à payer des impôts quand ils travaillent, ne vous étonnez pas d'avoir des chômeurs&nbsp;!|[[Milton Friedman]]}}<br />
<br />
* {{citation bloc | Le chômage contemporain est un chômage de file d'attente résultat d'une [[interventionnisme|intervention]] ou d'un ensemble d'interventions publiques antérieures cherchant à protéger un secteur de la [[concurrence|compétition]] sur le [[marché]] du [[travail]]. Ce secteur protégé engendre un effet pervers&nbsp;: un chômage qui entraîne la montée de l'exclusion et de la [[pauvreté]]. Pour corriger cet effet pervers, des règlementations spécifiques destinées à réduire la pauvreté sont prises. Ces règlementations spécifiques non seulement sont souvent inefficaces mais dans certains cas, contribuent à accentuer le phénomène combattu. &Agrave; nouveau pour corriger cet effet pervers non anticipé, de nouvelles mesures d'aides et de règlementations sont introduites qui elles mêmes engendrent des effets pervers ainsi de suite.|[[Bertrand Lemennicier]]}}<br />
<br />
* {{citation bloc | Croyez-vous vraiment que l'on peut créer des emplois en punissant systématiquement tous ceux qui sont susceptibles d'en créer&nbsp;? Croyez-vous vraiment qu'on peut retrouver une croissance forte et durable en empêchant l'accumulation de capital, en incitant les meilleurs à partir à l'étranger, en détruisant les incitations productives et en récompensant la paresse, les combines et les menaces&nbsp;?|[[Pascal Salin]]}}<br />
<br />
* {{citation bloc | Dans un marché du travail libre, les salaires tendent à s'élever à un niveau à partir duquel tous les employeurs prêts à payer à ce tarif pourront trouver tous les travailleurs dont ils ont besoin, et tous les travailleurs prêts à travailler à ce niveau de salaire pourront trouver un emploi. La tendance qui prévaut sur un tel marché est celle du plein emploi.|[[Ludwig von Mises]]}}<br />
<br />
* {{citation bloc | Le gouvernement ne peut créer des emplois par la dépense. En utilisant des fonds qui proviennent de la taxation ou de l'emprunt public, il supprime d'un côté autant d'emplois qu'il en crée de l'autre.|[[Ludwig von Mises]]|Planned Chaos}}<br />
<br />
* {{citation bloc | La demande de travail (l’offre d’emploi) émane de l’entreprise. Elle est la seule à créer des emplois marchands, rémunérés par des ventes. Le reste (à commencer par l’administration) fonctionne par transferts et la création d’emplois publics (ce que l’on voit) est compensée par la perte d’emplois privés à cause des impôts (ce que l’on ne voit pas). Seules les entreprises libres suscitent une création nette d’emplois. Par conséquent, il faut les libérer des carcans fiscaux, sociaux, administratifs, réglementaires qui les paralysent. Chômage&nbsp;? Non, on n’a pas tout essayé&nbsp;: on a {{guil|oublié}} d’essayer la liberté.|[[Jean-Yves Naudet]]}}<br />
<br />
== Notes et références ==<br />
<references/> <br />
<br />
==Voir aussi==<br />
<br />
===Bibliographie===<br />
* [[1973]]. [[Martin Feldstein]]. «&nbsp;The Economics of the New Unemployment&nbsp;». ''Public Interest'', n° 33 (automne)&nbsp;: p. 3-42. {{lire en ligne|lien=http://www.nationalaffairs.com/public_interest/detail/the-economics-of-the-new-unemployment}}<br />
* [[1987]]. [[Hans Sennholz|Hans F. Sennholz]]. ''[[The Politics of Unemployment]]''. Spring Mills, PA&nbsp;: Libertarian Press. {{ISBN|0-910884-17-X}}<br />
* [[1990]]. Lawrence H. Summers. ''Understanding Unemployment''. Cambridge, MA&nbsp;: The MIT Press. {{ISBN|0-262-19265-9}}<br />
* [[1995]]. [[Pascal Salin]]. «&nbsp;[[:ca:Pascal_Salin:Les_obstacles_à_l'emploi|Les obstacles à l'emploi]]&nbsp;». ''Revue française d'économie'' 10, n° 4 (automne)&nbsp;: p. 3-35. {{lire en ligne|doi=10.3406/rfeco.1995.989}}<br />
* [[1996]].<br />
** [[Jacques Garello]], dir. «&nbsp;En Finir Avec Le Chômage&nbsp;». Numéro spécial, ''Revue des Études Humaines''. {{présentation en ligne|lien=http://www.libres.org/catalogue-de-la-sefel/2853-en-finir-avec-le-chomage.html}} {{lire en ligne|lien=http://web.archive.org/web/20010719130141/http://www.demlib.com/dossiers/emploi/enfinir/enfinir.htm}}<br />
** [[Jacques Garello]], dir. «&nbsp;Unemployment: Is Economics Helpless?&nbsp;». ''[[Journal des économistes et des études humaines|Journal des Économistes et des Études Humaines]]'' 7, n° 1 (mars).<br />
* [[1997]]. [[Lowell E. Gallaway]] et [[Richard Vedder|Richard K. Vedder]]. ''Out of Work&nbsp;: Unemployment and Government in Twentieth-Century America''. New York, NY&nbsp;: New York University Press. {{ISBN|0-8147-8792-4}} {{présentation en ligne|lien=http://nyupress.org/books/book-details.aspx?bookId=3413}}<br />
* [[2007]]. Lawrence H. Summers. «&nbsp;Unemployment&nbsp;». In ''The Concise Encyclopedia of Economics'', ed. [[David R. Henderson]], p. 502-505. Indianapolis, IN&nbsp;: [[Liberty Fund]]. {{ISBN|978-0-86597-665-8}} {{lire en ligne|lien=http://www.econlib.org/library/Enc/Unemployment.html}}<br />
* [[2012]]. [[Pascal Salin]]. «&nbsp;Chômage&nbsp;». In ''Dictionnaire du libéralisme'', dir. [[Mathieu Laine]], p. 128-133. Paris&nbsp;: Larousse. {{ISBN|978-2-03-584185-8}}<br />
<br />
===Liens externes===<br />
<br />
* "[http://fr.wikipedia.org/wiki/Ch%C3%B4mage Chômage]" sur [[Wikipédia]]<br />
* "[http://wiki.mises.org/wiki/Unemployment Unemployment]" sur [[Mises Institute|Mises Wiki]]<br />
<br />
* [[Georges Lane]]. «&nbsp;[http://blog.georgeslane.fr/post/2005/10/01/65-le-chomage-et-son-assurance Le chômage et son assurance]&nbsp;».<br />
* [[Bertrand Lemennicier]]. «&nbsp;[http://lemennicier.bwm-mediasoft.com/displayArticle.php?articleId=252 Le chômage contemporain est un phénomène politique et non pas un problème économique ou social]&nbsp;». ''Bertrand Lemennicier''.<br />
* [[Jean-Yves Naudet]]. «&nbsp;[http://www.contrepoints.org/2011/09/28/48116-chomage-on-a-tout-essaye Chômage&nbsp;: "On a tout essayé"]&nbsp;». ''[[Contrepoints]]'', 28 septembre 2011.<br />
* [[Jacques Rueff]]. «&nbsp;[[:ca:Jacques_Rueff:La_fin_de_l%27%C3%A8re_keyn%C3%A9sienne|La fin de l'ère keynésienne]]&nbsp;». ''[[Catallaxia]]''.<br />
* [[Jacques Rueff]]. «&nbsp;[[:ca:Jacques_Rueff:Les_variations_du_ch%C3%B4mage_en_Angleterre|Les variations du chômage en Angleterre]]&nbsp;». ''[[Catallaxia]]''.<br />
* [[Hans Sennholz|Hans F. Sennholz]]. «&nbsp;[http://mises.org/daily/1782/Politics-Causes-Unemployment Politics Causes Unemployment]&nbsp;». ''[[Mises Institute|Mises Daily]]'', 13 avril 2005.<br />
<br />
* [http://www.libres.org/connaissance-du-liberalisme/2758.html La libre entreprise et le libre échange responsable du chomâge ?], Écrit par [[Jacques Garello]]<br />
<br />
===Articles connexes===<br />
* [[Assurance chômage]]<br />
* [[Courbe de Phillips]]<br />
* [[NAIRU]]<br />
* [[Salaire minimum]]<br />
* [[Syndicalisme]]<br />
* [[Taux de chômage naturel]]<br />
* [[Travail]] | [[droit au travail]]<br />
* [[Le Chômeur de Clochemerle]]<br />
<br />
{{Portail économie}}<br />
{{Portail société}}<br />
<br />
{{DEFAULTSORT:Chomage}}</div>Jerome Alexandrehttps://www.wikiberal.org/index.php?title=Ch%C3%B4mage&diff=116866Chômage2013-12-05T09:02:52Z<p>Jerome Alexandre : /* Liens externes */ « Chômage : "On a tout essayé" » de Jean-Yves Naudet</p>
<hr />
<div>Le '''chômage''' désigne la situation du chômeur, personne "active" (valide et en âge de travailler) recherchant un [[travail|emploi]] sans succès.<br />
<br />
Le chômage est un des modes de régulation du [[capitalisme]], au même titre que la faillite. Dans un cadre [[libéral]], les [[entreprise]]s performantes embauchent, celles qui ont des difficultés débauchent. Et, globalement, l'économie s'adapte à la réalité sociale, régie par la [[demande]]. Dans une [[collectivisme|économie administrée]], sans faillite et officiellement sans chômage, la même régulation s'opère par du travail inutile (au détriment des employés) et des gaspillages importants (au détriment du consommateur).<br />
<br />
L'existence du chômage induit l'existence de la [[Politique de l'emploi]].<br />
<br />
Les causes du chômage sont nombreuses : <br />
* chômage naturel ou frictionnel (transition courte entre deux emplois), <br />
* chômage saisonnier (dû aux variations saisonnières d'activité), <br />
* chômage conjoncturel (faible offre d'emplois temporaire),<br />
* chômage structurel (inadéquation entre l'offre et la demande de travail, problème de qualification), <br />
* chômage technique (l'employeur ne peut provisoirement pas faire travailler ses employés pour des raisons imprévues (inondation, coupure d'électricité etc)&nbsp;; le [[contrat]] n'est alors pas rompu).<br />
* chômage technologique provoquée par le progrès technique, idée combattue par Alfred Sauvy dans sa [[théorie du déversement]].<br />
<br />
[[Image:Jobless.jpg|right|170px]]<br />
<br />
== L’État crée le chômage ==<br />
<br />
Le chômage que les libéraux condamnent est le '''chômage institutionnel''', qui a des causes politiques&nbsp;:<br />
* [[salaire minimum]] qui joue comme une barrière à l'emploi&nbsp;;<br />
* cotisations de [[protection sociale]] trop élevées (dues aux [[monopole]]s sociaux imposés par l’État) qui renchérissent les coûts salariaux (voir par exemple l'article [[structure du salaire en France]])&nbsp;;<br />
* règlementation trop rigide (Code du travail) qui, en voulant prévenir les licenciements, freine en fait les embauches&nbsp;;<br />
* mesures d'[[assistanat]] qui n'encouragent pas celui qui en bénéficie à occuper un emploi {{guil|mal payé}}&nbsp;;<br />
* [[impôt sur la fortune]] qui fait fuir les entrepreneurs.<br />
<br />
En 2010, [[Christopher Pissarides]], [[Peter Diamond]] et [[Dale Mortensen]] obtiennent le [[Prix Nobel d'économie]], pour avoir démontré que {{guil|plus les allocations chômage sont importantes, plus le taux de chômage est élevé et la durée de recherche [d'emploi] est longue}}. Le modèle permet par exemple de comprendre pourquoi un grand nombre de personnes se trouvent sans [[emploi]] alors qu'il existe dans le même temps un nombre important d'offres non satisfaites.<br />
<br />
== Erreur courante ==<br />
<br />
* {{guil|Ce sont les entreprises qui créent le chômage en licenciant.}}<br />
Une embauche est un [[échange]] qui profite aussi bien à l'entreprise qu'au salarié. De la même façon qu'un salarié n'est pas tenu de rester à vie dans la même entreprise, les entreprises n'ont aucune obligation d'embaucher ni de garder indéfiniment des [[salaire|salariés]]&nbsp;: le [[droit au travail]] cher aux socialistes du XIX{{e}} siècle est un [[faux droits|faux droit]].<br />
<br />
Le progrès technique et économique entraîne des destructions d'emplois et des créations de nouveaux emplois. Le problème (particulièrement en [[France]]) est que la création de nouveaux emplois est rendue difficile par l'[[interventionnisme]] étatique et les règlementations sur le [[travail]].<br />
<br />
== L'exemple de la Suisse ==<br />
<br />
La [[Suisse]] a toujours connu des taux de chômage très bas. Les causes qui expliquent cet état de fait sont les suivantes<ref>Voir ''Comment fait la Suisse pour faire fondre son chômage ?'', Pierre Chappaz, La Tribune, 22/07/2013 ; [http://www.contrepoints.org/2013/07/09/130320-comment-faire-passer-le-chomage-sous-les-3 Comment faire passer le chômage sous les 3%] sur [[Contrepoints]]</ref>:<br />
* importance de la formation professionnelle ;<br />
* liberté d'embauche et de licenciement ;<br />
* faibles charges sociales et absence de [[salaire minimum]].<br />
<br />
== Recherche d'emploi et chômage volontaire ==<br />
<br />
Dans l'analyse la plus récente du chômage, on s'aperçoit qu'une partie des chômeurs se sont mis volontairement dans cette situation, ou acceptent d'y rester pour une durée plus ou moins longue. Cette situation est liée à un désir de rechercher, dans les meilleures conditions, le plus d'informations possibles sur les emplois offerts. C'est ainsi que des travailleurs, estimant incomplète leur vision du marché du travail, vont refuser des emplois jugés inintéressants, voire abandonner leur emploi s'ils en ont un, préférant procéder librement à une recherche d'informations complémentaires. Dans ce cas, le travailleur préfère rechercher d'abord l'ensemble des opportunités, en effectuant un calcul de type coût/avantage, le coût (absence d'emploi) étant supposé inférieur à l'avantage (trouver un meilleur emploi). En ce sens, des indemnités élevées de chômage diminuent le coût pour le travailleur et donc augmentent cette forme volontaire de chômage.<br />
<br />
La théorie [[John Maynard Keynes|keynésienne]], qui prétend que le [[laissez-faire]] ne permet pas d'éliminer le chômage involontaire, est donc fausse&nbsp;:<br />
<br />
{{citation bloc | Keynes n'a consacré que quelques pages à cette proposition. Ses arguments achoppent tant au plan empirique qu'au plan théorique. Sans intervention du gouvernement, les salaires s'adaptent de façon à fluidifier le marché de l'emploi. Dans le monde réel, le {{guil|chômage involontaire}} existe bien, mais la cause en est les distorsions dues au gouvernement, aux syndicats et aux banques centrales.|[[Robert P. Murphy]]|The Critical Flaw in Keynes's System {{lire en ligne|lien=http://mises.org/daily/5464/The-Critical-Flaw-in-Keyness-System}} {{en}} }}<br />
<br />
== Citations ==<br />
<br />
* {{citation bloc | Si vous payez les gens quand ils ne travaillent pas et que vous les forcez à payer des impôts quand ils travaillent, ne vous étonnez pas d'avoir des chômeurs&nbsp;!|[[Milton Friedman]]}}<br />
<br />
* {{citation bloc | Le chômage contemporain est un chômage de file d'attente résultat d'une [[interventionnisme|intervention]] ou d'un ensemble d'interventions publiques antérieures cherchant à protéger un secteur de la [[concurrence|compétition]] sur le [[marché]] du [[travail]]. Ce secteur protégé engendre un effet pervers&nbsp;: un chômage qui entraîne la montée de l'exclusion et de la [[pauvreté]]. Pour corriger cet effet pervers, des règlementations spécifiques destinées à réduire la pauvreté sont prises. Ces règlementations spécifiques non seulement sont souvent inefficaces mais dans certains cas, contribuent à accentuer le phénomène combattu. &Agrave; nouveau pour corriger cet effet pervers non anticipé, de nouvelles mesures d'aides et de règlementations sont introduites qui elles mêmes engendrent des effets pervers ainsi de suite.|[[Bertrand Lemennicier]]}}<br />
<br />
* {{citation bloc | Croyez-vous vraiment que l'on peut créer des emplois en punissant systématiquement tous ceux qui sont susceptibles d'en créer&nbsp;? Croyez-vous vraiment qu'on peut retrouver une croissance forte et durable en empêchant l'accumulation de capital, en incitant les meilleurs à partir à l'étranger, en détruisant les incitations productives et en récompensant la paresse, les combines et les menaces&nbsp;?|[[Pascal Salin]]}}<br />
<br />
* {{citation bloc | Dans un marché du travail libre, les salaires tendent à s'élever à un niveau à partir duquel tous les employeurs prêts à payer à ce tarif pourront trouver tous les travailleurs dont ils ont besoin, et tous les travailleurs prêts à travailler à ce niveau de salaire pourront trouver un emploi. La tendance qui prévaut sur un tel marché est celle du plein emploi.|[[Ludwig von Mises]]}}<br />
<br />
* {{citation bloc | Le gouvernement ne peut créer des emplois par la dépense. En utilisant des fonds qui proviennent de la taxation ou de l'emprunt public, il supprime d'un côté autant d'emplois qu'il en crée de l'autre.|[[Ludwig von Mises]]|Planned Chaos}}<br />
<br />
* {{citation bloc | La demande de travail (l’offre d’emploi) émane de l’entreprise. Elle est la seule à créer des emplois marchands, rémunérés par des ventes. Le reste (à commencer par l’administration) fonctionne par transferts et la création d’emplois publics (ce que l’on voit) est compensée par la perte d’emplois privés à cause des impôts (ce que l’on ne voit pas). Seules les entreprises libres suscitent une création nette d’emplois. Par conséquent, il faut les libérer des carcans fiscaux, sociaux, administratifs, réglementaires qui les paralysent. Chômage&nbsp;? Non, on n’a pas tout essayé&nbsp;: on a {{guil|oublié}} d’essayer la liberté.|[[Jean-Yves Naudet]]}}<br />
<br />
== Notes et références ==<br />
<references/> <br />
<br />
==Voir aussi==<br />
<br />
===Bibliographie===<br />
* [[1973]]. [[Martin Feldstein]]. «&nbsp;The Economics of the New Unemployment&nbsp;». ''Public Interest'', n° 33 (automne)&nbsp;: p. 3-42. {{lire en ligne|lien=http://www.nationalaffairs.com/public_interest/detail/the-economics-of-the-new-unemployment}}<br />
* [[1987]]. [[Hans Sennholz|Hans F. Sennholz]]. ''[[The Politics of Unemployment]]''. Spring Mills, PA&nbsp;: Libertarian Press. {{ISBN|0-910884-17-X}}<br />
* [[1990]]. Lawrence H. Summers. ''Understanding Unemployment''. Cambridge, MA&nbsp;: The MIT Press. {{ISBN|0-262-19265-9}}<br />
* [[1995]]. [[Pascal Salin]]. «&nbsp;Les obstacles à l'emploi&nbsp;». ''Revue française d'économie'' 10, n° 4 (automne)&nbsp;: p. 3-35. {{lire en ligne|doi=10.3406/rfeco.1995.989}}<br />
* [[1996]].<br />
** [[Jacques Garello]], dir. «&nbsp;En Finir Avec Le Chômage&nbsp;». Numéro spécial, ''Revue des Études Humaines''. {{présentation en ligne|lien=http://www.libres.org/catalogue-de-la-sefel/2853-en-finir-avec-le-chomage.html}} {{lire en ligne|lien=http://web.archive.org/web/20010719130141/http://www.demlib.com/dossiers/emploi/enfinir/enfinir.htm}}<br />
** [[Jacques Garello]], dir. «&nbsp;Unemployment: Is Economics Helpless?&nbsp;». ''[[Journal des économistes et des études humaines|Journal des Économistes et des Études Humaines]]'' 7, n° 1 (mars).<br />
* [[1997]]. [[Lowell E. Gallaway]] et [[Richard Vedder|Richard K. Vedder]]. ''Out of Work&nbsp;: Unemployment and Government in Twentieth-Century America''. New York, NY&nbsp;: New York University Press. {{ISBN|0-8147-8792-4}} {{présentation en ligne|lien=http://nyupress.org/books/book-details.aspx?bookId=3413}}<br />
* [[2007]]. Lawrence H. Summers. «&nbsp;Unemployment&nbsp;». In ''The Concise Encyclopedia of Economics'', ed. [[David R. Henderson]], p. 502-505. Indianapolis, IN&nbsp;: [[Liberty Fund]]. {{ISBN|978-0-86597-665-8}} {{lire en ligne|lien=http://www.econlib.org/library/Enc/Unemployment.html}}<br />
* [[2012]]. [[Pascal Salin]]. «&nbsp;Chômage&nbsp;». In ''Dictionnaire du libéralisme'', dir. [[Mathieu Laine]], p. 128-133. Paris&nbsp;: Larousse. {{ISBN|978-2-03-584185-8}}<br />
<br />
===Liens externes===<br />
<br />
* "[http://fr.wikipedia.org/wiki/Ch%C3%B4mage Chômage]" sur [[Wikipédia]]<br />
* "[http://wiki.mises.org/wiki/Unemployment Unemployment]" sur [[Mises Institute|Mises Wiki]]<br />
<br />
* [[Georges Lane]]. «&nbsp;[http://blog.georgeslane.fr/post/2005/10/01/65-le-chomage-et-son-assurance Le chômage et son assurance]&nbsp;».<br />
* [[Bertrand Lemennicier]]. «&nbsp;[http://lemennicier.bwm-mediasoft.com/displayArticle.php?articleId=252 Le chômage contemporain est un phénomène politique et non pas un problème économique ou social]&nbsp;». ''Bertrand Lemennicier''.<br />
* [[Jean-Yves Naudet]]. «&nbsp;[http://www.contrepoints.org/2011/09/28/48116-chomage-on-a-tout-essaye Chômage&nbsp;: "On a tout essayé"]&nbsp;». ''[[Contrepoints]]'', 28 septembre 2011.<br />
* [[Jacques Rueff]]. «&nbsp;[[:ca:Jacques_Rueff:La_fin_de_l%27%C3%A8re_keyn%C3%A9sienne|La fin de l'ère keynésienne]]&nbsp;». ''[[Catallaxia]]''.<br />
* [[Jacques Rueff]]. «&nbsp;[[:ca:Jacques_Rueff:Les_variations_du_ch%C3%B4mage_en_Angleterre|Les variations du chômage en Angleterre]]&nbsp;». ''[[Catallaxia]]''.<br />
* [[Hans Sennholz|Hans F. Sennholz]]. «&nbsp;[http://mises.org/daily/1782/Politics-Causes-Unemployment Politics Causes Unemployment]&nbsp;». ''[[Mises Institute|Mises Daily]]'', 13 avril 2005.<br />
<br />
* [http://www.libres.org/connaissance-du-liberalisme/2758.html La libre entreprise et le libre échange responsable du chomâge ?], Écrit par [[Jacques Garello]]<br />
<br />
===Articles connexes===<br />
* [[Assurance chômage]]<br />
* [[Courbe de Phillips]]<br />
* [[NAIRU]]<br />
* [[Salaire minimum]]<br />
* [[Syndicalisme]]<br />
* [[Taux de chômage naturel]]<br />
* [[Travail]] | [[droit au travail]]<br />
* [[Le Chômeur de Clochemerle]]<br />
<br />
{{Portail économie}}<br />
{{Portail société}}<br />
<br />
{{DEFAULTSORT:Chomage}}</div>Jerome Alexandrehttps://www.wikiberal.org/index.php?title=Salaire_minimum&diff=116862Salaire minimum2013-12-04T19:40:52Z<p>Jerome Alexandre : /* Liens externes */</p>
<hr />
<div>[[Image:Minwage.gif|thumb|right|250px|Caricature sur le salaire minimum et ses effets]]Le '''salaire minimum''' est la rémunération minimale qu'un employeur doit attribuer à un employé. S'il existe, il est généralement déterminé par l'[[État]]. Il est condamné par la plupart des libéraux, pour plusieurs motifs.<br />
<br />
== Problèmes posés par le salaire minimum ==<br />
Le salaire minimum est tout d'abord une violation des [[droit]]s individuels et une atteinte à la [[liberté]] [[contrat|contractuelle]]. En effet, l’individu prêt à travailler pour un [[salaire]] inférieur au salaire minimum ne peut le faire, et l'employeur prêt à l'embaucher se voit refuser ce droit. Le salaire minimum découle de la tendance générale de l'[[État]] à intervenir dans les affaires privées et à vouloir « protéger les gens contre eux-mêmes », préférant les voir au [[chômage]] plutôt qu'avec un salaire même modique. Le salaire minimum nie donc les droits de [[propriété]] de soi, impliquant qu'une tierce personne a le droit de se mêler d'un [[contrat]] légitime entre deux adultes consentants.<br />
<br />
Le salaire minimum est également une mesure étatique arbitraire : si c'est une si bonne chose, pourquoi ne pas le porter d'emblée à un niveau très élevé, et décider de le chiffrer en millions ou en milliards ? Le choix de tel montant plutôt qu'un autre montant présume que l'État est omniscient et peut deviner quel est le "bon" salaire minimal, ni trop faible ni trop élevé. Or précisément il n'y a que le marché lui-même qui soit capable d'un tel ajustement, ce qui montre que − dans le meilleur des cas ! − le salaire minimum est une mesure inutile.<br />
<br />
== Le salaire minimum crée le chômage ==<br />
<br />
Les tenants du salaire minimum soutiennent que sur le plan de redistribution, le salaire minimum affecte modérément la distribution des salaires tout en améliorant les revenus du travail de ceux qui se situent au plus bas de l'échelle sociale. Cet instrument de politique économique évalue la force relative de deux effets opposés (le niveau de l'emploi qui se détériore et les revenus des plus faibles qui s'élèvent). Aussi, les économistes interventionnistes considèrent que si le coût est faiblement supporté au niveau de l'emploi, il s'agit d'une politique utile. La déclaration d'une augmentation du salaire minimum a un effet d'annonce très populaire. Contredire ses effets néfastes sur l'économie et sur la société ne peut être facilement démontré par les économistes réalistes.<br />
<br />
Même si les études empiriques n'ont pas de valeur de loi, elles suffisent à montrer à ceux qui veulent des preuves, qu'une hausse du salaire minimum est rarement une avancée sociale. Alida J. Castillo-Freeman et R. Freeman, en [[1992]]<ref>Alida J. Castillo-Freeman et R. Freeman, [[1992]], “When the minimum wage really bites: the effect of the US-level minimum on Puerto Rico”, In: George Borjas et Richard Freeman, dir., Immigration and the work force, The University of Chicago Press, Chicago, Illinois</ref>, par exemple, ont trouvé des effets fortement négatifs sur le niveau de l'emploi du fait de l'augmentation substantielle du salaire minimum à Puerto Rico. David Neumark, Mark Schweitzer et William Wascher, en [[2000]]<ref>David Neumark, Mark Schweitzer et William Wascher, [[2000]], “The effects of minimum wages throughout the wage distribution”. NBER Working Paper n°7519</ref>, pour les États-Unis; John Abowd, F. Kramarz, D. Margolis, en [[1999]]<ref>John Abowd, F. Kramarz, D. Margolis, [[1999]], “Minimum wages and employment in France and the United States”, NBER Working Paper, n°6996.</ref>, pour la France et les Etats-Unis; Gábor Kertesi et János Köllo, en [[2004]]<ref>Gábor Kertesi et János Köllo,, [[2004]], “Fighting “low equilibria” by doubling the minimum wage? Hungary’s experiment”, The William Davidson Institute Working Paper, n°644</ref>, pour la Hongrie ou Martin Rama, en [[2000]]<ref>Martin Rama, [[2000]], “The consequences of doubling the minimum wage: the case of Indonesia”, Industrial and Labor Relations Review, 54, pp864-881</ref> pour l'indonésie ont également identifié des effets considérables de "désemploi" en conséquences des politiques économiques de forte augmentation du salaire minimum.<br />
<br />
D'un point de vue [[utilitarisme|utilitariste]], avec un salaire minimum (du type SMIC en France) qui est au-dessus du « prix du [[marché]] », le [[chômage]] sera plus élevé qu’il n’aurait été sans une telle mesure. Si le salaire minimum était préférable à un salaire déterminé par le [[marché]] et le [[libre-échange]], pourquoi alors ne pas le doubler ou le décupler ? En réalité, c'est une mesure totalement arbitraire qui protège certains employés au détriment de ceux qui sont au chômage. Comme le note le Prix Nobel d'économie [[Gary Becker]], « augmenter le salaire minimum, c'est augmenter le chômage »<ref>[[Gary Becker]], «&nbsp;[[:ca:Gary_Becker:Augmenter_le_salaire_minimum,_c'est_augmenter_le_chômage|Augmenter le salaire minimum, c'est augmenter le chômage]]&nbsp;».</ref>. En [[1966]], Une étude d'Arthur Bums<ref>Etude publiée dans son ouvrage, Arthur Bums, The Management of Prosperity, New York: Columbia University Press</ref> montre que l'augmentation du salaire minimum de 0.25 dollar provoque l'augmentation conjointe de 8% du chômage des jeunes travailleurs (non blancs). En fait, l'augmentation du salaire minimum fragilise ceux qui sont dèjà fragilisés sur le marché de l'emploi. Ces études furent confirmées par les travaux aux &Eacute;tats-Unis de [[Yale Brozen]], de Finis Welch, de Jacob Mincer, d'Edward Gramlich, de William Beranek, de Robert H. Meyer & David A. Wise.<br />
<br />
Tout l'art du politicien consiste à faire passer une telle mesure comme un « progrès social ». Ainsi, la redistribution des revenus se fait au profit non pas de ceux qui en ont le plus besoin, mais de ceux qui ont le pouvoir de pression le plus important sur le gouvernement, bénéficiant ici du soutien des [[syndicat]]s<ref>[http://www.libres.org/francais/conjoncture/archives/conjoncture_0806/smic_3206.htm Article de l'ALEPS]</ref>.<br />
<br />
En outre, le SMIC, du fait de son niveau élevé, a une influence particulièrement néfaste en France car il empêche l'ajustement entre l'offre (d'emplois par les entreprises) et la demande d'emplois (des chômeurs) sur certains marchés de l'emploi. Conformément à la [[loi de l'offre et de la demande]], les [[prix]] sur le marché (ici le prix du travail est le salaire) devraient permettre un ajustement entre l'offre et la demande, et le retour à un état d'équilibre économique, le « plein emploi ». Les marchés de l'emploi concernés par ce problème sont ceux des emplois peu qualifiés (dont la productivité est inférieure au coût du SMIC pour l'employeur), où justement le chômage en France est particulièrement élevé.<br />
<br />
Quand un salaire minimum est instauré, les politiciens n'ont évidemment de cesse de l'augmenter, pour complaire à leur clientèle électorale. Or, malgré leurs prétentions, une telle augmentation n'améliore en rien la situation des salariés : elle accroît <br />
artificiellement l'offre de travail et en diminue la demande. Par conséquent, les salariés assez chanceux pour trouver un emploi en profiteront (ils auront un salaire supérieur à ce qu'il aurait dû être), en revanche tous ceux qui ne trouveront pas d'emploi à ce niveau de salaire en pâtiront (alors qu'avant l'augmentation du salaire minimum, ils auraient pu trouver un travail au tarif offert, et éviter ainsi le chômage). Le résultat est que cette mesure [[interventionnisme|interventionniste]], comme toutes les mesures interventionnistes, aura augmenté les inégalités, en favorisant certains au détriment des autres.<br />
<br />
== Du salaire minimum au salaire maximum ==<br />
[[Image:CIN630.gif|thumb|right|230px|Salaire minimum en pourcentage du salaire moyen dans l'OCDE, ''[[The Economist]]'']]<br />
Près de 3 millions de salariés au 1er juillet 2003 sont soumis au régime du salaire minimum, selon une enquête de la Direction Statistique du Ministère de l'Emploi français<ref>{{pdf}}[http://www.travail.gouv.fr/IMG/pdf/publication_pips_200407_n-28-1_beneficiaires-revalorisation-SMIC.pdf Étude du ministère de l'Emploi]</ref>. L'écrasement de la grille salariale dans l'économie française a donc deux effets : l'éviction du marché de l'emploi par les personnes dont la [[productivité]] est inférieure à ce niveau arbitraire défini par l'[[État]] français, et le déclassement d'une catégorie toujours plus grande d'individus, se retrouvant à ce niveau minimal de salariat. Au final, le salaire minimum devient le salaire maximum.<br />
<br />
Ce phénomène est accentué en France par les allègements de charge qui ont été mis en place sur les bas salaires, incitant les entreprises à ne pas augmenter ces employés. L'[[Ifrap|Ifrap]] compare ainsi le pourcentage de salariés au Smic en France (16,8 %) au pourcentage américain (1,5 %)<ref>[http://www.ifrap.org/emploi/smic-France-US.htm Le Smic en France et aux États-Unis par l'Ifrap], chiffres de la Dares de 2006</ref>.<br />
<br />
On observe donc logiquement un faible taux d'occupation des actifs les moins productifs dans l'économie française : les jeunes et les plus de cinquante ans. Cela va sans surprise de pair avec un salaire minimum extraordinairement élevé (Voir le graphique, source OCDE).<br />
<br />
== Erreur courante : Le salaire minimum est un outil de [[protection sociale]] ==<br />
L'existence d'un salaire minimum est souvent justifiée comme une mesure de protection contre les abus des employeurs, qui sans celui-ci ne proposeraient que des "salaires de misère" aux employés, pour une charge de travail qui ne serait pas pour autant réduite. Les employés travailleraient donc autant pour gagner moins.<br />
<br />
Cette vision s'avère fausse pour de multiples motifs :<br />
* Elle part du postulat que « les employeurs », un groupe uniforme, seraient en mesure d'imposer le salaire de leur choix aux salariés, qui ne disposeraient d'aucun pouvoir face à ces employeurs. Cette vision est inspirée de la conception [[marxisme|marxiste]] des relations entre [[salarié]]s et employeurs ou de la [[loi d'airain des salaires]] du socialiste Ferdinand Lassalle. Or, ce dont la « loi d'airain » ne tient pas compte, c'est que les patrons sont exactement dans la même situation face aux ouvriers : les patrons se concurrencent pour débaucher et employer les ouvriers, ce qui permet à ces derniers de discuter du niveau des salaires et de faire jouer la [[concurrence]] entre patrons.<br />
* En outre, les coalitions de salariés existent, ce sont tout simplement les [[syndicat]]s, qui sont en mesure de négocier de manière collective avec un pouvoir plus important.<br />
* Dans les faits, le pessimisme de cette vision n'est pas confirmé, comme le montre l'exemple des nombreux pays développés sans salaire minimum ([[Allemagne]], Finlande, [[Suède]], [[Italie]], [[Suisse]]), où la [[pauvreté]] n'est pas plus élevée que dans des pays avec salaire minimum.<br />
<br />
== Une proposition de bon sens : le salaire complet ==<br />
{{article détaillé|salaire complet}}<br />
En particulier en [[France]], les salaires sont maintenus à la baisse par le poids colossal des cotisations sociales, sur la réalité desquelles le flou le plus grand est entretenu (voir [[structure du salaire en France]]). Afin de contrôler ces prélèvements et donc d'améliorer le pouvoir d'achat des salariés, les libéraux proposent le [[salaire complet]], à savoir le versement au salarié de son salaire net plus les cotisations sociales, en le laissant ensuite choisir le prestataire de ses assurances sociales. La [[concurrence]] entre assureurs qui en résultera permet d'enrayer la spirale inflationniste des dépenses des organismes d'assurance sociale, alors que le service rendu diminue de jour en jour.<br />
<br />
== Citations ==<br />
<br />
* {{citation bloc | Si on supprimait le SMIC, la seule conséquence en serait de rendre leurs chances à une foule d'êtres humains en les rétablissant dans leur droit d'entrer à nouveau sur le marché du travail, alors qu'ils en étaient exclus faute de produire assez pour rentabiliser leur embauche par un éventuel employeur.|[[Pascal Salin]]|Le SMIC, machine à exclure''<ref>[[Pascal Salin]], «&nbsp;[[:ca:Pascal_Salin:Le_SMIC_:_machine_à_exclure|Le SMIC&nbsp;: machine à exclure]]&nbsp;».</ref>}}<br />
<br />
* {{citation bloc | Un salaire minimum a toujours de mauvaises conséquences : une augmentation du [[chômage]] et une augmentation de la [[pauvreté]]. En outre, ses effets négatifs se concentrent sur les groupes de personnes que les [politiciens] bien intentionnés souhaitaient le plus aider.|[[Milton Friedman]]}}<br />
<br />
* {{citation bloc | Lorsque l'ouvrier d'un pays riche exige que la loi lui garantisse un salaire minimum pour être protégé contre la concurrence de son camarade d'un pays pauvre, il ne fait rien d'autre qu'empêcher ce dernier d'essayer d'améliorer sa situation en travaillant plus pour compenser la situation qui le défavorise. Et l'ouvrier pauvre qui doit donner dix heures de son travail pour acheter ce que l'ouvrier d'un pays mieux équipé produit en cinq heures est en droit de se considérer comme tout aussi exploité que par n'importe quel capitaliste.|[[Friedrich Hayek]]|[[La Route de la servitude]]''<ref>[[Friedrich Hayek]], ''[[La Route de la servitude]]'', PUF, édition Quadrige, p.162</ref>}}<br />
<br />
* {{citation bloc | Tout blocage du prix [du travail], par exemple par un salaire minimum rigide, crée du chômage. Certes, cela garantit théoriquement un revenu plus élevé au salarié, mais à ce prix-là, beaucoup ne trouvent pas d’emplois. D’où l’explosion du chômage pour les catégories les moins productives : le SMIC n’est pas un facteur {{guil|social}}, c’est un facteur d’exclusion du marché du travail. Ce qui compte, c’est que le prix du travail lui-même, pour l’entreprise, soit un vrai prix.|[[Jean-Yves Naudet]]}}<br />
<br />
* {{citation bloc | L'hypocrisie du Smic&nbsp;: Je t'impose une hausse des bas salaires mais comme je sais que c'est dur je t'exonère sur une partie des charges.|Nicolas Doze}}<br />
<br />
== Voir aussi ==<br />
<br />
===Bibliographie===<br />
<br />
* [[1946]]. <br />
** [[John van Sickle]]. Geographical Aspects of a Minimum Wage. Harvard Business Review,. XXIV (Spring), 288.<br />
** [[George Stigler|George J. Stigler]]. «&nbsp;The Economics of Minimum Wage Legislation&nbsp;». ''The American Economic Review'' 36, n° 3 (juin)&nbsp;: p. 358-65. {{lire en ligne|lien=http://www.jstor.org/stable/1801842}}<br />
<br />
* [[1962]]. [[Yale Brozen]]. «&nbsp;Minimum Wage Rates and Household Workers&nbsp;». ''Journal of Law and Economics'' 5 (octobre)&nbsp;: p. 103-109. {{lire en ligne|lien=http://www.jstor.org/stable/725008}}<br />
* [[1966]]. [[Yale Brozen]]. «&nbsp;Wage Rates, Minimum Wage Laws, and Unemployment&nbsp;». ''[[New Individualist Review]]'' 4, n° 3 (printemps). {{lire en ligne|lien=http://oll.libertyfund.org/title/2136/195452}}<br />
* [[1969]]. [[Yale Brozen]]. «&nbsp;The Effect of Statutory Minimum Wage Increases on Teen-Age Employment&nbsp;». ''Journal of Law and Economics'' 12, n° 1 (avril)&nbsp;: p. 109-122. {{lire en ligne|lien=http://www.jstor.org/stable/724981}}<br />
<br />
* [[1973]], James B. Kau et Mary L. Kau, Social policy implications of the minimum wage law, Policy Sciences, Volume 4, Number 1, mars, pp21-27<br />
* [[1974]]. Finis Welch. «&nbsp;Minimum Wage Legislation in the United States&nbsp;». ''Economic Inquiry'' 12, n° 3 (septembre)&nbsp;: p. 285-318. {{lire en ligne|doi=10.1111/j.1465-7295.1974.tb00401.x}}<br />
* [[1976]].<br />
** Edward M. Gramlich. «&nbsp;Impact of Minimum Wages on Other Wages, Employment, and Family Incomes&nbsp;». ''Brookings Papers on Economic Activity'' 1976, n° 2&nbsp;: p. 409-461. {{lire en ligne|doi=10.2307/2534380}}<br />
** Jacob Mincer. «&nbsp;Unemployment Effects of Minimum Wages&nbsp;». ''Journal of Political Economy'' 84, n° 4, part. 2 (août)&nbsp;: p. S87-S104. {{lire en ligne|lien=http://www.jstor.org/stable/1831104}}<br />
* [[1977]], James Ragan, Minimum Wages and the Youth Labor Market, Review of Economics and Statistics, May<br />
* [[1978]].<br />
** Finis Welch. ''Minimum Wages: Issues and Evidence''. Santa Monica, CA&nbsp;: RAND Corp., 1978. {{présentation en ligne|lien=http://www.rand.org/pubs/papers/P5999.html}}<br />
** Finis Welch. «&nbsp;The Rising Impact of Minimum Wages&nbsp;». ''Regulation'' 2, n° 6 (novembre/décembre)&nbsp;: p. 28-37. {{lire en ligne|lien=http://www.cato.org/regulation/novdec-1978/rising-impact-minimum-wages}}<br />
<br />
* [[1980]]. [[Richard McKenzie]]. «&nbsp;The Labor Market Effects of Minimum Wage Laws: A New Perspective&nbsp;». ''Journal of Labor Research'' 1, n° 2 (automne)&nbsp;: p. 255-264. {{lire en ligne|doi=10.1007/BF02685101}}<br />
* [[1982]].<br />
** William Beranek. «&nbsp;The Illegal Alien Work Force, Demand for Unskilled Labor, and the Minimum Wage&nbsp;». ''Journal of Labor Research'' 3, n° 1 (hiver)&nbsp;: p. 89-99. {{lire en ligne|doi=10.1007/BF02685354}}<br />
** William Keyes, The Minimum Wage and the Davis Bacon Act; Employment Effects on Minorities and Youth, Journal of Labor Research, 3, Fall.<br />
** [[Morgan O. Reynolds]]. «&nbsp;Understanding political pricing of labor services: The Davis-Bacon Act&nbsp;». ''Journal of Labor Research'' 3, n° 3 (été)&nbsp;: p. 295-309. {{lire en ligne|doi=10.1007/BF02685191}}<br />
* [[1983]], Robert H. Meyer & David A. Wise, The Effects of the Minimum Wage on the Employment and Earnings of Youth, Journal of Labor Economics, Vol 1, no. 1<br />
* [[1985]]. [[Thomas Rustici]]. «&nbsp;A Public Choice View of the Minimum Wage&nbsp;». ''[[Cato Journal]]'' 5, n° 1 (printemps/été)&nbsp;: p. 103-131. {{lire en ligne|lien=http://www.cato.org/cato-journal/springsummer-1985/public-choice-view-minimum-wage}}<br />
* [[1987]]. [[Hans Sennholz|Hans F. Sennholz]]. «&nbsp;Minimum Wages&nbsp;». Chap. 3 de ''[[The Politics of Unemployment]]'', p. 49-60. Spring Mills, PA&nbsp;: Libertarian Press. {{ISBN|0-910884-17-X}}<br />
* [[1988]]. <br />
** [[Murray Rothbard|Murray N. Rothbard]]. «&nbsp;Outlawing Jobs: The Minimum Wage, Once More&nbsp;». ''The Free Market'' 6, n° 12, (décembre). {{lire en ligne|lien=http://mises.org/journals/fm/fm1288.pdf}}<br />
*** Repris en [[1990]], in ''The Economics of Liberty'', ed. [[Llewellyn H. Rockwell Jr.]] (Auburn, AL&nbsp;: [[Mises Institute|Ludwig von Mises Institute]]), p. 17-21. {{ISBN|0-945466-08-0}} {{lire en ligne|lien=http://mises.org/document/3654/The-Economics-of-Liberty}}<br />
*** Repris en [[2006]], in ''Making Economic Sense'' (Auburn, AL&nbsp;: [[Mises Institute|Ludwig von Mises Institute]]), p. 133-136. {{ISBN|0-945466-46-3}} {{lire en ligne|lien=http://mises.org/document/899/Making-Economic-Sense}}<br />
*** Traduction en français le 18 septembre 2013 par [[Benoît Malbranque]], «&nbsp;[http://www.institutcoppet.org/2013/09/18/anthologie-de-wenzel-jour-20-comment-le-salaire-minimum-rend-des-emplois-hors-la-loi-par-murray-n-rothbard/ Comment le salaire minimum rend des emplois hors-la-loi]&nbsp;», ''[[Institut Coppet]]''.<br />
** [[Perry E. Gresham]], [http://www.fee.org/the_freeman/detail/minimum-wage-maximum-harm#axzz2atox06JB "Minimum Wage, Maximum Harm"], [[The Freeman]], Novembre<br />
** Roger Koopman, [http://www.thefreemanonline.org/columns/the-minimum-wage-good-intentions-bad-results/ "The Minimum Wage: Good Intentions, Bad Results"], [[The Freeman]], March, Vol 38, n°3<br />
* [[1989]], [[Donald J. Boudreaux]], [http://www.thefreemanonline.org/columns/the-minimum-wage-an-unfair-advantage-for-employers/ The Minimum Wage: An Unfair Advantage for Employers], [[The Freeman]], Octobre, Vol 39, n°10<br />
<br />
* [[1990]], [[Lawrence Reed]], [http://www.mackinac.org/207 "Minimum Wage is Lousy Economics"], Midland: Mackinac Center for Public Policy, mars<br />
* [[1994]], David Card et Alan B. Krueger, Minimum Wages and Employment: A Case Study of the Fast-Food Industry in New Jersey and Pennsylvania, American Economic Review, Vol. 84, n°4, September, pp772-793<br />
* [[1995]].<br />
** [[Gary S. Becker]]. «&nbsp;It's Simple: Hike The Minimum Wage, And You Put People Out Of Work&nbsp;». ''Businessweek'', 5 mars. {{lire en ligne|lien=http://www.businessweek.com/stories/1995-03-05/its-simple-hike-the-minimum-wage-and-you-put-people-out-of-work}}<br />
*** Traduction en français par [[Hervé de Quengo]], «&nbsp;[[:ca:Gary_Becker:Augmenter_le_salaire_minimum,_c'est_augmenter_le_chômage|Augmenter le salaire minimum, c'est augmenter le chômage]]&nbsp;», ''[[Catallaxia]]''.<br />
** Donald Deere, Kevin M. Murphy et Finis Welch. «&nbsp;Employment and the 1990-1991 Minimum-Wage Hike&nbsp;». ''The American Economic Review'' 85, n° 2 (mai)&nbsp;: p. 232-237. {{lire en ligne|lien=http://www.jstor.org/stable/2117924}}<br />
** Donald Deere, Kevin M. Murphy et Finis Welch. «&nbsp;Sense and Nonsense on the Minimum Wage&nbsp;». ''Regulation'' 18, n° 1 (hiver)&nbsp;: p. 47-56. {{lire en ligne|lien=http://www.cato.org/regulation/winter-1995/sense-nonsense-minimum-wage}}<br />
** Donald Deere, Kevin Murphy et Finis Welch, The Minimum Wage Revisited, Regulation - The Cato Review of Business & Regulation, n°18<br />
** Raphael G. Kazmann. «&nbsp;The Minimum Wage Law&nbsp;». ''[[The Freeman]]'' 45, n° 6 (juin). {{lire en ligne|lien=http://www.thefreemanonline.org/featured/the-minimum-wage-law/}}<br />
** [[Pascal Salin]]. «&nbsp;Le Smic, machine à exclure&nbsp;». ''Libération'', 29 mai. {{lire en ligne|lien=http://www.liberation.fr/tribune/1995/05/29/le-smic-machine-a-exclure_132132}}<br />
** [[Hans Sennholz|Hans F. Sennholz]]. «&nbsp;Minimum Wages&nbsp;». ''[[The Freeman]]'' 45, n° 3 (mars)&nbsp;: p. 169-170. {{lire en ligne|lien=http://www.fee.org/the_freeman/detail/minimum-wages}}<br />
* [[1997]].<br />
** [[Walter Block]] et Kevin Sohr. «&nbsp;The Minimum Wage&nbsp;». ''[[The Freeman]]'' 47, n° 11 (novembre)&nbsp;: p. 681-682. {{lire en ligne|lien=http://www.fee.org/the_freeman/detail/the-minimum-wage}}<br />
** Ignacio Gutiérrez Hevia et [[Pedro Schwartz]], "Minimum wages in Spain", Economic Affairs, Vol XVII, n°2, Londres<br />
** David Neumark et William Wascher, Do Minimum Wages Fight Poverty?, NBER Working Paper, n°6127<br />
* [[1998]]. D. Mark Wilson. ''Increasing the Mandated Minimum Wage: Who Pays the Price?'' Washington&nbsp;: [[Heritage Foundation]]. {{lire en ligne|lien=http://www.heritage.org/research/reports/1998/03/increasing-the-minimum-wage}}<br />
* [[1999]], [[Don Bellante]] et Gabriel Picone, Fast Food and Unnatural Experiments: Another Perspective on the New Jersey Minimum Wage, Journal of Labor Research, Vol.20, No. 4, Fall, pp463-77<br />
<br />
* [[2001]], [[Clifford F. Thies]], [http://www.independent.org/pdf/working_papers/30_minimum_wage.pdf Minimum Wages For Women Only], [[Independent Institute|The Independent Institute]], Working Paper n°30, Avril<br />
* [[2003]], J. Arrowsmith, M. Gilman, P. Edwards et M. Ram, The impact of the National Minimum Wage in Small Firms, British Journal of Industrial Relations, 41: 435-456<br />
* [[2004]]. [[Jim Cox]]. ''Minimum Wage, Maximum Damage: How the Minimum Wage Law Destroys Jobs, Perpetuates Poverty, and Erodes Freedom''. Cartersville, GA&nbsp;: Advocates for Self-Government. {{ISBN|0-9754326-2-1}}<br />
* [[2006]], John Stevenson, [http://www.business.otago.ac.nz/mgmt/research/omgr/06stevenson.pdf "The Abolition of Youth Minimum Wages in New Zealand: What Effect will this Have on Teenage Employment"], Otago Management Graduate Review, Volume 4<br />
* [[2007]]. <br />
** [[Howard Baetjer]]. [http://www.fee.org/publications/the-freeman/article.asp?aid=7019 "At the Intersection of the Minimum Wage and Illegal Immigration"]. ''[[The Freeman]]'' 57, n° 2 (March).<br />
** [[Jim Cox]]. «&nbsp;The Minimum Wage&nbsp;». In ''The Concise Guide To Economics'', 3<sup>rd</sup> ed., p. 11-13. Auburn, AL&nbsp;: [[Mises Institute|Ludwig von Mises Institute]]. {{ISBN|978-1-933550-15-2}} {{lire en ligne|lien=http://mises.org/document/1234/The-Concise-Guide-To-Economics}}<br />
** Linda Gorman. «&nbsp;Minimum Wages&nbsp;». In ''The Concise Encyclopedia of Economics'', ed. [[David R. Henderson]], p. 346-350. Indianapolis, IN&nbsp;: [[Liberty Fund]]. {{ISBN|978-0-86597-665-8}} {{lire en ligne|lien=http://www.econlib.org/library/Enc/MinimumWages.html}}<br />
** [[Richard B. McKenzie]]. [http://www.thefreemanonline.org/columns/raising-the-minimum-wage-will-do-no-harm-it-just-aint-so/ Raising the Minimum Wage Will Do No Harm?]. ''[[The Freeman]]'' 57, n° 2 (March).<br />
** [[Walter E. Williams]]. «&nbsp;Minimum Wage, Maximum Folly&nbsp;». ''[[The Freeman]]'' 57, n°2 (March). {{lire en ligne|lien=http://www.fee.org/the_freeman/detail/minimum-wage-maximum-folly}}<br />
<br />
* [[2011]], Debra Burke, Joseph Long, Stephen C. Miller, [http://www.law.gonzaga.edu/law-review/files/2011/09/BurkeMillerLong.pdf “Minimum Wage and Unemployment Rates: A Study of Contiguous Counties”], Gonzaga Law Review, 46(3), pp661-686<br />
* [[2012]]. [[Valentin Petkantchin]]. «&nbsp;Salaire minimum&nbsp;». In ''Dictionnaire du libéralisme'', dir. [[Mathieu Laine]], p. 551-553. Paris&nbsp;: Larousse. {{ISBN|978-2-03-584185-8}}<br />
<br />
===Liens externes===<br />
* {{fr}} [http://www.youtube.com/watch?v=fGKFTUVQPTM Edgar l'exploiteur]<br />
* {{fr}} Antony Davies, «&nbsp;[http://youtu.be/Y6EG3-xOyhQ Le salaire minimum nuit-il aux employés ?]&nbsp;», ''[[Institut Coppet]]'', 10 avril 2012.<br />
* {{en}} Lucas Engelhardt, «&nbsp;[http://archive.mises.org/11267/krugman-on-the-minimum-wage/ Krugman on the Minimum Wage]&nbsp;», ''[[Mises Institute|Mises Economics Blog]]'', December 16, 2009.<br />
* {{fr}} [[Georges Lane]], «&nbsp;[http://www.pageliberale.org/?p=1409 Le SMIC]&nbsp;», ''La Page Libérale'', 22 novembre 2005.<br />
* {{fr}} [[Michel de Poncins]], «&nbsp;[http://www.quebecoislibre.org/05/050715-2.htm SMIC: des chômeurs en plus]&nbsp;», ''[[Le Québécois Libre]]'', n° 156 (15 juillet 2005).<br />
* {{fr}} [[Pascal Salin]], «&nbsp;[[:ca:Pascal_Salin:Le_SMIC_:_machine_à_exclure|Le SMIC&nbsp;: machine à exclure]]&nbsp;», ''[[Catallaxia]]''.<br />
* {{en}} Vedran Vuk, «&nbsp;[http://mises.org/daily/2266/Professor-Stiglitz-and-the-Minimum-Wage Professor Stiglitz and the Minimum Wage]&nbsp;», ''[[Mises Institute|Mises Daily]]'', September 04, 2006.<br />
* {{fr}} [http://www.alain-lambert-blog.org/wp-content/uploads/2006/06/La_France_malade_du_SMIC.pdf La France, malade du smic, fuit les remèdes]<br />
<br />
===Articles connexes===<br />
* [[Salaire]]<br />
* [[Salaire complet]]<br />
<br />
== Notes et références ==<br />
{{références|colonnes=2}}<br />
<br />
{{Portail économie}}<br />
{{Portail société}}</div>Jerome Alexandrehttps://www.wikiberal.org/index.php?title=Salaire_minimum&diff=116861Salaire minimum2013-12-04T19:38:46Z<p>Jerome Alexandre : /* Bibliographie */ 1995, "Augmenter le salaire minimum, c'est augmenter le chômage" de Gary Becker</p>
<hr />
<div>[[Image:Minwage.gif|thumb|right|250px|Caricature sur le salaire minimum et ses effets]]Le '''salaire minimum''' est la rémunération minimale qu'un employeur doit attribuer à un employé. S'il existe, il est généralement déterminé par l'[[État]]. Il est condamné par la plupart des libéraux, pour plusieurs motifs.<br />
<br />
== Problèmes posés par le salaire minimum ==<br />
Le salaire minimum est tout d'abord une violation des [[droit]]s individuels et une atteinte à la [[liberté]] [[contrat|contractuelle]]. En effet, l’individu prêt à travailler pour un [[salaire]] inférieur au salaire minimum ne peut le faire, et l'employeur prêt à l'embaucher se voit refuser ce droit. Le salaire minimum découle de la tendance générale de l'[[État]] à intervenir dans les affaires privées et à vouloir « protéger les gens contre eux-mêmes », préférant les voir au [[chômage]] plutôt qu'avec un salaire même modique. Le salaire minimum nie donc les droits de [[propriété]] de soi, impliquant qu'une tierce personne a le droit de se mêler d'un [[contrat]] légitime entre deux adultes consentants.<br />
<br />
Le salaire minimum est également une mesure étatique arbitraire : si c'est une si bonne chose, pourquoi ne pas le porter d'emblée à un niveau très élevé, et décider de le chiffrer en millions ou en milliards ? Le choix de tel montant plutôt qu'un autre montant présume que l'État est omniscient et peut deviner quel est le "bon" salaire minimal, ni trop faible ni trop élevé. Or précisément il n'y a que le marché lui-même qui soit capable d'un tel ajustement, ce qui montre que − dans le meilleur des cas ! − le salaire minimum est une mesure inutile.<br />
<br />
== Le salaire minimum crée le chômage ==<br />
<br />
Les tenants du salaire minimum soutiennent que sur le plan de redistribution, le salaire minimum affecte modérément la distribution des salaires tout en améliorant les revenus du travail de ceux qui se situent au plus bas de l'échelle sociale. Cet instrument de politique économique évalue la force relative de deux effets opposés (le niveau de l'emploi qui se détériore et les revenus des plus faibles qui s'élèvent). Aussi, les économistes interventionnistes considèrent que si le coût est faiblement supporté au niveau de l'emploi, il s'agit d'une politique utile. La déclaration d'une augmentation du salaire minimum a un effet d'annonce très populaire. Contredire ses effets néfastes sur l'économie et sur la société ne peut être facilement démontré par les économistes réalistes.<br />
<br />
Même si les études empiriques n'ont pas de valeur de loi, elles suffisent à montrer à ceux qui veulent des preuves, qu'une hausse du salaire minimum est rarement une avancée sociale. Alida J. Castillo-Freeman et R. Freeman, en [[1992]]<ref>Alida J. Castillo-Freeman et R. Freeman, [[1992]], “When the minimum wage really bites: the effect of the US-level minimum on Puerto Rico”, In: George Borjas et Richard Freeman, dir., Immigration and the work force, The University of Chicago Press, Chicago, Illinois</ref>, par exemple, ont trouvé des effets fortement négatifs sur le niveau de l'emploi du fait de l'augmentation substantielle du salaire minimum à Puerto Rico. David Neumark, Mark Schweitzer et William Wascher, en [[2000]]<ref>David Neumark, Mark Schweitzer et William Wascher, [[2000]], “The effects of minimum wages throughout the wage distribution”. NBER Working Paper n°7519</ref>, pour les États-Unis; John Abowd, F. Kramarz, D. Margolis, en [[1999]]<ref>John Abowd, F. Kramarz, D. Margolis, [[1999]], “Minimum wages and employment in France and the United States”, NBER Working Paper, n°6996.</ref>, pour la France et les Etats-Unis; Gábor Kertesi et János Köllo, en [[2004]]<ref>Gábor Kertesi et János Köllo,, [[2004]], “Fighting “low equilibria” by doubling the minimum wage? Hungary’s experiment”, The William Davidson Institute Working Paper, n°644</ref>, pour la Hongrie ou Martin Rama, en [[2000]]<ref>Martin Rama, [[2000]], “The consequences of doubling the minimum wage: the case of Indonesia”, Industrial and Labor Relations Review, 54, pp864-881</ref> pour l'indonésie ont également identifié des effets considérables de "désemploi" en conséquences des politiques économiques de forte augmentation du salaire minimum.<br />
<br />
D'un point de vue [[utilitarisme|utilitariste]], avec un salaire minimum (du type SMIC en France) qui est au-dessus du « prix du [[marché]] », le [[chômage]] sera plus élevé qu’il n’aurait été sans une telle mesure. Si le salaire minimum était préférable à un salaire déterminé par le [[marché]] et le [[libre-échange]], pourquoi alors ne pas le doubler ou le décupler ? En réalité, c'est une mesure totalement arbitraire qui protège certains employés au détriment de ceux qui sont au chômage. Comme le note le Prix Nobel d'économie [[Gary Becker]], « augmenter le salaire minimum, c'est augmenter le chômage »<ref>[[Gary Becker]], «&nbsp;[[:ca:Gary_Becker:Augmenter_le_salaire_minimum,_c'est_augmenter_le_chômage|Augmenter le salaire minimum, c'est augmenter le chômage]]&nbsp;».</ref>. En [[1966]], Une étude d'Arthur Bums<ref>Etude publiée dans son ouvrage, Arthur Bums, The Management of Prosperity, New York: Columbia University Press</ref> montre que l'augmentation du salaire minimum de 0.25 dollar provoque l'augmentation conjointe de 8% du chômage des jeunes travailleurs (non blancs). En fait, l'augmentation du salaire minimum fragilise ceux qui sont dèjà fragilisés sur le marché de l'emploi. Ces études furent confirmées par les travaux aux &Eacute;tats-Unis de [[Yale Brozen]], de Finis Welch, de Jacob Mincer, d'Edward Gramlich, de William Beranek, de Robert H. Meyer & David A. Wise.<br />
<br />
Tout l'art du politicien consiste à faire passer une telle mesure comme un « progrès social ». Ainsi, la redistribution des revenus se fait au profit non pas de ceux qui en ont le plus besoin, mais de ceux qui ont le pouvoir de pression le plus important sur le gouvernement, bénéficiant ici du soutien des [[syndicat]]s<ref>[http://www.libres.org/francais/conjoncture/archives/conjoncture_0806/smic_3206.htm Article de l'ALEPS]</ref>.<br />
<br />
En outre, le SMIC, du fait de son niveau élevé, a une influence particulièrement néfaste en France car il empêche l'ajustement entre l'offre (d'emplois par les entreprises) et la demande d'emplois (des chômeurs) sur certains marchés de l'emploi. Conformément à la [[loi de l'offre et de la demande]], les [[prix]] sur le marché (ici le prix du travail est le salaire) devraient permettre un ajustement entre l'offre et la demande, et le retour à un état d'équilibre économique, le « plein emploi ». Les marchés de l'emploi concernés par ce problème sont ceux des emplois peu qualifiés (dont la productivité est inférieure au coût du SMIC pour l'employeur), où justement le chômage en France est particulièrement élevé.<br />
<br />
Quand un salaire minimum est instauré, les politiciens n'ont évidemment de cesse de l'augmenter, pour complaire à leur clientèle électorale. Or, malgré leurs prétentions, une telle augmentation n'améliore en rien la situation des salariés : elle accroît <br />
artificiellement l'offre de travail et en diminue la demande. Par conséquent, les salariés assez chanceux pour trouver un emploi en profiteront (ils auront un salaire supérieur à ce qu'il aurait dû être), en revanche tous ceux qui ne trouveront pas d'emploi à ce niveau de salaire en pâtiront (alors qu'avant l'augmentation du salaire minimum, ils auraient pu trouver un travail au tarif offert, et éviter ainsi le chômage). Le résultat est que cette mesure [[interventionnisme|interventionniste]], comme toutes les mesures interventionnistes, aura augmenté les inégalités, en favorisant certains au détriment des autres.<br />
<br />
== Du salaire minimum au salaire maximum ==<br />
[[Image:CIN630.gif|thumb|right|230px|Salaire minimum en pourcentage du salaire moyen dans l'OCDE, ''[[The Economist]]'']]<br />
Près de 3 millions de salariés au 1er juillet 2003 sont soumis au régime du salaire minimum, selon une enquête de la Direction Statistique du Ministère de l'Emploi français<ref>{{pdf}}[http://www.travail.gouv.fr/IMG/pdf/publication_pips_200407_n-28-1_beneficiaires-revalorisation-SMIC.pdf Étude du ministère de l'Emploi]</ref>. L'écrasement de la grille salariale dans l'économie française a donc deux effets : l'éviction du marché de l'emploi par les personnes dont la [[productivité]] est inférieure à ce niveau arbitraire défini par l'[[État]] français, et le déclassement d'une catégorie toujours plus grande d'individus, se retrouvant à ce niveau minimal de salariat. Au final, le salaire minimum devient le salaire maximum.<br />
<br />
Ce phénomène est accentué en France par les allègements de charge qui ont été mis en place sur les bas salaires, incitant les entreprises à ne pas augmenter ces employés. L'[[Ifrap|Ifrap]] compare ainsi le pourcentage de salariés au Smic en France (16,8 %) au pourcentage américain (1,5 %)<ref>[http://www.ifrap.org/emploi/smic-France-US.htm Le Smic en France et aux États-Unis par l'Ifrap], chiffres de la Dares de 2006</ref>.<br />
<br />
On observe donc logiquement un faible taux d'occupation des actifs les moins productifs dans l'économie française : les jeunes et les plus de cinquante ans. Cela va sans surprise de pair avec un salaire minimum extraordinairement élevé (Voir le graphique, source OCDE).<br />
<br />
== Erreur courante : Le salaire minimum est un outil de [[protection sociale]] ==<br />
L'existence d'un salaire minimum est souvent justifiée comme une mesure de protection contre les abus des employeurs, qui sans celui-ci ne proposeraient que des "salaires de misère" aux employés, pour une charge de travail qui ne serait pas pour autant réduite. Les employés travailleraient donc autant pour gagner moins.<br />
<br />
Cette vision s'avère fausse pour de multiples motifs :<br />
* Elle part du postulat que « les employeurs », un groupe uniforme, seraient en mesure d'imposer le salaire de leur choix aux salariés, qui ne disposeraient d'aucun pouvoir face à ces employeurs. Cette vision est inspirée de la conception [[marxisme|marxiste]] des relations entre [[salarié]]s et employeurs ou de la [[loi d'airain des salaires]] du socialiste Ferdinand Lassalle. Or, ce dont la « loi d'airain » ne tient pas compte, c'est que les patrons sont exactement dans la même situation face aux ouvriers : les patrons se concurrencent pour débaucher et employer les ouvriers, ce qui permet à ces derniers de discuter du niveau des salaires et de faire jouer la [[concurrence]] entre patrons.<br />
* En outre, les coalitions de salariés existent, ce sont tout simplement les [[syndicat]]s, qui sont en mesure de négocier de manière collective avec un pouvoir plus important.<br />
* Dans les faits, le pessimisme de cette vision n'est pas confirmé, comme le montre l'exemple des nombreux pays développés sans salaire minimum ([[Allemagne]], Finlande, [[Suède]], [[Italie]], [[Suisse]]), où la [[pauvreté]] n'est pas plus élevée que dans des pays avec salaire minimum.<br />
<br />
== Une proposition de bon sens : le salaire complet ==<br />
{{article détaillé|salaire complet}}<br />
En particulier en [[France]], les salaires sont maintenus à la baisse par le poids colossal des cotisations sociales, sur la réalité desquelles le flou le plus grand est entretenu (voir [[structure du salaire en France]]). Afin de contrôler ces prélèvements et donc d'améliorer le pouvoir d'achat des salariés, les libéraux proposent le [[salaire complet]], à savoir le versement au salarié de son salaire net plus les cotisations sociales, en le laissant ensuite choisir le prestataire de ses assurances sociales. La [[concurrence]] entre assureurs qui en résultera permet d'enrayer la spirale inflationniste des dépenses des organismes d'assurance sociale, alors que le service rendu diminue de jour en jour.<br />
<br />
== Citations ==<br />
<br />
* {{citation bloc | Si on supprimait le SMIC, la seule conséquence en serait de rendre leurs chances à une foule d'êtres humains en les rétablissant dans leur droit d'entrer à nouveau sur le marché du travail, alors qu'ils en étaient exclus faute de produire assez pour rentabiliser leur embauche par un éventuel employeur.|[[Pascal Salin]]|Le SMIC, machine à exclure''<ref>[[Pascal Salin]], «&nbsp;[[:ca:Pascal_Salin:Le_SMIC_:_machine_à_exclure|Le SMIC&nbsp;: machine à exclure]]&nbsp;».</ref>}}<br />
<br />
* {{citation bloc | Un salaire minimum a toujours de mauvaises conséquences : une augmentation du [[chômage]] et une augmentation de la [[pauvreté]]. En outre, ses effets négatifs se concentrent sur les groupes de personnes que les [politiciens] bien intentionnés souhaitaient le plus aider.|[[Milton Friedman]]}}<br />
<br />
* {{citation bloc | Lorsque l'ouvrier d'un pays riche exige que la loi lui garantisse un salaire minimum pour être protégé contre la concurrence de son camarade d'un pays pauvre, il ne fait rien d'autre qu'empêcher ce dernier d'essayer d'améliorer sa situation en travaillant plus pour compenser la situation qui le défavorise. Et l'ouvrier pauvre qui doit donner dix heures de son travail pour acheter ce que l'ouvrier d'un pays mieux équipé produit en cinq heures est en droit de se considérer comme tout aussi exploité que par n'importe quel capitaliste.|[[Friedrich Hayek]]|[[La Route de la servitude]]''<ref>[[Friedrich Hayek]], ''[[La Route de la servitude]]'', PUF, édition Quadrige, p.162</ref>}}<br />
<br />
* {{citation bloc | Tout blocage du prix [du travail], par exemple par un salaire minimum rigide, crée du chômage. Certes, cela garantit théoriquement un revenu plus élevé au salarié, mais à ce prix-là, beaucoup ne trouvent pas d’emplois. D’où l’explosion du chômage pour les catégories les moins productives : le SMIC n’est pas un facteur {{guil|social}}, c’est un facteur d’exclusion du marché du travail. Ce qui compte, c’est que le prix du travail lui-même, pour l’entreprise, soit un vrai prix.|[[Jean-Yves Naudet]]}}<br />
<br />
* {{citation bloc | L'hypocrisie du Smic&nbsp;: Je t'impose une hausse des bas salaires mais comme je sais que c'est dur je t'exonère sur une partie des charges.|Nicolas Doze}}<br />
<br />
== Voir aussi ==<br />
<br />
===Bibliographie===<br />
<br />
* [[1946]]. <br />
** [[John van Sickle]]. Geographical Aspects of a Minimum Wage. Harvard Business Review,. XXIV (Spring), 288.<br />
** [[George Stigler|George J. Stigler]]. «&nbsp;The Economics of Minimum Wage Legislation&nbsp;». ''The American Economic Review'' 36, n° 3 (juin)&nbsp;: p. 358-65. {{lire en ligne|lien=http://www.jstor.org/stable/1801842}}<br />
<br />
* [[1962]]. [[Yale Brozen]]. «&nbsp;Minimum Wage Rates and Household Workers&nbsp;». ''Journal of Law and Economics'' 5 (octobre)&nbsp;: p. 103-109. {{lire en ligne|lien=http://www.jstor.org/stable/725008}}<br />
* [[1966]]. [[Yale Brozen]]. «&nbsp;Wage Rates, Minimum Wage Laws, and Unemployment&nbsp;». ''[[New Individualist Review]]'' 4, n° 3 (printemps). {{lire en ligne|lien=http://oll.libertyfund.org/title/2136/195452}}<br />
* [[1969]]. [[Yale Brozen]]. «&nbsp;The Effect of Statutory Minimum Wage Increases on Teen-Age Employment&nbsp;». ''Journal of Law and Economics'' 12, n° 1 (avril)&nbsp;: p. 109-122. {{lire en ligne|lien=http://www.jstor.org/stable/724981}}<br />
<br />
* [[1973]], James B. Kau et Mary L. Kau, Social policy implications of the minimum wage law, Policy Sciences, Volume 4, Number 1, mars, pp21-27<br />
* [[1974]]. Finis Welch. «&nbsp;Minimum Wage Legislation in the United States&nbsp;». ''Economic Inquiry'' 12, n° 3 (septembre)&nbsp;: p. 285-318. {{lire en ligne|doi=10.1111/j.1465-7295.1974.tb00401.x}}<br />
* [[1976]].<br />
** Edward M. Gramlich. «&nbsp;Impact of Minimum Wages on Other Wages, Employment, and Family Incomes&nbsp;». ''Brookings Papers on Economic Activity'' 1976, n° 2&nbsp;: p. 409-461. {{lire en ligne|doi=10.2307/2534380}}<br />
** Jacob Mincer. «&nbsp;Unemployment Effects of Minimum Wages&nbsp;». ''Journal of Political Economy'' 84, n° 4, part. 2 (août)&nbsp;: p. S87-S104. {{lire en ligne|lien=http://www.jstor.org/stable/1831104}}<br />
* [[1977]], James Ragan, Minimum Wages and the Youth Labor Market, Review of Economics and Statistics, May<br />
* [[1978]].<br />
** Finis Welch. ''Minimum Wages: Issues and Evidence''. Santa Monica, CA&nbsp;: RAND Corp., 1978. {{présentation en ligne|lien=http://www.rand.org/pubs/papers/P5999.html}}<br />
** Finis Welch. «&nbsp;The Rising Impact of Minimum Wages&nbsp;». ''Regulation'' 2, n° 6 (novembre/décembre)&nbsp;: p. 28-37. {{lire en ligne|lien=http://www.cato.org/regulation/novdec-1978/rising-impact-minimum-wages}}<br />
<br />
* [[1980]]. [[Richard McKenzie]]. «&nbsp;The Labor Market Effects of Minimum Wage Laws: A New Perspective&nbsp;». ''Journal of Labor Research'' 1, n° 2 (automne)&nbsp;: p. 255-264. {{lire en ligne|doi=10.1007/BF02685101}}<br />
* [[1982]].<br />
** William Beranek. «&nbsp;The Illegal Alien Work Force, Demand for Unskilled Labor, and the Minimum Wage&nbsp;». ''Journal of Labor Research'' 3, n° 1 (hiver)&nbsp;: p. 89-99. {{lire en ligne|doi=10.1007/BF02685354}}<br />
** William Keyes, The Minimum Wage and the Davis Bacon Act; Employment Effects on Minorities and Youth, Journal of Labor Research, 3, Fall.<br />
** [[Morgan O. Reynolds]]. «&nbsp;Understanding political pricing of labor services: The Davis-Bacon Act&nbsp;». ''Journal of Labor Research'' 3, n° 3 (été)&nbsp;: p. 295-309. {{lire en ligne|doi=10.1007/BF02685191}}<br />
* [[1983]], Robert H. Meyer & David A. Wise, The Effects of the Minimum Wage on the Employment and Earnings of Youth, Journal of Labor Economics, Vol 1, no. 1<br />
* [[1985]]. [[Thomas Rustici]]. «&nbsp;A Public Choice View of the Minimum Wage&nbsp;». ''[[Cato Journal]]'' 5, n° 1 (printemps/été)&nbsp;: p. 103-131. {{lire en ligne|lien=http://www.cato.org/cato-journal/springsummer-1985/public-choice-view-minimum-wage}}<br />
* [[1987]]. [[Hans Sennholz|Hans F. Sennholz]]. «&nbsp;Minimum Wages&nbsp;». Chap. 3 de ''[[The Politics of Unemployment]]'', p. 49-60. Spring Mills, PA&nbsp;: Libertarian Press. {{ISBN|0-910884-17-X}}<br />
* [[1988]]. <br />
** [[Murray Rothbard|Murray N. Rothbard]]. «&nbsp;Outlawing Jobs: The Minimum Wage, Once More&nbsp;». ''The Free Market'' 6, n° 12, (décembre). {{lire en ligne|lien=http://mises.org/journals/fm/fm1288.pdf}}<br />
*** Repris en [[1990]], in ''The Economics of Liberty'', ed. [[Llewellyn H. Rockwell Jr.]] (Auburn, AL&nbsp;: [[Mises Institute|Ludwig von Mises Institute]]), p. 17-21. {{ISBN|0-945466-08-0}} {{lire en ligne|lien=http://mises.org/document/3654/The-Economics-of-Liberty}}<br />
*** Repris en [[2006]], in ''Making Economic Sense'' (Auburn, AL&nbsp;: [[Mises Institute|Ludwig von Mises Institute]]), p. 133-136. {{ISBN|0-945466-46-3}} {{lire en ligne|lien=http://mises.org/document/899/Making-Economic-Sense}}<br />
*** Traduction en français le 18 septembre 2013 par [[Benoît Malbranque]], «&nbsp;[http://www.institutcoppet.org/2013/09/18/anthologie-de-wenzel-jour-20-comment-le-salaire-minimum-rend-des-emplois-hors-la-loi-par-murray-n-rothbard/ Comment le salaire minimum rend des emplois hors-la-loi]&nbsp;», ''[[Institut Coppet]]''.<br />
** [[Perry E. Gresham]], [http://www.fee.org/the_freeman/detail/minimum-wage-maximum-harm#axzz2atox06JB "Minimum Wage, Maximum Harm"], [[The Freeman]], Novembre<br />
** Roger Koopman, [http://www.thefreemanonline.org/columns/the-minimum-wage-good-intentions-bad-results/ "The Minimum Wage: Good Intentions, Bad Results"], [[The Freeman]], March, Vol 38, n°3<br />
* [[1989]], [[Donald J. Boudreaux]], [http://www.thefreemanonline.org/columns/the-minimum-wage-an-unfair-advantage-for-employers/ The Minimum Wage: An Unfair Advantage for Employers], [[The Freeman]], Octobre, Vol 39, n°10<br />
<br />
* [[1990]], [[Lawrence Reed]], [http://www.mackinac.org/207 "Minimum Wage is Lousy Economics"], Midland: Mackinac Center for Public Policy, mars<br />
* [[1994]], David Card et Alan B. Krueger, Minimum Wages and Employment: A Case Study of the Fast-Food Industry in New Jersey and Pennsylvania, American Economic Review, Vol. 84, n°4, September, pp772-793<br />
* [[1995]].<br />
** [[Gary S. Becker]]. «&nbsp;It's Simple: Hike The Minimum Wage, And You Put People Out Of Work&nbsp;». ''Businessweek'', 5 mars. {{lire en ligne|lien=http://www.businessweek.com/stories/1995-03-05/its-simple-hike-the-minimum-wage-and-you-put-people-out-of-work}}<br />
*** Traduction en français par [[Hervé de Quengo]], «&nbsp;[[:ca:Gary_Becker:Augmenter_le_salaire_minimum,_c'est_augmenter_le_chômage|Augmenter le salaire minimum, c'est augmenter le chômage]]&nbsp;», ''[[Catallaxia]]''.<br />
** Donald Deere, Kevin M. Murphy et Finis Welch. «&nbsp;Employment and the 1990-1991 Minimum-Wage Hike&nbsp;». ''The American Economic Review'' 85, n° 2 (mai)&nbsp;: p. 232-237. {{lire en ligne|lien=http://www.jstor.org/stable/2117924}}<br />
** Donald Deere, Kevin M. Murphy et Finis Welch. «&nbsp;Sense and Nonsense on the Minimum Wage&nbsp;». ''Regulation'' 18, n° 1 (hiver)&nbsp;: p. 47-56. {{lire en ligne|lien=http://www.cato.org/regulation/winter-1995/sense-nonsense-minimum-wage}}<br />
** Donald Deere, Kevin Murphy et Finis Welch, The Minimum Wage Revisited, Regulation - The Cato Review of Business & Regulation, n°18<br />
** Raphael G. Kazmann. «&nbsp;The Minimum Wage Law&nbsp;». ''[[The Freeman]]'' 45, n° 6 (juin). {{lire en ligne|lien=http://www.thefreemanonline.org/featured/the-minimum-wage-law/}}<br />
** [[Pascal Salin]]. «&nbsp;Le Smic, machine à exclure&nbsp;». ''Libération'', 29 mai. {{lire en ligne|lien=http://www.liberation.fr/tribune/1995/05/29/le-smic-machine-a-exclure_132132}}<br />
** [[Hans Sennholz|Hans F. Sennholz]]. «&nbsp;Minimum Wages&nbsp;». ''[[The Freeman]]'' 45, n° 3 (mars)&nbsp;: p. 169-170. {{lire en ligne|lien=http://www.fee.org/the_freeman/detail/minimum-wages}}<br />
* [[1997]].<br />
** [[Walter Block]] et Kevin Sohr. «&nbsp;The Minimum Wage&nbsp;». ''[[The Freeman]]'' 47, n° 11 (novembre)&nbsp;: p. 681-682. {{lire en ligne|lien=http://www.fee.org/the_freeman/detail/the-minimum-wage}}<br />
** Ignacio Gutiérrez Hevia et [[Pedro Schwartz]], "Minimum wages in Spain", Economic Affairs, Vol XVII, n°2, Londres<br />
** David Neumark et William Wascher, Do Minimum Wages Fight Poverty?, NBER Working Paper, n°6127<br />
* [[1998]]. D. Mark Wilson. ''Increasing the Mandated Minimum Wage: Who Pays the Price?'' Washington&nbsp;: [[Heritage Foundation]]. {{lire en ligne|lien=http://www.heritage.org/research/reports/1998/03/increasing-the-minimum-wage}}<br />
* [[1999]], [[Don Bellante]] et Gabriel Picone, Fast Food and Unnatural Experiments: Another Perspective on the New Jersey Minimum Wage, Journal of Labor Research, Vol.20, No. 4, Fall, pp463-77<br />
<br />
* [[2001]], [[Clifford F. Thies]], [http://www.independent.org/pdf/working_papers/30_minimum_wage.pdf Minimum Wages For Women Only], [[Independent Institute|The Independent Institute]], Working Paper n°30, Avril<br />
* [[2003]], J. Arrowsmith, M. Gilman, P. Edwards et M. Ram, The impact of the National Minimum Wage in Small Firms, British Journal of Industrial Relations, 41: 435-456<br />
* [[2004]]. [[Jim Cox]]. ''Minimum Wage, Maximum Damage: How the Minimum Wage Law Destroys Jobs, Perpetuates Poverty, and Erodes Freedom''. Cartersville, GA&nbsp;: Advocates for Self-Government. {{ISBN|0-9754326-2-1}}<br />
* [[2006]], John Stevenson, [http://www.business.otago.ac.nz/mgmt/research/omgr/06stevenson.pdf "The Abolition of Youth Minimum Wages in New Zealand: What Effect will this Have on Teenage Employment"], Otago Management Graduate Review, Volume 4<br />
* [[2007]]. <br />
** [[Howard Baetjer]]. [http://www.fee.org/publications/the-freeman/article.asp?aid=7019 "At the Intersection of the Minimum Wage and Illegal Immigration"]. ''[[The Freeman]]'' 57, n° 2 (March).<br />
** [[Jim Cox]]. «&nbsp;The Minimum Wage&nbsp;». In ''The Concise Guide To Economics'', 3<sup>rd</sup> ed., p. 11-13. Auburn, AL&nbsp;: [[Mises Institute|Ludwig von Mises Institute]]. {{ISBN|978-1-933550-15-2}} {{lire en ligne|lien=http://mises.org/document/1234/The-Concise-Guide-To-Economics}}<br />
** Linda Gorman. «&nbsp;Minimum Wages&nbsp;». In ''The Concise Encyclopedia of Economics'', ed. [[David R. Henderson]], p. 346-350. Indianapolis, IN&nbsp;: [[Liberty Fund]]. {{ISBN|978-0-86597-665-8}} {{lire en ligne|lien=http://www.econlib.org/library/Enc/MinimumWages.html}}<br />
** [[Richard B. McKenzie]]. [http://www.thefreemanonline.org/columns/raising-the-minimum-wage-will-do-no-harm-it-just-aint-so/ Raising the Minimum Wage Will Do No Harm?]. ''[[The Freeman]]'' 57, n° 2 (March).<br />
** [[Walter E. Williams]]. «&nbsp;Minimum Wage, Maximum Folly&nbsp;». ''[[The Freeman]]'' 57, n°2 (March). {{lire en ligne|lien=http://www.fee.org/the_freeman/detail/minimum-wage-maximum-folly}}<br />
<br />
* [[2011]], Debra Burke, Joseph Long, Stephen C. Miller, [http://www.law.gonzaga.edu/law-review/files/2011/09/BurkeMillerLong.pdf “Minimum Wage and Unemployment Rates: A Study of Contiguous Counties”], Gonzaga Law Review, 46(3), pp661-686<br />
* [[2012]]. [[Valentin Petkantchin]]. «&nbsp;Salaire minimum&nbsp;». In ''Dictionnaire du libéralisme'', dir. [[Mathieu Laine]], p. 551-553. Paris&nbsp;: Larousse. {{ISBN|978-2-03-584185-8}}<br />
<br />
===Liens externes===<br />
* {{fr}} [http://www.youtube.com/watch?v=fGKFTUVQPTM Edgar l'exploiteur]<br />
* {{fr}} Antony Davies, «&nbsp;[http://youtu.be/Y6EG3-xOyhQ Le salaire minimum nuit-il aux employés ?]&nbsp;», ''[[Institut Coppet]]'', 10 avril 2012.<br />
* {{en}} Lucas Engelhardt, «&nbsp;[http://archive.mises.org/11267/krugman-on-the-minimum-wage/ Krugman on the Minimum Wage]&nbsp;», ''[[Mises Institute|Mises Economics Blog]]'', December 16, 2009.<br />
* {{fr}} [[Gary S. Becker]], «&nbsp;[[:ca:Gary_Becker:Augmenter_le_salaire_minimum,_c'est_augmenter_le_chômage|Augmenter le salaire minimum, c'est augmenter le chômage]]&nbsp;», ''[[Catallaxia]]''.<br />
* {{fr}} [[Georges Lane]], «&nbsp;[http://www.pageliberale.org/?p=1409 Le SMIC]&nbsp;», ''La Page Libérale'', 22 novembre 2005.<br />
* {{fr}} [[Michel de Poncins]], «&nbsp;[http://www.quebecoislibre.org/05/050715-2.htm SMIC: des chômeurs en plus]&nbsp;», ''[[Le Québécois Libre]]'', n° 156 (15 juillet 2005).<br />
* {{fr}} [[Pascal Salin]], «&nbsp;[[:ca:Pascal_Salin:Le_SMIC_:_machine_à_exclure|Le SMIC&nbsp;: machine à exclure]]&nbsp;», ''[[Catallaxia]]''.<br />
* {{en}} Vedran Vuk, «&nbsp;[http://mises.org/daily/2266/Professor-Stiglitz-and-the-Minimum-Wage Professor Stiglitz and the Minimum Wage]&nbsp;», ''[[Mises Institute|Mises Daily]]'', September 04, 2006.<br />
* {{fr}} [http://www.alain-lambert-blog.org/wp-content/uploads/2006/06/La_France_malade_du_SMIC.pdf La France, malade du smic, fuit les remèdes]<br />
<br />
===Articles connexes===<br />
* [[Salaire]]<br />
* [[Salaire complet]]<br />
<br />
== Notes et références ==<br />
{{références|colonnes=2}}<br />
<br />
{{Portail économie}}<br />
{{Portail société}}</div>Jerome Alexandrehttps://www.wikiberal.org/index.php?title=Salaire_minimum&diff=116860Salaire minimum2013-12-04T19:29:55Z<p>Jerome Alexandre : </p>
<hr />
<div>[[Image:Minwage.gif|thumb|right|250px|Caricature sur le salaire minimum et ses effets]]Le '''salaire minimum''' est la rémunération minimale qu'un employeur doit attribuer à un employé. S'il existe, il est généralement déterminé par l'[[État]]. Il est condamné par la plupart des libéraux, pour plusieurs motifs.<br />
<br />
== Problèmes posés par le salaire minimum ==<br />
Le salaire minimum est tout d'abord une violation des [[droit]]s individuels et une atteinte à la [[liberté]] [[contrat|contractuelle]]. En effet, l’individu prêt à travailler pour un [[salaire]] inférieur au salaire minimum ne peut le faire, et l'employeur prêt à l'embaucher se voit refuser ce droit. Le salaire minimum découle de la tendance générale de l'[[État]] à intervenir dans les affaires privées et à vouloir « protéger les gens contre eux-mêmes », préférant les voir au [[chômage]] plutôt qu'avec un salaire même modique. Le salaire minimum nie donc les droits de [[propriété]] de soi, impliquant qu'une tierce personne a le droit de se mêler d'un [[contrat]] légitime entre deux adultes consentants.<br />
<br />
Le salaire minimum est également une mesure étatique arbitraire : si c'est une si bonne chose, pourquoi ne pas le porter d'emblée à un niveau très élevé, et décider de le chiffrer en millions ou en milliards ? Le choix de tel montant plutôt qu'un autre montant présume que l'État est omniscient et peut deviner quel est le "bon" salaire minimal, ni trop faible ni trop élevé. Or précisément il n'y a que le marché lui-même qui soit capable d'un tel ajustement, ce qui montre que − dans le meilleur des cas ! − le salaire minimum est une mesure inutile.<br />
<br />
== Le salaire minimum crée le chômage ==<br />
<br />
Les tenants du salaire minimum soutiennent que sur le plan de redistribution, le salaire minimum affecte modérément la distribution des salaires tout en améliorant les revenus du travail de ceux qui se situent au plus bas de l'échelle sociale. Cet instrument de politique économique évalue la force relative de deux effets opposés (le niveau de l'emploi qui se détériore et les revenus des plus faibles qui s'élèvent). Aussi, les économistes interventionnistes considèrent que si le coût est faiblement supporté au niveau de l'emploi, il s'agit d'une politique utile. La déclaration d'une augmentation du salaire minimum a un effet d'annonce très populaire. Contredire ses effets néfastes sur l'économie et sur la société ne peut être facilement démontré par les économistes réalistes.<br />
<br />
Même si les études empiriques n'ont pas de valeur de loi, elles suffisent à montrer à ceux qui veulent des preuves, qu'une hausse du salaire minimum est rarement une avancée sociale. Alida J. Castillo-Freeman et R. Freeman, en [[1992]]<ref>Alida J. Castillo-Freeman et R. Freeman, [[1992]], “When the minimum wage really bites: the effect of the US-level minimum on Puerto Rico”, In: George Borjas et Richard Freeman, dir., Immigration and the work force, The University of Chicago Press, Chicago, Illinois</ref>, par exemple, ont trouvé des effets fortement négatifs sur le niveau de l'emploi du fait de l'augmentation substantielle du salaire minimum à Puerto Rico. David Neumark, Mark Schweitzer et William Wascher, en [[2000]]<ref>David Neumark, Mark Schweitzer et William Wascher, [[2000]], “The effects of minimum wages throughout the wage distribution”. NBER Working Paper n°7519</ref>, pour les États-Unis; John Abowd, F. Kramarz, D. Margolis, en [[1999]]<ref>John Abowd, F. Kramarz, D. Margolis, [[1999]], “Minimum wages and employment in France and the United States”, NBER Working Paper, n°6996.</ref>, pour la France et les Etats-Unis; Gábor Kertesi et János Köllo, en [[2004]]<ref>Gábor Kertesi et János Köllo,, [[2004]], “Fighting “low equilibria” by doubling the minimum wage? Hungary’s experiment”, The William Davidson Institute Working Paper, n°644</ref>, pour la Hongrie ou Martin Rama, en [[2000]]<ref>Martin Rama, [[2000]], “The consequences of doubling the minimum wage: the case of Indonesia”, Industrial and Labor Relations Review, 54, pp864-881</ref> pour l'indonésie ont également identifié des effets considérables de "désemploi" en conséquences des politiques économiques de forte augmentation du salaire minimum.<br />
<br />
D'un point de vue [[utilitarisme|utilitariste]], avec un salaire minimum (du type SMIC en France) qui est au-dessus du « prix du [[marché]] », le [[chômage]] sera plus élevé qu’il n’aurait été sans une telle mesure. Si le salaire minimum était préférable à un salaire déterminé par le [[marché]] et le [[libre-échange]], pourquoi alors ne pas le doubler ou le décupler ? En réalité, c'est une mesure totalement arbitraire qui protège certains employés au détriment de ceux qui sont au chômage. Comme le note le Prix Nobel d'économie [[Gary Becker]], « augmenter le salaire minimum, c'est augmenter le chômage »<ref>[[Gary Becker]], «&nbsp;[[:ca:Gary_Becker:Augmenter_le_salaire_minimum,_c'est_augmenter_le_chômage|Augmenter le salaire minimum, c'est augmenter le chômage]]&nbsp;».</ref>. En [[1966]], Une étude d'Arthur Bums<ref>Etude publiée dans son ouvrage, Arthur Bums, The Management of Prosperity, New York: Columbia University Press</ref> montre que l'augmentation du salaire minimum de 0.25 dollar provoque l'augmentation conjointe de 8% du chômage des jeunes travailleurs (non blancs). En fait, l'augmentation du salaire minimum fragilise ceux qui sont dèjà fragilisés sur le marché de l'emploi. Ces études furent confirmées par les travaux aux &Eacute;tats-Unis de [[Yale Brozen]], de Finis Welch, de Jacob Mincer, d'Edward Gramlich, de William Beranek, de Robert H. Meyer & David A. Wise.<br />
<br />
Tout l'art du politicien consiste à faire passer une telle mesure comme un « progrès social ». Ainsi, la redistribution des revenus se fait au profit non pas de ceux qui en ont le plus besoin, mais de ceux qui ont le pouvoir de pression le plus important sur le gouvernement, bénéficiant ici du soutien des [[syndicat]]s<ref>[http://www.libres.org/francais/conjoncture/archives/conjoncture_0806/smic_3206.htm Article de l'ALEPS]</ref>.<br />
<br />
En outre, le SMIC, du fait de son niveau élevé, a une influence particulièrement néfaste en France car il empêche l'ajustement entre l'offre (d'emplois par les entreprises) et la demande d'emplois (des chômeurs) sur certains marchés de l'emploi. Conformément à la [[loi de l'offre et de la demande]], les [[prix]] sur le marché (ici le prix du travail est le salaire) devraient permettre un ajustement entre l'offre et la demande, et le retour à un état d'équilibre économique, le « plein emploi ». Les marchés de l'emploi concernés par ce problème sont ceux des emplois peu qualifiés (dont la productivité est inférieure au coût du SMIC pour l'employeur), où justement le chômage en France est particulièrement élevé.<br />
<br />
Quand un salaire minimum est instauré, les politiciens n'ont évidemment de cesse de l'augmenter, pour complaire à leur clientèle électorale. Or, malgré leurs prétentions, une telle augmentation n'améliore en rien la situation des salariés : elle accroît <br />
artificiellement l'offre de travail et en diminue la demande. Par conséquent, les salariés assez chanceux pour trouver un emploi en profiteront (ils auront un salaire supérieur à ce qu'il aurait dû être), en revanche tous ceux qui ne trouveront pas d'emploi à ce niveau de salaire en pâtiront (alors qu'avant l'augmentation du salaire minimum, ils auraient pu trouver un travail au tarif offert, et éviter ainsi le chômage). Le résultat est que cette mesure [[interventionnisme|interventionniste]], comme toutes les mesures interventionnistes, aura augmenté les inégalités, en favorisant certains au détriment des autres.<br />
<br />
== Du salaire minimum au salaire maximum ==<br />
[[Image:CIN630.gif|thumb|right|230px|Salaire minimum en pourcentage du salaire moyen dans l'OCDE, ''[[The Economist]]'']]<br />
Près de 3 millions de salariés au 1er juillet 2003 sont soumis au régime du salaire minimum, selon une enquête de la Direction Statistique du Ministère de l'Emploi français<ref>{{pdf}}[http://www.travail.gouv.fr/IMG/pdf/publication_pips_200407_n-28-1_beneficiaires-revalorisation-SMIC.pdf Étude du ministère de l'Emploi]</ref>. L'écrasement de la grille salariale dans l'économie française a donc deux effets : l'éviction du marché de l'emploi par les personnes dont la [[productivité]] est inférieure à ce niveau arbitraire défini par l'[[État]] français, et le déclassement d'une catégorie toujours plus grande d'individus, se retrouvant à ce niveau minimal de salariat. Au final, le salaire minimum devient le salaire maximum.<br />
<br />
Ce phénomène est accentué en France par les allègements de charge qui ont été mis en place sur les bas salaires, incitant les entreprises à ne pas augmenter ces employés. L'[[Ifrap|Ifrap]] compare ainsi le pourcentage de salariés au Smic en France (16,8 %) au pourcentage américain (1,5 %)<ref>[http://www.ifrap.org/emploi/smic-France-US.htm Le Smic en France et aux États-Unis par l'Ifrap], chiffres de la Dares de 2006</ref>.<br />
<br />
On observe donc logiquement un faible taux d'occupation des actifs les moins productifs dans l'économie française : les jeunes et les plus de cinquante ans. Cela va sans surprise de pair avec un salaire minimum extraordinairement élevé (Voir le graphique, source OCDE).<br />
<br />
== Erreur courante : Le salaire minimum est un outil de [[protection sociale]] ==<br />
L'existence d'un salaire minimum est souvent justifiée comme une mesure de protection contre les abus des employeurs, qui sans celui-ci ne proposeraient que des "salaires de misère" aux employés, pour une charge de travail qui ne serait pas pour autant réduite. Les employés travailleraient donc autant pour gagner moins.<br />
<br />
Cette vision s'avère fausse pour de multiples motifs :<br />
* Elle part du postulat que « les employeurs », un groupe uniforme, seraient en mesure d'imposer le salaire de leur choix aux salariés, qui ne disposeraient d'aucun pouvoir face à ces employeurs. Cette vision est inspirée de la conception [[marxisme|marxiste]] des relations entre [[salarié]]s et employeurs ou de la [[loi d'airain des salaires]] du socialiste Ferdinand Lassalle. Or, ce dont la « loi d'airain » ne tient pas compte, c'est que les patrons sont exactement dans la même situation face aux ouvriers : les patrons se concurrencent pour débaucher et employer les ouvriers, ce qui permet à ces derniers de discuter du niveau des salaires et de faire jouer la [[concurrence]] entre patrons.<br />
* En outre, les coalitions de salariés existent, ce sont tout simplement les [[syndicat]]s, qui sont en mesure de négocier de manière collective avec un pouvoir plus important.<br />
* Dans les faits, le pessimisme de cette vision n'est pas confirmé, comme le montre l'exemple des nombreux pays développés sans salaire minimum ([[Allemagne]], Finlande, [[Suède]], [[Italie]], [[Suisse]]), où la [[pauvreté]] n'est pas plus élevée que dans des pays avec salaire minimum.<br />
<br />
== Une proposition de bon sens : le salaire complet ==<br />
{{article détaillé|salaire complet}}<br />
En particulier en [[France]], les salaires sont maintenus à la baisse par le poids colossal des cotisations sociales, sur la réalité desquelles le flou le plus grand est entretenu (voir [[structure du salaire en France]]). Afin de contrôler ces prélèvements et donc d'améliorer le pouvoir d'achat des salariés, les libéraux proposent le [[salaire complet]], à savoir le versement au salarié de son salaire net plus les cotisations sociales, en le laissant ensuite choisir le prestataire de ses assurances sociales. La [[concurrence]] entre assureurs qui en résultera permet d'enrayer la spirale inflationniste des dépenses des organismes d'assurance sociale, alors que le service rendu diminue de jour en jour.<br />
<br />
== Citations ==<br />
<br />
* {{citation bloc | Si on supprimait le SMIC, la seule conséquence en serait de rendre leurs chances à une foule d'êtres humains en les rétablissant dans leur droit d'entrer à nouveau sur le marché du travail, alors qu'ils en étaient exclus faute de produire assez pour rentabiliser leur embauche par un éventuel employeur.|[[Pascal Salin]]|Le SMIC, machine à exclure''<ref>[[Pascal Salin]], «&nbsp;[[:ca:Pascal_Salin:Le_SMIC_:_machine_à_exclure|Le SMIC&nbsp;: machine à exclure]]&nbsp;».</ref>}}<br />
<br />
* {{citation bloc | Un salaire minimum a toujours de mauvaises conséquences : une augmentation du [[chômage]] et une augmentation de la [[pauvreté]]. En outre, ses effets négatifs se concentrent sur les groupes de personnes que les [politiciens] bien intentionnés souhaitaient le plus aider.|[[Milton Friedman]]}}<br />
<br />
* {{citation bloc | Lorsque l'ouvrier d'un pays riche exige que la loi lui garantisse un salaire minimum pour être protégé contre la concurrence de son camarade d'un pays pauvre, il ne fait rien d'autre qu'empêcher ce dernier d'essayer d'améliorer sa situation en travaillant plus pour compenser la situation qui le défavorise. Et l'ouvrier pauvre qui doit donner dix heures de son travail pour acheter ce que l'ouvrier d'un pays mieux équipé produit en cinq heures est en droit de se considérer comme tout aussi exploité que par n'importe quel capitaliste.|[[Friedrich Hayek]]|[[La Route de la servitude]]''<ref>[[Friedrich Hayek]], ''[[La Route de la servitude]]'', PUF, édition Quadrige, p.162</ref>}}<br />
<br />
* {{citation bloc | Tout blocage du prix [du travail], par exemple par un salaire minimum rigide, crée du chômage. Certes, cela garantit théoriquement un revenu plus élevé au salarié, mais à ce prix-là, beaucoup ne trouvent pas d’emplois. D’où l’explosion du chômage pour les catégories les moins productives : le SMIC n’est pas un facteur {{guil|social}}, c’est un facteur d’exclusion du marché du travail. Ce qui compte, c’est que le prix du travail lui-même, pour l’entreprise, soit un vrai prix.|[[Jean-Yves Naudet]]}}<br />
<br />
* {{citation bloc | L'hypocrisie du Smic&nbsp;: Je t'impose une hausse des bas salaires mais comme je sais que c'est dur je t'exonère sur une partie des charges.|Nicolas Doze}}<br />
<br />
== Voir aussi ==<br />
<br />
===Bibliographie===<br />
<br />
* [[1946]]. <br />
** [[John van Sickle]]. Geographical Aspects of a Minimum Wage. Harvard Business Review,. XXIV (Spring), 288.<br />
** [[George Stigler|George J. Stigler]]. «&nbsp;The Economics of Minimum Wage Legislation&nbsp;». ''The American Economic Review'' 36, n° 3 (juin)&nbsp;: p. 358-65. {{lire en ligne|lien=http://www.jstor.org/stable/1801842}}<br />
<br />
* [[1962]]. [[Yale Brozen]]. «&nbsp;Minimum Wage Rates and Household Workers&nbsp;». ''Journal of Law and Economics'' 5 (octobre)&nbsp;: p. 103-109. {{lire en ligne|lien=http://www.jstor.org/stable/725008}}<br />
* [[1966]]. [[Yale Brozen]]. «&nbsp;Wage Rates, Minimum Wage Laws, and Unemployment&nbsp;». ''[[New Individualist Review]]'' 4, n° 3 (printemps). {{lire en ligne|lien=http://oll.libertyfund.org/title/2136/195452}}<br />
* [[1969]]. [[Yale Brozen]]. «&nbsp;The Effect of Statutory Minimum Wage Increases on Teen-Age Employment&nbsp;». ''Journal of Law and Economics'' 12, n° 1 (avril)&nbsp;: p. 109-122. {{lire en ligne|lien=http://www.jstor.org/stable/724981}}<br />
<br />
* [[1973]], James B. Kau et Mary L. Kau, Social policy implications of the minimum wage law, Policy Sciences, Volume 4, Number 1, mars, pp21-27<br />
* [[1974]]. Finis Welch. «&nbsp;Minimum Wage Legislation in the United States&nbsp;». ''Economic Inquiry'' 12, n° 3 (septembre)&nbsp;: p. 285-318. {{lire en ligne|doi=10.1111/j.1465-7295.1974.tb00401.x}}<br />
* [[1976]].<br />
** Edward M. Gramlich. «&nbsp;Impact of Minimum Wages on Other Wages, Employment, and Family Incomes&nbsp;». ''Brookings Papers on Economic Activity'' 1976, n° 2&nbsp;: p. 409-461. {{lire en ligne|doi=10.2307/2534380}}<br />
** Jacob Mincer. «&nbsp;Unemployment Effects of Minimum Wages&nbsp;». ''Journal of Political Economy'' 84, n° 4, part. 2 (août)&nbsp;: p. S87-S104. {{lire en ligne|lien=http://www.jstor.org/stable/1831104}}<br />
* [[1977]], James Ragan, Minimum Wages and the Youth Labor Market, Review of Economics and Statistics, May<br />
* [[1978]].<br />
** Finis Welch. ''Minimum Wages: Issues and Evidence''. Santa Monica, CA&nbsp;: RAND Corp., 1978. {{présentation en ligne|lien=http://www.rand.org/pubs/papers/P5999.html}}<br />
** Finis Welch. «&nbsp;The Rising Impact of Minimum Wages&nbsp;». ''Regulation'' 2, n° 6 (novembre/décembre)&nbsp;: p. 28-37. {{lire en ligne|lien=http://www.cato.org/regulation/novdec-1978/rising-impact-minimum-wages}}<br />
<br />
* [[1980]]. [[Richard McKenzie]]. «&nbsp;The Labor Market Effects of Minimum Wage Laws: A New Perspective&nbsp;». ''Journal of Labor Research'' 1, n° 2 (automne)&nbsp;: p. 255-264. {{lire en ligne|doi=10.1007/BF02685101}}<br />
* [[1982]].<br />
** William Beranek. «&nbsp;The Illegal Alien Work Force, Demand for Unskilled Labor, and the Minimum Wage&nbsp;». ''Journal of Labor Research'' 3, n° 1 (hiver)&nbsp;: p. 89-99. {{lire en ligne|doi=10.1007/BF02685354}}<br />
** William Keyes, The Minimum Wage and the Davis Bacon Act; Employment Effects on Minorities and Youth, Journal of Labor Research, 3, Fall.<br />
** [[Morgan O. Reynolds]]. «&nbsp;Understanding political pricing of labor services: The Davis-Bacon Act&nbsp;». ''Journal of Labor Research'' 3, n° 3 (été)&nbsp;: p. 295-309. {{lire en ligne|doi=10.1007/BF02685191}}<br />
* [[1983]], Robert H. Meyer & David A. Wise, The Effects of the Minimum Wage on the Employment and Earnings of Youth, Journal of Labor Economics, Vol 1, no. 1<br />
* [[1985]]. [[Thomas Rustici]]. «&nbsp;A Public Choice View of the Minimum Wage&nbsp;». ''[[Cato Journal]]'' 5, n° 1 (printemps/été)&nbsp;: p. 103-131. {{lire en ligne|lien=http://www.cato.org/cato-journal/springsummer-1985/public-choice-view-minimum-wage}}<br />
* [[1987]]. [[Hans Sennholz|Hans F. Sennholz]]. «&nbsp;Minimum Wages&nbsp;». Chap. 3 de ''[[The Politics of Unemployment]]'', p. 49-60. Spring Mills, PA&nbsp;: Libertarian Press. {{ISBN|0-910884-17-X}}<br />
* [[1988]]. <br />
** [[Murray Rothbard|Murray N. Rothbard]]. «&nbsp;Outlawing Jobs: The Minimum Wage, Once More&nbsp;». ''The Free Market'' 6, n° 12, (décembre). {{lire en ligne|lien=http://mises.org/journals/fm/fm1288.pdf}}<br />
*** Repris en [[1990]], in ''The Economics of Liberty'', ed. [[Llewellyn H. Rockwell Jr.]] (Auburn, AL&nbsp;: [[Mises Institute|Ludwig von Mises Institute]]), p. 17-21. {{ISBN|0-945466-08-0}} {{lire en ligne|lien=http://mises.org/document/3654/The-Economics-of-Liberty}}<br />
*** Repris en [[2006]], in ''Making Economic Sense'' (Auburn, AL&nbsp;: [[Mises Institute|Ludwig von Mises Institute]]), p. 133-136. {{ISBN|0-945466-46-3}} {{lire en ligne|lien=http://mises.org/document/899/Making-Economic-Sense}}<br />
*** Traduction en français le 18 septembre 2013 par [[Benoît Malbranque]], «&nbsp;[http://www.institutcoppet.org/2013/09/18/anthologie-de-wenzel-jour-20-comment-le-salaire-minimum-rend-des-emplois-hors-la-loi-par-murray-n-rothbard/ Comment le salaire minimum rend des emplois hors-la-loi]&nbsp;», ''[[Institut Coppet]]''.<br />
** [[Perry E. Gresham]], [http://www.fee.org/the_freeman/detail/minimum-wage-maximum-harm#axzz2atox06JB "Minimum Wage, Maximum Harm"], [[The Freeman]], Novembre<br />
** Roger Koopman, [http://www.thefreemanonline.org/columns/the-minimum-wage-good-intentions-bad-results/ "The Minimum Wage: Good Intentions, Bad Results"], [[The Freeman]], March, Vol 38, n°3<br />
* [[1989]], [[Donald J. Boudreaux]], [http://www.thefreemanonline.org/columns/the-minimum-wage-an-unfair-advantage-for-employers/ The Minimum Wage: An Unfair Advantage for Employers], [[The Freeman]], Octobre, Vol 39, n°10<br />
<br />
* [[1990]], [[Lawrence Reed]], [http://www.mackinac.org/207 "Minimum Wage is Lousy Economics"], Midland: Mackinac Center for Public Policy, mars<br />
* [[1994]], David Card et Alan B. Krueger, Minimum Wages and Employment: A Case Study of the Fast-Food Industry in New Jersey and Pennsylvania, American Economic Review, Vol. 84, n°4, September, pp772-793<br />
* [[1995]].<br />
** Donald Deere, Kevin M. Murphy et Finis Welch. «&nbsp;Employment and the 1990-1991 Minimum-Wage Hike&nbsp;». ''The American Economic Review'' 85, n° 2 (mai)&nbsp;: p. 232-237. {{lire en ligne|lien=http://www.jstor.org/stable/2117924}}<br />
** Donald Deere, Kevin M. Murphy et Finis Welch. «&nbsp;Sense and Nonsense on the Minimum Wage&nbsp;». ''Regulation'' 18, n° 1 (hiver)&nbsp;: p. 47-56. {{lire en ligne|lien=http://www.cato.org/regulation/winter-1995/sense-nonsense-minimum-wage}}<br />
** Donald Deere, Kevin Murphy et Finis Welch, The Minimum Wage Revisited, Regulation - The Cato Review of Business & Regulation, n°18<br />
** Raphael G. Kazmann. «&nbsp;The Minimum Wage Law&nbsp;». ''[[The Freeman]]'' 45, n° 6 (juin). {{lire en ligne|lien=http://www.thefreemanonline.org/featured/the-minimum-wage-law/}}<br />
** [[Pascal Salin]]. «&nbsp;Le Smic, machine à exclure&nbsp;». ''Libération'', 29 mai. {{lire en ligne|lien=http://www.liberation.fr/tribune/1995/05/29/le-smic-machine-a-exclure_132132}}<br />
** [[Hans Sennholz|Hans F. Sennholz]]. «&nbsp;Minimum Wages&nbsp;». ''[[The Freeman]]'' 45, n° 3 (mars)&nbsp;: p. 169-170. {{lire en ligne|lien=http://www.fee.org/the_freeman/detail/minimum-wages}}<br />
<br />
* [[1997]].<br />
** [[Walter Block]] et Kevin Sohr. «&nbsp;The Minimum Wage&nbsp;». ''[[The Freeman]]'' 47, n° 11 (novembre)&nbsp;: p. 681-682. {{lire en ligne|lien=http://www.fee.org/the_freeman/detail/the-minimum-wage}}<br />
** Ignacio Gutiérrez Hevia et [[Pedro Schwartz]], "Minimum wages in Spain", Economic Affairs, Vol XVII, n°2, Londres<br />
** David Neumark et William Wascher, Do Minimum Wages Fight Poverty?, NBER Working Paper, n°6127<br />
* [[1998]]. D. Mark Wilson. ''Increasing the Mandated Minimum Wage: Who Pays the Price?'' Washington&nbsp;: [[Heritage Foundation]]. {{lire en ligne|lien=http://www.heritage.org/research/reports/1998/03/increasing-the-minimum-wage}}<br />
* [[1999]], [[Don Bellante]] et Gabriel Picone, Fast Food and Unnatural Experiments: Another Perspective on the New Jersey Minimum Wage, Journal of Labor Research, Vol.20, No. 4, Fall, pp463-77<br />
<br />
* [[2001]], [[Clifford F. Thies]], [http://www.independent.org/pdf/working_papers/30_minimum_wage.pdf Minimum Wages For Women Only], [[Independent Institute|The Independent Institute]], Working Paper n°30, Avril<br />
* [[2003]], J. Arrowsmith, M. Gilman, P. Edwards et M. Ram, The impact of the National Minimum Wage in Small Firms, British Journal of Industrial Relations, 41: 435-456<br />
* [[2004]]. [[Jim Cox]]. ''Minimum Wage, Maximum Damage: How the Minimum Wage Law Destroys Jobs, Perpetuates Poverty, and Erodes Freedom''. Cartersville, GA&nbsp;: Advocates for Self-Government. {{ISBN|0-9754326-2-1}}<br />
* [[2006]], John Stevenson, [http://www.business.otago.ac.nz/mgmt/research/omgr/06stevenson.pdf "The Abolition of Youth Minimum Wages in New Zealand: What Effect will this Have on Teenage Employment"], Otago Management Graduate Review, Volume 4<br />
* [[2007]]. <br />
** [[Howard Baetjer]]. [http://www.fee.org/publications/the-freeman/article.asp?aid=7019 "At the Intersection of the Minimum Wage and Illegal Immigration"]. ''[[The Freeman]]'' 57, n° 2 (March).<br />
** [[Jim Cox]]. «&nbsp;The Minimum Wage&nbsp;». In ''The Concise Guide To Economics'', 3<sup>rd</sup> ed., p. 11-13. Auburn, AL&nbsp;: [[Mises Institute|Ludwig von Mises Institute]]. {{ISBN|978-1-933550-15-2}} {{lire en ligne|lien=http://mises.org/document/1234/The-Concise-Guide-To-Economics}}<br />
** Linda Gorman. «&nbsp;Minimum Wages&nbsp;». In ''The Concise Encyclopedia of Economics'', ed. [[David R. Henderson]], p. 346-350. Indianapolis, IN&nbsp;: [[Liberty Fund]]. {{ISBN|978-0-86597-665-8}} {{lire en ligne|lien=http://www.econlib.org/library/Enc/MinimumWages.html}}<br />
** [[Richard B. McKenzie]]. [http://www.thefreemanonline.org/columns/raising-the-minimum-wage-will-do-no-harm-it-just-aint-so/ Raising the Minimum Wage Will Do No Harm?]. ''[[The Freeman]]'' 57, n° 2 (March).<br />
** [[Walter E. Williams]]. «&nbsp;Minimum Wage, Maximum Folly&nbsp;». ''[[The Freeman]]'' 57, n°2 (March). {{lire en ligne|lien=http://www.fee.org/the_freeman/detail/minimum-wage-maximum-folly}}<br />
<br />
* [[2011]], Debra Burke, Joseph Long, Stephen C. Miller, [http://www.law.gonzaga.edu/law-review/files/2011/09/BurkeMillerLong.pdf “Minimum Wage and Unemployment Rates: A Study of Contiguous Counties”], Gonzaga Law Review, 46(3), pp661-686<br />
* [[2012]]. [[Valentin Petkantchin]]. «&nbsp;Salaire minimum&nbsp;». In ''Dictionnaire du libéralisme'', dir. [[Mathieu Laine]], p. 551-553. Paris&nbsp;: Larousse. {{ISBN|978-2-03-584185-8}}<br />
<br />
===Liens externes===<br />
* {{fr}} [http://www.youtube.com/watch?v=fGKFTUVQPTM Edgar l'exploiteur]<br />
* {{fr}} Antony Davies, «&nbsp;[http://youtu.be/Y6EG3-xOyhQ Le salaire minimum nuit-il aux employés ?]&nbsp;», ''[[Institut Coppet]]'', 10 avril 2012.<br />
* {{en}} Lucas Engelhardt, «&nbsp;[http://archive.mises.org/11267/krugman-on-the-minimum-wage/ Krugman on the Minimum Wage]&nbsp;», ''[[Mises Institute|Mises Economics Blog]]'', December 16, 2009.<br />
* {{fr}} [[Gary S. Becker]], «&nbsp;[[:ca:Gary_Becker:Augmenter_le_salaire_minimum,_c'est_augmenter_le_chômage|Augmenter le salaire minimum, c'est augmenter le chômage]]&nbsp;», ''[[Catallaxia]]''.<br />
* {{fr}} [[Georges Lane]], «&nbsp;[http://www.pageliberale.org/?p=1409 Le SMIC]&nbsp;», ''La Page Libérale'', 22 novembre 2005.<br />
* {{fr}} [[Michel de Poncins]], «&nbsp;[http://www.quebecoislibre.org/05/050715-2.htm SMIC: des chômeurs en plus]&nbsp;», ''[[Le Québécois Libre]]'', n° 156 (15 juillet 2005).<br />
* {{fr}} [[Pascal Salin]], «&nbsp;[[:ca:Pascal_Salin:Le_SMIC_:_machine_à_exclure|Le SMIC&nbsp;: machine à exclure]]&nbsp;», ''[[Catallaxia]]''.<br />
* {{en}} Vedran Vuk, «&nbsp;[http://mises.org/daily/2266/Professor-Stiglitz-and-the-Minimum-Wage Professor Stiglitz and the Minimum Wage]&nbsp;», ''[[Mises Institute|Mises Daily]]'', September 04, 2006.<br />
* {{fr}} [http://www.alain-lambert-blog.org/wp-content/uploads/2006/06/La_France_malade_du_SMIC.pdf La France, malade du smic, fuit les remèdes]<br />
<br />
===Articles connexes===<br />
* [[Salaire]]<br />
* [[Salaire complet]]<br />
<br />
== Notes et références ==<br />
{{références|colonnes=2}}<br />
<br />
{{Portail économie}}<br />
{{Portail société}}</div>Jerome Alexandrehttps://www.wikiberal.org/index.php?title=Salaire_minimum&diff=116859Salaire minimum2013-12-04T18:23:59Z<p>Jerome Alexandre : /* Le salaire minimum crée le chômage */</p>
<hr />
<div>[[Image:Minwage.gif|thumb|right|250px|Caricature sur le salaire minimum et ses effets]]Le '''salaire minimum''' est la rémunération minimale qu'un employeur doit attribuer à un employé. S'il existe, il est généralement déterminé par l'[[État]]. Il est condamné par la plupart des libéraux, pour plusieurs motifs.<br />
<br />
== Problèmes posés par le salaire minimum ==<br />
Le salaire minimum est tout d'abord une violation des [[droit]]s individuels et une atteinte à la [[liberté]] [[contrat|contractuelle]]. En effet, l’individu prêt à travailler pour un [[salaire]] inférieur au salaire minimum ne peut le faire, et l'employeur prêt à l'embaucher se voit refuser ce droit. Le salaire minimum découle de la tendance générale de l'[[État]] à intervenir dans les affaires privées et à vouloir « protéger les gens contre eux-mêmes », préférant les voir au [[chômage]] plutôt qu'avec un salaire même modique. Le salaire minimum nie donc les droits de [[propriété]] de soi, impliquant qu'une tierce personne a le droit de se mêler d'un [[contrat]] légitime entre deux adultes consentants.<br />
<br />
Le salaire minimum est également une mesure étatique arbitraire : si c'est une si bonne chose, pourquoi ne pas le porter d'emblée à un niveau très élevé, et décider de le chiffrer en millions ou en milliards ? Le choix de tel montant plutôt qu'un autre montant présume que l'État est omniscient et peut deviner quel est le "bon" salaire minimal, ni trop faible ni trop élevé. Or précisément il n'y a que le marché lui-même qui soit capable d'un tel ajustement, ce qui montre que − dans le meilleur des cas ! − le salaire minimum est une mesure inutile.<br />
<br />
== Le salaire minimum crée le chômage ==<br />
<br />
Les tenants du salaire minimum soutiennent que sur le plan de redistribution, le salaire minimum affecte modérément la distribution des salaires tout en améliorant les revenus du travail de ceux qui se situent au plus bas de l'échelle sociale. Cet instrument de politique économique évalue la force relative de deux effets opposés (le niveau de l'emploi qui se détériore et les revenus des plus faibles qui s'élèvent). Aussi, les économistes interventionnistes considèrent que si le coût est faiblement supporté au niveau de l'emploi, il s'agit d'une politique utile. La déclaration d'une augmentation du salaire minimum a un effet d'annonce très populaire. Contredire ses effets néfastes sur l'économie et sur la société ne peut être facilement démontré par les économistes réalistes.<br />
<br />
Même si les études empiriques n'ont pas de valeur de loi, elles suffisent à montrer à ceux qui veulent des preuves, qu'une hausse du salaire minimum est rarement une avancée sociale. Alida J. Castillo-Freeman et R. Freeman, en [[1992]]<ref>Alida J. Castillo-Freeman et R. Freeman, [[1992]], “When the minimum wage really bites: the effect of the US-level minimum on Puerto Rico”, In: George Borjas et Richard Freeman, dir., Immigration and the work force, The University of Chicago Press, Chicago, Illinois</ref>, par exemple, ont trouvé des effets fortement négatifs sur le niveau de l'emploi du fait de l'augmentation substantielle du salaire minimum à Puerto Rico. David Neumark, Mark Schweitzer et William Wascher, en [[2000]]<ref>David Neumark, Mark Schweitzer et William Wascher, [[2000]], “The effects of minimum wages throughout the wage distribution”. NBER Working Paper n°7519</ref>, pour les États-Unis; John Abowd, F. Kramarz, D. Margolis, en [[1999]]<ref>John Abowd, F. Kramarz, D. Margolis, [[1999]], “Minimum wages and employment in France and the United States”, NBER Working Paper, n°6996.</ref>, pour la France et les Etats-Unis; Gábor Kertesi et János Köllo, en [[2004]]<ref>Gábor Kertesi et János Köllo,, [[2004]], “Fighting “low equilibria” by doubling the minimum wage? Hungary’s experiment”, The William Davidson Institute Working Paper, n°644</ref>, pour la Hongrie ou Martin Rama, en [[2000]]<ref>Martin Rama, [[2000]], “The consequences of doubling the minimum wage: the case of Indonesia”, Industrial and Labor Relations Review, 54, pp864-881</ref> pour l'indonésie ont également identifié des effets considérables de "désemploi" en conséquences des politiques économiques de forte augmentation du salaire minimum.<br />
<br />
D'un point de vue [[utilitarisme|utilitariste]], avec un salaire minimum (du type SMIC en France) qui est au-dessus du « prix du [[marché]] », le [[chômage]] sera plus élevé qu’il n’aurait été sans une telle mesure. Si le salaire minimum était préférable à un salaire déterminé par le [[marché]] et le [[libre-échange]], pourquoi alors ne pas le doubler ou le décupler ? En réalité, c'est une mesure totalement arbitraire qui protège certains employés au détriment de ceux qui sont au chômage. Comme le note le Prix Nobel d'économie [[Gary Becker]], « augmenter le salaire minimum, c'est augmenter le chômage »<ref>[[Gary Becker]], «&nbsp;[[:ca:Gary_Becker:Augmenter_le_salaire_minimum,_c'est_augmenter_le_chômage|Augmenter le salaire minimum, c'est augmenter le chômage]]&nbsp;».</ref>. En [[1966]], Une étude d'Arthur Bums<ref>Etude publiée dans son ouvrage, Arthur Bums, The Management of Prosperity, New York: Columbia University Press</ref> montre que l'augmentation du salaire minimum de 0.25 dollar provoque l'augmentation conjointe de 8% du chômage des jeunes travailleurs (non blancs). En fait, l'augmentation du salaire minimum fragilise ceux qui sont dèjà fragilisés sur le marché de l'emploi. Ces études furent confirmées par les travaux aux &Eacute;tats-Unis de [[Yale Brozen]], de Finis Welch, de Jacob Mincer, d'Edward Gramlich, de William Beranek, de Robert H. Meyer & David A. Wise.<br />
<br />
Tout l'art du politicien consiste à faire passer une telle mesure comme un « progrès social ». Ainsi, la redistribution des revenus se fait au profit non pas de ceux qui en ont le plus besoin, mais de ceux qui ont le pouvoir de pression le plus important sur le gouvernement, bénéficiant ici du soutien des [[syndicat]]s<ref>[http://www.libres.org/francais/conjoncture/archives/conjoncture_0806/smic_3206.htm Article de l'ALEPS]</ref>.<br />
<br />
En outre, le SMIC, du fait de son niveau élevé, a une influence particulièrement néfaste en France car il empêche l'ajustement entre l'offre (d'emplois par les entreprises) et la demande d'emplois (des chômeurs) sur certains marchés de l'emploi. Conformément à la [[loi de l'offre et de la demande]], les [[prix]] sur le marché (ici le prix du travail est le salaire) devraient permettre un ajustement entre l'offre et la demande, et le retour à un état d'équilibre économique, le « plein emploi ». Les marchés de l'emploi concernés par ce problème sont ceux des emplois peu qualifiés (dont la productivité est inférieure au coût du SMIC pour l'employeur), où justement le chômage en France est particulièrement élevé.<br />
<br />
Quand un salaire minimum est instauré, les politiciens n'ont évidemment de cesse de l'augmenter, pour complaire à leur clientèle électorale. Or, malgré leurs prétentions, une telle augmentation n'améliore en rien la situation des salariés : elle accroît <br />
artificiellement l'offre de travail et en diminue la demande. Par conséquent, les salariés assez chanceux pour trouver un emploi en profiteront (ils auront un salaire supérieur à ce qu'il aurait dû être), en revanche tous ceux qui ne trouveront pas d'emploi à ce niveau de salaire en pâtiront (alors qu'avant l'augmentation du salaire minimum, ils auraient pu trouver un travail au tarif offert, et éviter ainsi le chômage). Le résultat est que cette mesure [[interventionnisme|interventionniste]], comme toutes les mesures interventionnistes, aura augmenté les inégalités, en favorisant certains au détriment des autres.<br />
<br />
== Du salaire minimum au salaire maximum ==<br />
[[Image:CIN630.gif|thumb|right|230px|Salaire minimum en pourcentage du salaire moyen dans l'OCDE, ''[[The Economist]]'']]<br />
Près de 3 millions de salariés au 1er juillet 2003 sont soumis au régime du salaire minimum, selon une enquête de la Direction Statistique du Ministère de l'Emploi français<ref>{{pdf}}[http://www.travail.gouv.fr/IMG/pdf/publication_pips_200407_n-28-1_beneficiaires-revalorisation-SMIC.pdf Étude du ministère de l'Emploi]</ref>. L'écrasement de la grille salariale dans l'économie française a donc deux effets : l'éviction du marché de l'emploi par les personnes dont la [[productivité]] est inférieure à ce niveau arbitraire défini par l'[[État]] français, et le déclassement d'une catégorie toujours plus grande d'individus, se retrouvant à ce niveau minimal de salariat. Au final, le salaire minimum devient le salaire maximum.<br />
<br />
Ce phénomène est accentué en France par les allègements de charge qui ont été mis en place sur les bas salaires, incitant les entreprises à ne pas augmenter ces employés. L'[[Ifrap|Ifrap]] compare ainsi le pourcentage de salariés au Smic en France (16,8 %) au pourcentage américain (1,5 %)<ref>[http://www.ifrap.org/emploi/smic-France-US.htm Le Smic en France et aux États-Unis par l'Ifrap], chiffres de la Dares de 2006</ref>.<br />
<br />
On observe donc logiquement un faible taux d'occupation des actifs les moins productifs dans l'économie française : les jeunes et les plus de cinquante ans. Cela va sans surprise de pair avec un salaire minimum extraordinairement élevé (Voir le graphique, source OCDE).<br />
<br />
== Erreur courante : Le salaire minimum est un outil de [[protection sociale]] ==<br />
L'existence d'un salaire minimum est souvent justifiée comme une mesure de protection contre les abus des employeurs, qui sans celui-ci ne proposeraient que des "salaires de misère" aux employés, pour une charge de travail qui ne serait pas pour autant réduite. Les employés travailleraient donc autant pour gagner moins.<br />
<br />
Cette vision s'avère fausse pour de multiples motifs :<br />
* Elle part du postulat que « les employeurs », un groupe uniforme, seraient en mesure d'imposer le salaire de leur choix aux salariés, qui ne disposeraient d'aucun pouvoir face à ces employeurs. Cette vision est inspirée de la conception [[marxisme|marxiste]] des relations entre [[salarié]]s et employeurs ou de la [[loi d'airain des salaires]] du socialiste Ferdinand Lassalle. Or, ce dont la « loi d'airain » ne tient pas compte, c'est que les patrons sont exactement dans la même situation face aux ouvriers : les patrons se concurrencent pour débaucher et employer les ouvriers, ce qui permet à ces derniers de discuter du niveau des salaires et de faire jouer la [[concurrence]] entre patrons.<br />
* En outre, les coalitions de salariés existent, ce sont tout simplement les [[syndicat]]s, qui sont en mesure de négocier de manière collective avec un pouvoir plus important.<br />
* Dans les faits, le pessimisme de cette vision n'est pas confirmé, comme le montre l'exemple des nombreux pays développés sans salaire minimum ([[Allemagne]], Finlande, [[Suède]], [[Italie]], [[Suisse]]), où la [[pauvreté]] n'est pas plus élevée que dans des pays avec salaire minimum.<br />
<br />
== Une proposition de bon sens : le salaire complet ==<br />
{{article détaillé|salaire complet}}<br />
En particulier en [[France]], les salaires sont maintenus à la baisse par le poids colossal des cotisations sociales, sur la réalité desquelles le flou le plus grand est entretenu (voir [[structure du salaire en France]]). Afin de contrôler ces prélèvements et donc d'améliorer le pouvoir d'achat des salariés, les libéraux proposent le [[salaire complet]], à savoir le versement au salarié de son salaire net plus les cotisations sociales, en le laissant ensuite choisir le prestataire de ses assurances sociales. La [[concurrence]] entre assureurs qui en résultera permet d'enrayer la spirale inflationniste des dépenses des organismes d'assurance sociale, alors que le service rendu diminue de jour en jour.<br />
<br />
== Bibliographie ==<br />
<br />
* [[1946]]. <br />
** [[John van Sickle]]. Geographical Aspects of a Minimum Wage. Harvard Business Review,. XXIV (Spring), 288.<br />
** [[George Stigler|George J. Stigler]]. «&nbsp;The Economics of Minimum Wage Legislation&nbsp;». ''The American Economic Review'' 36, n° 3 (juin)&nbsp;: p. 358-65. {{lire en ligne|lien=http://www.jstor.org/stable/1801842}}<br />
<br />
* [[1962]]. [[Yale Brozen]]. «&nbsp;Minimum Wage Rates and Household Workers&nbsp;». ''Journal of Law and Economics'' 5 (octobre)&nbsp;: p. 103-109. {{lire en ligne|lien=http://www.jstor.org/stable/725008}}<br />
* [[1966]]. [[Yale Brozen]]. «&nbsp;Wage Rates, Minimum Wage Laws, and Unemployment&nbsp;». ''[[New Individualist Review]]'' 4, n° 3 (printemps). {{lire en ligne|lien=http://oll.libertyfund.org/title/2136/195452}}<br />
* [[1969]]. [[Yale Brozen]]. «&nbsp;The Effect of Statutory Minimum Wage Increases on Teen-Age Employment&nbsp;». ''Journal of Law and Economics'' 12, n° 1 (avril)&nbsp;: p. 109-122. {{lire en ligne|lien=http://www.jstor.org/stable/724981}}<br />
<br />
* [[1973]], James B. Kau et Mary L. Kau, Social policy implications of the minimum wage law, Policy Sciences, Volume 4, Number 1, mars, pp21-27<br />
* [[1974]]. Finis Welch. «&nbsp;Minimum Wage Legislation in the United States&nbsp;». ''Economic Inquiry'' 12, n° 3 (septembre)&nbsp;: p. 285-318. {{lire en ligne|doi=10.1111/j.1465-7295.1974.tb00401.x}}<br />
* [[1976]].<br />
** Edward M. Gramlich. «&nbsp;Impact of Minimum Wages on Other Wages, Employment, and Family Incomes&nbsp;». ''Brookings Papers on Economic Activity'' 1976, n° 2&nbsp;: p. 409-461. {{lire en ligne|doi=10.2307/2534380}}<br />
** Jacob Mincer. «&nbsp;Unemployment Effects of Minimum Wages&nbsp;». ''Journal of Political Economy'' 84, n° 4, part. 2 (août)&nbsp;: p. S87-S104. {{lire en ligne|lien=http://www.jstor.org/stable/1831104}}<br />
* [[1977]], James Ragan, Minimum Wages and the Youth Labor Market, Review of Economics and Statistics, May<br />
* [[1978]].<br />
** Finis Welch. ''Minimum Wages: Issues and Evidence''. Santa Monica, CA&nbsp;: RAND Corp., 1978. {{présentation en ligne|lien=http://www.rand.org/pubs/papers/P5999.html}}<br />
** Finis Welch. «&nbsp;The Rising Impact of Minimum Wages&nbsp;». ''Regulation'' 2, n° 6 (novembre/décembre)&nbsp;: p. 28-37. {{lire en ligne|lien=http://www.cato.org/regulation/novdec-1978/rising-impact-minimum-wages}}<br />
<br />
* [[1980]]. [[Richard McKenzie]]. «&nbsp;The Labor Market Effects of Minimum Wage Laws: A New Perspective&nbsp;». ''Journal of Labor Research'' 1, n° 2 (automne)&nbsp;: p. 255-264. {{lire en ligne|doi=10.1007/BF02685101}}<br />
* [[1982]].<br />
** William Beranek. «&nbsp;The Illegal Alien Work Force, Demand for Unskilled Labor, and the Minimum Wage&nbsp;». ''Journal of Labor Research'' 3, n° 1 (hiver)&nbsp;: p. 89-99. {{lire en ligne|doi=10.1007/BF02685354}}<br />
** William Keyes, The Minimum Wage and the Davis Bacon Act; Employment Effects on Minorities and Youth, Journal of Labor Research, 3, Fall.<br />
** [[Morgan O. Reynolds]]. «&nbsp;Understanding political pricing of labor services: The Davis-Bacon Act&nbsp;». ''Journal of Labor Research'' 3, n° 3 (été)&nbsp;: p. 295-309. {{lire en ligne|doi=10.1007/BF02685191}}<br />
* [[1983]], Robert H. Meyer & David A. Wise, The Effects of the Minimum Wage on the Employment and Earnings of Youth, Journal of Labor Economics, Vol 1, no. 1<br />
* [[1985]]. [[Thomas Rustici]]. «&nbsp;A Public Choice View of the Minimum Wage&nbsp;». ''[[Cato Journal]]'' 5, n° 1 (printemps/été)&nbsp;: p. 103-131. {{lire en ligne|lien=http://www.cato.org/cato-journal/springsummer-1985/public-choice-view-minimum-wage}}<br />
* [[1987]]. [[Hans Sennholz|Hans F. Sennholz]]. «&nbsp;Minimum Wages&nbsp;». Chap. 3 de ''[[The Politics of Unemployment]]'', p. 49-60. Spring Mills, PA&nbsp;: Libertarian Press. {{ISBN|0-910884-17-X}}<br />
* [[1988]]. <br />
** [[Murray Rothbard|Murray N. Rothbard]]. «&nbsp;Outlawing Jobs: The Minimum Wage, Once More&nbsp;». ''The Free Market'' 6, n° 12, (décembre). {{lire en ligne|lien=http://mises.org/journals/fm/fm1288.pdf}}<br />
*** Repris en [[1990]], in ''The Economics of Liberty'', ed. [[Llewellyn H. Rockwell Jr.]] (Auburn, AL&nbsp;: [[Mises Institute|Ludwig von Mises Institute]]), p. 17-21. {{ISBN|0-945466-08-0}} {{lire en ligne|lien=http://mises.org/document/3654/The-Economics-of-Liberty}}<br />
*** Repris en [[2006]], in ''Making Economic Sense'' (Auburn, AL&nbsp;: [[Mises Institute|Ludwig von Mises Institute]]), p. 133-136. {{ISBN|0-945466-46-3}} {{lire en ligne|lien=http://mises.org/document/899/Making-Economic-Sense}}<br />
*** Traduction en français le 18 septembre 2013 par [[Benoît Malbranque]], «&nbsp;[http://www.institutcoppet.org/2013/09/18/anthologie-de-wenzel-jour-20-comment-le-salaire-minimum-rend-des-emplois-hors-la-loi-par-murray-n-rothbard/ Comment le salaire minimum rend des emplois hors-la-loi]&nbsp;», ''[[Institut Coppet]]''.<br />
** [[Perry E. Gresham]], [http://www.fee.org/the_freeman/detail/minimum-wage-maximum-harm#axzz2atox06JB "Minimum Wage, Maximum Harm"], [[The Freeman]], Novembre<br />
** Roger Koopman, [http://www.thefreemanonline.org/columns/the-minimum-wage-good-intentions-bad-results/ "The Minimum Wage: Good Intentions, Bad Results"], [[The Freeman]], March, Vol 38, n°3<br />
* [[1989]], [[Donald J. Boudreaux]], [http://www.thefreemanonline.org/columns/the-minimum-wage-an-unfair-advantage-for-employers/ The Minimum Wage: An Unfair Advantage for Employers], [[The Freeman]], Octobre, Vol 39, n°10<br />
<br />
* [[1990]], [[Lawrence Reed]], [http://www.mackinac.org/207 "Minimum Wage is Lousy Economics"], Midland: Mackinac Center for Public Policy, mars<br />
* [[1994]], David Card et Alan B. Krueger, Minimum Wages and Employment: A Case Study of the Fast-Food Industry in New Jersey and Pennsylvania, American Economic Review, Vol. 84, n°4, September, pp772-793<br />
* [[1995]].<br />
** Donald Deere, Kevin M. Murphy et Finis Welch. «&nbsp;Employment and the 1990-1991 Minimum-Wage Hike&nbsp;». ''The American Economic Review'' 85, n° 2 (mai)&nbsp;: p. 232-237. {{lire en ligne|lien=http://www.jstor.org/stable/2117924}}<br />
** Donald Deere, Kevin M. Murphy et Finis Welch. «&nbsp;Sense and Nonsense on the Minimum Wage&nbsp;». ''Regulation'' 18, n° 1 (hiver)&nbsp;: p. 47-56. {{lire en ligne|lien=http://www.cato.org/regulation/winter-1995/sense-nonsense-minimum-wage}}<br />
** Donald Deere, Kevin Murphy et Finis Welch, The Minimum Wage Revisited, Regulation - The Cato Review of Business & Regulation, n°18<br />
** Raphael G. Kazmann. «&nbsp;The Minimum Wage Law&nbsp;». ''[[The Freeman]]'' 45, n° 6 (juin). {{lire en ligne|lien=http://www.thefreemanonline.org/featured/the-minimum-wage-law/}}<br />
** [[Pascal Salin]]. «&nbsp;Le Smic, machine à exclure&nbsp;». ''Libération'', 29 mai. {{lire en ligne|lien=http://www.liberation.fr/tribune/1995/05/29/le-smic-machine-a-exclure_132132}}<br />
** [[Hans Sennholz|Hans F. Sennholz]]. «&nbsp;Minimum Wages&nbsp;». ''[[The Freeman]]'' 45, n° 3 (mars)&nbsp;: p. 169-170. {{lire en ligne|lien=http://www.fee.org/the_freeman/detail/minimum-wages}}<br />
<br />
* [[1997]].<br />
** [[Walter Block]] et Kevin Sohr. «&nbsp;The Minimum Wage&nbsp;». ''[[The Freeman]]'' 47, n° 11 (novembre)&nbsp;: p. 681-682. {{lire en ligne|lien=http://www.fee.org/the_freeman/detail/the-minimum-wage}}<br />
** Ignacio Gutiérrez Hevia et [[Pedro Schwartz]], "Minimum wages in Spain", Economic Affairs, Vol XVII, n°2, Londres<br />
** David Neumark et William Wascher, Do Minimum Wages Fight Poverty?, NBER Working Paper, n°6127<br />
* [[1998]]. D. Mark Wilson. ''Increasing the Mandated Minimum Wage: Who Pays the Price?'' Washington&nbsp;: [[Heritage Foundation]]. {{lire en ligne|lien=http://www.heritage.org/research/reports/1998/03/increasing-the-minimum-wage}}<br />
* [[1999]], [[Don Bellante]] et Gabriel Picone, Fast Food and Unnatural Experiments: Another Perspective on the New Jersey Minimum Wage, Journal of Labor Research, Vol.20, No. 4, Fall, pp463-77<br />
<br />
* [[2001]], [[Clifford F. Thies]], [http://www.independent.org/pdf/working_papers/30_minimum_wage.pdf Minimum Wages For Women Only], [[Independent Institute|The Independent Institute]], Working Paper n°30, Avril<br />
* [[2003]], J. Arrowsmith, M. Gilman, P. Edwards et M. Ram, The impact of the National Minimum Wage in Small Firms, British Journal of Industrial Relations, 41: 435-456<br />
* [[2004]]. [[Jim Cox]]. ''Minimum Wage, Maximum Damage: How the Minimum Wage Law Destroys Jobs, Perpetuates Poverty, and Erodes Freedom''. Cartersville, GA&nbsp;: Advocates for Self-Government. {{ISBN|0-9754326-2-1}}<br />
* [[2006]], John Stevenson, [http://www.business.otago.ac.nz/mgmt/research/omgr/06stevenson.pdf "The Abolition of Youth Minimum Wages in New Zealand: What Effect will this Have on Teenage Employment"], Otago Management Graduate Review, Volume 4<br />
* [[2007]]. <br />
** [[Howard Baetjer]]. [http://www.fee.org/publications/the-freeman/article.asp?aid=7019 "At the Intersection of the Minimum Wage and Illegal Immigration"]. ''[[The Freeman]]'' 57, n° 2 (March).<br />
** [[Jim Cox]]. «&nbsp;The Minimum Wage&nbsp;». In ''The Concise Guide To Economics'', 3<sup>rd</sup> ed., p. 11-13. Auburn, AL&nbsp;: [[Mises Institute|Ludwig von Mises Institute]]. {{ISBN|978-1-933550-15-2}} {{lire en ligne|lien=http://mises.org/document/1234/The-Concise-Guide-To-Economics}}<br />
** Linda Gorman. «&nbsp;Minimum Wages&nbsp;». In ''The Concise Encyclopedia of Economics'', ed. [[David R. Henderson]], p. 346-350. Indianapolis, IN&nbsp;: [[Liberty Fund]]. {{ISBN|978-0-86597-665-8}} {{lire en ligne|lien=http://www.econlib.org/library/Enc/MinimumWages.html}}<br />
** [[Richard B. McKenzie]]. [http://www.thefreemanonline.org/columns/raising-the-minimum-wage-will-do-no-harm-it-just-aint-so/ Raising the Minimum Wage Will Do No Harm?]. ''[[The Freeman]]'' 57, n° 2 (March).<br />
** [[Walter E. Williams]]. «&nbsp;Minimum Wage, Maximum Folly&nbsp;». ''[[The Freeman]]'' 57, n°2 (March). {{lire en ligne|lien=http://www.fee.org/the_freeman/detail/minimum-wage-maximum-folly}}<br />
<br />
* [[2011]], Debra Burke, Joseph Long, Stephen C. Miller, [http://www.law.gonzaga.edu/law-review/files/2011/09/BurkeMillerLong.pdf “Minimum Wage and Unemployment Rates: A Study of Contiguous Counties”], Gonzaga Law Review, 46(3), pp661-686<br />
* [[2012]]. [[Valentin Petkantchin]]. «&nbsp;Salaire minimum&nbsp;». In ''Dictionnaire du libéralisme'', dir. [[Mathieu Laine]], p. 551-553. Paris&nbsp;: Larousse. {{ISBN|978-2-03-584185-8}}<br />
<br />
== Citations ==<br />
<br />
* {{citation bloc | Si on supprimait le SMIC, la seule conséquence en serait de rendre leurs chances à une foule d'êtres humains en les rétablissant dans leur droit d'entrer à nouveau sur le marché du travail, alors qu'ils en étaient exclus faute de produire assez pour rentabiliser leur embauche par un éventuel employeur.|[[Pascal Salin]]|Le SMIC, machine à exclure''<ref>[[Pascal Salin]], «&nbsp;[[:ca:Pascal_Salin:Le_SMIC_:_machine_à_exclure|Le SMIC&nbsp;: machine à exclure]]&nbsp;».</ref>}}<br />
<br />
* {{citation bloc | Un salaire minimum a toujours de mauvaises conséquences : une augmentation du [[chômage]] et une augmentation de la [[pauvreté]]. En outre, ses effets négatifs se concentrent sur les groupes de personnes que les [politiciens] bien intentionnés souhaitaient le plus aider.|[[Milton Friedman]]}}<br />
<br />
* {{citation bloc | Lorsque l'ouvrier d'un pays riche exige que la loi lui garantisse un salaire minimum pour être protégé contre la concurrence de son camarade d'un pays pauvre, il ne fait rien d'autre qu'empêcher ce dernier d'essayer d'améliorer sa situation en travaillant plus pour compenser la situation qui le défavorise. Et l'ouvrier pauvre qui doit donner dix heures de son travail pour acheter ce que l'ouvrier d'un pays mieux équipé produit en cinq heures est en droit de se considérer comme tout aussi exploité que par n'importe quel capitaliste.|[[Friedrich Hayek]]|[[La Route de la servitude]]''<ref>[[Friedrich Hayek]], ''[[La Route de la servitude]]'', PUF, édition Quadrige, p.162</ref>}}<br />
<br />
* {{citation bloc | Tout blocage du prix [du travail], par exemple par un salaire minimum rigide, crée du chômage. Certes, cela garantit théoriquement un revenu plus élevé au salarié, mais à ce prix-là, beaucoup ne trouvent pas d’emplois. D’où l’explosion du chômage pour les catégories les moins productives : le SMIC n’est pas un facteur {{guil|social}}, c’est un facteur d’exclusion du marché du travail. Ce qui compte, c’est que le prix du travail lui-même, pour l’entreprise, soit un vrai prix.|[[Jean-Yves Naudet]]}}<br />
<br />
* {{citation bloc | L'hypocrisie du Smic&nbsp;: Je t'impose une hausse des bas salaires mais comme je sais que c'est dur je t'exonère sur une partie des charges.|Nicolas Doze}}<br />
<br />
== Notes et références ==<br />
{{références|colonnes=2}}<br />
<br />
== Voir aussi ==<br />
* [[Salaire]]<br />
* [[Salaire complet]]<br />
<br />
== Liens externes ==<br />
* {{fr}} [http://www.youtube.com/watch?v=fGKFTUVQPTM Edgar l'exploiteur]<br />
* {{fr}} Antony Davies, «&nbsp;[http://youtu.be/Y6EG3-xOyhQ Le salaire minimum nuit-il aux employés ?]&nbsp;», ''[[Institut Coppet]]'', 10 avril 2012.<br />
* {{en}} Lucas Engelhardt, «&nbsp;[http://archive.mises.org/11267/krugman-on-the-minimum-wage/ Krugman on the Minimum Wage]&nbsp;», ''[[Mises Institute|Mises Economics Blog]]'', December 16, 2009.<br />
* {{fr}} [[Gary S. Becker]], «&nbsp;[[:ca:Gary_Becker:Augmenter_le_salaire_minimum,_c'est_augmenter_le_chômage|Augmenter le salaire minimum, c'est augmenter le chômage]]&nbsp;», ''[[Catallaxia]]''.<br />
* {{fr}} [[Georges Lane]], «&nbsp;[http://www.pageliberale.org/?p=1409 Le SMIC]&nbsp;», ''La Page Libérale'', 22 novembre 2005.<br />
* {{fr}} [[Michel de Poncins]], «&nbsp;[http://www.quebecoislibre.org/05/050715-2.htm SMIC: des chômeurs en plus]&nbsp;», ''[[Le Québécois Libre]]'', n° 156 (15 juillet 2005).<br />
* {{fr}} [[Pascal Salin]], «&nbsp;[[:ca:Pascal_Salin:Le_SMIC_:_machine_à_exclure|Le SMIC&nbsp;: machine à exclure]]&nbsp;», ''[[Catallaxia]]''.<br />
* {{en}} Vedran Vuk, «&nbsp;[http://mises.org/daily/2266/Professor-Stiglitz-and-the-Minimum-Wage Professor Stiglitz and the Minimum Wage]&nbsp;», ''[[Mises Institute|Mises Daily]]'', September 04, 2006.<br />
* {{fr}} [http://www.alain-lambert-blog.org/wp-content/uploads/2006/06/La_France_malade_du_SMIC.pdf La France, malade du smic, fuit les remèdes]<br />
<br />
{{Portail économie}}<br />
{{Portail société}}</div>Jerome Alexandrehttps://www.wikiberal.org/index.php?title=Salaire_minimum&diff=116858Salaire minimum2013-12-04T18:22:26Z<p>Jerome Alexandre : /* Citations */</p>
<hr />
<div>[[Image:Minwage.gif|thumb|right|250px|Caricature sur le salaire minimum et ses effets]]Le '''salaire minimum''' est la rémunération minimale qu'un employeur doit attribuer à un employé. S'il existe, il est généralement déterminé par l'[[État]]. Il est condamné par la plupart des libéraux, pour plusieurs motifs.<br />
<br />
== Problèmes posés par le salaire minimum ==<br />
Le salaire minimum est tout d'abord une violation des [[droit]]s individuels et une atteinte à la [[liberté]] [[contrat|contractuelle]]. En effet, l’individu prêt à travailler pour un [[salaire]] inférieur au salaire minimum ne peut le faire, et l'employeur prêt à l'embaucher se voit refuser ce droit. Le salaire minimum découle de la tendance générale de l'[[État]] à intervenir dans les affaires privées et à vouloir « protéger les gens contre eux-mêmes », préférant les voir au [[chômage]] plutôt qu'avec un salaire même modique. Le salaire minimum nie donc les droits de [[propriété]] de soi, impliquant qu'une tierce personne a le droit de se mêler d'un [[contrat]] légitime entre deux adultes consentants.<br />
<br />
Le salaire minimum est également une mesure étatique arbitraire : si c'est une si bonne chose, pourquoi ne pas le porter d'emblée à un niveau très élevé, et décider de le chiffrer en millions ou en milliards ? Le choix de tel montant plutôt qu'un autre montant présume que l'État est omniscient et peut deviner quel est le "bon" salaire minimal, ni trop faible ni trop élevé. Or précisément il n'y a que le marché lui-même qui soit capable d'un tel ajustement, ce qui montre que − dans le meilleur des cas ! − le salaire minimum est une mesure inutile.<br />
<br />
== Le salaire minimum crée le chômage ==<br />
<br />
Les tenants du salaire minimum soutiennent que sur le plan de redistribution, le salaire minimum affecte modérément la distribution des salaires tout en améliorant les revenus du travail de ceux qui se situent au plus bas de l'échelle sociale. Cet instrument de politique économique évalue la force relative de deux effets opposés (le niveau de l'emploi qui se détériore et les revenus des plus faibles qui s'élèvent). Aussi, les économistes interventionnistes considèrent que si le coût est faiblement supporté au niveau de l'emploi, il s'agit d'une politique utile. La déclaration d'une augmentation du salaire minimum a un effet d'annonce très populaire. Contredire ses effets néfastes sur l'économie et sur la société ne peut être facilement démontré par les économistes réalistes.<br />
<br />
Même si les études empiriques n'ont pas de valeur de loi, elles suffisent à montrer à ceux qui veulent des preuves, qu'une hausse du salaire minimum est rarement une avancée sociale. Alida J. Castillo-Freeman et R. Freeman, en [[1992]]<ref>Alida J. Castillo-Freeman et R. Freeman, [[1992]], “When the minimum wage really bites: the effect of the US-level minimum on Puerto Rico”, In: George Borjas et Richard Freeman, dir., Immigration and the work force, The University of Chicago Press, Chicago, Illinois</ref>, par exemple, ont trouvé des effets fortement négatifs sur le niveau de l'emploi du fait de l'augmentation substantielle du salaire minimum à Puerto Rico. David Neumark, Mark Schweitzer et William Wascher, en [[2000]]<ref>David Neumark, Mark Schweitzer et William Wascher, [[2000]], “The effects of minimum wages throughout the wage distribution”. NBER Working Paper n°7519</ref>, pour les États-Unis; John Abowd, F. Kramarz, D. Margolis, en [[1999]]<ref>John Abowd, F. Kramarz, D. Margolis, [[1999]], “Minimum wages and employment in France and the United States”, NBER Working Paper, n°6996.</ref>, pour la France et les Etats-Unis; Gábor Kertesi et János Köllo, en [[2004]]<ref>Gábor Kertesi et János Köllo,, [[2004]], “Fighting “low equilibria” by doubling the minimum wage? Hungary’s experiment”, The William Davidson Institute Working Paper, n°644</ref>, pour la Hongrie ou Martin Rama, en [[2000]]<ref>Martin Rama, [[2000]], “The consequences of doubling the minimum wage: the case of Indonesia”, Industrial and Labor Relations Review, 54, pp864-881</ref> pour l'indonésie ont également identifié des effets considérables de "désemploi" en conséquences des politiques économiques de forte augmentation du salaire minimum.<br />
<br />
D'un point de vue [[utilitarisme|utilitariste]], avec un salaire minimum (du type SMIC en France) qui est au-dessus du « prix du [[marché]] », le [[chômage]] sera plus élevé qu’il n’aurait été sans une telle mesure. Si le salaire minimum était préférable à un salaire déterminé par le [[marché]] et le [[libre-échange]], pourquoi alors ne pas le doubler ou le décupler ? En réalité, c'est une mesure totalement arbitraire qui protège certains employés au détriment de ceux qui sont au chômage. Comme le note le Prix Nobel d'économie [[Gary Becker]], « augmenter le salaire minimum, c'est augmenter le chômage »<ref>[[Gary Becker]], « Augmenter le salaire minimum, c'est augmenter le chômage », {{lire en ligne|lien=http://www.catallaxia.org/w/index.php?title=Gary_Becker:Augmenter_le_salaire_minimum%2C_c%27est_augmenter_le_ch%C3%B4mage}}</ref>. En [[1966]], Une étude d'Arthur Bums<ref>Etude publiée dans son ouvrage, Arthur Bums, The Management of Prosperity, New York: Columbia University Press</ref> montre que l'augmentation du salaire minimum de 0.25 dollar provoque l'augmentation conjointe de 8% du chômage des jeunes travailleurs (non blancs). En fait, l'augmentation du salaire minimum fragilise ceux qui sont dèjà fragilisés sur le marché de l'emploi. Ces études furent confirmées par les travaux aux &Eacute;tats-Unis de [[Yale Brozen]], de Finis Welch, de Jacob Mincer, d'Edward Gramlich, de William Beranek, de Robert H. Meyer & David A. Wise.<br />
<br />
Tout l'art du politicien consiste à faire passer une telle mesure comme un « progrès social ». Ainsi, la redistribution des revenus se fait au profit non pas de ceux qui en ont le plus besoin, mais de ceux qui ont le pouvoir de pression le plus important sur le gouvernement, bénéficiant ici du soutien des [[syndicat]]s<ref>[http://www.libres.org/francais/conjoncture/archives/conjoncture_0806/smic_3206.htm Article de l'ALEPS]</ref>.<br />
<br />
En outre, le SMIC, du fait de son niveau élevé, a une influence particulièrement néfaste en France car il empêche l'ajustement entre l'offre (d'emplois par les entreprises) et la demande d'emplois (des chômeurs) sur certains marchés de l'emploi. Conformément à la [[loi de l'offre et de la demande]], les [[prix]] sur le marché (ici le prix du travail est le salaire) devraient permettre un ajustement entre l'offre et la demande, et le retour à un état d'équilibre économique, le « plein emploi ». Les marchés de l'emploi concernés par ce problème sont ceux des emplois peu qualifiés (dont la productivité est inférieure au coût du SMIC pour l'employeur), où justement le chômage en France est particulièrement élevé.<br />
<br />
Quand un salaire minimum est instauré, les politiciens n'ont évidemment de cesse de l'augmenter, pour complaire à leur clientèle électorale. Or, malgré leurs prétentions, une telle augmentation n'améliore en rien la situation des salariés : elle accroît <br />
artificiellement l'offre de travail et en diminue la demande. Par conséquent, les salariés assez chanceux pour trouver un emploi en profiteront (ils auront un salaire supérieur à ce qu'il aurait dû être), en revanche tous ceux qui ne trouveront pas d'emploi à ce niveau de salaire en pâtiront (alors qu'avant l'augmentation du salaire minimum, ils auraient pu trouver un travail au tarif offert, et éviter ainsi le chômage). Le résultat est que cette mesure [[interventionnisme|interventionniste]], comme toutes les mesures interventionnistes, aura augmenté les inégalités, en favorisant certains au détriment des autres.<br />
<br />
== Du salaire minimum au salaire maximum ==<br />
[[Image:CIN630.gif|thumb|right|230px|Salaire minimum en pourcentage du salaire moyen dans l'OCDE, ''[[The Economist]]'']]<br />
Près de 3 millions de salariés au 1er juillet 2003 sont soumis au régime du salaire minimum, selon une enquête de la Direction Statistique du Ministère de l'Emploi français<ref>{{pdf}}[http://www.travail.gouv.fr/IMG/pdf/publication_pips_200407_n-28-1_beneficiaires-revalorisation-SMIC.pdf Étude du ministère de l'Emploi]</ref>. L'écrasement de la grille salariale dans l'économie française a donc deux effets : l'éviction du marché de l'emploi par les personnes dont la [[productivité]] est inférieure à ce niveau arbitraire défini par l'[[État]] français, et le déclassement d'une catégorie toujours plus grande d'individus, se retrouvant à ce niveau minimal de salariat. Au final, le salaire minimum devient le salaire maximum.<br />
<br />
Ce phénomène est accentué en France par les allègements de charge qui ont été mis en place sur les bas salaires, incitant les entreprises à ne pas augmenter ces employés. L'[[Ifrap|Ifrap]] compare ainsi le pourcentage de salariés au Smic en France (16,8 %) au pourcentage américain (1,5 %)<ref>[http://www.ifrap.org/emploi/smic-France-US.htm Le Smic en France et aux États-Unis par l'Ifrap], chiffres de la Dares de 2006</ref>.<br />
<br />
On observe donc logiquement un faible taux d'occupation des actifs les moins productifs dans l'économie française : les jeunes et les plus de cinquante ans. Cela va sans surprise de pair avec un salaire minimum extraordinairement élevé (Voir le graphique, source OCDE).<br />
<br />
== Erreur courante : Le salaire minimum est un outil de [[protection sociale]] ==<br />
L'existence d'un salaire minimum est souvent justifiée comme une mesure de protection contre les abus des employeurs, qui sans celui-ci ne proposeraient que des "salaires de misère" aux employés, pour une charge de travail qui ne serait pas pour autant réduite. Les employés travailleraient donc autant pour gagner moins.<br />
<br />
Cette vision s'avère fausse pour de multiples motifs :<br />
* Elle part du postulat que « les employeurs », un groupe uniforme, seraient en mesure d'imposer le salaire de leur choix aux salariés, qui ne disposeraient d'aucun pouvoir face à ces employeurs. Cette vision est inspirée de la conception [[marxisme|marxiste]] des relations entre [[salarié]]s et employeurs ou de la [[loi d'airain des salaires]] du socialiste Ferdinand Lassalle. Or, ce dont la « loi d'airain » ne tient pas compte, c'est que les patrons sont exactement dans la même situation face aux ouvriers : les patrons se concurrencent pour débaucher et employer les ouvriers, ce qui permet à ces derniers de discuter du niveau des salaires et de faire jouer la [[concurrence]] entre patrons.<br />
* En outre, les coalitions de salariés existent, ce sont tout simplement les [[syndicat]]s, qui sont en mesure de négocier de manière collective avec un pouvoir plus important.<br />
* Dans les faits, le pessimisme de cette vision n'est pas confirmé, comme le montre l'exemple des nombreux pays développés sans salaire minimum ([[Allemagne]], Finlande, [[Suède]], [[Italie]], [[Suisse]]), où la [[pauvreté]] n'est pas plus élevée que dans des pays avec salaire minimum.<br />
<br />
== Une proposition de bon sens : le salaire complet ==<br />
{{article détaillé|salaire complet}}<br />
En particulier en [[France]], les salaires sont maintenus à la baisse par le poids colossal des cotisations sociales, sur la réalité desquelles le flou le plus grand est entretenu (voir [[structure du salaire en France]]). Afin de contrôler ces prélèvements et donc d'améliorer le pouvoir d'achat des salariés, les libéraux proposent le [[salaire complet]], à savoir le versement au salarié de son salaire net plus les cotisations sociales, en le laissant ensuite choisir le prestataire de ses assurances sociales. La [[concurrence]] entre assureurs qui en résultera permet d'enrayer la spirale inflationniste des dépenses des organismes d'assurance sociale, alors que le service rendu diminue de jour en jour.<br />
<br />
== Bibliographie ==<br />
<br />
* [[1946]]. <br />
** [[John van Sickle]]. Geographical Aspects of a Minimum Wage. Harvard Business Review,. XXIV (Spring), 288.<br />
** [[George Stigler|George J. Stigler]]. «&nbsp;The Economics of Minimum Wage Legislation&nbsp;». ''The American Economic Review'' 36, n° 3 (juin)&nbsp;: p. 358-65. {{lire en ligne|lien=http://www.jstor.org/stable/1801842}}<br />
<br />
* [[1962]]. [[Yale Brozen]]. «&nbsp;Minimum Wage Rates and Household Workers&nbsp;». ''Journal of Law and Economics'' 5 (octobre)&nbsp;: p. 103-109. {{lire en ligne|lien=http://www.jstor.org/stable/725008}}<br />
* [[1966]]. [[Yale Brozen]]. «&nbsp;Wage Rates, Minimum Wage Laws, and Unemployment&nbsp;». ''[[New Individualist Review]]'' 4, n° 3 (printemps). {{lire en ligne|lien=http://oll.libertyfund.org/title/2136/195452}}<br />
* [[1969]]. [[Yale Brozen]]. «&nbsp;The Effect of Statutory Minimum Wage Increases on Teen-Age Employment&nbsp;». ''Journal of Law and Economics'' 12, n° 1 (avril)&nbsp;: p. 109-122. {{lire en ligne|lien=http://www.jstor.org/stable/724981}}<br />
<br />
* [[1973]], James B. Kau et Mary L. Kau, Social policy implications of the minimum wage law, Policy Sciences, Volume 4, Number 1, mars, pp21-27<br />
* [[1974]]. Finis Welch. «&nbsp;Minimum Wage Legislation in the United States&nbsp;». ''Economic Inquiry'' 12, n° 3 (septembre)&nbsp;: p. 285-318. {{lire en ligne|doi=10.1111/j.1465-7295.1974.tb00401.x}}<br />
* [[1976]].<br />
** Edward M. Gramlich. «&nbsp;Impact of Minimum Wages on Other Wages, Employment, and Family Incomes&nbsp;». ''Brookings Papers on Economic Activity'' 1976, n° 2&nbsp;: p. 409-461. {{lire en ligne|doi=10.2307/2534380}}<br />
** Jacob Mincer. «&nbsp;Unemployment Effects of Minimum Wages&nbsp;». ''Journal of Political Economy'' 84, n° 4, part. 2 (août)&nbsp;: p. S87-S104. {{lire en ligne|lien=http://www.jstor.org/stable/1831104}}<br />
* [[1977]], James Ragan, Minimum Wages and the Youth Labor Market, Review of Economics and Statistics, May<br />
* [[1978]].<br />
** Finis Welch. ''Minimum Wages: Issues and Evidence''. Santa Monica, CA&nbsp;: RAND Corp., 1978. {{présentation en ligne|lien=http://www.rand.org/pubs/papers/P5999.html}}<br />
** Finis Welch. «&nbsp;The Rising Impact of Minimum Wages&nbsp;». ''Regulation'' 2, n° 6 (novembre/décembre)&nbsp;: p. 28-37. {{lire en ligne|lien=http://www.cato.org/regulation/novdec-1978/rising-impact-minimum-wages}}<br />
<br />
* [[1980]]. [[Richard McKenzie]]. «&nbsp;The Labor Market Effects of Minimum Wage Laws: A New Perspective&nbsp;». ''Journal of Labor Research'' 1, n° 2 (automne)&nbsp;: p. 255-264. {{lire en ligne|doi=10.1007/BF02685101}}<br />
* [[1982]].<br />
** William Beranek. «&nbsp;The Illegal Alien Work Force, Demand for Unskilled Labor, and the Minimum Wage&nbsp;». ''Journal of Labor Research'' 3, n° 1 (hiver)&nbsp;: p. 89-99. {{lire en ligne|doi=10.1007/BF02685354}}<br />
** William Keyes, The Minimum Wage and the Davis Bacon Act; Employment Effects on Minorities and Youth, Journal of Labor Research, 3, Fall.<br />
** [[Morgan O. Reynolds]]. «&nbsp;Understanding political pricing of labor services: The Davis-Bacon Act&nbsp;». ''Journal of Labor Research'' 3, n° 3 (été)&nbsp;: p. 295-309. {{lire en ligne|doi=10.1007/BF02685191}}<br />
* [[1983]], Robert H. Meyer & David A. Wise, The Effects of the Minimum Wage on the Employment and Earnings of Youth, Journal of Labor Economics, Vol 1, no. 1<br />
* [[1985]]. [[Thomas Rustici]]. «&nbsp;A Public Choice View of the Minimum Wage&nbsp;». ''[[Cato Journal]]'' 5, n° 1 (printemps/été)&nbsp;: p. 103-131. {{lire en ligne|lien=http://www.cato.org/cato-journal/springsummer-1985/public-choice-view-minimum-wage}}<br />
* [[1987]]. [[Hans Sennholz|Hans F. Sennholz]]. «&nbsp;Minimum Wages&nbsp;». Chap. 3 de ''[[The Politics of Unemployment]]'', p. 49-60. Spring Mills, PA&nbsp;: Libertarian Press. {{ISBN|0-910884-17-X}}<br />
* [[1988]]. <br />
** [[Murray Rothbard|Murray N. Rothbard]]. «&nbsp;Outlawing Jobs: The Minimum Wage, Once More&nbsp;». ''The Free Market'' 6, n° 12, (décembre). {{lire en ligne|lien=http://mises.org/journals/fm/fm1288.pdf}}<br />
*** Repris en [[1990]], in ''The Economics of Liberty'', ed. [[Llewellyn H. Rockwell Jr.]] (Auburn, AL&nbsp;: [[Mises Institute|Ludwig von Mises Institute]]), p. 17-21. {{ISBN|0-945466-08-0}} {{lire en ligne|lien=http://mises.org/document/3654/The-Economics-of-Liberty}}<br />
*** Repris en [[2006]], in ''Making Economic Sense'' (Auburn, AL&nbsp;: [[Mises Institute|Ludwig von Mises Institute]]), p. 133-136. {{ISBN|0-945466-46-3}} {{lire en ligne|lien=http://mises.org/document/899/Making-Economic-Sense}}<br />
*** Traduction en français le 18 septembre 2013 par [[Benoît Malbranque]], «&nbsp;[http://www.institutcoppet.org/2013/09/18/anthologie-de-wenzel-jour-20-comment-le-salaire-minimum-rend-des-emplois-hors-la-loi-par-murray-n-rothbard/ Comment le salaire minimum rend des emplois hors-la-loi]&nbsp;», ''[[Institut Coppet]]''.<br />
** [[Perry E. Gresham]], [http://www.fee.org/the_freeman/detail/minimum-wage-maximum-harm#axzz2atox06JB "Minimum Wage, Maximum Harm"], [[The Freeman]], Novembre<br />
** Roger Koopman, [http://www.thefreemanonline.org/columns/the-minimum-wage-good-intentions-bad-results/ "The Minimum Wage: Good Intentions, Bad Results"], [[The Freeman]], March, Vol 38, n°3<br />
* [[1989]], [[Donald J. Boudreaux]], [http://www.thefreemanonline.org/columns/the-minimum-wage-an-unfair-advantage-for-employers/ The Minimum Wage: An Unfair Advantage for Employers], [[The Freeman]], Octobre, Vol 39, n°10<br />
<br />
* [[1990]], [[Lawrence Reed]], [http://www.mackinac.org/207 "Minimum Wage is Lousy Economics"], Midland: Mackinac Center for Public Policy, mars<br />
* [[1994]], David Card et Alan B. Krueger, Minimum Wages and Employment: A Case Study of the Fast-Food Industry in New Jersey and Pennsylvania, American Economic Review, Vol. 84, n°4, September, pp772-793<br />
* [[1995]].<br />
** Donald Deere, Kevin M. Murphy et Finis Welch. «&nbsp;Employment and the 1990-1991 Minimum-Wage Hike&nbsp;». ''The American Economic Review'' 85, n° 2 (mai)&nbsp;: p. 232-237. {{lire en ligne|lien=http://www.jstor.org/stable/2117924}}<br />
** Donald Deere, Kevin M. Murphy et Finis Welch. «&nbsp;Sense and Nonsense on the Minimum Wage&nbsp;». ''Regulation'' 18, n° 1 (hiver)&nbsp;: p. 47-56. {{lire en ligne|lien=http://www.cato.org/regulation/winter-1995/sense-nonsense-minimum-wage}}<br />
** Donald Deere, Kevin Murphy et Finis Welch, The Minimum Wage Revisited, Regulation - The Cato Review of Business & Regulation, n°18<br />
** Raphael G. Kazmann. «&nbsp;The Minimum Wage Law&nbsp;». ''[[The Freeman]]'' 45, n° 6 (juin). {{lire en ligne|lien=http://www.thefreemanonline.org/featured/the-minimum-wage-law/}}<br />
** [[Pascal Salin]]. «&nbsp;Le Smic, machine à exclure&nbsp;». ''Libération'', 29 mai. {{lire en ligne|lien=http://www.liberation.fr/tribune/1995/05/29/le-smic-machine-a-exclure_132132}}<br />
** [[Hans Sennholz|Hans F. Sennholz]]. «&nbsp;Minimum Wages&nbsp;». ''[[The Freeman]]'' 45, n° 3 (mars)&nbsp;: p. 169-170. {{lire en ligne|lien=http://www.fee.org/the_freeman/detail/minimum-wages}}<br />
<br />
* [[1997]].<br />
** [[Walter Block]] et Kevin Sohr. «&nbsp;The Minimum Wage&nbsp;». ''[[The Freeman]]'' 47, n° 11 (novembre)&nbsp;: p. 681-682. {{lire en ligne|lien=http://www.fee.org/the_freeman/detail/the-minimum-wage}}<br />
** Ignacio Gutiérrez Hevia et [[Pedro Schwartz]], "Minimum wages in Spain", Economic Affairs, Vol XVII, n°2, Londres<br />
** David Neumark et William Wascher, Do Minimum Wages Fight Poverty?, NBER Working Paper, n°6127<br />
* [[1998]]. D. Mark Wilson. ''Increasing the Mandated Minimum Wage: Who Pays the Price?'' Washington&nbsp;: [[Heritage Foundation]]. {{lire en ligne|lien=http://www.heritage.org/research/reports/1998/03/increasing-the-minimum-wage}}<br />
* [[1999]], [[Don Bellante]] et Gabriel Picone, Fast Food and Unnatural Experiments: Another Perspective on the New Jersey Minimum Wage, Journal of Labor Research, Vol.20, No. 4, Fall, pp463-77<br />
<br />
* [[2001]], [[Clifford F. Thies]], [http://www.independent.org/pdf/working_papers/30_minimum_wage.pdf Minimum Wages For Women Only], [[Independent Institute|The Independent Institute]], Working Paper n°30, Avril<br />
* [[2003]], J. Arrowsmith, M. Gilman, P. Edwards et M. Ram, The impact of the National Minimum Wage in Small Firms, British Journal of Industrial Relations, 41: 435-456<br />
* [[2004]]. [[Jim Cox]]. ''Minimum Wage, Maximum Damage: How the Minimum Wage Law Destroys Jobs, Perpetuates Poverty, and Erodes Freedom''. Cartersville, GA&nbsp;: Advocates for Self-Government. {{ISBN|0-9754326-2-1}}<br />
* [[2006]], John Stevenson, [http://www.business.otago.ac.nz/mgmt/research/omgr/06stevenson.pdf "The Abolition of Youth Minimum Wages in New Zealand: What Effect will this Have on Teenage Employment"], Otago Management Graduate Review, Volume 4<br />
* [[2007]]. <br />
** [[Howard Baetjer]]. [http://www.fee.org/publications/the-freeman/article.asp?aid=7019 "At the Intersection of the Minimum Wage and Illegal Immigration"]. ''[[The Freeman]]'' 57, n° 2 (March).<br />
** [[Jim Cox]]. «&nbsp;The Minimum Wage&nbsp;». In ''The Concise Guide To Economics'', 3<sup>rd</sup> ed., p. 11-13. Auburn, AL&nbsp;: [[Mises Institute|Ludwig von Mises Institute]]. {{ISBN|978-1-933550-15-2}} {{lire en ligne|lien=http://mises.org/document/1234/The-Concise-Guide-To-Economics}}<br />
** Linda Gorman. «&nbsp;Minimum Wages&nbsp;». In ''The Concise Encyclopedia of Economics'', ed. [[David R. Henderson]], p. 346-350. Indianapolis, IN&nbsp;: [[Liberty Fund]]. {{ISBN|978-0-86597-665-8}} {{lire en ligne|lien=http://www.econlib.org/library/Enc/MinimumWages.html}}<br />
** [[Richard B. McKenzie]]. [http://www.thefreemanonline.org/columns/raising-the-minimum-wage-will-do-no-harm-it-just-aint-so/ Raising the Minimum Wage Will Do No Harm?]. ''[[The Freeman]]'' 57, n° 2 (March).<br />
** [[Walter E. Williams]]. «&nbsp;Minimum Wage, Maximum Folly&nbsp;». ''[[The Freeman]]'' 57, n°2 (March). {{lire en ligne|lien=http://www.fee.org/the_freeman/detail/minimum-wage-maximum-folly}}<br />
<br />
* [[2011]], Debra Burke, Joseph Long, Stephen C. Miller, [http://www.law.gonzaga.edu/law-review/files/2011/09/BurkeMillerLong.pdf “Minimum Wage and Unemployment Rates: A Study of Contiguous Counties”], Gonzaga Law Review, 46(3), pp661-686<br />
* [[2012]]. [[Valentin Petkantchin]]. «&nbsp;Salaire minimum&nbsp;». In ''Dictionnaire du libéralisme'', dir. [[Mathieu Laine]], p. 551-553. Paris&nbsp;: Larousse. {{ISBN|978-2-03-584185-8}}<br />
<br />
== Citations ==<br />
<br />
* {{citation bloc | Si on supprimait le SMIC, la seule conséquence en serait de rendre leurs chances à une foule d'êtres humains en les rétablissant dans leur droit d'entrer à nouveau sur le marché du travail, alors qu'ils en étaient exclus faute de produire assez pour rentabiliser leur embauche par un éventuel employeur.|[[Pascal Salin]]|Le SMIC, machine à exclure''<ref>[[Pascal Salin]], «&nbsp;[[:ca:Pascal_Salin:Le_SMIC_:_machine_à_exclure|Le SMIC&nbsp;: machine à exclure]]&nbsp;».</ref>}}<br />
<br />
* {{citation bloc | Un salaire minimum a toujours de mauvaises conséquences : une augmentation du [[chômage]] et une augmentation de la [[pauvreté]]. En outre, ses effets négatifs se concentrent sur les groupes de personnes que les [politiciens] bien intentionnés souhaitaient le plus aider.|[[Milton Friedman]]}}<br />
<br />
* {{citation bloc | Lorsque l'ouvrier d'un pays riche exige que la loi lui garantisse un salaire minimum pour être protégé contre la concurrence de son camarade d'un pays pauvre, il ne fait rien d'autre qu'empêcher ce dernier d'essayer d'améliorer sa situation en travaillant plus pour compenser la situation qui le défavorise. Et l'ouvrier pauvre qui doit donner dix heures de son travail pour acheter ce que l'ouvrier d'un pays mieux équipé produit en cinq heures est en droit de se considérer comme tout aussi exploité que par n'importe quel capitaliste.|[[Friedrich Hayek]]|[[La Route de la servitude]]''<ref>[[Friedrich Hayek]], ''[[La Route de la servitude]]'', PUF, édition Quadrige, p.162</ref>}}<br />
<br />
* {{citation bloc | Tout blocage du prix [du travail], par exemple par un salaire minimum rigide, crée du chômage. Certes, cela garantit théoriquement un revenu plus élevé au salarié, mais à ce prix-là, beaucoup ne trouvent pas d’emplois. D’où l’explosion du chômage pour les catégories les moins productives : le SMIC n’est pas un facteur {{guil|social}}, c’est un facteur d’exclusion du marché du travail. Ce qui compte, c’est que le prix du travail lui-même, pour l’entreprise, soit un vrai prix.|[[Jean-Yves Naudet]]}}<br />
<br />
* {{citation bloc | L'hypocrisie du Smic&nbsp;: Je t'impose une hausse des bas salaires mais comme je sais que c'est dur je t'exonère sur une partie des charges.|Nicolas Doze}}<br />
<br />
== Notes et références ==<br />
{{références|colonnes=2}}<br />
<br />
== Voir aussi ==<br />
* [[Salaire]]<br />
* [[Salaire complet]]<br />
<br />
== Liens externes ==<br />
* {{fr}} [http://www.youtube.com/watch?v=fGKFTUVQPTM Edgar l'exploiteur]<br />
* {{fr}} Antony Davies, «&nbsp;[http://youtu.be/Y6EG3-xOyhQ Le salaire minimum nuit-il aux employés ?]&nbsp;», ''[[Institut Coppet]]'', 10 avril 2012.<br />
* {{en}} Lucas Engelhardt, «&nbsp;[http://archive.mises.org/11267/krugman-on-the-minimum-wage/ Krugman on the Minimum Wage]&nbsp;», ''[[Mises Institute|Mises Economics Blog]]'', December 16, 2009.<br />
* {{fr}} [[Gary S. Becker]], «&nbsp;[[:ca:Gary_Becker:Augmenter_le_salaire_minimum,_c'est_augmenter_le_chômage|Augmenter le salaire minimum, c'est augmenter le chômage]]&nbsp;», ''[[Catallaxia]]''.<br />
* {{fr}} [[Georges Lane]], «&nbsp;[http://www.pageliberale.org/?p=1409 Le SMIC]&nbsp;», ''La Page Libérale'', 22 novembre 2005.<br />
* {{fr}} [[Michel de Poncins]], «&nbsp;[http://www.quebecoislibre.org/05/050715-2.htm SMIC: des chômeurs en plus]&nbsp;», ''[[Le Québécois Libre]]'', n° 156 (15 juillet 2005).<br />
* {{fr}} [[Pascal Salin]], «&nbsp;[[:ca:Pascal_Salin:Le_SMIC_:_machine_à_exclure|Le SMIC&nbsp;: machine à exclure]]&nbsp;», ''[[Catallaxia]]''.<br />
* {{en}} Vedran Vuk, «&nbsp;[http://mises.org/daily/2266/Professor-Stiglitz-and-the-Minimum-Wage Professor Stiglitz and the Minimum Wage]&nbsp;», ''[[Mises Institute|Mises Daily]]'', September 04, 2006.<br />
* {{fr}} [http://www.alain-lambert-blog.org/wp-content/uploads/2006/06/La_France_malade_du_SMIC.pdf La France, malade du smic, fuit les remèdes]<br />
<br />
{{Portail économie}}<br />
{{Portail société}}</div>Jerome Alexandrehttps://www.wikiberal.org/index.php?title=Salaire_minimum&diff=116857Salaire minimum2013-12-04T18:17:47Z<p>Jerome Alexandre : /* Bibliographie */ 1995, "Le Smic, machine à exclure" de Pascal Salin</p>
<hr />
<div>[[Image:Minwage.gif|thumb|right|250px|Caricature sur le salaire minimum et ses effets]]Le '''salaire minimum''' est la rémunération minimale qu'un employeur doit attribuer à un employé. S'il existe, il est généralement déterminé par l'[[État]]. Il est condamné par la plupart des libéraux, pour plusieurs motifs.<br />
<br />
== Problèmes posés par le salaire minimum ==<br />
Le salaire minimum est tout d'abord une violation des [[droit]]s individuels et une atteinte à la [[liberté]] [[contrat|contractuelle]]. En effet, l’individu prêt à travailler pour un [[salaire]] inférieur au salaire minimum ne peut le faire, et l'employeur prêt à l'embaucher se voit refuser ce droit. Le salaire minimum découle de la tendance générale de l'[[État]] à intervenir dans les affaires privées et à vouloir « protéger les gens contre eux-mêmes », préférant les voir au [[chômage]] plutôt qu'avec un salaire même modique. Le salaire minimum nie donc les droits de [[propriété]] de soi, impliquant qu'une tierce personne a le droit de se mêler d'un [[contrat]] légitime entre deux adultes consentants.<br />
<br />
Le salaire minimum est également une mesure étatique arbitraire : si c'est une si bonne chose, pourquoi ne pas le porter d'emblée à un niveau très élevé, et décider de le chiffrer en millions ou en milliards ? Le choix de tel montant plutôt qu'un autre montant présume que l'État est omniscient et peut deviner quel est le "bon" salaire minimal, ni trop faible ni trop élevé. Or précisément il n'y a que le marché lui-même qui soit capable d'un tel ajustement, ce qui montre que − dans le meilleur des cas ! − le salaire minimum est une mesure inutile.<br />
<br />
== Le salaire minimum crée le chômage ==<br />
<br />
Les tenants du salaire minimum soutiennent que sur le plan de redistribution, le salaire minimum affecte modérément la distribution des salaires tout en améliorant les revenus du travail de ceux qui se situent au plus bas de l'échelle sociale. Cet instrument de politique économique évalue la force relative de deux effets opposés (le niveau de l'emploi qui se détériore et les revenus des plus faibles qui s'élèvent). Aussi, les économistes interventionnistes considèrent que si le coût est faiblement supporté au niveau de l'emploi, il s'agit d'une politique utile. La déclaration d'une augmentation du salaire minimum a un effet d'annonce très populaire. Contredire ses effets néfastes sur l'économie et sur la société ne peut être facilement démontré par les économistes réalistes.<br />
<br />
Même si les études empiriques n'ont pas de valeur de loi, elles suffisent à montrer à ceux qui veulent des preuves, qu'une hausse du salaire minimum est rarement une avancée sociale. Alida J. Castillo-Freeman et R. Freeman, en [[1992]]<ref>Alida J. Castillo-Freeman et R. Freeman, [[1992]], “When the minimum wage really bites: the effect of the US-level minimum on Puerto Rico”, In: George Borjas et Richard Freeman, dir., Immigration and the work force, The University of Chicago Press, Chicago, Illinois</ref>, par exemple, ont trouvé des effets fortement négatifs sur le niveau de l'emploi du fait de l'augmentation substantielle du salaire minimum à Puerto Rico. David Neumark, Mark Schweitzer et William Wascher, en [[2000]]<ref>David Neumark, Mark Schweitzer et William Wascher, [[2000]], “The effects of minimum wages throughout the wage distribution”. NBER Working Paper n°7519</ref>, pour les États-Unis; John Abowd, F. Kramarz, D. Margolis, en [[1999]]<ref>John Abowd, F. Kramarz, D. Margolis, [[1999]], “Minimum wages and employment in France and the United States”, NBER Working Paper, n°6996.</ref>, pour la France et les Etats-Unis; Gábor Kertesi et János Köllo, en [[2004]]<ref>Gábor Kertesi et János Köllo,, [[2004]], “Fighting “low equilibria” by doubling the minimum wage? Hungary’s experiment”, The William Davidson Institute Working Paper, n°644</ref>, pour la Hongrie ou Martin Rama, en [[2000]]<ref>Martin Rama, [[2000]], “The consequences of doubling the minimum wage: the case of Indonesia”, Industrial and Labor Relations Review, 54, pp864-881</ref> pour l'indonésie ont également identifié des effets considérables de "désemploi" en conséquences des politiques économiques de forte augmentation du salaire minimum.<br />
<br />
D'un point de vue [[utilitarisme|utilitariste]], avec un salaire minimum (du type SMIC en France) qui est au-dessus du « prix du [[marché]] », le [[chômage]] sera plus élevé qu’il n’aurait été sans une telle mesure. Si le salaire minimum était préférable à un salaire déterminé par le [[marché]] et le [[libre-échange]], pourquoi alors ne pas le doubler ou le décupler ? En réalité, c'est une mesure totalement arbitraire qui protège certains employés au détriment de ceux qui sont au chômage. Comme le note le Prix Nobel d'économie [[Gary Becker]], « augmenter le salaire minimum, c'est augmenter le chômage »<ref>[[Gary Becker]], « Augmenter le salaire minimum, c'est augmenter le chômage », {{lire en ligne|lien=http://www.catallaxia.org/w/index.php?title=Gary_Becker:Augmenter_le_salaire_minimum%2C_c%27est_augmenter_le_ch%C3%B4mage}}</ref>. En [[1966]], Une étude d'Arthur Bums<ref>Etude publiée dans son ouvrage, Arthur Bums, The Management of Prosperity, New York: Columbia University Press</ref> montre que l'augmentation du salaire minimum de 0.25 dollar provoque l'augmentation conjointe de 8% du chômage des jeunes travailleurs (non blancs). En fait, l'augmentation du salaire minimum fragilise ceux qui sont dèjà fragilisés sur le marché de l'emploi. Ces études furent confirmées par les travaux aux &Eacute;tats-Unis de [[Yale Brozen]], de Finis Welch, de Jacob Mincer, d'Edward Gramlich, de William Beranek, de Robert H. Meyer & David A. Wise.<br />
<br />
Tout l'art du politicien consiste à faire passer une telle mesure comme un « progrès social ». Ainsi, la redistribution des revenus se fait au profit non pas de ceux qui en ont le plus besoin, mais de ceux qui ont le pouvoir de pression le plus important sur le gouvernement, bénéficiant ici du soutien des [[syndicat]]s<ref>[http://www.libres.org/francais/conjoncture/archives/conjoncture_0806/smic_3206.htm Article de l'ALEPS]</ref>.<br />
<br />
En outre, le SMIC, du fait de son niveau élevé, a une influence particulièrement néfaste en France car il empêche l'ajustement entre l'offre (d'emplois par les entreprises) et la demande d'emplois (des chômeurs) sur certains marchés de l'emploi. Conformément à la [[loi de l'offre et de la demande]], les [[prix]] sur le marché (ici le prix du travail est le salaire) devraient permettre un ajustement entre l'offre et la demande, et le retour à un état d'équilibre économique, le « plein emploi ». Les marchés de l'emploi concernés par ce problème sont ceux des emplois peu qualifiés (dont la productivité est inférieure au coût du SMIC pour l'employeur), où justement le chômage en France est particulièrement élevé.<br />
<br />
Quand un salaire minimum est instauré, les politiciens n'ont évidemment de cesse de l'augmenter, pour complaire à leur clientèle électorale. Or, malgré leurs prétentions, une telle augmentation n'améliore en rien la situation des salariés : elle accroît <br />
artificiellement l'offre de travail et en diminue la demande. Par conséquent, les salariés assez chanceux pour trouver un emploi en profiteront (ils auront un salaire supérieur à ce qu'il aurait dû être), en revanche tous ceux qui ne trouveront pas d'emploi à ce niveau de salaire en pâtiront (alors qu'avant l'augmentation du salaire minimum, ils auraient pu trouver un travail au tarif offert, et éviter ainsi le chômage). Le résultat est que cette mesure [[interventionnisme|interventionniste]], comme toutes les mesures interventionnistes, aura augmenté les inégalités, en favorisant certains au détriment des autres.<br />
<br />
== Du salaire minimum au salaire maximum ==<br />
[[Image:CIN630.gif|thumb|right|230px|Salaire minimum en pourcentage du salaire moyen dans l'OCDE, ''[[The Economist]]'']]<br />
Près de 3 millions de salariés au 1er juillet 2003 sont soumis au régime du salaire minimum, selon une enquête de la Direction Statistique du Ministère de l'Emploi français<ref>{{pdf}}[http://www.travail.gouv.fr/IMG/pdf/publication_pips_200407_n-28-1_beneficiaires-revalorisation-SMIC.pdf Étude du ministère de l'Emploi]</ref>. L'écrasement de la grille salariale dans l'économie française a donc deux effets : l'éviction du marché de l'emploi par les personnes dont la [[productivité]] est inférieure à ce niveau arbitraire défini par l'[[État]] français, et le déclassement d'une catégorie toujours plus grande d'individus, se retrouvant à ce niveau minimal de salariat. Au final, le salaire minimum devient le salaire maximum.<br />
<br />
Ce phénomène est accentué en France par les allègements de charge qui ont été mis en place sur les bas salaires, incitant les entreprises à ne pas augmenter ces employés. L'[[Ifrap|Ifrap]] compare ainsi le pourcentage de salariés au Smic en France (16,8 %) au pourcentage américain (1,5 %)<ref>[http://www.ifrap.org/emploi/smic-France-US.htm Le Smic en France et aux États-Unis par l'Ifrap], chiffres de la Dares de 2006</ref>.<br />
<br />
On observe donc logiquement un faible taux d'occupation des actifs les moins productifs dans l'économie française : les jeunes et les plus de cinquante ans. Cela va sans surprise de pair avec un salaire minimum extraordinairement élevé (Voir le graphique, source OCDE).<br />
<br />
== Erreur courante : Le salaire minimum est un outil de [[protection sociale]] ==<br />
L'existence d'un salaire minimum est souvent justifiée comme une mesure de protection contre les abus des employeurs, qui sans celui-ci ne proposeraient que des "salaires de misère" aux employés, pour une charge de travail qui ne serait pas pour autant réduite. Les employés travailleraient donc autant pour gagner moins.<br />
<br />
Cette vision s'avère fausse pour de multiples motifs :<br />
* Elle part du postulat que « les employeurs », un groupe uniforme, seraient en mesure d'imposer le salaire de leur choix aux salariés, qui ne disposeraient d'aucun pouvoir face à ces employeurs. Cette vision est inspirée de la conception [[marxisme|marxiste]] des relations entre [[salarié]]s et employeurs ou de la [[loi d'airain des salaires]] du socialiste Ferdinand Lassalle. Or, ce dont la « loi d'airain » ne tient pas compte, c'est que les patrons sont exactement dans la même situation face aux ouvriers : les patrons se concurrencent pour débaucher et employer les ouvriers, ce qui permet à ces derniers de discuter du niveau des salaires et de faire jouer la [[concurrence]] entre patrons.<br />
* En outre, les coalitions de salariés existent, ce sont tout simplement les [[syndicat]]s, qui sont en mesure de négocier de manière collective avec un pouvoir plus important.<br />
* Dans les faits, le pessimisme de cette vision n'est pas confirmé, comme le montre l'exemple des nombreux pays développés sans salaire minimum ([[Allemagne]], Finlande, [[Suède]], [[Italie]], [[Suisse]]), où la [[pauvreté]] n'est pas plus élevée que dans des pays avec salaire minimum.<br />
<br />
== Une proposition de bon sens : le salaire complet ==<br />
{{article détaillé|salaire complet}}<br />
En particulier en [[France]], les salaires sont maintenus à la baisse par le poids colossal des cotisations sociales, sur la réalité desquelles le flou le plus grand est entretenu (voir [[structure du salaire en France]]). Afin de contrôler ces prélèvements et donc d'améliorer le pouvoir d'achat des salariés, les libéraux proposent le [[salaire complet]], à savoir le versement au salarié de son salaire net plus les cotisations sociales, en le laissant ensuite choisir le prestataire de ses assurances sociales. La [[concurrence]] entre assureurs qui en résultera permet d'enrayer la spirale inflationniste des dépenses des organismes d'assurance sociale, alors que le service rendu diminue de jour en jour.<br />
<br />
== Bibliographie ==<br />
<br />
* [[1946]]. <br />
** [[John van Sickle]]. Geographical Aspects of a Minimum Wage. Harvard Business Review,. XXIV (Spring), 288.<br />
** [[George Stigler|George J. Stigler]]. «&nbsp;The Economics of Minimum Wage Legislation&nbsp;». ''The American Economic Review'' 36, n° 3 (juin)&nbsp;: p. 358-65. {{lire en ligne|lien=http://www.jstor.org/stable/1801842}}<br />
<br />
* [[1962]]. [[Yale Brozen]]. «&nbsp;Minimum Wage Rates and Household Workers&nbsp;». ''Journal of Law and Economics'' 5 (octobre)&nbsp;: p. 103-109. {{lire en ligne|lien=http://www.jstor.org/stable/725008}}<br />
* [[1966]]. [[Yale Brozen]]. «&nbsp;Wage Rates, Minimum Wage Laws, and Unemployment&nbsp;». ''[[New Individualist Review]]'' 4, n° 3 (printemps). {{lire en ligne|lien=http://oll.libertyfund.org/title/2136/195452}}<br />
* [[1969]]. [[Yale Brozen]]. «&nbsp;The Effect of Statutory Minimum Wage Increases on Teen-Age Employment&nbsp;». ''Journal of Law and Economics'' 12, n° 1 (avril)&nbsp;: p. 109-122. {{lire en ligne|lien=http://www.jstor.org/stable/724981}}<br />
<br />
* [[1973]], James B. Kau et Mary L. Kau, Social policy implications of the minimum wage law, Policy Sciences, Volume 4, Number 1, mars, pp21-27<br />
* [[1974]]. Finis Welch. «&nbsp;Minimum Wage Legislation in the United States&nbsp;». ''Economic Inquiry'' 12, n° 3 (septembre)&nbsp;: p. 285-318. {{lire en ligne|doi=10.1111/j.1465-7295.1974.tb00401.x}}<br />
* [[1976]].<br />
** Edward M. Gramlich. «&nbsp;Impact of Minimum Wages on Other Wages, Employment, and Family Incomes&nbsp;». ''Brookings Papers on Economic Activity'' 1976, n° 2&nbsp;: p. 409-461. {{lire en ligne|doi=10.2307/2534380}}<br />
** Jacob Mincer. «&nbsp;Unemployment Effects of Minimum Wages&nbsp;». ''Journal of Political Economy'' 84, n° 4, part. 2 (août)&nbsp;: p. S87-S104. {{lire en ligne|lien=http://www.jstor.org/stable/1831104}}<br />
* [[1977]], James Ragan, Minimum Wages and the Youth Labor Market, Review of Economics and Statistics, May<br />
* [[1978]].<br />
** Finis Welch. ''Minimum Wages: Issues and Evidence''. Santa Monica, CA&nbsp;: RAND Corp., 1978. {{présentation en ligne|lien=http://www.rand.org/pubs/papers/P5999.html}}<br />
** Finis Welch. «&nbsp;The Rising Impact of Minimum Wages&nbsp;». ''Regulation'' 2, n° 6 (novembre/décembre)&nbsp;: p. 28-37. {{lire en ligne|lien=http://www.cato.org/regulation/novdec-1978/rising-impact-minimum-wages}}<br />
<br />
* [[1980]]. [[Richard McKenzie]]. «&nbsp;The Labor Market Effects of Minimum Wage Laws: A New Perspective&nbsp;». ''Journal of Labor Research'' 1, n° 2 (automne)&nbsp;: p. 255-264. {{lire en ligne|doi=10.1007/BF02685101}}<br />
* [[1982]].<br />
** William Beranek. «&nbsp;The Illegal Alien Work Force, Demand for Unskilled Labor, and the Minimum Wage&nbsp;». ''Journal of Labor Research'' 3, n° 1 (hiver)&nbsp;: p. 89-99. {{lire en ligne|doi=10.1007/BF02685354}}<br />
** William Keyes, The Minimum Wage and the Davis Bacon Act; Employment Effects on Minorities and Youth, Journal of Labor Research, 3, Fall.<br />
** [[Morgan O. Reynolds]]. «&nbsp;Understanding political pricing of labor services: The Davis-Bacon Act&nbsp;». ''Journal of Labor Research'' 3, n° 3 (été)&nbsp;: p. 295-309. {{lire en ligne|doi=10.1007/BF02685191}}<br />
* [[1983]], Robert H. Meyer & David A. Wise, The Effects of the Minimum Wage on the Employment and Earnings of Youth, Journal of Labor Economics, Vol 1, no. 1<br />
* [[1985]]. [[Thomas Rustici]]. «&nbsp;A Public Choice View of the Minimum Wage&nbsp;». ''[[Cato Journal]]'' 5, n° 1 (printemps/été)&nbsp;: p. 103-131. {{lire en ligne|lien=http://www.cato.org/cato-journal/springsummer-1985/public-choice-view-minimum-wage}}<br />
* [[1987]]. [[Hans Sennholz|Hans F. Sennholz]]. «&nbsp;Minimum Wages&nbsp;». Chap. 3 de ''[[The Politics of Unemployment]]'', p. 49-60. Spring Mills, PA&nbsp;: Libertarian Press. {{ISBN|0-910884-17-X}}<br />
* [[1988]]. <br />
** [[Murray Rothbard|Murray N. Rothbard]]. «&nbsp;Outlawing Jobs: The Minimum Wage, Once More&nbsp;». ''The Free Market'' 6, n° 12, (décembre). {{lire en ligne|lien=http://mises.org/journals/fm/fm1288.pdf}}<br />
*** Repris en [[1990]], in ''The Economics of Liberty'', ed. [[Llewellyn H. Rockwell Jr.]] (Auburn, AL&nbsp;: [[Mises Institute|Ludwig von Mises Institute]]), p. 17-21. {{ISBN|0-945466-08-0}} {{lire en ligne|lien=http://mises.org/document/3654/The-Economics-of-Liberty}}<br />
*** Repris en [[2006]], in ''Making Economic Sense'' (Auburn, AL&nbsp;: [[Mises Institute|Ludwig von Mises Institute]]), p. 133-136. {{ISBN|0-945466-46-3}} {{lire en ligne|lien=http://mises.org/document/899/Making-Economic-Sense}}<br />
*** Traduction en français le 18 septembre 2013 par [[Benoît Malbranque]], «&nbsp;[http://www.institutcoppet.org/2013/09/18/anthologie-de-wenzel-jour-20-comment-le-salaire-minimum-rend-des-emplois-hors-la-loi-par-murray-n-rothbard/ Comment le salaire minimum rend des emplois hors-la-loi]&nbsp;», ''[[Institut Coppet]]''.<br />
** [[Perry E. Gresham]], [http://www.fee.org/the_freeman/detail/minimum-wage-maximum-harm#axzz2atox06JB "Minimum Wage, Maximum Harm"], [[The Freeman]], Novembre<br />
** Roger Koopman, [http://www.thefreemanonline.org/columns/the-minimum-wage-good-intentions-bad-results/ "The Minimum Wage: Good Intentions, Bad Results"], [[The Freeman]], March, Vol 38, n°3<br />
* [[1989]], [[Donald J. Boudreaux]], [http://www.thefreemanonline.org/columns/the-minimum-wage-an-unfair-advantage-for-employers/ The Minimum Wage: An Unfair Advantage for Employers], [[The Freeman]], Octobre, Vol 39, n°10<br />
<br />
* [[1990]], [[Lawrence Reed]], [http://www.mackinac.org/207 "Minimum Wage is Lousy Economics"], Midland: Mackinac Center for Public Policy, mars<br />
* [[1994]], David Card et Alan B. Krueger, Minimum Wages and Employment: A Case Study of the Fast-Food Industry in New Jersey and Pennsylvania, American Economic Review, Vol. 84, n°4, September, pp772-793<br />
* [[1995]].<br />
** Donald Deere, Kevin M. Murphy et Finis Welch. «&nbsp;Employment and the 1990-1991 Minimum-Wage Hike&nbsp;». ''The American Economic Review'' 85, n° 2 (mai)&nbsp;: p. 232-237. {{lire en ligne|lien=http://www.jstor.org/stable/2117924}}<br />
** Donald Deere, Kevin M. Murphy et Finis Welch. «&nbsp;Sense and Nonsense on the Minimum Wage&nbsp;». ''Regulation'' 18, n° 1 (hiver)&nbsp;: p. 47-56. {{lire en ligne|lien=http://www.cato.org/regulation/winter-1995/sense-nonsense-minimum-wage}}<br />
** Donald Deere, Kevin Murphy et Finis Welch, The Minimum Wage Revisited, Regulation - The Cato Review of Business & Regulation, n°18<br />
** Raphael G. Kazmann. «&nbsp;The Minimum Wage Law&nbsp;». ''[[The Freeman]]'' 45, n° 6 (juin). {{lire en ligne|lien=http://www.thefreemanonline.org/featured/the-minimum-wage-law/}}<br />
** [[Pascal Salin]]. «&nbsp;Le Smic, machine à exclure&nbsp;». ''Libération'', 29 mai. {{lire en ligne|lien=http://www.liberation.fr/tribune/1995/05/29/le-smic-machine-a-exclure_132132}}<br />
** [[Hans Sennholz|Hans F. Sennholz]]. «&nbsp;Minimum Wages&nbsp;». ''[[The Freeman]]'' 45, n° 3 (mars)&nbsp;: p. 169-170. {{lire en ligne|lien=http://www.fee.org/the_freeman/detail/minimum-wages}}<br />
<br />
* [[1997]].<br />
** [[Walter Block]] et Kevin Sohr. «&nbsp;The Minimum Wage&nbsp;». ''[[The Freeman]]'' 47, n° 11 (novembre)&nbsp;: p. 681-682. {{lire en ligne|lien=http://www.fee.org/the_freeman/detail/the-minimum-wage}}<br />
** Ignacio Gutiérrez Hevia et [[Pedro Schwartz]], "Minimum wages in Spain", Economic Affairs, Vol XVII, n°2, Londres<br />
** David Neumark et William Wascher, Do Minimum Wages Fight Poverty?, NBER Working Paper, n°6127<br />
* [[1998]]. D. Mark Wilson. ''Increasing the Mandated Minimum Wage: Who Pays the Price?'' Washington&nbsp;: [[Heritage Foundation]]. {{lire en ligne|lien=http://www.heritage.org/research/reports/1998/03/increasing-the-minimum-wage}}<br />
* [[1999]], [[Don Bellante]] et Gabriel Picone, Fast Food and Unnatural Experiments: Another Perspective on the New Jersey Minimum Wage, Journal of Labor Research, Vol.20, No. 4, Fall, pp463-77<br />
<br />
* [[2001]], [[Clifford F. Thies]], [http://www.independent.org/pdf/working_papers/30_minimum_wage.pdf Minimum Wages For Women Only], [[Independent Institute|The Independent Institute]], Working Paper n°30, Avril<br />
* [[2003]], J. Arrowsmith, M. Gilman, P. Edwards et M. Ram, The impact of the National Minimum Wage in Small Firms, British Journal of Industrial Relations, 41: 435-456<br />
* [[2004]]. [[Jim Cox]]. ''Minimum Wage, Maximum Damage: How the Minimum Wage Law Destroys Jobs, Perpetuates Poverty, and Erodes Freedom''. Cartersville, GA&nbsp;: Advocates for Self-Government. {{ISBN|0-9754326-2-1}}<br />
* [[2006]], John Stevenson, [http://www.business.otago.ac.nz/mgmt/research/omgr/06stevenson.pdf "The Abolition of Youth Minimum Wages in New Zealand: What Effect will this Have on Teenage Employment"], Otago Management Graduate Review, Volume 4<br />
* [[2007]]. <br />
** [[Howard Baetjer]]. [http://www.fee.org/publications/the-freeman/article.asp?aid=7019 "At the Intersection of the Minimum Wage and Illegal Immigration"]. ''[[The Freeman]]'' 57, n° 2 (March).<br />
** [[Jim Cox]]. «&nbsp;The Minimum Wage&nbsp;». In ''The Concise Guide To Economics'', 3<sup>rd</sup> ed., p. 11-13. Auburn, AL&nbsp;: [[Mises Institute|Ludwig von Mises Institute]]. {{ISBN|978-1-933550-15-2}} {{lire en ligne|lien=http://mises.org/document/1234/The-Concise-Guide-To-Economics}}<br />
** Linda Gorman. «&nbsp;Minimum Wages&nbsp;». In ''The Concise Encyclopedia of Economics'', ed. [[David R. Henderson]], p. 346-350. Indianapolis, IN&nbsp;: [[Liberty Fund]]. {{ISBN|978-0-86597-665-8}} {{lire en ligne|lien=http://www.econlib.org/library/Enc/MinimumWages.html}}<br />
** [[Richard B. McKenzie]]. [http://www.thefreemanonline.org/columns/raising-the-minimum-wage-will-do-no-harm-it-just-aint-so/ Raising the Minimum Wage Will Do No Harm?]. ''[[The Freeman]]'' 57, n° 2 (March).<br />
** [[Walter E. Williams]]. «&nbsp;Minimum Wage, Maximum Folly&nbsp;». ''[[The Freeman]]'' 57, n°2 (March). {{lire en ligne|lien=http://www.fee.org/the_freeman/detail/minimum-wage-maximum-folly}}<br />
<br />
* [[2011]], Debra Burke, Joseph Long, Stephen C. Miller, [http://www.law.gonzaga.edu/law-review/files/2011/09/BurkeMillerLong.pdf “Minimum Wage and Unemployment Rates: A Study of Contiguous Counties”], Gonzaga Law Review, 46(3), pp661-686<br />
* [[2012]]. [[Valentin Petkantchin]]. «&nbsp;Salaire minimum&nbsp;». In ''Dictionnaire du libéralisme'', dir. [[Mathieu Laine]], p. 551-553. Paris&nbsp;: Larousse. {{ISBN|978-2-03-584185-8}}<br />
<br />
== Citations ==<br />
<br />
* {{citation bloc | Si on supprimait le SMIC, la seule conséquence en serait de rendre leurs chances à une foule d'êtres humains en les rétablissant dans leur droit d'entrer à nouveau sur le marché du travail, alors qu'ils en étaient exclus faute de produire assez pour rentabiliser leur embauche par un éventuel employeur.|[[Pascal Salin]]|Le SMIC, machine à exclure''<ref>[[Pascal Salin]], "Le SMIC, machine à exclure", {{lire en ligne|lien=http://www.catallaxia.org/wiki/Pascal_Salin:Le_SMIC_:_machine_%C3%A0_exclure}}</ref>}}<br />
<br />
* {{citation bloc | Un salaire minimum a toujours de mauvaises conséquences : une augmentation du [[chômage]] et une augmentation de la [[pauvreté]]. En outre, ses effets négatifs se concentrent sur les groupes de personnes que les [politiciens] bien intentionnés souhaitaient le plus aider.|[[Milton Friedman]]}}<br />
<br />
* {{citation bloc | Lorsque l'ouvrier d'un pays riche exige que la loi lui garantisse un salaire minimum pour être protégé contre la concurrence de son camarade d'un pays pauvre, il ne fait rien d'autre qu'empêcher ce dernier d'essayer d'améliorer sa situation en travaillant plus pour compenser la situation qui le défavorise. Et l'ouvrier pauvre qui doit donner dix heures de son travail pour acheter ce que l'ouvrier d'un pays mieux équipé produit en cinq heures est en droit de se considérer comme tout aussi exploité que par n'importe quel capitaliste.|[[Friedrich Hayek]]|[[La Route de la servitude]]''<ref>[[Friedrich Hayek]], ''[[La Route de la servitude]]'', PUF, édition Quadrige, p.162</ref>}}<br />
<br />
* {{citation bloc | Tout blocage du prix [du travail], par exemple par un salaire minimum rigide, crée du chômage. Certes, cela garantit théoriquement un revenu plus élevé au salarié, mais à ce prix-là, beaucoup ne trouvent pas d’emplois. D’où l’explosion du chômage pour les catégories les moins productives : le SMIC n’est pas un facteur {{guil|social}}, c’est un facteur d’exclusion du marché du travail. Ce qui compte, c’est que le prix du travail lui-même, pour l’entreprise, soit un vrai prix.|[[Jean-Yves Naudet]]}}<br />
<br />
* {{citation bloc | L'hypocrisie du Smic&nbsp;: Je t'impose une hausse des bas salaires mais comme je sais que c'est dur je t'exonère sur une partie des charges.|Nicolas Doze}}<br />
<br />
== Notes et références ==<br />
{{références|colonnes=2}}<br />
<br />
== Voir aussi ==<br />
* [[Salaire]]<br />
* [[Salaire complet]]<br />
<br />
== Liens externes ==<br />
* {{fr}} [http://www.youtube.com/watch?v=fGKFTUVQPTM Edgar l'exploiteur]<br />
* {{fr}} Antony Davies, «&nbsp;[http://youtu.be/Y6EG3-xOyhQ Le salaire minimum nuit-il aux employés ?]&nbsp;», ''[[Institut Coppet]]'', 10 avril 2012.<br />
* {{en}} Lucas Engelhardt, «&nbsp;[http://archive.mises.org/11267/krugman-on-the-minimum-wage/ Krugman on the Minimum Wage]&nbsp;», ''[[Mises Institute|Mises Economics Blog]]'', December 16, 2009.<br />
* {{fr}} [[Gary S. Becker]], «&nbsp;[[:ca:Gary_Becker:Augmenter_le_salaire_minimum,_c'est_augmenter_le_chômage|Augmenter le salaire minimum, c'est augmenter le chômage]]&nbsp;», ''[[Catallaxia]]''.<br />
* {{fr}} [[Georges Lane]], «&nbsp;[http://www.pageliberale.org/?p=1409 Le SMIC]&nbsp;», ''La Page Libérale'', 22 novembre 2005.<br />
* {{fr}} [[Michel de Poncins]], «&nbsp;[http://www.quebecoislibre.org/05/050715-2.htm SMIC: des chômeurs en plus]&nbsp;», ''[[Le Québécois Libre]]'', n° 156 (15 juillet 2005).<br />
* {{fr}} [[Pascal Salin]], «&nbsp;[[:ca:Pascal_Salin:Le_SMIC_:_machine_à_exclure|Le SMIC&nbsp;: machine à exclure]]&nbsp;», ''[[Catallaxia]]''.<br />
* {{en}} Vedran Vuk, «&nbsp;[http://mises.org/daily/2266/Professor-Stiglitz-and-the-Minimum-Wage Professor Stiglitz and the Minimum Wage]&nbsp;», ''[[Mises Institute|Mises Daily]]'', September 04, 2006.<br />
* {{fr}} [http://www.alain-lambert-blog.org/wp-content/uploads/2006/06/La_France_malade_du_SMIC.pdf La France, malade du smic, fuit les remèdes]<br />
<br />
{{Portail économie}}<br />
{{Portail société}}</div>Jerome Alexandrehttps://www.wikiberal.org/index.php?title=Hans_Sennholz&diff=116856Hans Sennholz2013-12-04T15:32:57Z<p>Jerome Alexandre : /* Liens externes */ The Politics of Unemployment, FEE seminar</p>
<hr />
<div>{{Infobox individu<br />
| identité = Hans Sennholz<br />
| type = [[:Catégorie:Économistes|Économiste]]<br />
| dates = [[1922]]-[[2007]]<br />
| image = [[Image:sennholz.jpg|200pw]]<br />
| tendance = [[minarchiste]]<br />
| citation =<br />
| nationalité = {{Allemagne}} puis {{états-Unis}}<br />
| Catallaxia = <br />
| Librairal = <br />
}}<br />
<br />
'''Hans F. Sennholz''', né en Allemagne en [[1922]] et mort en [[2007]], est un économiste de l'[[École autrichienne]]. Il a été l'élève de [[Ludwig von Mises]], et est un partisan de l'[[étalon-or]]. Il a enseigné la science économique au Grove City College, de [[1956]] à [[1992]]. Il est devenu ensuite consultant. <br />
<br />
Il a été président de la [[Foundation for Economic Education]], de [[1992]] à [[1997]]. Il est mort le 23 juin [[2007]].<br />
<br />
== Œuvres ==<br />
<br />
* [[1955]].<br />
** ''Divided Europe'', New York, NY<br />
** ''How Can Europe Survive''. Toronto&nbsp;: D. Van Nostrand. {{lire en ligne|lien=http://mises.org/document/3198/How-Can-Europe-Survive}}<br />
<br />
* [[1956]], [http://mises.org/books/freeenterprise.pdf On Democracy], In: Mary Sennholz, dir., [http://mises.org/books/freeenterprise.pdf On Freedom and Free Enterprise], Van Nostrand, Princeton, pp52-80<br />
<br />
* [[1957]], [http://www.thefreemanonline.org/featured/welfare-states-at-war/ Welfare States at War], [[The Freeman]], Février, Vol 7, n°2<br />
** Repris en [[1995]], [http://fee.org/wp-content/files/LeviathanAtWar.pdf Welfare States at War], In: [[Edmund A. Opitz]], dir., [http://fee.org/wp-content/files/LeviathanAtWar.pdf Leviathan at War], The Foundation for Economic Education: Irvington on Hudson NY, pp48-53<br />
<br />
* [[1960]], «&nbsp;The Phantom Called "Monopoly"&nbsp;», ''[[The Freeman]]'' 10, n° 3 (mars), p. 39-52 {{lire en ligne|lien=http://www.fee.org/the_freeman/detail/the-phantom-called-monopoly}}<br />
** Repris en [[1960]], [http://library.mises.org/books/Foundation%20for%20Economic%20Education/The%20Freeman%201960,%20Vol%20VII.pdf#293 "The Phantom Called "Monopoly""], In: [http://library.mises.org/books/Foundation%20for%20Economic%20Education/The%20Freeman%201960,%20Vol%20VII.pdf "Essays on Liberty"], Vol. VII, [[Foundation for Economic Education]], pp295-317<br />
<br />
* [[1961]], Volunteers for the Peace Corps, [[The Freeman]], Septembre<br />
** Repris en [[1995]], [http://fee.org/wp-content/files/LeviathanAtWar.pdf Volunteers for the Peace Corps], In: [[Edmund A. Opitz]], dir., [http://fee.org/wp-content/files/LeviathanAtWar.pdf Leviathan at War], The Foundation for Economic Education: Irvington on Hudson NY, pp163-167<br />
<br />
* [[1962]], [http://www.fee.org/the_freeman/detail/to-rebuild-the-ethical-foundation#ixzz2cPifnIGv "To Rebuild the Ethical Foundation"], [[The Freeman]], Août<br />
<br />
* [[1966]], [http://www.thefreemanonline.org/featured/interest-rates-are-rising/ Interest Rates Are Rising], [[The Freeman]], Novembre, Vol 16, n°11<br />
<br />
* [[1969]], <br />
** a. ''The Great Depression'', Lansing, MI<br />
** b. [http://www.fee.org/the_freeman/detail/the-great-depression#ixzz2fX1V9Dbj "The Great Depression"], [[The Freeman]], Octobre, Vol 19, n°10<br />
*** Repris en [[1975]], http://www.fee.org/the_freeman/detail/the-great-depression#ixzz2fX1V9Dbj "The Great Depression"], [[The Freeman]], Vol 25, Avril, n°4<br />
<br />
* [[1970]], <br />
** a. [http://www.thefreemanonline.org/featured/forecasting/ Forecasting], [[The Freeman]], January, Vol 20, n°1<br />
** b. [http://www.thefreemanonline.org/columns/planning-for-peace/ Planning for Peace], [[The Freeman]], Février, Vol 20, n°2<br />
*** Repris en [[1995]], [http://fee.org/wp-content/files/LeviathanAtWar.pdf Planning for Peace], In: [[Edmund A. Opitz]], dir., [http://fee.org/wp-content/files/LeviathanAtWar.pdf Leviathan at War], The Foundation for Economic Education: Irvington on Hudson NY, pp161-162<br />
** c. [http://www.thefreemanonline.org/featured/ludwig-von-mises-dean-of-rational-economics/ Ludwig von Mises: Dean of Rational Economics], [[The Freeman]], July, Vol 20, n°7<br />
<br />
* [[1971]], <br />
** a. Chicago Monetary tradition in the Light of the Austrian Theory, [[Reason]], Vol 3, n°7, octobre, pp24-30<br />
*** Repris en [[1971]], In: [[Friedrich Hayek]], dir., [http://oll.libertyfund.org/?option=com_staticxt&staticfile=show.php%3Ftitle=1663&chapter=37645&layout=html&Itemid=27 Chicago Monetary tradition in the Light of the Austrian Theory], Towards Liberty: Essays in Honor of Ludwig von Mises, 2 vols, Menlo Park, CA : Institute for Human Studies<br />
** b. [http://www.thefreemanonline.org/book-reviews/a-reviewers-notebook-1971-4/ commentaire de la nouvelle édition du livre de] [[Ludwig von Mises]], The Theory of Money and Credit, [[The Freeman]], Avril<br />
<br />
* [[1972]], [http://www.fee.org/pdf/the-freeman/issues/august%201972.pdf Are We Marxians Now?], [[The Freeman]], Vol 22, n°8, August<br />
<br />
* [[1973]], <br />
** a. ''Inflation or Gold Standard'', Lansing, MI, <br />
** b. [http://www.thefreemanonline.org/featured/controlling-pollution/ Controlling Pollution], [[The Freeman]], Février, Vol 23, n°2<br />
** c. [http://www.fee.org/pdf/the-freeman/issues/september%201973.pdf No Shortage of Gold], [[The Freeman]], Vol 23, n°9, september, pp515-522<br />
<br />
* [[1975]] .<br />
** Dir. ''Gold is Money''. Westport, Conn.&nbsp;: Greenwood Press. {{lire en ligne|lien=http://mises.org/document/3198/How-Can-Europe-Survive}}<br />
** [http://www.thefreemanonline.org/featured/the-great-depression-2/ The Great Depression], [[The Freeman]], avril, Vol 25, n°4, pp204-15<br />
<br />
* [[1976]], <br />
** a. ''Death and Taxes'', Washington, DC.: The Heritage Foundation<br />
*** 2e édition en [[1982]]<br />
** b. "Capital Consumption", [[The Freeman]], May, pp282-299 <br />
<br />
* [[1977]], <br />
** a. ''Problemas económicas de actualidad'', Buenos Aires, Argentina<br />
** b. Age of Inflation, Belmont, Mass.: Western Islands<br />
*** Nouvelle édition en [[1979]]<br />
*** Traduction en espagnol en [[1983]], ''Tiempos de inflation'', Buenos Aires, Argenina<br />
<br />
* [[1978]], <br />
** a. [http://www.thefreemanonline.org/columns/you-cannot-get-even/ You Cannot Get Even], [[The Freeman]], June, Vol 28, n°6 <br />
*** repris en [[2007]], [http://www.thefreemanonline.org/featured/a-sennholz-sampler/ A Sennholz Sampler: You Cannot Get Even], [[The Freeman]], June, Vol 57, n°5<br />
** b. "How Safe Is Your Bank?", Private Practice, Juillet<br />
*** Repris en [[1978]], [http://www.fee.org/the_freeman/detail/how-safe-is-your-bank#ixzz2bE9SpPSt "How Safe Is Your Bank?"], [[The Freeman]], Octobre<br />
<br />
* [[1979]], [http://www.thefreemanonline.org/columns/there-is-no-escape/ "There Is No Escape"], [[The Freeman]], November, Vol 29, n°11<br />
<br />
* [[1981]], <br />
** a. «&nbsp;Standards of Living Are Falling&nbsp;», ''[[The Freeman]]'' 31, n° 2 (February) {{lire en ligne|lien=http://www.thefreemanonline.org/columns/standards-of-living-are-falling/}}<br />
** b. «&nbsp;Tensions in Poland&nbsp;», ''[[The Freeman]]'' 31, n° 5 (mai), p. 259-271 {{lire en ligne|lien=http://www.fee.org/the_freeman/detail/tensions-in-poland}}<br />
<br />
* [[1982]], <br />
** a. Death And Taxes, Center for Futures Education, Cedar Falls: Iowa<br />
** b. [http://www.thefreemanonline.org/columns/argentina-on-the-brink/ "Argentina on The Brink"], [[The Freeman]], December, Vol 32, n°12 <br />
<br />
* [[1983]],<br />
** a. «&nbsp;Unemployment in Puerto Rico&nbsp;», ''[[The Freeman]]'' 33, n° 6 (juin), p. 358-368 {{lire en ligne|lien=http://www.fee.org/the_freeman/detail/unemployment-in-puerto-rico}}<br />
** b. «&nbsp;Benefit Mandates Cause Unemployment&nbsp;», ''[[The Freeman]]'' 33, n°7 (juillet) {{lire en ligne|lien=http://www.thefreemanonline.org/columns/benefit-mandates-cause-unemployment/}}<br />
<br />
* [[1984]], <br />
** a. {{pdf}} [http://library.mises.org/books/Hans%20F%20Sennholz/The%20Underground%20Economy.pdf The Underground Economy], Auburn, Ala.: Ludwig von Mises Institute<br />
** b. «&nbsp;Ideological Roots of Unionism&nbsp;», ''[[The Freeman]]'' 34, n° 2 (février), p. 107-120 {{lire en ligne|lien=http://www.fee.org/the_freeman/detail/ideological-roots-of-unionism}}<br />
*** Repris en [[1994]], In: [[Hans Sennholz]], dir., [http://fee.org/wp-content/files/American_Unionism_Fallacies_and_Follies.pdf American Unionism: Fallacies and Follies], Foundation for Economic Education, Irvington-on-Hudson, NY, pp41-55<br />
** c. [http://www.fee.org/the_freeman/detail/a-page-on-freedom-number-4#ixzz2bSinzDrZ "A Page on Freedom: Number 4"], ''[[The Freeman]]'' (mars)<br />
** d. «&nbsp;The Davis-Bacon Act&nbsp;», ''[[The Freeman]]'' 34, n° 6 (juin), p. 345-351 {{lire en ligne|lien=http://www.fee.org/the_freeman/detail/the-davis-bacon-act}}<br />
** e. «&nbsp;The Supply of Labor&nbsp;», ''[[The Freeman]]'' 34, n° 10 (octobre), p. 594-612 {{lire en ligne|lien=http://www.fee.org/the_freeman/detail/the-supply-of-labor}}<br />
<br />
* [[1985]] <br />
** a. ''Money and Freedom'', Spring Mills, Penn.: Libertarian Press<br />
*** Traduction en espagnol en [[1987]], ''Moneda y libertad'', Buenos Aires, Argentina<br />
*** Traduction en polonais en [[1991]], ''Pieniadze I Wolnosc'', London, England<br />
** b. [http://www.fee.org/publications/the-freeman/article.asp?aid=1625 Laws Against Plant Closings], [[The Freeman: Ideas on Liberty]], avril, Vol 35, n°4<br />
** c. [http://www.mises.org/etexts/sennholz.pdf The Monetary Writings of '''Carl Menger'''], In: The Gold Standard: An Austrian Perspective, [[Llewellyn Rockwell]] Jr, dir., Lexington, Mass.: Lexington Books, Ch 2, pp19–34<br />
** d. «&nbsp;Protectionism and Unemployment&nbsp;», ''[[The Freeman]]'' 35, n° 3 (mars), p. 159-171 {{lire en ligne|lien=http://www.fee.org/the_freeman/detail/protectionism-and-unemployment}}<br />
*** Repris en [[1996]], In: [[Burton W. Folsom]], dir., [http://fee.org/wp-content/files/IndustrialRevolutionandFreeTrade.pdf The Industrial Revolution and Free Trade], Irvington-on-Hudson, N.Y. : Foundation for Economic Education, Ch 18, pp141-153<br />
** e. [http://www.thefreemanonline.org/columns/liberalism-and-capitalism/ Liberalism and Capitalism], [[The Freeman]], November, Vol 35, n°11 <br />
<br />
* [[1986]].<br />
** "Deficits Do Matter", [[The Freeman]], Décembre<br />
*** Repris en 2004, ** e. [http://www.fee.org/the_freeman/detail/deficits-do-matter#ixzz2VclVJIkk "Deficits Do Matter. Governments Rarely Invest Their Funds Productively"], [[The Freeman]], Mars, Vol 54, n°3<br />
** «&nbsp;Taxes and Unemployment&nbsp;». ''[[The Freeman]]'' 36, n° 7 (juillet)&nbsp;: p. 249-255. {{lire en ligne|lien=http://www.fee.org/the_freeman/detail/taxes-and-unemployment}}<br />
<br />
* [[1987]], <br />
** a. ''[[The Politics of Unemployment]]''. Spring Mills, Penn.&nbsp;: Libertarian Press. {{ISBN|0-910884-17-X}}<br />
** b. ''Debts and Deficits'', Spring Mills, Penn.: Libertarian Press<br />
*** Traduction en espagnol (''Moneda y libertad'', Buenos Aires, Argentina) <br />
** c. [http://www.thefreemanonline.org/columns/privatizing-federal-programs/ Privatizing Federal Programs], [[The Freeman]], Juin, Vol 37, n°6<br />
** d. [http://library.mises.org/books/Robert%20G%20Anderson/Ideas%20on%20Liberty%20Essays%20in%20Honor%20of%20Paul%20L%20Poirot_Vol_2.pdf#109 "Eternal Hope"], In: [[Beth Hoffman]], dir., [http://library.mises.org/books/Robert%20G%20Anderson/Ideas%20on%20Liberty%20Essays%20in%20Honor%20of%20Paul%20L%20Poirot_Vol_2.pdf "Ideas on Liberty: Essays in Honor of Paul L. Poirot"], Irvington-on-Hudson: [[Foundation for Economic Education]], pp99-108<br />
<br />
* [[1988]] <br />
** a. ''The Great Depression: Will We Repeat It?'', Spring Mills, Penn.: Libertarian Press <br />
** b. [http://www.fee.org/wp-content/uploads/2009/11/FreedomPhilosophy.pdf Different Yardsticks], In: [[Paul L. Poirot]], dir, [http://www.fee.org/wp-content/uploads/2009/11/FreedomPhilosophy.pdf The Philosophy of Freedom], The Foundation for Economic Education: Irvington on Hudson NY, pp115-117<br />
** c. [http://www.fee.org/the_freeman/detail/the-banking-crisis#ixzz2bUbIKwD5 "The Banking Crisis"], [[The Freeman]], Novembre<br />
<br />
* [[1989]], ''The Savings and Loan Bailout'', Spring Mills, Penn.: Libertarian Press <br />
<br />
* [[1990]], ''Three Economic Commandments'', Spring Mills, Penn.: Libertarian Press <br />
** Extrait repris en [[1997]], [http://www.ircusa.com/liberty/faithofourfathers.pdf#160 "A Judeo-Christian Foundation"], In: Mary Sennholz, dir., [http://www.ircusa.com/liberty/faithofourfathers.pdf "Faith of Our Fathers"], Irving-on-Hudson: [[Foundation for Economic Education]], pp152-157<br />
<br />
* [[1992]], <br />
** a. [http://www.thefreemanonline.org/columns/perspective-strength-springs-from-strong-ideas/ Perspective: Strength Springs from Strong Ideas], [[The Freeman]], July, Vol 42, n°7 <br />
** b. [http://www.thefreemanonline.org/columns/notes-from-fee/ Notes from FEE], [[The Freeman]], July, Vol 42, n°7<br />
** c. [http://fee.org/wp-content/uploads/2009/09/moralityofcapita00editguat.pdf#page=11 Introduction], In: [[Mark W. Hendrickson]], dir., [http://fee.org/wp-content/uploads/2009/09/moralityofcapita00editguat.pdf The Morality of Capitalism], Irvington-on-Hudson: The Foundation for Economic Education, Inc., pp1-6<br />
<br />
* [[1993]].<br />
** ''The First Eighty Years of Grove City College'', Grove City, PA<br />
** Ed. ''Bankers and Regulators''. Irvington-on-Hudson, NY&nbsp;: [[Foundation for Economic Education]]. {{ISBN|0-910614-91-1}} {{lire en ligne|lien=http://www.fee.org/library/detail/bankers-and-regulators}}<br />
** Ed. ''Public Education and Indoctrination''. Irvington-on-Hudson, NY&nbsp;: [[Foundation for Economic Education]]. {{ISBN|0-910614-86-5}} {{lire en ligne|lien=http://www.fee.org/library/detail/public-education-and-indoctrination}}<br />
** Ed. ''Taxation and Confiscation''. Irvington-on-Hudson, NY&nbsp;: [[Foundation for Economic Education]]. {{ISBN|0-910614-89-X}} {{lire en ligne|lien=http://www.fee.org/library/detail/taxation-and-confiscation}}<br />
<br />
* [[1994]].<br />
** Ed. ''American Unionism: Fallacies and Follies''. Irvington-on-Hudson, NY&nbsp;: [[Foundation for Economic Education]]. {{ISBN|0-910614-97-0}} {{lire en ligne|lien=http://www.fee.org/library/detail/american-unionism-fallacies-and-follies}}<br />
** Ed., [http://fee.org/wp-content/files/InflationisTheft.pdf Inflation is Theft], Foundation for Economic Education, Irvington-on-Hudson, NY<br />
<br />
* [[1995]], <br />
** a. [http://www.mises.org/books/memoriam.pdf Murray Rothbard (1926-1995)], In: [[Lew Rockwell]], dir., [http://www.mises.org/books/memoriam.pdf Murray N. Rothbard: In Memoriam Auburn], AL: Ludwig von Mises Institute<br />
** b. dir., [http://fee.org/wp-content/uploads/2009/11/InflationisTheft.pdf Free to Try], Foundation for Economic Education, Irvington-on-Hudson, NY<br />
** c. [http://fee.org/wp-content/uploads/2009/11/InflationisTheft.pdf Introduction], In: [[Hans Sennholz]], dir., [http://fee.org/wp-content/files/FreeToTry.pdf Free to Try], Foundation for Economic Education, Irvington-on-Hudson, NY, pp1-4<br />
** d. dir., The Lustre of Gold, Irvington-on-Hudson, N.Y.: Foundation for Economic Education<br />
** e. «&nbsp;Minimum Wages&nbsp;», ''[[The Freeman]]'' 45, n° 3 (mars), p. 169-170 {{lire en ligne|lien=http://www.fee.org/the_freeman/detail/minimum-wages}}<br />
** f. [http://www.thefreemanonline.org/columns/budget-deficits/ Budget Deficits], [[The Freeman]], April, Vol 45, n°4<br />
** g. [http://www.thefreemanonline.org/columns/affirmative-action/ Affirmative Action], [[The Freeman]], June, Vol 45, n°6 <br />
** h. [http://www.fee.org/the_freeman/detail/degenerate-democracy#ixzz2XR5MvKuZ "Degenerate Democracy. Majority Rule Differs from Constitutional Democracy"], [[The Freeman]], Juillet, Vol 45, n°7<br />
** i. [http://www.thefreemanonline.org/columns/misplaced-hope/ Misplaced Hope], [[The Freeman]], October, Vol 45, n°10<br />
** j. [http://www.thefreemanonline.org/columns/counting-our-blessings/ Counting Our Blessings], [[The Freeman]], November, Vol 45, n°11<br />
** k. [http://www.thefreemanonline.org/columns/love-and-envy/ Love and Envy], [[The Freeman]], December, Vol 45, n°12<br />
<br />
* [[1996]], <br />
** a. "The Böhm-Bawerkian Foundation of the Interest Theory", In: [[Hardy Bouillon]], dir., Libertarians and Liberalism, Aldershot, England: Avebury<br />
*** Repris dans la nouvelle édition en [[1998]], The Bohm-Bawerkian Foundation of the Interest Theory, In: [[Hardy Bouillon]], dir., Libertarians and Liberalism, Essays in Honour of Gerard Radnitzky, Suffolk, Grande Bretagne: Ipswich Book Company, pp123-147<br />
** b. [http://www.thefreemanonline.org/columns/looking-back/ Looking Back], [[The Freeman]], March, Vol 46, n°3<br />
** c. [http://www.thefreemanonline.org/columns/jobs-and-trade/ Jobs and Trade], [[The Freeman]], July, Vol 46, n°7<br />
*** repris en [[2007]], [http://www.thefreemanonline.org/featured/a-sennholz-sampler/ A Sennholz Sampler: Jobs and Trade], [[The Freeman]], June, Vol 57, n°5<br />
** d. [http://www.thefreemanonline.org/departments/book-review-human-action-by-ludwig-von-mises/ Commentaire de la 4ème édition révisée du livre de] [[Ludwig von Mises]], "Human Action", [[The Freeman]], July, Vol 47, n°6<br />
** e. "Onward Still", [[The Freeman]], May, pp332–336<br />
<br />
* [[1997]], <br />
** a. ''Reflection and Rememberance'', Irvington-on-Hudson, N.Y.: Foundation for Economic Education<br />
** b. [http://fee.org/wp-content/files/GovernmentanIdealConcept.pdf Introduction], In: [[Leonard Read]], [http://fee.org/wp-content/files/GovernmentanIdealConcept.pdf Government: An Ideal Concept], Irvington-on-Hudson, N.Y.: Foundation for Economic Education, pp1-2<br />
** c. [http://www.thefreemanonline.org/columns/faith-in-the-fed/Faith in the Fed. Blind Faith in Political Power Obscures the Fed's True Nature], [[The Freeman]], April, Vol 47, n°4<br />
<br />
* [[2000]], "Ludwig von Mises: Valiant Defender of Freedom", In: [[Richard M. Ebeling]], dir., "Human Action: A 50-Year Tribute", Hillsdale, Mich.: Hillsdale College Press, pp201-214<br />
<br />
* [[2004]], "Sowing the Wind: Essays and Articles on Popular Economic Policies that Make Matters Worse", Libertarian Press<br />
<br />
== Archives Audio ==<br />
<br />
* [[1961]], [http://brunoleonimedia.servingfreedom.net/conference1/sennholz.mp3 Intervention] à la conférence de la [[société du Mont Pélerin]] à Turin<br />
<br />
== Littérature secondaire ==<br />
<br />
* [[1976]], [[Mark Spangler]], [http://www.thefreemanonline.org/book-reviews/death-and-taxes-a-review/ commentaire du livre de] [[Hans Sennholz]], Death and Taxes, [[The Freeman]], octobre<br />
<br />
* [[1983]], [[Brian Summers]], [http://www.thefreemanonline.org/columns/book-review-death-and-taxes-by-hans-f-sennholz/ commentaire du livre de] [[Hans Sennholz]], "Death And Taxes", [[The Freeman]], Juillet, Vol 33, n°7<br />
<br />
* [[1988]], [[John Chamberlain]], [http://www.thefreemanonline.org/columns/a-reviewers-notebook-debts-and-deficits/ commentaire du livre de] Hans Sennholz, "Debts and Deficits", [[The Freeman]], March, Vol 38, n°3<br />
<br />
* [[1992]], [[John W. Robbins]] et [[Mark Spangler]], dir., A Man of Principle: Essays in Honor of Hans F. Sennholz, Grove City, Penn.: Grove City College Press<br />
<br />
* [[1994]], [[Robert Batemarco]], [http://www.thefreemanonline.org/columns/book-review-bankers-and-regulators-with-an-introduction-by-hans-f-sennholz/ commentaire du livre de] Hans Sennholz, dir., "Bankers and Regulators", [[The Freeman]], July, Vol 44, n°7<br />
<br />
* [[1995]], <br />
** [[Steven Horwitz]], [http://www.thefreemanonline.org/book-reviews/book-review-inflation-is-theft-the-foundation-for-economic-education/ commentaire du livre de] Hans Sennholz, dir., [http://fee.org/wp-content/uploads/2009/11/InflationisTheft.pdf Inflation is Theft], [[The Freeman]], June, Vol 45, n°6<br />
** [[William H. Peterson]], [http://www.thefreemanonline.org/columns/book-review-free-to-try-introduction-by-hans-f-sennholz/ commentaire du livre de] Hans F. Sennholz, dir., [http://fee.org/wp-content/files/FreeToTry.pdf Free to Try], [[The Freeman]], October, Vol 45, n°10<br />
<br />
* [[1996]], [[Ron Paul]], [http://www.thefreemanonline.org/departments/book-review-the-lustre-of-gold-with-an-introduction-by-hans-f-sennholz/ commentaire du livre de] [[Hans Sennholz]], dir., The Lustre of Gold, [[The Freeman]], Janvier<br />
<br />
* [[2005]], [[Bettina Bien Greaves]], [http://www.fee.org/the_freeman/detail/sowing-the-wind-essays-and-articles-on-popular-economic-policies-that-make-matters-worse#ixzz2UQH8EaTE Commentaire du livre de] [[Hans Sennholz]], "Sowing the Wind: Essays and Articles on Popular Economic Policies that Make Matters Worse", [[The Freeman]], Septembre, Vol 55, n°7<br />
<br />
* [[2007]].<br />
** [[Richard Ebeling|Richard M. Ebeling]]. «&nbsp;Hans F. Sennholz: Champion of Freedom and Austrian Economics&nbsp;». ''[[The Freeman]]'' 57, n° 5 (juin 2007)&nbsp;: p. 2-3. {{lire en ligne|lien=http://www.fee.org/the_freeman/detail/hans-f-sennholz-champion-of-freedom-and-austrian-economics}}<br />
** [[Gary North]], [http://www.lewrockwell.com/north/north541.html Hans Sennholz, R.I.P.], [[LewRockwell.com]], 25 juin<br />
** Don Hopey, [http://www.post-gazette.com/pg/07176/796921-122.stm Obituary: Hans Sennholz / Former Grove City professor and influential economist Died June 23, 2007], Pittsburgh Post-Gazette, 25 juin<br />
** [[Lawrence W. Reed]]. «&nbsp;Hans F. Sennholz, 1922–2007&nbsp;». ''[[The Freeman]]'' 57, n° 8 (octobre 2007)&nbsp;: p. 14-15. {{lire en ligne|lien=http://www.fee.org/the_freeman/detail/hans-f-sennholz-19222007}}<br />
** [[Mark Skousen]], [http://www.dailyreckoning.com.au/hans-sennholz-biography/2007/07/11/ A Biography of Hans Sennholz, the Douglas McArthur of Free-Market Economics], The Daily Reckonning, 11 juillet<br />
<br />
== Liens externes ==<br />
* {{fr}} "[http://fr.wikipedia.org/wiki/Hans_Sennholz Hans Sennholz]" sur [[Wikipédia]]<br />
* {{en}} [http://www.sennholz.com/ Page personnelle de Hans F. Sennholz].<br />
* {{en}} [[Joseph Salerno]], «&nbsp;[http://www.mises.org/fullstory.aspx?control=1155&id=70 Hans Sennholz, Teacher and Theorist]&nbsp;».<br />
* {{en}} Hans F. Sennholz, «&nbsp;[http://www.mises.org/story/1991 Repeal the Minimum Wage]&nbsp;».<br />
* {{en}} Hans Sennholz. «&nbsp;[http://www.fee.org/library/detail/the-politics-of-unemployment The Politics of Unemployment]&nbsp;». {{video}}<br />
<br />
{{Portail économie}}<br />
{{Portail auteurs}}<br />
<br />
{{DEFAULTSORT:Sennholz, Hans}}<br />
[[Catégorie:Économistes]]<br />
[[Catégorie:XXe siècle]]<br />
[[Catégorie:Minarchistes]]</div>Jerome Alexandrehttps://www.wikiberal.org/index.php?title=Ch%C3%B4mage&diff=116855Chômage2013-12-04T13:17:10Z<p>Jerome Alexandre : /* Bibliographie */ 1973, 1996, 1997</p>
<hr />
<div>Le '''chômage''' désigne la situation du chômeur, personne "active" (valide et en âge de travailler) recherchant un [[travail|emploi]] sans succès.<br />
<br />
Le chômage est un des modes de régulation du [[capitalisme]], au même titre que la faillite. Dans un cadre [[libéral]], les [[entreprise]]s performantes embauchent, celles qui ont des difficultés débauchent. Et, globalement, l'économie s'adapte à la réalité sociale, régie par la [[demande]]. Dans une [[collectivisme|économie administrée]], sans faillite et officiellement sans chômage, la même régulation s'opère par du travail inutile (au détriment des employés) et des gaspillages importants (au détriment du consommateur).<br />
<br />
L'existence du chômage induit l'existence de la [[Politique de l'emploi]].<br />
<br />
Les causes du chômage sont nombreuses : <br />
* chômage naturel ou frictionnel (transition courte entre deux emplois), <br />
* chômage saisonnier (dû aux variations saisonnières d'activité), <br />
* chômage conjoncturel (faible offre d'emplois temporaire),<br />
* chômage structurel (inadéquation entre l'offre et la demande de travail, problème de qualification), <br />
* chômage technique (l'employeur ne peut provisoirement pas faire travailler ses employés pour des raisons imprévues (inondation, coupure d'électricité etc)&nbsp;; le [[contrat]] n'est alors pas rompu).<br />
* chômage technologique provoquée par le progrès technique, idée combattue par Alfred Sauvy dans sa [[théorie du déversement]].<br />
<br />
[[Image:Jobless.jpg|right|170px]]<br />
<br />
== L’État crée le chômage ==<br />
<br />
Le chômage que les libéraux condamnent est le '''chômage institutionnel''', qui a des causes politiques&nbsp;:<br />
* [[salaire minimum]] qui joue comme une barrière à l'emploi&nbsp;;<br />
* cotisations de [[protection sociale]] trop élevées (dues aux [[monopole]]s sociaux imposés par l’État) qui renchérissent les coûts salariaux (voir par exemple l'article [[structure du salaire en France]])&nbsp;;<br />
* règlementation trop rigide (Code du travail) qui, en voulant prévenir les licenciements, freine en fait les embauches&nbsp;;<br />
* mesures d'[[assistanat]] qui n'encouragent pas celui qui en bénéficie à occuper un emploi {{guil|mal payé}}&nbsp;;<br />
* [[impôt sur la fortune]] qui fait fuir les entrepreneurs.<br />
<br />
En 2010, [[Christopher Pissarides]], [[Peter Diamond]] et [[Dale Mortensen]] obtiennent le [[Prix Nobel d'économie]], pour avoir démontré que {{guil|plus les allocations chômage sont importantes, plus le taux de chômage est élevé et la durée de recherche [d'emploi] est longue}}. Le modèle permet par exemple de comprendre pourquoi un grand nombre de personnes se trouvent sans [[emploi]] alors qu'il existe dans le même temps un nombre important d'offres non satisfaites.<br />
<br />
== Erreur courante ==<br />
<br />
* {{guil|Ce sont les entreprises qui créent le chômage en licenciant.}}<br />
Une embauche est un [[échange]] qui profite aussi bien à l'entreprise qu'au salarié. De la même façon qu'un salarié n'est pas tenu de rester à vie dans la même entreprise, les entreprises n'ont aucune obligation d'embaucher ni de garder indéfiniment des [[salaire|salariés]]&nbsp;: le [[droit au travail]] cher aux socialistes du XIX{{e}} siècle est un [[faux droits|faux droit]].<br />
<br />
Le progrès technique et économique entraîne des destructions d'emplois et des créations de nouveaux emplois. Le problème (particulièrement en [[France]]) est que la création de nouveaux emplois est rendue difficile par l'[[interventionnisme]] étatique et les règlementations sur le [[travail]].<br />
<br />
== L'exemple de la Suisse ==<br />
<br />
La [[Suisse]] a toujours connu des taux de chômage très bas. Les causes qui expliquent cet état de fait sont les suivantes<ref>Voir ''Comment fait la Suisse pour faire fondre son chômage ?'', Pierre Chappaz, La Tribune, 22/07/2013 ; [http://www.contrepoints.org/2013/07/09/130320-comment-faire-passer-le-chomage-sous-les-3 Comment faire passer le chômage sous les 3%] sur [[Contrepoints]]</ref>:<br />
* importance de la formation professionnelle ;<br />
* liberté d'embauche et de licenciement ;<br />
* faibles charges sociales et absence de [[salaire minimum]].<br />
<br />
== Recherche d'emploi et chômage volontaire ==<br />
<br />
Dans l'analyse la plus récente du chômage, on s'aperçoit qu'une partie des chômeurs se sont mis volontairement dans cette situation, ou acceptent d'y rester pour une durée plus ou moins longue. Cette situation est liée à un désir de rechercher, dans les meilleures conditions, le plus d'informations possibles sur les emplois offerts. C'est ainsi que des travailleurs, estimant incomplète leur vision du marché du travail, vont refuser des emplois jugés inintéressants, voire abandonner leur emploi s'ils en ont un, préférant procéder librement à une recherche d'informations complémentaires. Dans ce cas, le travailleur préfère rechercher d'abord l'ensemble des opportunités, en effectuant un calcul de type coût/avantage, le coût (absence d'emploi) étant supposé inférieur à l'avantage (trouver un meilleur emploi). En ce sens, des indemnités élevées de chômage diminuent le coût pour le travailleur et donc augmentent cette forme volontaire de chômage.<br />
<br />
La théorie [[John Maynard Keynes|keynésienne]], qui prétend que le [[laissez-faire]] ne permet pas d'éliminer le chômage involontaire, est donc fausse&nbsp;:<br />
<br />
{{citation bloc | Keynes n'a consacré que quelques pages à cette proposition. Ses arguments achoppent tant au plan empirique qu'au plan théorique. Sans intervention du gouvernement, les salaires s'adaptent de façon à fluidifier le marché de l'emploi. Dans le monde réel, le {{guil|chômage involontaire}} existe bien, mais la cause en est les distorsions dues au gouvernement, aux syndicats et aux banques centrales.|[[Robert P. Murphy]]|The Critical Flaw in Keynes's System {{lire en ligne|lien=http://mises.org/daily/5464/The-Critical-Flaw-in-Keyness-System}} {{en}} }}<br />
<br />
== Citations ==<br />
<br />
* {{citation bloc | Si vous payez les gens quand ils ne travaillent pas et que vous les forcez à payer des impôts quand ils travaillent, ne vous étonnez pas d'avoir des chômeurs&nbsp;!|[[Milton Friedman]]}}<br />
<br />
* {{citation bloc | Le chômage contemporain est un chômage de file d'attente résultat d'une [[interventionnisme|intervention]] ou d'un ensemble d'interventions publiques antérieures cherchant à protéger un secteur de la [[concurrence|compétition]] sur le [[marché]] du [[travail]]. Ce secteur protégé engendre un effet pervers&nbsp;: un chômage qui entraîne la montée de l'exclusion et de la [[pauvreté]]. Pour corriger cet effet pervers, des règlementations spécifiques destinées à réduire la pauvreté sont prises. Ces règlementations spécifiques non seulement sont souvent inefficaces mais dans certains cas, contribuent à accentuer le phénomène combattu. &Agrave; nouveau pour corriger cet effet pervers non anticipé, de nouvelles mesures d'aides et de règlementations sont introduites qui elles mêmes engendrent des effets pervers ainsi de suite.|[[Bertrand Lemennicier]]}}<br />
<br />
* {{citation bloc | Croyez-vous vraiment que l'on peut créer des emplois en punissant systématiquement tous ceux qui sont susceptibles d'en créer&nbsp;? Croyez-vous vraiment qu'on peut retrouver une croissance forte et durable en empêchant l'accumulation de capital, en incitant les meilleurs à partir à l'étranger, en détruisant les incitations productives et en récompensant la paresse, les combines et les menaces&nbsp;?|[[Pascal Salin]]}}<br />
<br />
* {{citation bloc | Dans un marché du travail libre, les salaires tendent à s'élever à un niveau à partir duquel tous les employeurs prêts à payer à ce tarif pourront trouver tous les travailleurs dont ils ont besoin, et tous les travailleurs prêts à travailler à ce niveau de salaire pourront trouver un emploi. La tendance qui prévaut sur un tel marché est celle du plein emploi.|[[Ludwig von Mises]]}}<br />
<br />
* {{citation bloc | Le gouvernement ne peut créer des emplois par la dépense. En utilisant des fonds qui proviennent de la taxation ou de l'emprunt public, il supprime d'un côté autant d'emplois qu'il en crée de l'autre.|[[Ludwig von Mises]]|Planned Chaos}}<br />
<br />
* {{citation bloc | La demande de travail (l’offre d’emploi) émane de l’entreprise. Elle est la seule à créer des emplois marchands, rémunérés par des ventes. Le reste (à commencer par l’administration) fonctionne par transferts et la création d’emplois publics (ce que l’on voit) est compensée par la perte d’emplois privés à cause des impôts (ce que l’on ne voit pas). Seules les entreprises libres suscitent une création nette d’emplois. Par conséquent, il faut les libérer des carcans fiscaux, sociaux, administratifs, réglementaires qui les paralysent. Chômage&nbsp;? Non, on n’a pas tout essayé&nbsp;: on a {{guil|oublié}} d’essayer la liberté.|[[Jean-Yves Naudet]]}}<br />
<br />
== Notes et références ==<br />
<references/> <br />
<br />
==Voir aussi==<br />
<br />
===Bibliographie===<br />
* [[1973]]. [[Martin Feldstein]]. «&nbsp;The Economics of the New Unemployment&nbsp;». ''Public Interest'', n° 33 (automne)&nbsp;: p. 3-42. {{lire en ligne|lien=http://www.nationalaffairs.com/public_interest/detail/the-economics-of-the-new-unemployment}}<br />
* [[1987]]. [[Hans Sennholz|Hans F. Sennholz]]. ''[[The Politics of Unemployment]]''. Spring Mills, PA&nbsp;: Libertarian Press. {{ISBN|0-910884-17-X}}<br />
* [[1990]]. Lawrence H. Summers. ''Understanding Unemployment''. Cambridge, MA&nbsp;: The MIT Press. {{ISBN|0-262-19265-9}}<br />
* [[1995]]. [[Pascal Salin]]. «&nbsp;Les obstacles à l'emploi&nbsp;». ''Revue française d'économie'' 10, n° 4 (automne)&nbsp;: p. 3-35. {{lire en ligne|doi=10.3406/rfeco.1995.989}}<br />
* [[1996]].<br />
** [[Jacques Garello]], dir. «&nbsp;En Finir Avec Le Chômage&nbsp;». Numéro spécial, ''Revue des Études Humaines''. {{présentation en ligne|lien=http://www.libres.org/catalogue-de-la-sefel/2853-en-finir-avec-le-chomage.html}} {{lire en ligne|lien=http://web.archive.org/web/20010719130141/http://www.demlib.com/dossiers/emploi/enfinir/enfinir.htm}}<br />
** [[Jacques Garello]], dir. «&nbsp;Unemployment: Is Economics Helpless?&nbsp;». ''[[Journal des économistes et des études humaines|Journal des Économistes et des Études Humaines]]'' 7, n° 1 (mars).<br />
* [[1997]]. [[Lowell E. Gallaway]] et [[Richard Vedder|Richard K. Vedder]]. ''Out of Work&nbsp;: Unemployment and Government in Twentieth-Century America''. New York, NY&nbsp;: New York University Press. {{ISBN|0-8147-8792-4}} {{présentation en ligne|lien=http://nyupress.org/books/book-details.aspx?bookId=3413}}<br />
* [[2007]]. Lawrence H. Summers. «&nbsp;Unemployment&nbsp;». In ''The Concise Encyclopedia of Economics'', ed. [[David R. Henderson]], p. 502-505. Indianapolis, IN&nbsp;: [[Liberty Fund]]. {{ISBN|978-0-86597-665-8}} {{lire en ligne|lien=http://www.econlib.org/library/Enc/Unemployment.html}}<br />
* [[2012]]. [[Pascal Salin]]. «&nbsp;Chômage&nbsp;». In ''Dictionnaire du libéralisme'', dir. [[Mathieu Laine]], p. 128-133. Paris&nbsp;: Larousse. {{ISBN|978-2-03-584185-8}}<br />
<br />
===Liens externes===<br />
<br />
* {{fr}} "[http://fr.wikipedia.org/wiki/Ch%C3%B4mage Chômage]" sur [[Wikipédia]]<br />
* {{en}} "[http://wiki.mises.org/wiki/Unemployment Unemployment]" sur [[Mises Institute|Mises Wiki]]<br />
<br />
* {{fr}} [[Bertrand Lemennicier]]. «&nbsp;[http://lemennicier.bwm-mediasoft.com/displayArticle.php?articleId=252 Le chômage contemporain est un phénomène politique et non pas un problème économique ou social]&nbsp;». ''Bertrand Lemennicier''.<br />
* {{fr}} [[Jacques Rueff]]. «&nbsp;[[:ca:Jacques_Rueff:Les_variations_du_ch%C3%B4mage_en_Angleterre|Les variations du chômage en Angleterre]]&nbsp;». ''[[Catallaxia]]''.<br />
* {{en}} [[Hans Sennholz|Hans F. Sennholz]]. «&nbsp;[http://mises.org/daily/1782/Politics-Causes-Unemployment Politics Causes Unemployment]&nbsp;». ''[[Mises Institute|Mises Daily]]'', 13 avril 2005.<br />
<br />
* {{fr}} [http://www.catallaxia.org/wiki/Jacques_Rueff:La_fin_de_l%27%C3%A8re_keyn%C3%A9sienne La fin de l'ère keynésienne] par [[Jacques Rueff]]<br />
* {{fr}} [http://blog.georgeslane.fr/post/2005/10/01/65-le-chomage-et-son-assurance Le chômage et son assurance] par [[Georges Lane]]<br />
* {{fr}} [http://www.libres.org/connaissance-du-liberalisme/2758.html La libre entreprise et le libre échange responsable du chomâge ?], Écrit par [[Jacques Garello]]<br />
<br />
===Articles connexes===<br />
* [[Assurance chômage]]<br />
* [[Courbe de Phillips]]<br />
* [[NAIRU]]<br />
* [[Salaire minimum]]<br />
* [[Syndicalisme]]<br />
* [[Taux de chômage naturel]]<br />
* [[Travail]] | [[droit au travail]]<br />
* [[Le Chômeur de Clochemerle]]<br />
<br />
{{Portail économie}}<br />
{{Portail société}}<br />
<br />
{{DEFAULTSORT:Chomage}}</div>Jerome Alexandrehttps://www.wikiberal.org/index.php?title=Loi_de_l%27offre_et_de_la_demande&diff=116853Loi de l'offre et de la demande2013-12-04T09:48:09Z<p>Jerome Alexandre : /* Bibliographie */</p>
<hr />
<div>{{article de qualité|date=21 mai 2009}}[[Image:Offre et demande.JPG|thumb|right|Loi de l'offre et de la demande, par [[Utilisateur:Dilbert|Dilbert]]]]<br />
<br />
La '''loi de l'offre et de la demande''' est l'un des éléments essentiels expliquant le fonctionnement d'une [[économie de marché]]. Elle indique comment se concilient, par l'arbitrage pacifique du [[marché]], les [[Intérêt personnel|intérêt]]s apparemment contradictoires des offreurs et des demandeurs. <br />
<br />
En particulier la loi de l'offre et de la demande nous montre que, sur n'importe quel [[marché]], il existe toujours un niveau de prix qui supprime la pénurie (ou l'excédent) et qui équilibre la quantité offerte et la quantité demandée (pour ce prix, les producteurs sont prêts à vendre la même quantité de biens que celle que les consommateurs veulent acheter). Un tel niveau de prix est qualifié d'optimal, parce qu'il maximise les avantages et minimise les inconvénients, pour les vendeurs comme pour les acheteurs. <br />
<br />
Ce niveau de prix, qui résulte de l'offre et de la demande, détermine un [[équilibre]] qui est qualifié de stable, ce qui signifie que si l'on s'éloigne de cet équilibre, des mécanismes automatiques (ceux du marché) ramènent vers l'équilibre ; c'est ainsi, par exemple, que pour un niveau de prix inférieur à l'équilibre, il existera un excès de la demande sur l'offre qui va provoquer une hausse des prix qui perdurera jusqu'au retour à l'équilibre ; cette hausse des prix, en particulier, va pousser les producteurs à augmenter l'offre, résorbant ainsi la pénurie potentielle.<br />
<br />
Ce mécanisme de rééquilibrage repose naturellement sur la libre variation des prix. En ce sens, le blocage des prix, leur fixation autoritaire par les [[État|pouvoirs publics]], constituent toujours une aberration économique. Si le prix est fixé à un niveau trop élevé, la surproduction est inévitable ; c'est par exemple le cas de nombreux produits agricoles, à l'intérieur du marché commun, pour lesquels il existe des prix garantis qui favorisent une surproduction et créent les excédents que l'on connaît. Un raisonnement identique peut être appliqué au marché du travail, où un [[salaire minimum]] trop élevé est créateur de [[chômage]]. En sens inverse, si le prix est fixé par les pouvoirs publics à un niveau trop bas (prétendument pour empêcher l'[[inflation]]), la demande excède l'offre, ce qui entraîne la pénurie : l'exemple du [[contrôle des loyers]] explique largement les pénuries de [[logement]] que l'on a pu observer. Ce type de déséquilibre est encore plus évident dans les économies planifiées, où tous les prix sont bloqués et où se développent les pénuries, les files d'attente et le [[marché noir]].<br />
<br />
==Élasticité de la demande ==<br />
On parle de ''demande élastique'' quand la demande varie beaucoup s'il y a variation du prix, de ''demande inélastique'' si une baisse ou une hausse de prix a peu de conséquences sur la demande. Les composants de l'élasticité sont :<br />
* l'effet de substitution (si le prix devient prohibitif, par exemple en raison d'une situation de [[monopole]], les acheteurs se tourneront vers des produits de substitution plus abordables ; inversement, si le prix d'un produit devient attractif, les acheteurs auront tendance à délaisser d'autres produits équivalents pour se tourner vers ce produit) ;<br />
* l'effet de revenu (une baisse de prix fournit un « revenu » disponible pour de nouveaux achats du même produit, ou pour d'autres produits davantage convoités) ;<br />
* l'effet de participation (une baisse de prix ciblée en direction de nouveaux entrants sur le [[marché]] permet d'augmenter la demande globale).<br />
<br />
== Regards libéraux ==<br />
Les économistes libéraux critiquent ou dénoncent les pratiques de contrôle des prix, ne serait-ce que parce qu'elles sont contre-productives.<br />
<br />
Des pratiques de contrôle des prix ont toujours existé dans presque tous les pays du monde, notamment en [[France]]<ref>[http://www.mises.org/story/1962 Four Thousand Years of Price Control], [[Ludwig von Mises Institute]]</ref>. Elles consistent en la fixation de prix arbitraires (exemple : les prix des consultations médicales), en l’instauration de prix minimums pour protéger les vendeurs (exemple : le [[salaire minimum]]) ou pour protéger les autres clients des vendeurs contre le risque de faillite des vendeurs (exemple : les tarifs de certains contrats d'[[assurance]]) ou pour protéger les producteurs actuels contre la concurrence de nouveaux venus (exemple : l'interdiction de la [[vente à perte]]), en l’instauration de prix maximums pour protéger les acheteurs (exemple : le [[Usure|taux d’usure]]), ou encore en l’encadrement de l’évolution des prix (exemple : la limitation de la hausse des loyers).<br />
<br />
L’argument, partagé par la majorité des économistes et fondé sur l’observation de la loi de l’offre et de la demande, est le suivant :<br />
[[Image:FreePrice.JPG|thumb|right|400px|Graphique en faveur d'un système de prix libres pour réguler l'offre et la demande, ''The Freeman'', 1958]]<br />
* Lorsque les pouvoirs publics veulent protéger les vendeurs, ils instituent un prix minimum (par exemple un salaire minimum) supérieur au prix d’équilibre. Il s’ensuit (voir sur le graphique) que la demande est inférieure à l’offre, et même inférieure à la demande qui correspondrait au prix d’équilibre, si bien que l’offre n’est pas satisfaite (exemple : dans le monde du travail, il y a alors progression du chômage). Cette politique, mise en œuvre pour protéger les vendeurs, a donc pour effet d’empêcher les vendeurs de vendre. Cette politique nuit à ceux qu’elle devait protéger. C'est par exemple l'argument développé par le Prix Nobel d'économie [[Gary Becker]], qui le résume en : « augmenter le salaire minimum, c'est augmenter le chômage »<ref>« [http://www.catallaxia.org/index.php?title=Gary_Becker:Augmenter_le_salaire_minimum%2C_c'est_augmenter_le_ch%C3%B4mage Augmenter le salaire minimum, c'est augmenter le chômage] », [[Gary Becker]]</ref>.<br />
* De même, lorsque les pouvoirs publics veulent protéger les acheteurs, ils instituent un prix maximum inférieur au prix d’équilibre. Il s’ensuit (voir sur le graphique) que l’offre est inférieure à la demande, et même inférieure à l’offre qui correspondrait au prix d’équilibre, si bien que les producteurs ont intérêt à ne plus produire et que la demande n’est pas satisfaite. Cette politique, mise en œuvre pour protéger les acheteurs, a donc pour effet d’empêcher les acheteurs d’acheter. Cette politique nuit également à ceux qu’elle devait protéger. Le [[Ludwig von Mises Institute]] l'illustre par les pénuries alimentaires ou famines nées du contrôle des prix<ref>[http://www.mises.org/story/1962 Four Thousand Years of Price Control], [[Ludwig von Mises Institute]]</ref>.<br />
<br />
== Politique de la demande et politique de l'offre ==<br />
{{article connexe|Économie de l'offre}}<br />
En économie politique, on distingue souvent deux types de politiques opposées. <br />
<br />
La politique de la demande ([[Thomas Malthus]], [[John Maynard Keynes]], [[Karl Marx]]) met l'accent sur la demande, les dépenses, par crainte d'excès d'offre, d'excès d'épargne, de surproduction, de « manque de débouchés » pour les produits, provoquant le [[chômage]] et la fermeture des entreprises. Pour Marx, la sous-consommation ouvrière finira par causer la perte du [[capitalisme]]. [[John Maynard Keynes|Keynes]] explique la crise de [[1929]] par une faiblesse de la demande globale : il faut donc augmenter la demande et les dépenses publiques pour assurer le plein-emploi, la dette publique étant vue comme un « levier ». La crise pétrolière des années 1970 devait montrer l'inefficacité de cette théorie qui entraîne [[inflation]] et stagnation économique.<br />
<br />
La politique de l'offre, dont la première formulation fut la [[Loi des débouchés|loi de Say]] ou [[loi des débouchés]], joue sur les incitations à la production, au [[travail]], à l'[[épargne]], à l'investissement, par la baisse des [[impôt]]s et la dérégulation. Une [[croissance économique]] durable ne peut naître que d'une augmentation du volume de travail ou de la [[productivité]]. Le travail et le [[capital]], combinés au sein des [[entreprise]]s, sont des facteurs premiers, et non une finalité en soi ; c'est l'offre, la prise de risque par les [[entrepreneur]]s, qui « tire » la demande.<br />
<br />
== Pourquoi ces lois économiques sont si peu comprises ==<br />
L'économiste suisse [[Bruno S. Frey]] est l’un des rares économistes à s’être demandé pourquoi les lois de l’offre et de la demande, centrales dans toute réflexion économique, étaient si mal comprises. Il avance cinq arguments pour expliquer cette faible compréhension : <br />
#argument cognitif : les gens souffrent d’un déficit de connaissance sur les lois du [[marché]] ;<br />
#argument [[politique]] : [[syndicalisme|syndicats]] et [[lobbying|lobbies]] font pression sur l’[[État]] pour fausser le système des prix en leur faveur ;<br />
#argument de [[justice]] : les gens sont réfractaires à ce système de fixation des prix, car ils estiment qu’il mène à des situations inéquitables (cf. [[juste prix]]);<br />
#argument [[psychologie|psychologique]] : il y a un coût psychologique à entrer dans un processus d’[[échange]], et ce coût joue à l’encontre de l’extension des échanges marchands, et par conséquent génère une méfiance à l’encontre du système des prix ;<br />
#argument [[morale|moral]] : l’extension des échanges à certains domaines constituerait une menace pour des valeurs morales intrinsèques, du coup le système des prix serait perçu comme immoral.<br />
<br />
Voir la réfutation de ces arguments par [[Philippe Simonnot]]<ref>[[Philippe Simonnot]], "Pourquoi les économistes et les gouvernants se trompent-ils si souvent ?", ''[[Le Québécois Libre]]'', {{lire en ligne|lien=http://www.quebecoislibre.org/04/040117-8.htm}}</ref>.<br />
<br />
== Les effets de l'interventionnisme étatique ==<br />
=== Le loyer ===<br />
{{article connexe|Logement}}<br />
Les hommes de l'État ont toujours eu la tentation de fixer les niveaux des loyers, ce qui a, à chaque fois, entrainé des conséquences néfastes pour les plus fragiles. Moins de logements sont construits puisque la rentabilité en serait faible. En outre la protection excessive des locataires pousse les propriétaires à demander des cautions toujours plus nombreuses pour pallier le risque de ne pas être payé par un locataire qu'on ne peut alors expulser du logement. Comme le note l'[[Association pour la liberté économique et le progrès social|ALEPS]], ''« si le prix est fixé par les pouvoirs publics à un niveau trop bas (prétendument pour empêcher l'[[inflation]]), la demande excède l'offre, ce qui entraîne la pénurie : l'exemple du [[contrôle des loyers]] explique largement les pénuries de [[logement]] que l'on a pu observer »''<ref>Offre et demande sur libres.org, {{lire en ligne|lien=http://www.libres.org/asp/defdt.asp?mot=LOI%20OFFRE%20ET%20DEMANDE&nom=Table_L}}</ref>.<br />
<br />
=== La [[Sécurité sociale]] française ===<br />
<br />
En [[France]], l'État fixe arbitrairement non seulement le prix de la consultation médicale, mais aussi le prix de remboursement des frais médicaux (consultations médicales, médicaments, et autres prestations médicales, comme les radios etc.), et le montant des cotisations (avec la CSG et la CRDS). Il oblige à souscrire obligatoirement à une caisse de sécurité sociale et de retraite, pré-sélectionnées par cet État et donc érigées en [[monopole]]s. Ce qui a pour effet de handicaper la médecine libérale, parce que cela empêche les médecins d'investir, de moderniser leur matériel médical, et de financer des formations pour les futurs médecins, au risque de causer des erreurs de diagnostic, voire de ne plus offrir à la population un niveau correct de protection médicale (par manque de médecins). <br />
<br />
La répartition égalitariste induit des effets d'[[assistanat]], d'irresponsabilité, de laxisme, un appauvrissement de la population et donc entraîne des pénalités de plus en plus fortes contre les médecins, obligés de prescrire de plus en plus d'ordonnances. Depuis 1992, trois directives européennes ont ouvert une première brèche dans ce monopole de la Sécurité Sociale (voir [[abrogation du monopole de la Sécurité Sociale]]) laissant présager d'une future libre concurrence des systèmes de protection sociale, au sein de l'[[Union européenne]].<br />
<br />
=== La monnaie ===<br />
<br />
En général, les [[banque centrale|banques centrales]], associées, liées ou « soumises » au [[pouvoir]] politique, quel que soit l'État-Nation, ont le monopole d'émission de la [[monnaie]], ce qui implique que la loi de l'offre et de la demande est arbitrairement modifiée en fonction des orientations de la politique économique de ces États-Nations. En effet, pour répondre aux exigences des pouvoirs politiques, ces banques centrales interviennent, de telle sorte que l'adéquation ou l'équivalence entre la quantité de produits, d'une part, et la masse monétaire disponible en circulation, d'autre part, est rompue. Ce qui provoque soit de l'[[inflation]], soit de la [[déflation]], et une plus ou moins grande facilité d'exportation de ces produits, dans l'intérêt de ces États-Nations.<br />
<br />
Mais, de façon plus générale, l'[[interventionnisme]] étatique, dans le domaine de la monnaie, a été catastrophique. En 1919, lorsque les gouvernements européens ont détaché la monnaie par rapport à l'[[or]], ils ont instauré un processus inflationniste. L'équivalence entre la quantité de produits et la masse monétaire disponible en circulation a été effectivement rompue, aboutissant à une inflation très forte, et un processus de déficit chronique lancinant et grandissant des États. C'était une façon pour les États de « corrompre » les populations en leur faisant croire qu'elles étaient « plus riches », mais seulement quantitativement et non qualitativement. Cette inflation a atteint un niveau totalement hors de toute raison où un dollar était égal à... 4200 milliards de Marks, en 1923 (cause principale de la [[grande Dépression|crise de 1929]]).<br />
<br />
=== La Politique Agricole Commune ===<br />
<br />
Les principes protectionnistes de la Politique Agricole Commune visaient à empêcher l'importation, notamment de riz asiatique (Inde, Chine, Thaïlande) et du maïs américain (États-Unis, Mexique), en agissant artificiellement sur la quantité de produits sur le [[marché]], et donc sur les paramètres de la loi de l'offre et de la demande. L'effet a été d'empêcher l'exportation de blé européen, puisque les autres régions du monde ont pris des mesures de rétorsion contre l'Europe. Ce qui n'a pas empêché, malgré tout, l'importation du riz et du maïs (moins chers que le blé) et produit des faillites de sociétés agricoles européennes qui n'avaient que peu de débouchés à l'international, alors que, en fait, la concurrence entre le riz, le maïs et le blé était une fausse concurrence (chaque céréale jouant un rôle particulier dans l'alimentation).<br />
<br />
== Notes et références ==<br />
{{références|colonnes=2}}<br />
<br />
== Voir aussi ==<br />
<br />
===Bibliographie===<br />
* [[2000]]. [[Israel Kirzner|Israel M. Kirzner]]. «&nbsp;The Law of Supply and Demand&nbsp;». ''[[The Freeman]]'' 50, n° 1 (janvier)&nbsp;: p. 19-21. {{lire en ligne|lien=http://www.thefreemanonline.org/features/the-law-of-supply-and-demand/}}<br />
<br />
===Articles connexes===<br />
* [[Introduction à l'offre et à la demande]]<br />
* [[Échange]]<br />
* [[Libre-échange]]<br />
* [[Économie de l'offre]]<br />
* [[Valeur]]<br />
* [[Laissez-faire]]<br />
<br />
{{Portail économie}}</div>Jerome Alexandrehttps://www.wikiberal.org/index.php?title=Loi_de_l%27offre_et_de_la_demande&diff=116852Loi de l'offre et de la demande2013-12-04T09:47:24Z<p>Jerome Alexandre : /* Voir aussi */ Bibliographie, Articles connexes</p>
<hr />
<div>{{article de qualité|date=21 mai 2009}}[[Image:Offre et demande.JPG|thumb|right|Loi de l'offre et de la demande, par [[Utilisateur:Dilbert|Dilbert]]]]<br />
<br />
La '''loi de l'offre et de la demande''' est l'un des éléments essentiels expliquant le fonctionnement d'une [[économie de marché]]. Elle indique comment se concilient, par l'arbitrage pacifique du [[marché]], les [[Intérêt personnel|intérêt]]s apparemment contradictoires des offreurs et des demandeurs. <br />
<br />
En particulier la loi de l'offre et de la demande nous montre que, sur n'importe quel [[marché]], il existe toujours un niveau de prix qui supprime la pénurie (ou l'excédent) et qui équilibre la quantité offerte et la quantité demandée (pour ce prix, les producteurs sont prêts à vendre la même quantité de biens que celle que les consommateurs veulent acheter). Un tel niveau de prix est qualifié d'optimal, parce qu'il maximise les avantages et minimise les inconvénients, pour les vendeurs comme pour les acheteurs. <br />
<br />
Ce niveau de prix, qui résulte de l'offre et de la demande, détermine un [[équilibre]] qui est qualifié de stable, ce qui signifie que si l'on s'éloigne de cet équilibre, des mécanismes automatiques (ceux du marché) ramènent vers l'équilibre ; c'est ainsi, par exemple, que pour un niveau de prix inférieur à l'équilibre, il existera un excès de la demande sur l'offre qui va provoquer une hausse des prix qui perdurera jusqu'au retour à l'équilibre ; cette hausse des prix, en particulier, va pousser les producteurs à augmenter l'offre, résorbant ainsi la pénurie potentielle.<br />
<br />
Ce mécanisme de rééquilibrage repose naturellement sur la libre variation des prix. En ce sens, le blocage des prix, leur fixation autoritaire par les [[État|pouvoirs publics]], constituent toujours une aberration économique. Si le prix est fixé à un niveau trop élevé, la surproduction est inévitable ; c'est par exemple le cas de nombreux produits agricoles, à l'intérieur du marché commun, pour lesquels il existe des prix garantis qui favorisent une surproduction et créent les excédents que l'on connaît. Un raisonnement identique peut être appliqué au marché du travail, où un [[salaire minimum]] trop élevé est créateur de [[chômage]]. En sens inverse, si le prix est fixé par les pouvoirs publics à un niveau trop bas (prétendument pour empêcher l'[[inflation]]), la demande excède l'offre, ce qui entraîne la pénurie : l'exemple du [[contrôle des loyers]] explique largement les pénuries de [[logement]] que l'on a pu observer. Ce type de déséquilibre est encore plus évident dans les économies planifiées, où tous les prix sont bloqués et où se développent les pénuries, les files d'attente et le [[marché noir]].<br />
<br />
==Élasticité de la demande ==<br />
On parle de ''demande élastique'' quand la demande varie beaucoup s'il y a variation du prix, de ''demande inélastique'' si une baisse ou une hausse de prix a peu de conséquences sur la demande. Les composants de l'élasticité sont :<br />
* l'effet de substitution (si le prix devient prohibitif, par exemple en raison d'une situation de [[monopole]], les acheteurs se tourneront vers des produits de substitution plus abordables ; inversement, si le prix d'un produit devient attractif, les acheteurs auront tendance à délaisser d'autres produits équivalents pour se tourner vers ce produit) ;<br />
* l'effet de revenu (une baisse de prix fournit un « revenu » disponible pour de nouveaux achats du même produit, ou pour d'autres produits davantage convoités) ;<br />
* l'effet de participation (une baisse de prix ciblée en direction de nouveaux entrants sur le [[marché]] permet d'augmenter la demande globale).<br />
<br />
== Regards libéraux ==<br />
Les économistes libéraux critiquent ou dénoncent les pratiques de contrôle des prix, ne serait-ce que parce qu'elles sont contre-productives.<br />
<br />
Des pratiques de contrôle des prix ont toujours existé dans presque tous les pays du monde, notamment en [[France]]<ref>[http://www.mises.org/story/1962 Four Thousand Years of Price Control], [[Ludwig von Mises Institute]]</ref>. Elles consistent en la fixation de prix arbitraires (exemple : les prix des consultations médicales), en l’instauration de prix minimums pour protéger les vendeurs (exemple : le [[salaire minimum]]) ou pour protéger les autres clients des vendeurs contre le risque de faillite des vendeurs (exemple : les tarifs de certains contrats d'[[assurance]]) ou pour protéger les producteurs actuels contre la concurrence de nouveaux venus (exemple : l'interdiction de la [[vente à perte]]), en l’instauration de prix maximums pour protéger les acheteurs (exemple : le [[Usure|taux d’usure]]), ou encore en l’encadrement de l’évolution des prix (exemple : la limitation de la hausse des loyers).<br />
<br />
L’argument, partagé par la majorité des économistes et fondé sur l’observation de la loi de l’offre et de la demande, est le suivant :<br />
[[Image:FreePrice.JPG|thumb|right|400px|Graphique en faveur d'un système de prix libres pour réguler l'offre et la demande, ''The Freeman'', 1958]]<br />
* Lorsque les pouvoirs publics veulent protéger les vendeurs, ils instituent un prix minimum (par exemple un salaire minimum) supérieur au prix d’équilibre. Il s’ensuit (voir sur le graphique) que la demande est inférieure à l’offre, et même inférieure à la demande qui correspondrait au prix d’équilibre, si bien que l’offre n’est pas satisfaite (exemple : dans le monde du travail, il y a alors progression du chômage). Cette politique, mise en œuvre pour protéger les vendeurs, a donc pour effet d’empêcher les vendeurs de vendre. Cette politique nuit à ceux qu’elle devait protéger. C'est par exemple l'argument développé par le Prix Nobel d'économie [[Gary Becker]], qui le résume en : « augmenter le salaire minimum, c'est augmenter le chômage »<ref>« [http://www.catallaxia.org/index.php?title=Gary_Becker:Augmenter_le_salaire_minimum%2C_c'est_augmenter_le_ch%C3%B4mage Augmenter le salaire minimum, c'est augmenter le chômage] », [[Gary Becker]]</ref>.<br />
* De même, lorsque les pouvoirs publics veulent protéger les acheteurs, ils instituent un prix maximum inférieur au prix d’équilibre. Il s’ensuit (voir sur le graphique) que l’offre est inférieure à la demande, et même inférieure à l’offre qui correspondrait au prix d’équilibre, si bien que les producteurs ont intérêt à ne plus produire et que la demande n’est pas satisfaite. Cette politique, mise en œuvre pour protéger les acheteurs, a donc pour effet d’empêcher les acheteurs d’acheter. Cette politique nuit également à ceux qu’elle devait protéger. Le [[Ludwig von Mises Institute]] l'illustre par les pénuries alimentaires ou famines nées du contrôle des prix<ref>[http://www.mises.org/story/1962 Four Thousand Years of Price Control], [[Ludwig von Mises Institute]]</ref>.<br />
<br />
== Politique de la demande et politique de l'offre ==<br />
{{article connexe|Économie de l'offre}}<br />
En économie politique, on distingue souvent deux types de politiques opposées. <br />
<br />
La politique de la demande ([[Thomas Malthus]], [[John Maynard Keynes]], [[Karl Marx]]) met l'accent sur la demande, les dépenses, par crainte d'excès d'offre, d'excès d'épargne, de surproduction, de « manque de débouchés » pour les produits, provoquant le [[chômage]] et la fermeture des entreprises. Pour Marx, la sous-consommation ouvrière finira par causer la perte du [[capitalisme]]. [[John Maynard Keynes|Keynes]] explique la crise de [[1929]] par une faiblesse de la demande globale : il faut donc augmenter la demande et les dépenses publiques pour assurer le plein-emploi, la dette publique étant vue comme un « levier ». La crise pétrolière des années 1970 devait montrer l'inefficacité de cette théorie qui entraîne [[inflation]] et stagnation économique.<br />
<br />
La politique de l'offre, dont la première formulation fut la [[Loi des débouchés|loi de Say]] ou [[loi des débouchés]], joue sur les incitations à la production, au [[travail]], à l'[[épargne]], à l'investissement, par la baisse des [[impôt]]s et la dérégulation. Une [[croissance économique]] durable ne peut naître que d'une augmentation du volume de travail ou de la [[productivité]]. Le travail et le [[capital]], combinés au sein des [[entreprise]]s, sont des facteurs premiers, et non une finalité en soi ; c'est l'offre, la prise de risque par les [[entrepreneur]]s, qui « tire » la demande.<br />
<br />
== Pourquoi ces lois économiques sont si peu comprises ==<br />
L'économiste suisse [[Bruno S. Frey]] est l’un des rares économistes à s’être demandé pourquoi les lois de l’offre et de la demande, centrales dans toute réflexion économique, étaient si mal comprises. Il avance cinq arguments pour expliquer cette faible compréhension : <br />
#argument cognitif : les gens souffrent d’un déficit de connaissance sur les lois du [[marché]] ;<br />
#argument [[politique]] : [[syndicalisme|syndicats]] et [[lobbying|lobbies]] font pression sur l’[[État]] pour fausser le système des prix en leur faveur ;<br />
#argument de [[justice]] : les gens sont réfractaires à ce système de fixation des prix, car ils estiment qu’il mène à des situations inéquitables (cf. [[juste prix]]);<br />
#argument [[psychologie|psychologique]] : il y a un coût psychologique à entrer dans un processus d’[[échange]], et ce coût joue à l’encontre de l’extension des échanges marchands, et par conséquent génère une méfiance à l’encontre du système des prix ;<br />
#argument [[morale|moral]] : l’extension des échanges à certains domaines constituerait une menace pour des valeurs morales intrinsèques, du coup le système des prix serait perçu comme immoral.<br />
<br />
Voir la réfutation de ces arguments par [[Philippe Simonnot]]<ref>[[Philippe Simonnot]], "Pourquoi les économistes et les gouvernants se trompent-ils si souvent ?", ''[[Le Québécois Libre]]'', {{lire en ligne|lien=http://www.quebecoislibre.org/04/040117-8.htm}}</ref>.<br />
<br />
== Les effets de l'interventionnisme étatique ==<br />
=== Le loyer ===<br />
{{article connexe|Logement}}<br />
Les hommes de l'État ont toujours eu la tentation de fixer les niveaux des loyers, ce qui a, à chaque fois, entrainé des conséquences néfastes pour les plus fragiles. Moins de logements sont construits puisque la rentabilité en serait faible. En outre la protection excessive des locataires pousse les propriétaires à demander des cautions toujours plus nombreuses pour pallier le risque de ne pas être payé par un locataire qu'on ne peut alors expulser du logement. Comme le note l'[[Association pour la liberté économique et le progrès social|ALEPS]], ''« si le prix est fixé par les pouvoirs publics à un niveau trop bas (prétendument pour empêcher l'[[inflation]]), la demande excède l'offre, ce qui entraîne la pénurie : l'exemple du [[contrôle des loyers]] explique largement les pénuries de [[logement]] que l'on a pu observer »''<ref>Offre et demande sur libres.org, {{lire en ligne|lien=http://www.libres.org/asp/defdt.asp?mot=LOI%20OFFRE%20ET%20DEMANDE&nom=Table_L}}</ref>.<br />
<br />
=== La [[Sécurité sociale]] française ===<br />
<br />
En [[France]], l'État fixe arbitrairement non seulement le prix de la consultation médicale, mais aussi le prix de remboursement des frais médicaux (consultations médicales, médicaments, et autres prestations médicales, comme les radios etc.), et le montant des cotisations (avec la CSG et la CRDS). Il oblige à souscrire obligatoirement à une caisse de sécurité sociale et de retraite, pré-sélectionnées par cet État et donc érigées en [[monopole]]s. Ce qui a pour effet de handicaper la médecine libérale, parce que cela empêche les médecins d'investir, de moderniser leur matériel médical, et de financer des formations pour les futurs médecins, au risque de causer des erreurs de diagnostic, voire de ne plus offrir à la population un niveau correct de protection médicale (par manque de médecins). <br />
<br />
La répartition égalitariste induit des effets d'[[assistanat]], d'irresponsabilité, de laxisme, un appauvrissement de la population et donc entraîne des pénalités de plus en plus fortes contre les médecins, obligés de prescrire de plus en plus d'ordonnances. Depuis 1992, trois directives européennes ont ouvert une première brèche dans ce monopole de la Sécurité Sociale (voir [[abrogation du monopole de la Sécurité Sociale]]) laissant présager d'une future libre concurrence des systèmes de protection sociale, au sein de l'[[Union européenne]].<br />
<br />
=== La monnaie ===<br />
<br />
En général, les [[banque centrale|banques centrales]], associées, liées ou « soumises » au [[pouvoir]] politique, quel que soit l'État-Nation, ont le monopole d'émission de la [[monnaie]], ce qui implique que la loi de l'offre et de la demande est arbitrairement modifiée en fonction des orientations de la politique économique de ces États-Nations. En effet, pour répondre aux exigences des pouvoirs politiques, ces banques centrales interviennent, de telle sorte que l'adéquation ou l'équivalence entre la quantité de produits, d'une part, et la masse monétaire disponible en circulation, d'autre part, est rompue. Ce qui provoque soit de l'[[inflation]], soit de la [[déflation]], et une plus ou moins grande facilité d'exportation de ces produits, dans l'intérêt de ces États-Nations.<br />
<br />
Mais, de façon plus générale, l'[[interventionnisme]] étatique, dans le domaine de la monnaie, a été catastrophique. En 1919, lorsque les gouvernements européens ont détaché la monnaie par rapport à l'[[or]], ils ont instauré un processus inflationniste. L'équivalence entre la quantité de produits et la masse monétaire disponible en circulation a été effectivement rompue, aboutissant à une inflation très forte, et un processus de déficit chronique lancinant et grandissant des États. C'était une façon pour les États de « corrompre » les populations en leur faisant croire qu'elles étaient « plus riches », mais seulement quantitativement et non qualitativement. Cette inflation a atteint un niveau totalement hors de toute raison où un dollar était égal à... 4200 milliards de Marks, en 1923 (cause principale de la [[grande Dépression|crise de 1929]]).<br />
<br />
=== La Politique Agricole Commune ===<br />
<br />
Les principes protectionnistes de la Politique Agricole Commune visaient à empêcher l'importation, notamment de riz asiatique (Inde, Chine, Thaïlande) et du maïs américain (États-Unis, Mexique), en agissant artificiellement sur la quantité de produits sur le [[marché]], et donc sur les paramètres de la loi de l'offre et de la demande. L'effet a été d'empêcher l'exportation de blé européen, puisque les autres régions du monde ont pris des mesures de rétorsion contre l'Europe. Ce qui n'a pas empêché, malgré tout, l'importation du riz et du maïs (moins chers que le blé) et produit des faillites de sociétés agricoles européennes qui n'avaient que peu de débouchés à l'international, alors que, en fait, la concurrence entre le riz, le maïs et le blé était une fausse concurrence (chaque céréale jouant un rôle particulier dans l'alimentation).<br />
<br />
== Notes et références ==<br />
{{références|colonnes=2}}<br />
<br />
== Voir aussi ==<br />
<br />
===Bibliographie===<br />
* [[2000]]. [[Israel Kirzner|Israel M. Kirzner]]. «&nbsp;The Law of Supply and Demand&nbsp;». ''[[The Freeman]]'' 50, n° 1 (janvier)&nbsp;: p. 19-21. {{lire en ligne|lien=http://www.thefreemanonline.org/features/the-law-of-supply-and-demand/}}.<br />
<br />
===Articles connexes===<br />
* [[Introduction à l'offre et à la demande]]<br />
* [[Échange]]<br />
* [[Libre-échange]]<br />
* [[Économie de l'offre]]<br />
* [[Valeur]]<br />
* [[Laissez-faire]]<br />
<br />
{{Portail économie}}</div>Jerome Alexandrehttps://www.wikiberal.org/index.php?title=%C3%89ducation&diff=116851Éducation2013-12-04T09:36:55Z<p>Jerome Alexandre : /* Bibliographie */ 1993, Public Education and Indoctrination</p>
<hr />
<div>[[Image:Caricature éducation nationale.gif|right]]L''''éducation''' est l'ensemble des moyens permettant le développement des facultés physiques, morales et intellectuelles d'un être humain. Par extension, l'éducation désigne également les moyens mis en place pour permettre cet apprentissage.<br />
<br />
L’État, bien loin de ses [[Fonctions régaliennes|obligations régaliennes]], prétend se charger de l'éducation des enfants : l'Éducation Nationale a ainsi succédé, en [[France]] et dans d'autres pays, à la plus modeste Instruction Publique, ce que les libéraux considèrent comme une immixtion dans la sphère privée et familiale.<br />
<br />
== Position libérale ==<br />
Pour certains libéraux, l'[[État]] a un rôle à jouer dans l'éducation, en permettant aux personnes issues des milieux les moins favorisés d'accéder à un niveau d'instruction qui dépend plus d'eux-mêmes que des ressources de leur famille. Cependant, et contrairement à la pratique répandue, cette participation de l'État ne se ferait pas par l'existence et le maintien d'établissements scolaires publics mais par une distribution de moyens directement auprès des personnes concernées - par exemple sous forme de [[chèque éducation]], acceptés par certains établissements privés. C'est par exemple la position que défend [[Friedrich Hayek]] dans ''[[La Constitution de la liberté]]'' (Chap. 24) et dans ''[[Droit, législation et liberté]]'' (Chap. 14). Il écrit ainsi dans ce dernier ouvrage&nbsp;: <br />
<br />
{{citation bloc|Concernant l'éducation, l'argument primordial en faveur de son assistance par le gouvernement est que les enfants ne sont pas encore des citoyens responsables et ne peuvent être supposés capables de savoir ce dont ils ont besoin, ni ne possèdent de ressources qu'ils pourraient consacrer à l'acquisition du savoir. [&hellip;] Ce raisonnement s'applique seulement aux enfants et mineurs. Mais il est complété par une autre considération qui s'applique aussi aux adultes, c'est que l'éducation peut éveiller en ceux qui la reçoivent des capacités dont ils n'avaient pas encore conscience. [&hellip;] Qu'il y ait de solides arguments pour que le gouvernement finance au moins une instruction générale n'implique pas que cette éducation doive aussi être administrée par l'État, et encore moins qu'il doive en avoir le monopole|[[Friedrich Hayek]]|[[Droit, législation et liberté]]''<ref name="DLL">[[Friedrich Hayek]], ''[[Droit, législation et liberté]]'', Tome 3, chap.14, édition 2007, p.720</ref>''}}<br />
<br />
Les libéraux sont en général opposés aux règlementations étatiques contraignantes qui aboutissent à l'absence de sélection au mérite (et, partant, à la dévalorisation des diplômes), au « [[collège unique]] », à la « [[carte scolaire]] » (interdiction de choisir son établissement), au [[monopole universitaire]], à l'enseignement indifférencié, etc.<br />
<br />
== Position libertarienne ==<br />
<br />
Pour les [[libertarien]]s, il est injuste de forcer une personne, via l'[[impôt]], à financer l'éducation d'autrui. L'enseignement est donc un service comme les autres, que des individus ou des entreprises vendent à des clients. S'il était appliqué, ce modèle aurait de nombreux avantages sur le plan de la qualité de l'enseignement. Outre les bénéfices tirés de la [[concurrence]] entre établissements scolaires et écoles de pédagogie, la délivrance des principaux diplômes ne serait plus un [[monopole]], ce qui permettrait de valoriser de manière optimale les acquis des étudiants.<br />
<br />
Le financement des études qui pourrait résulter de ce système est aussi supérieur à la formule de l'instruction publique gratuite. Ce [[marché]], en plus d'intéresser les [[banque]]s, pourrait voir fleurir les associations délivrant des bourses aux étudiants. Dans les deux cas, l'obtention de prêts serait soumise à la capacité des candidats à convaincre les prêteurs, et donc à fournir des résultats. Ce principe de responsabilisation favoriserait la réussite scolaire et permettrait aux plus méritants de poursuivre des études.<br />
<br />
La conséquence directe montrerait l'inutilité voire le caractère nocif d'un ministère de l’Éducation Nationale, dont la mainmise idéologique et politique sur les jeunes esprits n'est pas le moindre défaut.<br />
<br />
Pour certains libertariens, comme [[Murray Rothbard]], l'école publique représente un réel danger pour la [[liberté]], car elle repose sur des croyances d'un faux [[libéralisme]] issu du dix-neuvième siècle et par des auteurs [[utilitarisme|utilitaristes]] comme [[Jeremy Bentham]] et des auteurs [[positivisme|positivistes]].<br />
<br />
{{citation bloc|Le libertarien, alors, se fondant sur la tradition libérale classique ancienne, ne doit pas seulement abandonner l'utilitarisme et le positivisme; il doit aussi abandonner cette tendance du culte de la démocratie et d'une haine irraisonnée envers le catholicisme qui le mène, entre autres défauts, vers la croissance d'un vaste fardeau d'étatisme et de tyrannie, l'école publique.|[[Murray Rothbard]]|Conservatism and Freedom: A Libertarian Comment''<ref>Publié dans ''Modern Age'', 1961, spring, {{lire en ligne|lien=http://www.mmisi.org/ma/05_02/rothbard.pdf}}</ref>}}<br />
<br />
==L'enseignement en France==<br />
Au XIX{{e}} siècle le [[monopole]] public a été graduellement réduit, le plus souvent par l'action des libéraux :<br />
* la loi [[François Guizot|Guizot]] libéralise l'enseignement primaire en [[1832]] ;<br />
* la loi Falloux, nommée d'après le catholique libéral Alfred de Falloux (1811-1886), libéralise l'enseignement secondaire en [[1850]] ;<br />
* la loi Dupanloup (1802-1878) libéralise l'enseignement supérieur en [[1875]].<br />
<br />
En revanche, la fin du XX{{e}} siècle voit une régression sous l'influence des thèses [[égalitarisme|égalitaristes]] : plan Langevin-Wallon (refus de la sélection, « justice à l'école »), [[collège unique]], [[carte scolaire]], etc. Le rapport du mathématicien Laurent Schwartz (1984), qui préconisait le retour à une certaine sélection, fut rejeté par les tout-puissants [[syndicat]]s parce qu'il relevait du "principe fascisant de l’exclusion"...<br />
<br />
Cet égalitarisme forcené conduit à la baisse continue du niveau des élèves, à la dévalorisation des diplômes et au découragement des enseignants. L'absence de toute sélection en est à la fois le symptôme et la cause&nbsp;:<br />
<br />
{{citation bloc | Nul ne soutiendrait que l'on peut devenir un bon skieur en se contentant de s'inscrire à une école de ski, sans effort musculaire dans l'application des instructions du moniteur. Mais l'effort intellectuel n'est plus considéré comme indispensable pour devenir un bon étudiant. Déplorer cette omission est devenu "réactionnaire". La "société" porterait seule la responsabilité du résultat des études. D'ailleurs on ne dit plus qu'un élève est paresseux, on dit qu'il est "en échec scolaire", fléau anonyme qui s'abat sur le malheureux comme la pluie ou la rougeole.|[[Jean-François Revel]]|Le voleur dans la maison vide'', Plon, 1997}}<br />
<br />
On peut dire qu'au XX{{e}} siècle le [[monopole]] public a été renforcé. L'offre "privée" apparemment existante est presque toujours "sous contrat" avec l’État : les enseignants du soi-disant privé sont en fait payés par l’État et enseignent les programmes exigés par l’État. La "contractualisation" est parvenue à stériliser et neutraliser l’enseignement privé :<br />
<br />
{{citation bloc | Il n’existe pas de véritable choix éducatif en France, le privé n’étant que le délégataire du service public.|[[Anne Coffinier]]}}<br />
<br />
== Citations ==<br />
<br />
* {{citation bloc | Aujourd'hui, dans quel objet précis et bien déterminé frapperait-on tous les citoyens, comme une monnaie, à la même effigie ? Est-ce parce qu'ils se destinent tous à des carrières diverses ? Sur quoi se fonderait-on pour les jeter dans le même moule ?.... et qui tiendra le moule ? Question terrible, qui devrait nous faire réfléchir. Qui tiendra le moule ? S'il y a un moule (et le Baccalauréat en est un), chacun en voudra tenir le manche, M. Thiers, M. Parisis, M. Barthélemy Saint-Hilaire, moi, les rouges, les blancs, les bleus, les noirs. Il faudra donc se battre pour vider cette question préalable, qui renaîtra sans cesse. N'est-il pas plus simple de briser ce moule fatal, et de proclamer loyalement la Liberté ?|[[Frédéric Bastiat]]<ref>Frédéric BASTIAT, ''Baccalauréat et Socialisme'', Paris, 1850</ref>}}<br />
<br />
* {{citation bloc | Une éducation générale et étatisée n'est qu'un appareil à façonner les gens pour qu'ils soient exactement semblables entre eux ; et le moule utilisé est celui qui plaît aux pouvoirs prépondérants dans le gouvernement, que ce soit un monarque, un clergé, une aristocratie, ou la majorité de la génération en cours, et dans la mesure où l'appareil est efficace et où il est réussi, il établit un [[despotisme]] sur les esprits qui, par une pente naturelle, conduit à un despotisme sur les corps.|[[John Stuart Mill]]|De la liberté''<ref>{{guil|A general State education is a mere contrivance for moulding people to be exactly like one another&nbsp;: and as the mould in which it casts them is that which pleases the predominant power in the government, whether this be a monarch, a priesthood, an aristocracy, or the majority of the existing generation&nbsp;; in proportion as it is efficient and successful, it establishes a despotism over the mind, leading by natural tendency to one over the body}}, [[John Stuart Mill]], ''On Liberty'', édition 1863, p.205</ref>}}<br />
<br />
* {{citation bloc | L'Éducation Nationale se charge quant à elle de l'embrigadement des enfants. Cette structure tentaculaire est parfaite dans ce rôle. 99% des professeurs sont acquis corps et âme à la gauche la plus à gauche qui soit, et ils ont parfaitement conscience de leur place stratégique. Ils mettent donc la plus grande attention à diffuser des versions historiques remaniées, expurgées, triturées, afin que la vérité en cours au sein de l'État soit bien diffusée dans les générations suivantes. Si cette vérité venait à changer, le conditionnement reçu interdit toute lecture critique de la presse et les informations reçues sont automatiquement assimilées en lieu et place de l'ancienne vérité.|[[Hervé Duray]]|L'État est une secte''<ref>[[Hervé Duray]], ''L'État est une secte'', {{lire en ligne|lien=http://www.sectes-infos.net/EtatSecte.htm}}</ref>}}<br />
<br />
* {{citation bloc | Au lendemain de la guerre, en 1947, les communistes Langevin et Wallon proposèrent de réaliser en [[France]] l'école unique, creuset de l'homme nouveau socialiste. Repoussé par deux fois à la Chambre sous la IV{{e}} République, ce projet fut mis en œuvre, paradoxalement, par [[Charles de Gaulle|De Gaulle]] au début de la V{{e}}. [&hellip;] Dès cette date, l'Éducation ne fut plus nationale. Elle fut, ''de jure'', cogérée par le ministère et les syndicats. ''De facto'', elle fut gérée par les [[syndicat]]s seuls, car les ministres passaient (et souvent sautaient), alors que les syndicats restaient. Je dis bien que l'Éducation {{guil|nationale}} usurpe désormais ce qualificatif, car la nation, qui n'a d'autre organe d'expression que le [[suffrage universel]], et d'autres représentants légitimes que le Parlement et le Gouvernement, n'eut plus jamais, de ce jour, son mot à dire dans la politique éducative du pays.|[[Philippe Nemo]]|Une trop longue erreur''<ref>[[Philippe Nemo]], ''Une trop longue erreur'', ''Le Figaro'', 16 septembre 2003, {{lire en ligne|lien=http://www.catallaxia.org/wiki/Philippe_Nemo:Une_trop_longue_erreur}}</ref>}}<br />
<br />
* {{citation bloc | Comme on interdit à un employeur d'embaucher un enfant de moins de 16 ans, les élèves n'ont d'autre solution que de fuir l'école ou, s'ils sont contraints d'y aller par la force, de résister par la violence à un système scolaire qui les agresse. S'ils n'ont pas envie d'aller à l'école et que les employeurs légaux n'aient pas le droit de les embaucher, ils se tournent vers le marché noir et la délinquance. Que l'on supprime la scolarité obligatoire, que l'on autorise le travail des enfants en deçà de 16 ans, et ces maux disparaîtront comme par enchantement. [&hellip;] Nous avons le problème classique d'un législateur qui se substitue aux individus et aux familles en croyant savoir mieux qu'eux-mêmes ce qui est bon pour eux. Ils sont alors surpris de voir la réaction de ces jeunes. Quand on utilise la violence pour forcer quelqu'un à faire quelque chose qu'il n'a pas envie de faire, il ne faut pas s'étonner des conséquences que cela engendre.|[[Bertrand Lemennicier]]|Analyse marginale''<ref>[[Bertrand Lemennicier]], {{guil|Analyse marginale}}, {{lire en ligne|lien=http://lemennicier.bwm-mediasoft.com/displayArticle.php?articleId=13}}</ref>}}<br />
<br />
* {{citation bloc | La propagande nationalo-étatiste décrit la santé et l’éducation comme des « biens sociaux », c’est-à-dire le contraire d’un simple bien de consommation ou, pour employer un terme encore plus dénigré, une {{guil| [[marchandise]]}}. C’est ce qui justifierait la mainmise des bureaucrates sur ces secteurs, au profit de la collectivité tout entière. Comme lorsque les bureaucrates planifient les récoltes de patates, ce qui arrive en pratique est que les services de santé et d’éducation sont rationnés et qu’il faut se contenter de services moindres et de moins bonne qualité que ce que l’on souhaiterait obtenir. D’une réforme majeure à l’autre, ces secteurs sont presque constamment en crise.|[[Martin Masse]]}}<br />
<br />
* {{citation bloc | L'éducation, aussi bien que la charité, est devenue, chez la plupart des peuples de nos jours, une affaire nationale. L'État reçoit et souvent prend l'enfant des bras de sa mère pour le confier à ses agents&nbsp;; c'est lui qui se charge d'inspirer à chaque génération des sentiments, et de lui fournir des idées. L'uniformité règne dans les études comme dans tout le reste&nbsp;; la diversité, comme la liberté en disparaissent chaque jour.|[[Alexis de Tocqueville]]|De la démocratie en Amérique''<ref>[[Alexis de Tocqueville]], ''De la démocratie en Amérique'', tome II, quatrième partie, {{lire en ligne|lien=http://fr.wikisource.org/wiki/De_la_d%C3%A9mocratie_en_Am%C3%A9rique,_tome_II,_quatri%C3%A8me_partie}}</ref>}}<br />
<br />
* {{citation bloc | La transformation de l'instruction publique en éducation nationale est la plus fasciste de mes réformes.|Benito Mussolini}}<br />
<br />
* {{citation bloc | L'homme naît ignorant, mais pas stupide ; c'est l'éducation qui le rend stupide.|Bertrand Russell}}<br />
<br />
* {{citation bloc | Si vous pensez que l'éducation coûte cher, essayez l'ignorance&nbsp;!|Derek Bok {{humour}}}}<br />
<br />
* {{citation bloc | La fausse apparence donne l’impression que le but de l’éducation publique est de donner aux jeunes des connaissances et d’éveiller leur intelligence et, ainsi, de les rendre aptes à revêtir les devoirs de la citoyenneté de manière éclairée et indépendante. Rien ne pourrait être plus éloigné de la vérité. Le but de l’éducation publique n’est pas d’éclairer du tout, c’est tout simplement de réduire autant d’individus que possible, au même niveau sécurisant [pour le gouvernement], d’élever et de former une citoyenneté standardisée, de brimer toute dissension et originalité.|[[H. L. Mencken]]}}<br />
<br />
* {{citation bloc | Aujourd'hui, un petit prof démago vous assure que votre cerveau n'a pas la capacité de penser, que vos sens ne perçoivent rien et que vous devez obéir aveuglément à la volonté toute-puissante de la Société, comme force surnaturelle. Mais il s'agit toujours du même numéro pour atteindre le même objectif : faire de vous une loque renonçant à croire que sa conscience ait une quelconque validité.|[[Ayn Rand]]|[[La Grève (roman)|La Grève]]}}<br />
<br />
* {{citation bloc | La France est l’un des très rares pays développés où il soit interdit de créer une université privée&nbsp;: c’est le monopole absolu de l’État. Cela favorise la diffusion dominante d’une pensée largement étatique.|[[Pascal Salin]]}}<br />
<br />
* {{citation bloc | La devise de l'école post-moderne&nbsp;: "Pourquoi enseigner quelque chose plutôt que rien ?"|Adrien Barrot, 2000}}<br />
<br />
* {{citation bloc | De même qu'un apparatchik était jadis incapable fût-ce d'envisager que l'improductivité de l'agriculture soviétique pût provenir du système même de la collectivisation, ainsi les bureaucrates du ministère de l'Education Nationale ne peuvent pas concevoir que l'écroulement de l'école puisse être dû au traitement idéologique qu'ils lui infligent depuis trente ans.|[[Jean-François Revel]]|La Grande Parade}}<br />
<br />
* {{citation bloc | Le totalitarisme européen est une conséquence de la prééminence de la bureaucratie dans le domaine de l'éducation. Les universités ont frayé la route aux dictateurs.|[[Ludwig von Mises]]|La Bureaucratie}}<br />
<br />
* {{citation bloc | Dans les sociétés capitalistes, les méthodes d’éducation, qui sont basées sur la discipline et la contrainte, trahissent un « défaut dans la cuirasse ». En effet, comment inculquer à un enfant la valeur de l’initiative et du contrat – notions libérales par excellence – si l’on emploie pour cela des méthodes répressives ? Les sociétés communistes ne souffrent pas de telles contradictions. On veut que l’enfant apprenne à commander et à obéir, et les méthodes d’enseignement sont en parfait accord avec le but recherché.|[[Thomas Szasz]]}}<br />
<br />
== Notes et références ==<br />
{{références|colonnes=2}}<br />
<br />
== Pour aller plus loin ==<br />
{{Forum<br />
|lien1=[http://www.liberaux.org/index.php?showtopic=31020 Éducation Obligatoire, jusqu'où avec quelles justifications ?] {{for}}<br />
|lien2=[http://www.liberaux.org/index.php?showtopic=25447 L'éducation des enfants]<br />
|lien3=<br />
|lien4=<br />
|lien5=<br />
|lien6=<br />
}}<br />
=== Bibliographie ===<br />
<br />
* [[1955]], [[Milton Friedman]], “The Role of Government in Education”, In: Robert A. Solo, dir., "Economics and the Public Interest", New Brunswick: Rutgers University Press<br />
<br />
* [[1963]], [[Robert L. Cunningham]], [http://oll.libertyfund.org/?option=com_staticxt&staticfile=show.php%3Ftitle=2136&chapter=195363&layout=html&Itemid=27 "Education: Free and Public?"], [[New Individualist Review]], Vol 3, n°1, summer<br />
** Repris en [[1981]], In: [[Ralph Raico]], dir., [[New Individualist Review]], Indianapolis: Liberty Fund<br />
<br />
* {{en}} [[1966]], [[Milton Friedman]], [http://www.nationalaffairs.com/doclib/20080515_issue3afreemarketineducationmiltonfriedman.pdf A free market in education], The Public Interest, n°3, p107<br />
<br />
* {{en}} [[1976]], [[Edwin G. West]], dir., Nonpublic School Aid, Lexington, Ky.: D. C. Heath and Company<br />
<br />
* {{en}}, [[1992]], A. S. Wells et R. L. Crain, “Do Parents Choose School Quality or School Status? A Sociological Theory of Free Market Education”, In: P. W. Cookson, dir., The Choice Controversy. Newbury Park, N.Y.: Corwin Press<br />
<br />
* [[1993]].<br />
** Myron Lieberman, "Public Education: An Autopsy", Cambridge, Mass.: Harvard University Press<br />
** [[Hans Sennholz|Hans F. Sennholz]], ed. ''Public Education and Indoctrination''. Irvington-on-Hudson, NY&nbsp;: [[Foundation for Economic Education]]. {{ISBN|0-910614-86-5}} {{lire en ligne|lien=http://www.fee.org/library/detail/public-education-and-indoctrination}}<br />
** Herbert J. Walberg et Joseph L. Bast, “School Choice: The Essential Reform”, CATO Journal, 13(1)<br />
<br />
* [[1994]], Gary Bowman, Simon Hakim, Paul Seidenstat, dir., "Privatizing Education and Educational Choice", Westport, CT: Praeger<br />
<br />
* [[1996]],<br />
** [[Chris Cardiff]], [http://www.thefreemanonline.org/featured/education-what-about-the-poor/ "Education: What About the Poor?"], [[The Freeman]], July, Vol 46, n°7<br />
** Bruce Goldberg, Why Schools Fail: The Denial of Individuality and the Decline of Learning, Washington, DC: [[Cato Institute]]<br />
** [[James Tooley]], Education Without the State, London: [[Institute of Economic Affairs]]<br />
** Douglas Dewey, [http://www.thefreemanonline.org/featured/how-to-separate-school-and-state-a-primer/ "How to Separate School and State: A Primer"], [[The Freeman]], July, Vol 46, n°7 <br />
<br />
* [[1999]], Andrew J. Coulson, "Market Education: The Unknown History", New Brunswick, N.J.: Transaction {{en}} <br />
<br />
* [[2000]], [[Tibor R. Machan]], dir., Education in a Free Society, Hoover Institution Press {{en}} <br />
<br />
* [[2001]], <br />
** [[Chris Cardiff]], [http://www.fee.org/the_freeman/detail/toward-an-educational-renaissance#ixzz2YFCIKjHy "Toward an Educational Renaissance. Homeschooling Communities Are Marvelous Examples of Spontaneous Order"], [[The Freeman]], Mai, Vol 51, n°5<br />
** Andrew Coulson, [http://www.fee.org/the_freeman/detail/federal-control-of-education-needed#ixzz2Y4GpShPl "Federal Control of Education Needed? Educational Achievement Disparities Are Lower Within the Private Sector"], [[The Freeman]], Février, Vol 51, n°2<br />
** Andrew Coulson, [http://www.fee.org/the_freeman/detail/charter-schools-in-action-by-chester-finn-bruno-manno-and-greg-vanourek#ixzz2YF4JlWeT Commentaire du livre de] Chester Finn, Bruno Manno, et Greg Vanourek, "Charter Schools in Action"], [[The Freeman]], Avril, Vol 51, n°4<br />
** Claudia R. Hepburn, dir., Can the market save our schools?, Vancouver : [[Institut Fraser|Fraser Institute]], {{en}} <br />
** [[Cosmin Marinescu]], Educatia: perspectiva economica [Education: une perspective économique], Editura Economica, Bucarest, {{ro}} <br />
** [[Lawrence W. Reed]], [http://www.thefreemanonline.org/columns/the-high-cost-of-government-schooling/ The High Cost of Government Schooling. Not Scrapping the Status Quo Shows Up in Remedial Education Expenses], [[The Freeman]], February, Vol 51, n°2 {{en}} <br />
** [[Lawrence W. Reed]], [http://www.fee.org/the_freeman/detail/school-choice-via-the-universal-tax-credit#ixzz2azhHL0UU "School Choice via the Universal Tax Credit. Separating School from State Represents a Bright Future for All Children"], [[The Freeman]], Septembre, Vol 51, n°9<br />
<br />
* {{en}} [[2005]], John D. Merrifield, "Parental Choice as an Education Reform Catalyst: Global Lessons", Wellington, NZ: Business Roundtable<br />
<br />
* [[2006]], <br />
** James Bartholomew, [http://www.freiheit.org/files/152/26-OC.pdf "Education without the State - British private and charitable schooling in the 19th century and beyond"], Occasional Paper 26, Postdam: The Liberal Institute of the Friedrich Naumann Foundation<br />
** [[James Tooley]], [http://www.fee.org/the_freeman/detail/backing-the-wrong-horse-how-private-schools-are-good-for-the-poor#ixzz2TaI7KfiL “Backing the Wrong Horse: How Private Schools Are Good for the Poor"], [[The Freeman]], May, Vol 56<br />
<br />
* [[2007]], <br />
** Julian Le Grand, ''The Other Invisible Hand: Delivering Public Services through Choice and Competition'', Princeton University press {{en}} <br />
** [[Claude Fouquet]], « La fin d'un monopole », ''[[Sociétal]]'', 1er trimestre 2008 {{fr}}<br />
<br />
* {{fr}} [[2008]], [[Philippe Nemo]], ''[[Les Deux Républiques françaises (essai)|Les deux républiques françaises]]'', [[Prix Wikibéral]] [[2009]]<br />
* {{en}} [[2008]], [[Jerry Kirkpatrick]], Montessori, Dewey, and capitalism; educational theory for a free market in education, TLJ Books<br />
<br />
* [[2009]], <br />
** [[James Ostrowski]], Government Schools Are Bad for Your Kids: What You Need to Know, Cazenovia Books {{en}} <br />
** [[Walter E. Williams]], [http://www.thefreemanonline.org/columns/pursuit-of-happiness/school-choice/ School Choice], [[The Freeman]], July/August, Vol 59, n°6 {{en}} <br />
<br />
<br />
* [[2010]], Tricia Shore, "Government Schools: Teaching Our Children Not To Be Free", In: Marc Guttman, dir., Why Liberty, Apple Valley: Cobden press, pp291-296<br />
<br />
=== Articles connexes ===<br />
* [[Chèque éducation]]<br />
* [[Carte scolaire]]<br />
* [[Créer son école]]<br />
* [[Edwin G. West]]<br />
* [[James Tooley]]<br />
* [[John Taylor Gatto]]<br />
* [[Jean-Marie Arnaudiès]]<br />
* [[Leadership scolaire]]<br />
<br />
=== Liens externes ===<br />
<br />
En français<br />
* {{fr}}[http://www.ifrap.org/0-ouvrirlesite/cheques-education.html Les chèques-éducation], [[Ifrap]]<br />
* {{fr}}{{pdf}}[http://www.soseducation.com/pdf/Pour%20le%20pluralisme%20scolaire.pdf Pour le pluralisme scolaire] et {{fr}}[http://www.catallaxia.org/wiki/Philippe_Nemo:Une_trop_longue_erreur Une trop longue erreur] par [[Philippe Nemo]]<br />
* {{fr}}[http://bastiat.net/fr/cercle/rencontres/2005-3.html Libérer l'école] par [[Vincent Laarman]] et [[Anne Coffinier]]<br />
* {{fr}}[http://bastiat.org/fr/baccalaureat.html Baccalauréat et socialisme], [[Frédéric Bastiat]]<br />
* {{fr}}[http://www.quebecoislibre.org/aseducation.htm Articles relatifs à l'éducation sur ''Le québécois libre''] <br />
* {{fr}}[http://www.contrepoints.org/2012/01/27/66463-la-france-paye-le-prix-de-son-absence-historique-de-liberte-educative La France paye le prix de son absence historique de liberté éducative] sur [[Contrepoints]]<br />
* {{fr}}[http://www.scribd.com/doc/73237668/Gustave-Molinari-La-liberte-de-l%E2%80%99enseignement-IC Molinari, La liberté de l’enseignement]<br />
* {{fr}}[http://blog.lefigaro.fr/education/2010/05/egalitarisme-a-la-francaise-la-preuve-par-labsurde.html Egalitarisme à la française: la preuve par l'absurde] par Natacha Polony, journaliste et essayiste.<br />
* {{fr}}[http://www.ifrap.org/L-Education-en-Suisse-un-pays-26-regimes-scolaires,13408.html L’Éducation en Suisse : un pays, 26 régimes scolaires] (dossier iFRAP)<br />
<br />
En anglais<br />
:<br />
* {{en}}[http://www.schoolandstate.org/Knowledge/Norwood-GreatBrainRobbery.htm Great Brain Robbery Seizes Millions of Minds. Hijackers Are Supported by Organized Ignorance] par James Ervin Norwood sur le site Alliance for the separation of School and State<br />
* {{en}} [http://www.schoolandstate.org/Knowledge/CardiffWhatAboutPoor.htm What about the poor?], [[Chris Cardiff]]<br />
* {{en}} [http://educationnext.org/privateschoolsforthepoor/ Private Schools for the Poor] (réfute le mythe selon lequel l'enseignement privé ne s'adresse pas aux pauvres ou bien ne leur propose qu'un enseignement de mauvaise qualité)<br />
{{Portail société}}<br />
<br />
{{DEFAULTSORT:Education}}</div>Jerome Alexandrehttps://www.wikiberal.org/index.php?title=Hans_Sennholz&diff=116850Hans Sennholz2013-12-04T09:29:06Z<p>Jerome Alexandre : /* Littérature secondaire */ 2007</p>
<hr />
<div>{{Infobox individu<br />
| identité = Hans Sennholz<br />
| type = [[:Catégorie:Économistes|Économiste]]<br />
| dates = [[1922]]-[[2007]]<br />
| image = [[Image:sennholz.jpg|200pw]]<br />
| tendance = [[minarchiste]]<br />
| citation =<br />
| nationalité = {{Allemagne}} puis {{états-Unis}}<br />
| Catallaxia = <br />
| Librairal = <br />
}}<br />
<br />
'''Hans F. Sennholz''', né en Allemagne en [[1922]] et mort en [[2007]], est un économiste de l'[[École autrichienne]]. Il a été l'élève de [[Ludwig von Mises]], et est un partisan de l'[[étalon-or]]. Il a enseigné la science économique au Grove City College, de [[1956]] à [[1992]]. Il est devenu ensuite consultant. <br />
<br />
Il a été président de la [[Foundation for Economic Education]], de [[1992]] à [[1997]]. Il est mort le 23 juin [[2007]].<br />
<br />
== Œuvres ==<br />
<br />
* [[1955]].<br />
** ''Divided Europe'', New York, NY<br />
** ''How Can Europe Survive''. Toronto&nbsp;: D. Van Nostrand. {{lire en ligne|lien=http://mises.org/document/3198/How-Can-Europe-Survive}}<br />
<br />
* [[1956]], [http://mises.org/books/freeenterprise.pdf On Democracy], In: Mary Sennholz, dir., [http://mises.org/books/freeenterprise.pdf On Freedom and Free Enterprise], Van Nostrand, Princeton, pp52-80<br />
<br />
* [[1957]], [http://www.thefreemanonline.org/featured/welfare-states-at-war/ Welfare States at War], [[The Freeman]], Février, Vol 7, n°2<br />
** Repris en [[1995]], [http://fee.org/wp-content/files/LeviathanAtWar.pdf Welfare States at War], In: [[Edmund A. Opitz]], dir., [http://fee.org/wp-content/files/LeviathanAtWar.pdf Leviathan at War], The Foundation for Economic Education: Irvington on Hudson NY, pp48-53<br />
<br />
* [[1960]], «&nbsp;The Phantom Called "Monopoly"&nbsp;», ''[[The Freeman]]'' 10, n° 3 (mars), p. 39-52 {{lire en ligne|lien=http://www.fee.org/the_freeman/detail/the-phantom-called-monopoly}}<br />
** Repris en [[1960]], [http://library.mises.org/books/Foundation%20for%20Economic%20Education/The%20Freeman%201960,%20Vol%20VII.pdf#293 "The Phantom Called "Monopoly""], In: [http://library.mises.org/books/Foundation%20for%20Economic%20Education/The%20Freeman%201960,%20Vol%20VII.pdf "Essays on Liberty"], Vol. VII, [[Foundation for Economic Education]], pp295-317<br />
<br />
* [[1961]], Volunteers for the Peace Corps, [[The Freeman]], Septembre<br />
** Repris en [[1995]], [http://fee.org/wp-content/files/LeviathanAtWar.pdf Volunteers for the Peace Corps], In: [[Edmund A. Opitz]], dir., [http://fee.org/wp-content/files/LeviathanAtWar.pdf Leviathan at War], The Foundation for Economic Education: Irvington on Hudson NY, pp163-167<br />
<br />
* [[1962]], [http://www.fee.org/the_freeman/detail/to-rebuild-the-ethical-foundation#ixzz2cPifnIGv "To Rebuild the Ethical Foundation"], [[The Freeman]], Août<br />
<br />
* [[1966]], [http://www.thefreemanonline.org/featured/interest-rates-are-rising/ Interest Rates Are Rising], [[The Freeman]], Novembre, Vol 16, n°11<br />
<br />
* [[1969]], <br />
** a. ''The Great Depression'', Lansing, MI<br />
** b. [http://www.fee.org/the_freeman/detail/the-great-depression#ixzz2fX1V9Dbj "The Great Depression"], [[The Freeman]], Octobre, Vol 19, n°10<br />
*** Repris en [[1975]], http://www.fee.org/the_freeman/detail/the-great-depression#ixzz2fX1V9Dbj "The Great Depression"], [[The Freeman]], Vol 25, Avril, n°4<br />
<br />
* [[1970]], <br />
** a. [http://www.thefreemanonline.org/featured/forecasting/ Forecasting], [[The Freeman]], January, Vol 20, n°1<br />
** b. [http://www.thefreemanonline.org/columns/planning-for-peace/ Planning for Peace], [[The Freeman]], Février, Vol 20, n°2<br />
*** Repris en [[1995]], [http://fee.org/wp-content/files/LeviathanAtWar.pdf Planning for Peace], In: [[Edmund A. Opitz]], dir., [http://fee.org/wp-content/files/LeviathanAtWar.pdf Leviathan at War], The Foundation for Economic Education: Irvington on Hudson NY, pp161-162<br />
** c. [http://www.thefreemanonline.org/featured/ludwig-von-mises-dean-of-rational-economics/ Ludwig von Mises: Dean of Rational Economics], [[The Freeman]], July, Vol 20, n°7<br />
<br />
* [[1971]], <br />
** a. Chicago Monetary tradition in the Light of the Austrian Theory, [[Reason]], Vol 3, n°7, octobre, pp24-30<br />
*** Repris en [[1971]], In: [[Friedrich Hayek]], dir., [http://oll.libertyfund.org/?option=com_staticxt&staticfile=show.php%3Ftitle=1663&chapter=37645&layout=html&Itemid=27 Chicago Monetary tradition in the Light of the Austrian Theory], Towards Liberty: Essays in Honor of Ludwig von Mises, 2 vols, Menlo Park, CA : Institute for Human Studies<br />
** b. [http://www.thefreemanonline.org/book-reviews/a-reviewers-notebook-1971-4/ commentaire de la nouvelle édition du livre de] [[Ludwig von Mises]], The Theory of Money and Credit, [[The Freeman]], Avril<br />
<br />
* [[1972]], [http://www.fee.org/pdf/the-freeman/issues/august%201972.pdf Are We Marxians Now?], [[The Freeman]], Vol 22, n°8, August<br />
<br />
* [[1973]], <br />
** a. ''Inflation or Gold Standard'', Lansing, MI, <br />
** b. [http://www.thefreemanonline.org/featured/controlling-pollution/ Controlling Pollution], [[The Freeman]], Février, Vol 23, n°2<br />
** c. [http://www.fee.org/pdf/the-freeman/issues/september%201973.pdf No Shortage of Gold], [[The Freeman]], Vol 23, n°9, september, pp515-522<br />
<br />
* [[1975]] .<br />
** Dir. ''Gold is Money''. Westport, Conn.&nbsp;: Greenwood Press. {{lire en ligne|lien=http://mises.org/document/3198/How-Can-Europe-Survive}}<br />
** [http://www.thefreemanonline.org/featured/the-great-depression-2/ The Great Depression], [[The Freeman]], avril, Vol 25, n°4, pp204-15<br />
<br />
* [[1976]], <br />
** a. ''Death and Taxes'', Washington, DC.: The Heritage Foundation<br />
*** 2e édition en [[1982]]<br />
** b. "Capital Consumption", [[The Freeman]], May, pp282-299 <br />
<br />
* [[1977]], <br />
** a. ''Problemas económicas de actualidad'', Buenos Aires, Argentina<br />
** b. Age of Inflation, Belmont, Mass.: Western Islands<br />
*** Nouvelle édition en [[1979]]<br />
*** Traduction en espagnol en [[1983]], ''Tiempos de inflation'', Buenos Aires, Argenina<br />
<br />
* [[1978]], <br />
** a. [http://www.thefreemanonline.org/columns/you-cannot-get-even/ You Cannot Get Even], [[The Freeman]], June, Vol 28, n°6 <br />
*** repris en [[2007]], [http://www.thefreemanonline.org/featured/a-sennholz-sampler/ A Sennholz Sampler: You Cannot Get Even], [[The Freeman]], June, Vol 57, n°5<br />
** b. "How Safe Is Your Bank?", Private Practice, Juillet<br />
*** Repris en [[1978]], [http://www.fee.org/the_freeman/detail/how-safe-is-your-bank#ixzz2bE9SpPSt "How Safe Is Your Bank?"], [[The Freeman]], Octobre<br />
<br />
* [[1979]], [http://www.thefreemanonline.org/columns/there-is-no-escape/ "There Is No Escape"], [[The Freeman]], November, Vol 29, n°11<br />
<br />
* [[1981]], <br />
** a. «&nbsp;Standards of Living Are Falling&nbsp;», ''[[The Freeman]]'' 31, n° 2 (February) {{lire en ligne|lien=http://www.thefreemanonline.org/columns/standards-of-living-are-falling/}}<br />
** b. «&nbsp;Tensions in Poland&nbsp;», ''[[The Freeman]]'' 31, n° 5 (mai), p. 259-271 {{lire en ligne|lien=http://www.fee.org/the_freeman/detail/tensions-in-poland}}<br />
<br />
* [[1982]], <br />
** a. Death And Taxes, Center for Futures Education, Cedar Falls: Iowa<br />
** b. [http://www.thefreemanonline.org/columns/argentina-on-the-brink/ "Argentina on The Brink"], [[The Freeman]], December, Vol 32, n°12 <br />
<br />
* [[1983]],<br />
** a. «&nbsp;Unemployment in Puerto Rico&nbsp;», ''[[The Freeman]]'' 33, n° 6 (juin), p. 358-368 {{lire en ligne|lien=http://www.fee.org/the_freeman/detail/unemployment-in-puerto-rico}}<br />
** b. «&nbsp;Benefit Mandates Cause Unemployment&nbsp;», ''[[The Freeman]]'' 33, n°7 (juillet) {{lire en ligne|lien=http://www.thefreemanonline.org/columns/benefit-mandates-cause-unemployment/}}<br />
<br />
* [[1984]], <br />
** a. {{pdf}} [http://library.mises.org/books/Hans%20F%20Sennholz/The%20Underground%20Economy.pdf The Underground Economy], Auburn, Ala.: Ludwig von Mises Institute<br />
** b. «&nbsp;Ideological Roots of Unionism&nbsp;», ''[[The Freeman]]'' 34, n° 2 (février), p. 107-120 {{lire en ligne|lien=http://www.fee.org/the_freeman/detail/ideological-roots-of-unionism}}<br />
*** Repris en [[1994]], In: [[Hans Sennholz]], dir., [http://fee.org/wp-content/files/American_Unionism_Fallacies_and_Follies.pdf American Unionism: Fallacies and Follies], Foundation for Economic Education, Irvington-on-Hudson, NY, pp41-55<br />
** c. [http://www.fee.org/the_freeman/detail/a-page-on-freedom-number-4#ixzz2bSinzDrZ "A Page on Freedom: Number 4"], ''[[The Freeman]]'' (mars)<br />
** d. «&nbsp;The Davis-Bacon Act&nbsp;», ''[[The Freeman]]'' 34, n° 6 (juin), p. 345-351 {{lire en ligne|lien=http://www.fee.org/the_freeman/detail/the-davis-bacon-act}}<br />
** e. «&nbsp;The Supply of Labor&nbsp;», ''[[The Freeman]]'' 34, n° 10 (octobre), p. 594-612 {{lire en ligne|lien=http://www.fee.org/the_freeman/detail/the-supply-of-labor}}<br />
<br />
* [[1985]] <br />
** a. ''Money and Freedom'', Spring Mills, Penn.: Libertarian Press<br />
*** Traduction en espagnol en [[1987]], ''Moneda y libertad'', Buenos Aires, Argentina<br />
*** Traduction en polonais en [[1991]], ''Pieniadze I Wolnosc'', London, England<br />
** b. [http://www.fee.org/publications/the-freeman/article.asp?aid=1625 Laws Against Plant Closings], [[The Freeman: Ideas on Liberty]], avril, Vol 35, n°4<br />
** c. [http://www.mises.org/etexts/sennholz.pdf The Monetary Writings of '''Carl Menger'''], In: The Gold Standard: An Austrian Perspective, [[Llewellyn Rockwell]] Jr, dir., Lexington, Mass.: Lexington Books, Ch 2, pp19–34<br />
** d. «&nbsp;Protectionism and Unemployment&nbsp;», ''[[The Freeman]]'' 35, n° 3 (mars), p. 159-171 {{lire en ligne|lien=http://www.fee.org/the_freeman/detail/protectionism-and-unemployment}}<br />
*** Repris en [[1996]], In: [[Burton W. Folsom]], dir., [http://fee.org/wp-content/files/IndustrialRevolutionandFreeTrade.pdf The Industrial Revolution and Free Trade], Irvington-on-Hudson, N.Y. : Foundation for Economic Education, Ch 18, pp141-153<br />
** e. [http://www.thefreemanonline.org/columns/liberalism-and-capitalism/ Liberalism and Capitalism], [[The Freeman]], November, Vol 35, n°11 <br />
<br />
* [[1986]].<br />
** "Deficits Do Matter", [[The Freeman]], Décembre<br />
*** Repris en 2004, ** e. [http://www.fee.org/the_freeman/detail/deficits-do-matter#ixzz2VclVJIkk "Deficits Do Matter. Governments Rarely Invest Their Funds Productively"], [[The Freeman]], Mars, Vol 54, n°3<br />
** «&nbsp;Taxes and Unemployment&nbsp;». ''[[The Freeman]]'' 36, n° 7 (juillet)&nbsp;: p. 249-255. {{lire en ligne|lien=http://www.fee.org/the_freeman/detail/taxes-and-unemployment}}<br />
<br />
* [[1987]], <br />
** a. ''[[The Politics of Unemployment]]''. Spring Mills, Penn.&nbsp;: Libertarian Press. {{ISBN|0-910884-17-X}}<br />
** b. ''Debts and Deficits'', Spring Mills, Penn.: Libertarian Press<br />
*** Traduction en espagnol (''Moneda y libertad'', Buenos Aires, Argentina) <br />
** c. [http://www.thefreemanonline.org/columns/privatizing-federal-programs/ Privatizing Federal Programs], [[The Freeman]], Juin, Vol 37, n°6<br />
** d. [http://library.mises.org/books/Robert%20G%20Anderson/Ideas%20on%20Liberty%20Essays%20in%20Honor%20of%20Paul%20L%20Poirot_Vol_2.pdf#109 "Eternal Hope"], In: [[Beth Hoffman]], dir., [http://library.mises.org/books/Robert%20G%20Anderson/Ideas%20on%20Liberty%20Essays%20in%20Honor%20of%20Paul%20L%20Poirot_Vol_2.pdf "Ideas on Liberty: Essays in Honor of Paul L. Poirot"], Irvington-on-Hudson: [[Foundation for Economic Education]], pp99-108<br />
<br />
* [[1988]] <br />
** a. ''The Great Depression: Will We Repeat It?'', Spring Mills, Penn.: Libertarian Press <br />
** b. [http://www.fee.org/wp-content/uploads/2009/11/FreedomPhilosophy.pdf Different Yardsticks], In: [[Paul L. Poirot]], dir, [http://www.fee.org/wp-content/uploads/2009/11/FreedomPhilosophy.pdf The Philosophy of Freedom], The Foundation for Economic Education: Irvington on Hudson NY, pp115-117<br />
** c. [http://www.fee.org/the_freeman/detail/the-banking-crisis#ixzz2bUbIKwD5 "The Banking Crisis"], [[The Freeman]], Novembre<br />
<br />
* [[1989]], ''The Savings and Loan Bailout'', Spring Mills, Penn.: Libertarian Press <br />
<br />
* [[1990]], ''Three Economic Commandments'', Spring Mills, Penn.: Libertarian Press <br />
** Extrait repris en [[1997]], [http://www.ircusa.com/liberty/faithofourfathers.pdf#160 "A Judeo-Christian Foundation"], In: Mary Sennholz, dir., [http://www.ircusa.com/liberty/faithofourfathers.pdf "Faith of Our Fathers"], Irving-on-Hudson: [[Foundation for Economic Education]], pp152-157<br />
<br />
* [[1992]], <br />
** a. [http://www.thefreemanonline.org/columns/perspective-strength-springs-from-strong-ideas/ Perspective: Strength Springs from Strong Ideas], [[The Freeman]], July, Vol 42, n°7 <br />
** b. [http://www.thefreemanonline.org/columns/notes-from-fee/ Notes from FEE], [[The Freeman]], July, Vol 42, n°7<br />
** c. [http://fee.org/wp-content/uploads/2009/09/moralityofcapita00editguat.pdf#page=11 Introduction], In: [[Mark W. Hendrickson]], dir., [http://fee.org/wp-content/uploads/2009/09/moralityofcapita00editguat.pdf The Morality of Capitalism], Irvington-on-Hudson: The Foundation for Economic Education, Inc., pp1-6<br />
<br />
* [[1993]].<br />
** ''The First Eighty Years of Grove City College'', Grove City, PA<br />
** Ed. ''Bankers and Regulators''. Irvington-on-Hudson, NY&nbsp;: [[Foundation for Economic Education]]. {{ISBN|0-910614-91-1}} {{lire en ligne|lien=http://www.fee.org/library/detail/bankers-and-regulators}}<br />
** Ed. ''Public Education and Indoctrination''. Irvington-on-Hudson, NY&nbsp;: [[Foundation for Economic Education]]. {{ISBN|0-910614-86-5}} {{lire en ligne|lien=http://www.fee.org/library/detail/public-education-and-indoctrination}}<br />
** Ed. ''Taxation and Confiscation''. Irvington-on-Hudson, NY&nbsp;: [[Foundation for Economic Education]]. {{ISBN|0-910614-89-X}} {{lire en ligne|lien=http://www.fee.org/library/detail/taxation-and-confiscation}}<br />
<br />
* [[1994]].<br />
** Ed. ''American Unionism: Fallacies and Follies''. Irvington-on-Hudson, NY&nbsp;: [[Foundation for Economic Education]]. {{ISBN|0-910614-97-0}} {{lire en ligne|lien=http://www.fee.org/library/detail/american-unionism-fallacies-and-follies}}<br />
** Ed., [http://fee.org/wp-content/files/InflationisTheft.pdf Inflation is Theft], Foundation for Economic Education, Irvington-on-Hudson, NY<br />
<br />
* [[1995]], <br />
** a. [http://www.mises.org/books/memoriam.pdf Murray Rothbard (1926-1995)], In: [[Lew Rockwell]], dir., [http://www.mises.org/books/memoriam.pdf Murray N. Rothbard: In Memoriam Auburn], AL: Ludwig von Mises Institute<br />
** b. dir., [http://fee.org/wp-content/uploads/2009/11/InflationisTheft.pdf Free to Try], Foundation for Economic Education, Irvington-on-Hudson, NY<br />
** c. [http://fee.org/wp-content/uploads/2009/11/InflationisTheft.pdf Introduction], In: [[Hans Sennholz]], dir., [http://fee.org/wp-content/files/FreeToTry.pdf Free to Try], Foundation for Economic Education, Irvington-on-Hudson, NY, pp1-4<br />
** d. dir., The Lustre of Gold, Irvington-on-Hudson, N.Y.: Foundation for Economic Education<br />
** e. «&nbsp;Minimum Wages&nbsp;», ''[[The Freeman]]'' 45, n° 3 (mars), p. 169-170 {{lire en ligne|lien=http://www.fee.org/the_freeman/detail/minimum-wages}}<br />
** f. [http://www.thefreemanonline.org/columns/budget-deficits/ Budget Deficits], [[The Freeman]], April, Vol 45, n°4<br />
** g. [http://www.thefreemanonline.org/columns/affirmative-action/ Affirmative Action], [[The Freeman]], June, Vol 45, n°6 <br />
** h. [http://www.fee.org/the_freeman/detail/degenerate-democracy#ixzz2XR5MvKuZ "Degenerate Democracy. Majority Rule Differs from Constitutional Democracy"], [[The Freeman]], Juillet, Vol 45, n°7<br />
** i. [http://www.thefreemanonline.org/columns/misplaced-hope/ Misplaced Hope], [[The Freeman]], October, Vol 45, n°10<br />
** j. [http://www.thefreemanonline.org/columns/counting-our-blessings/ Counting Our Blessings], [[The Freeman]], November, Vol 45, n°11<br />
** k. [http://www.thefreemanonline.org/columns/love-and-envy/ Love and Envy], [[The Freeman]], December, Vol 45, n°12<br />
<br />
* [[1996]], <br />
** a. "The Böhm-Bawerkian Foundation of the Interest Theory", In: [[Hardy Bouillon]], dir., Libertarians and Liberalism, Aldershot, England: Avebury<br />
*** Repris dans la nouvelle édition en [[1998]], The Bohm-Bawerkian Foundation of the Interest Theory, In: [[Hardy Bouillon]], dir., Libertarians and Liberalism, Essays in Honour of Gerard Radnitzky, Suffolk, Grande Bretagne: Ipswich Book Company, pp123-147<br />
** b. [http://www.thefreemanonline.org/columns/looking-back/ Looking Back], [[The Freeman]], March, Vol 46, n°3<br />
** c. [http://www.thefreemanonline.org/columns/jobs-and-trade/ Jobs and Trade], [[The Freeman]], July, Vol 46, n°7<br />
*** repris en [[2007]], [http://www.thefreemanonline.org/featured/a-sennholz-sampler/ A Sennholz Sampler: Jobs and Trade], [[The Freeman]], June, Vol 57, n°5<br />
** d. [http://www.thefreemanonline.org/departments/book-review-human-action-by-ludwig-von-mises/ Commentaire de la 4ème édition révisée du livre de] [[Ludwig von Mises]], "Human Action", [[The Freeman]], July, Vol 47, n°6<br />
** e. "Onward Still", [[The Freeman]], May, pp332–336<br />
<br />
* [[1997]], <br />
** a. ''Reflection and Rememberance'', Irvington-on-Hudson, N.Y.: Foundation for Economic Education<br />
** b. [http://fee.org/wp-content/files/GovernmentanIdealConcept.pdf Introduction], In: [[Leonard Read]], [http://fee.org/wp-content/files/GovernmentanIdealConcept.pdf Government: An Ideal Concept], Irvington-on-Hudson, N.Y.: Foundation for Economic Education, pp1-2<br />
** c. [http://www.thefreemanonline.org/columns/faith-in-the-fed/Faith in the Fed. Blind Faith in Political Power Obscures the Fed's True Nature], [[The Freeman]], April, Vol 47, n°4<br />
<br />
* [[2000]], "Ludwig von Mises: Valiant Defender of Freedom", In: [[Richard M. Ebeling]], dir., "Human Action: A 50-Year Tribute", Hillsdale, Mich.: Hillsdale College Press, pp201-214<br />
<br />
* [[2004]], "Sowing the Wind: Essays and Articles on Popular Economic Policies that Make Matters Worse", Libertarian Press<br />
<br />
== Archives Audio ==<br />
<br />
* [[1961]], [http://brunoleonimedia.servingfreedom.net/conference1/sennholz.mp3 Intervention] à la conférence de la [[société du Mont Pélerin]] à Turin<br />
<br />
== Littérature secondaire ==<br />
<br />
* [[1976]], [[Mark Spangler]], [http://www.thefreemanonline.org/book-reviews/death-and-taxes-a-review/ commentaire du livre de] [[Hans Sennholz]], Death and Taxes, [[The Freeman]], octobre<br />
<br />
* [[1983]], [[Brian Summers]], [http://www.thefreemanonline.org/columns/book-review-death-and-taxes-by-hans-f-sennholz/ commentaire du livre de] [[Hans Sennholz]], "Death And Taxes", [[The Freeman]], Juillet, Vol 33, n°7<br />
<br />
* [[1988]], [[John Chamberlain]], [http://www.thefreemanonline.org/columns/a-reviewers-notebook-debts-and-deficits/ commentaire du livre de] Hans Sennholz, "Debts and Deficits", [[The Freeman]], March, Vol 38, n°3<br />
<br />
* [[1992]], [[John W. Robbins]] et [[Mark Spangler]], dir., A Man of Principle: Essays in Honor of Hans F. Sennholz, Grove City, Penn.: Grove City College Press<br />
<br />
* [[1994]], [[Robert Batemarco]], [http://www.thefreemanonline.org/columns/book-review-bankers-and-regulators-with-an-introduction-by-hans-f-sennholz/ commentaire du livre de] Hans Sennholz, dir., "Bankers and Regulators", [[The Freeman]], July, Vol 44, n°7<br />
<br />
* [[1995]], <br />
** [[Steven Horwitz]], [http://www.thefreemanonline.org/book-reviews/book-review-inflation-is-theft-the-foundation-for-economic-education/ commentaire du livre de] Hans Sennholz, dir., [http://fee.org/wp-content/uploads/2009/11/InflationisTheft.pdf Inflation is Theft], [[The Freeman]], June, Vol 45, n°6<br />
** [[William H. Peterson]], [http://www.thefreemanonline.org/columns/book-review-free-to-try-introduction-by-hans-f-sennholz/ commentaire du livre de] Hans F. Sennholz, dir., [http://fee.org/wp-content/files/FreeToTry.pdf Free to Try], [[The Freeman]], October, Vol 45, n°10<br />
<br />
* [[1996]], [[Ron Paul]], [http://www.thefreemanonline.org/departments/book-review-the-lustre-of-gold-with-an-introduction-by-hans-f-sennholz/ commentaire du livre de] [[Hans Sennholz]], dir., The Lustre of Gold, [[The Freeman]], Janvier<br />
<br />
* [[2005]], [[Bettina Bien Greaves]], [http://www.fee.org/the_freeman/detail/sowing-the-wind-essays-and-articles-on-popular-economic-policies-that-make-matters-worse#ixzz2UQH8EaTE Commentaire du livre de] [[Hans Sennholz]], "Sowing the Wind: Essays and Articles on Popular Economic Policies that Make Matters Worse", [[The Freeman]], Septembre, Vol 55, n°7<br />
<br />
* [[2007]].<br />
** [[Richard Ebeling|Richard M. Ebeling]]. «&nbsp;Hans F. Sennholz: Champion of Freedom and Austrian Economics&nbsp;». ''[[The Freeman]]'' 57, n° 5 (juin 2007)&nbsp;: p. 2-3. {{lire en ligne|lien=http://www.fee.org/the_freeman/detail/hans-f-sennholz-champion-of-freedom-and-austrian-economics}}<br />
** [[Gary North]], [http://www.lewrockwell.com/north/north541.html Hans Sennholz, R.I.P.], [[LewRockwell.com]], 25 juin<br />
** Don Hopey, [http://www.post-gazette.com/pg/07176/796921-122.stm Obituary: Hans Sennholz / Former Grove City professor and influential economist Died June 23, 2007], Pittsburgh Post-Gazette, 25 juin<br />
** [[Lawrence W. Reed]]. «&nbsp;Hans F. Sennholz, 1922–2007&nbsp;». ''[[The Freeman]]'' 57, n° 8 (octobre 2007)&nbsp;: p. 14-15. {{lire en ligne|lien=http://www.fee.org/the_freeman/detail/hans-f-sennholz-19222007}}<br />
** [[Mark Skousen]], [http://www.dailyreckoning.com.au/hans-sennholz-biography/2007/07/11/ A Biography of Hans Sennholz, the Douglas McArthur of Free-Market Economics], The Daily Reckonning, 11 juillet<br />
<br />
== Liens externes ==<br />
* {{fr}} "[http://fr.wikipedia.org/wiki/Hans_Sennholz Hans Sennholz]" sur [[Wikipédia]]<br />
* {{en}} [http://www.sennholz.com/ Page personnelle de Hans F. Sennholz].<br />
* {{en}} [[Joseph Salerno]], «&nbsp;[http://www.mises.org/fullstory.aspx?control=1155&id=70 Hans Sennholz, Teacher and Theorist]&nbsp;».<br />
* {{en}} Hans F. Sennholz, «&nbsp;[http://www.mises.org/story/1991 Repeal the Minimum Wage]&nbsp;».<br />
<br />
{{Portail économie}}<br />
{{Portail auteurs}}<br />
<br />
{{DEFAULTSORT:Sennholz, Hans}}<br />
[[Catégorie:Économistes]]<br />
[[Catégorie:XXe siècle]]<br />
[[Catégorie:Minarchistes]]</div>Jerome Alexandrehttps://www.wikiberal.org/index.php?title=Hans_Sennholz&diff=116846Hans Sennholz2013-12-03T18:51:33Z<p>Jerome Alexandre : /* Œuvres */ 1993</p>
<hr />
<div>{{Infobox individu<br />
| identité = Hans Sennholz<br />
| type = [[:Catégorie:Économistes|Économiste]]<br />
| dates = [[1922]]-[[2007]]<br />
| image = [[Image:sennholz.jpg|200pw]]<br />
| tendance = [[minarchiste]]<br />
| citation =<br />
| nationalité = {{Allemagne}} puis {{états-Unis}}<br />
| Catallaxia = <br />
| Librairal = <br />
}}<br />
<br />
'''Hans F. Sennholz''', né en Allemagne en [[1922]] et mort en [[2007]], est un économiste de l'[[École autrichienne]]. Il a été l'élève de [[Ludwig von Mises]], et est un partisan de l'[[étalon-or]]. Il a enseigné la science économique au Grove City College, de [[1956]] à [[1992]]. Il est devenu ensuite consultant. <br />
<br />
Il a été président de la [[Foundation for Economic Education]], de [[1992]] à [[1997]]. Il est mort le 23 juin [[2007]].<br />
<br />
== Œuvres ==<br />
<br />
* [[1955]].<br />
** ''Divided Europe'', New York, NY<br />
** ''How Can Europe Survive''. Toronto&nbsp;: D. Van Nostrand. {{lire en ligne|lien=http://mises.org/document/3198/How-Can-Europe-Survive}}<br />
<br />
* [[1956]], [http://mises.org/books/freeenterprise.pdf On Democracy], In: Mary Sennholz, dir., [http://mises.org/books/freeenterprise.pdf On Freedom and Free Enterprise], Van Nostrand, Princeton, pp52-80<br />
<br />
* [[1957]], [http://www.thefreemanonline.org/featured/welfare-states-at-war/ Welfare States at War], [[The Freeman]], Février, Vol 7, n°2<br />
** Repris en [[1995]], [http://fee.org/wp-content/files/LeviathanAtWar.pdf Welfare States at War], In: [[Edmund A. Opitz]], dir., [http://fee.org/wp-content/files/LeviathanAtWar.pdf Leviathan at War], The Foundation for Economic Education: Irvington on Hudson NY, pp48-53<br />
<br />
* [[1960]], «&nbsp;The Phantom Called "Monopoly"&nbsp;», ''[[The Freeman]]'' 10, n° 3 (mars), p. 39-52 {{lire en ligne|lien=http://www.fee.org/the_freeman/detail/the-phantom-called-monopoly}}<br />
** Repris en [[1960]], [http://library.mises.org/books/Foundation%20for%20Economic%20Education/The%20Freeman%201960,%20Vol%20VII.pdf#293 "The Phantom Called "Monopoly""], In: [http://library.mises.org/books/Foundation%20for%20Economic%20Education/The%20Freeman%201960,%20Vol%20VII.pdf "Essays on Liberty"], Vol. VII, [[Foundation for Economic Education]], pp295-317<br />
<br />
* [[1961]], Volunteers for the Peace Corps, [[The Freeman]], Septembre<br />
** Repris en [[1995]], [http://fee.org/wp-content/files/LeviathanAtWar.pdf Volunteers for the Peace Corps], In: [[Edmund A. Opitz]], dir., [http://fee.org/wp-content/files/LeviathanAtWar.pdf Leviathan at War], The Foundation for Economic Education: Irvington on Hudson NY, pp163-167<br />
<br />
* [[1962]], [http://www.fee.org/the_freeman/detail/to-rebuild-the-ethical-foundation#ixzz2cPifnIGv "To Rebuild the Ethical Foundation"], [[The Freeman]], Août<br />
<br />
* [[1966]], [http://www.thefreemanonline.org/featured/interest-rates-are-rising/ Interest Rates Are Rising], [[The Freeman]], Novembre, Vol 16, n°11<br />
<br />
* [[1969]], <br />
** a. ''The Great Depression'', Lansing, MI<br />
** b. [http://www.fee.org/the_freeman/detail/the-great-depression#ixzz2fX1V9Dbj "The Great Depression"], [[The Freeman]], Octobre, Vol 19, n°10<br />
*** Repris en [[1975]], http://www.fee.org/the_freeman/detail/the-great-depression#ixzz2fX1V9Dbj "The Great Depression"], [[The Freeman]], Vol 25, Avril, n°4<br />
<br />
* [[1970]], <br />
** a. [http://www.thefreemanonline.org/featured/forecasting/ Forecasting], [[The Freeman]], January, Vol 20, n°1<br />
** b. [http://www.thefreemanonline.org/columns/planning-for-peace/ Planning for Peace], [[The Freeman]], Février, Vol 20, n°2<br />
*** Repris en [[1995]], [http://fee.org/wp-content/files/LeviathanAtWar.pdf Planning for Peace], In: [[Edmund A. Opitz]], dir., [http://fee.org/wp-content/files/LeviathanAtWar.pdf Leviathan at War], The Foundation for Economic Education: Irvington on Hudson NY, pp161-162<br />
** c. [http://www.thefreemanonline.org/featured/ludwig-von-mises-dean-of-rational-economics/ Ludwig von Mises: Dean of Rational Economics], [[The Freeman]], July, Vol 20, n°7<br />
<br />
* [[1971]], <br />
** a. Chicago Monetary tradition in the Light of the Austrian Theory, [[Reason]], Vol 3, n°7, octobre, pp24-30<br />
*** Repris en [[1971]], In: [[Friedrich Hayek]], dir., [http://oll.libertyfund.org/?option=com_staticxt&staticfile=show.php%3Ftitle=1663&chapter=37645&layout=html&Itemid=27 Chicago Monetary tradition in the Light of the Austrian Theory], Towards Liberty: Essays in Honor of Ludwig von Mises, 2 vols, Menlo Park, CA : Institute for Human Studies<br />
** b. [http://www.thefreemanonline.org/book-reviews/a-reviewers-notebook-1971-4/ commentaire de la nouvelle édition du livre de] [[Ludwig von Mises]], The Theory of Money and Credit, [[The Freeman]], Avril<br />
<br />
* [[1972]], [http://www.fee.org/pdf/the-freeman/issues/august%201972.pdf Are We Marxians Now?], [[The Freeman]], Vol 22, n°8, August<br />
<br />
* [[1973]], <br />
** a. ''Inflation or Gold Standard'', Lansing, MI, <br />
** b. [http://www.thefreemanonline.org/featured/controlling-pollution/ Controlling Pollution], [[The Freeman]], Février, Vol 23, n°2<br />
** c. [http://www.fee.org/pdf/the-freeman/issues/september%201973.pdf No Shortage of Gold], [[The Freeman]], Vol 23, n°9, september, pp515-522<br />
<br />
* [[1975]] .<br />
** Dir. ''Gold is Money''. Westport, Conn.&nbsp;: Greenwood Press. {{lire en ligne|lien=http://mises.org/document/3198/How-Can-Europe-Survive}}<br />
** [http://www.thefreemanonline.org/featured/the-great-depression-2/ The Great Depression], [[The Freeman]], avril, Vol 25, n°4, pp204-15<br />
<br />
* [[1976]], <br />
** a. ''Death and Taxes'', Washington, DC.: The Heritage Foundation<br />
*** 2e édition en [[1982]]<br />
** b. "Capital Consumption", [[The Freeman]], May, pp282-299 <br />
<br />
* [[1977]], <br />
** a. ''Problemas económicas de actualidad'', Buenos Aires, Argentina<br />
** b. Age of Inflation, Belmont, Mass.: Western Islands<br />
*** Nouvelle édition en [[1979]]<br />
*** Traduction en espagnol en [[1983]], ''Tiempos de inflation'', Buenos Aires, Argenina<br />
<br />
* [[1978]], <br />
** a. [http://www.thefreemanonline.org/columns/you-cannot-get-even/ You Cannot Get Even], [[The Freeman]], June, Vol 28, n°6 <br />
*** repris en [[2007]], [http://www.thefreemanonline.org/featured/a-sennholz-sampler/ A Sennholz Sampler: You Cannot Get Even], [[The Freeman]], June, Vol 57, n°5<br />
** b. "How Safe Is Your Bank?", Private Practice, Juillet<br />
*** Repris en [[1978]], [http://www.fee.org/the_freeman/detail/how-safe-is-your-bank#ixzz2bE9SpPSt "How Safe Is Your Bank?"], [[The Freeman]], Octobre<br />
<br />
* [[1979]], [http://www.thefreemanonline.org/columns/there-is-no-escape/ "There Is No Escape"], [[The Freeman]], November, Vol 29, n°11<br />
<br />
* [[1981]], <br />
** a. «&nbsp;Standards of Living Are Falling&nbsp;», ''[[The Freeman]]'' 31, n° 2 (February) {{lire en ligne|lien=http://www.thefreemanonline.org/columns/standards-of-living-are-falling/}}<br />
** b. «&nbsp;Tensions in Poland&nbsp;», ''[[The Freeman]]'' 31, n° 5 (mai), p. 259-271 {{lire en ligne|lien=http://www.fee.org/the_freeman/detail/tensions-in-poland}}<br />
<br />
* [[1982]], <br />
** a. Death And Taxes, Center for Futures Education, Cedar Falls: Iowa<br />
** b. [http://www.thefreemanonline.org/columns/argentina-on-the-brink/ "Argentina on The Brink"], [[The Freeman]], December, Vol 32, n°12 <br />
<br />
* [[1983]],<br />
** a. «&nbsp;Unemployment in Puerto Rico&nbsp;», ''[[The Freeman]]'' 33, n° 6 (juin), p. 358-368 {{lire en ligne|lien=http://www.fee.org/the_freeman/detail/unemployment-in-puerto-rico}}<br />
** b. «&nbsp;Benefit Mandates Cause Unemployment&nbsp;», ''[[The Freeman]]'' 33, n°7 (juillet) {{lire en ligne|lien=http://www.thefreemanonline.org/columns/benefit-mandates-cause-unemployment/}}<br />
<br />
* [[1984]], <br />
** a. {{pdf}} [http://library.mises.org/books/Hans%20F%20Sennholz/The%20Underground%20Economy.pdf The Underground Economy], Auburn, Ala.: Ludwig von Mises Institute<br />
** b. «&nbsp;Ideological Roots of Unionism&nbsp;», ''[[The Freeman]]'' 34, n° 2 (février), p. 107-120 {{lire en ligne|lien=http://www.fee.org/the_freeman/detail/ideological-roots-of-unionism}}<br />
*** Repris en [[1994]], In: [[Hans Sennholz]], dir., [http://fee.org/wp-content/files/American_Unionism_Fallacies_and_Follies.pdf American Unionism: Fallacies and Follies], Foundation for Economic Education, Irvington-on-Hudson, NY, pp41-55<br />
** c. [http://www.fee.org/the_freeman/detail/a-page-on-freedom-number-4#ixzz2bSinzDrZ "A Page on Freedom: Number 4"], ''[[The Freeman]]'' (mars)<br />
** d. «&nbsp;The Davis-Bacon Act&nbsp;», ''[[The Freeman]]'' 34, n° 6 (juin), p. 345-351 {{lire en ligne|lien=http://www.fee.org/the_freeman/detail/the-davis-bacon-act}}<br />
** e. «&nbsp;The Supply of Labor&nbsp;», ''[[The Freeman]]'' 34, n° 10 (octobre), p. 594-612 {{lire en ligne|lien=http://www.fee.org/the_freeman/detail/the-supply-of-labor}}<br />
<br />
* [[1985]] <br />
** a. ''Money and Freedom'', Spring Mills, Penn.: Libertarian Press<br />
*** Traduction en espagnol en [[1987]], ''Moneda y libertad'', Buenos Aires, Argentina<br />
*** Traduction en polonais en [[1991]], ''Pieniadze I Wolnosc'', London, England<br />
** b. [http://www.fee.org/publications/the-freeman/article.asp?aid=1625 Laws Against Plant Closings], [[The Freeman: Ideas on Liberty]], avril, Vol 35, n°4<br />
** c. [http://www.mises.org/etexts/sennholz.pdf The Monetary Writings of '''Carl Menger'''], In: The Gold Standard: An Austrian Perspective, [[Llewellyn Rockwell]] Jr, dir., Lexington, Mass.: Lexington Books, Ch 2, pp19–34<br />
** d. «&nbsp;Protectionism and Unemployment&nbsp;», ''[[The Freeman]]'' 35, n° 3 (mars), p. 159-171 {{lire en ligne|lien=http://www.fee.org/the_freeman/detail/protectionism-and-unemployment}}<br />
*** Repris en [[1996]], In: [[Burton W. Folsom]], dir., [http://fee.org/wp-content/files/IndustrialRevolutionandFreeTrade.pdf The Industrial Revolution and Free Trade], Irvington-on-Hudson, N.Y. : Foundation for Economic Education, Ch 18, pp141-153<br />
** e. [http://www.thefreemanonline.org/columns/liberalism-and-capitalism/ Liberalism and Capitalism], [[The Freeman]], November, Vol 35, n°11 <br />
<br />
* [[1986]].<br />
** "Deficits Do Matter", [[The Freeman]], Décembre<br />
*** Repris en 2004, ** e. [http://www.fee.org/the_freeman/detail/deficits-do-matter#ixzz2VclVJIkk "Deficits Do Matter. Governments Rarely Invest Their Funds Productively"], [[The Freeman]], Mars, Vol 54, n°3<br />
** «&nbsp;Taxes and Unemployment&nbsp;». ''[[The Freeman]]'' 36, n° 7 (juillet)&nbsp;: p. 249-255. {{lire en ligne|lien=http://www.fee.org/the_freeman/detail/taxes-and-unemployment}}<br />
<br />
* [[1987]], <br />
** a. ''[[The Politics of Unemployment]]''. Spring Mills, Penn.&nbsp;: Libertarian Press. {{ISBN|0-910884-17-X}}<br />
** b. ''Debts and Deficits'', Spring Mills, Penn.: Libertarian Press<br />
*** Traduction en espagnol (''Moneda y libertad'', Buenos Aires, Argentina) <br />
** c. [http://www.thefreemanonline.org/columns/privatizing-federal-programs/ Privatizing Federal Programs], [[The Freeman]], Juin, Vol 37, n°6<br />
** d. [http://library.mises.org/books/Robert%20G%20Anderson/Ideas%20on%20Liberty%20Essays%20in%20Honor%20of%20Paul%20L%20Poirot_Vol_2.pdf#109 "Eternal Hope"], In: [[Beth Hoffman]], dir., [http://library.mises.org/books/Robert%20G%20Anderson/Ideas%20on%20Liberty%20Essays%20in%20Honor%20of%20Paul%20L%20Poirot_Vol_2.pdf "Ideas on Liberty: Essays in Honor of Paul L. Poirot"], Irvington-on-Hudson: [[Foundation for Economic Education]], pp99-108<br />
<br />
* [[1988]] <br />
** a. ''The Great Depression: Will We Repeat It?'', Spring Mills, Penn.: Libertarian Press <br />
** b. [http://www.fee.org/wp-content/uploads/2009/11/FreedomPhilosophy.pdf Different Yardsticks], In: [[Paul L. Poirot]], dir, [http://www.fee.org/wp-content/uploads/2009/11/FreedomPhilosophy.pdf The Philosophy of Freedom], The Foundation for Economic Education: Irvington on Hudson NY, pp115-117<br />
** c. [http://www.fee.org/the_freeman/detail/the-banking-crisis#ixzz2bUbIKwD5 "The Banking Crisis"], [[The Freeman]], Novembre<br />
<br />
* [[1989]], ''The Savings and Loan Bailout'', Spring Mills, Penn.: Libertarian Press <br />
<br />
* [[1990]], ''Three Economic Commandments'', Spring Mills, Penn.: Libertarian Press <br />
** Extrait repris en [[1997]], [http://www.ircusa.com/liberty/faithofourfathers.pdf#160 "A Judeo-Christian Foundation"], In: Mary Sennholz, dir., [http://www.ircusa.com/liberty/faithofourfathers.pdf "Faith of Our Fathers"], Irving-on-Hudson: [[Foundation for Economic Education]], pp152-157<br />
<br />
* [[1992]], <br />
** a. [http://www.thefreemanonline.org/columns/perspective-strength-springs-from-strong-ideas/ Perspective: Strength Springs from Strong Ideas], [[The Freeman]], July, Vol 42, n°7 <br />
** b. [http://www.thefreemanonline.org/columns/notes-from-fee/ Notes from FEE], [[The Freeman]], July, Vol 42, n°7<br />
** c. [http://fee.org/wp-content/uploads/2009/09/moralityofcapita00editguat.pdf#page=11 Introduction], In: [[Mark W. Hendrickson]], dir., [http://fee.org/wp-content/uploads/2009/09/moralityofcapita00editguat.pdf The Morality of Capitalism], Irvington-on-Hudson: The Foundation for Economic Education, Inc., pp1-6<br />
<br />
* [[1993]].<br />
** ''The First Eighty Years of Grove City College'', Grove City, PA<br />
** Ed. ''Bankers and Regulators''. Irvington-on-Hudson, NY&nbsp;: [[Foundation for Economic Education]]. {{ISBN|0-910614-91-1}} {{lire en ligne|lien=http://www.fee.org/library/detail/bankers-and-regulators}}<br />
** Ed. ''Public Education and Indoctrination''. Irvington-on-Hudson, NY&nbsp;: [[Foundation for Economic Education]]. {{ISBN|0-910614-86-5}} {{lire en ligne|lien=http://www.fee.org/library/detail/public-education-and-indoctrination}}<br />
** Ed. ''Taxation and Confiscation''. Irvington-on-Hudson, NY&nbsp;: [[Foundation for Economic Education]]. {{ISBN|0-910614-89-X}} {{lire en ligne|lien=http://www.fee.org/library/detail/taxation-and-confiscation}}<br />
<br />
* [[1994]].<br />
** Ed. ''American Unionism: Fallacies and Follies''. Irvington-on-Hudson, NY&nbsp;: [[Foundation for Economic Education]]. {{ISBN|0-910614-97-0}} {{lire en ligne|lien=http://www.fee.org/library/detail/american-unionism-fallacies-and-follies}}<br />
** Ed., [http://fee.org/wp-content/files/InflationisTheft.pdf Inflation is Theft], Foundation for Economic Education, Irvington-on-Hudson, NY<br />
<br />
* [[1995]], <br />
** a. [http://www.mises.org/books/memoriam.pdf Murray Rothbard (1926-1995)], In: [[Lew Rockwell]], dir., [http://www.mises.org/books/memoriam.pdf Murray N. Rothbard: In Memoriam Auburn], AL: Ludwig von Mises Institute<br />
** b. dir., [http://fee.org/wp-content/uploads/2009/11/InflationisTheft.pdf Free to Try], Foundation for Economic Education, Irvington-on-Hudson, NY<br />
** c. [http://fee.org/wp-content/uploads/2009/11/InflationisTheft.pdf Introduction], In: [[Hans Sennholz]], dir., [http://fee.org/wp-content/files/FreeToTry.pdf Free to Try], Foundation for Economic Education, Irvington-on-Hudson, NY, pp1-4<br />
** d. dir., The Lustre of Gold, Irvington-on-Hudson, N.Y.: Foundation for Economic Education<br />
** e. «&nbsp;Minimum Wages&nbsp;», ''[[The Freeman]]'' 45, n° 3 (mars), p. 169-170 {{lire en ligne|lien=http://www.fee.org/the_freeman/detail/minimum-wages}}<br />
** f. [http://www.thefreemanonline.org/columns/budget-deficits/ Budget Deficits], [[The Freeman]], April, Vol 45, n°4<br />
** g. [http://www.thefreemanonline.org/columns/affirmative-action/ Affirmative Action], [[The Freeman]], June, Vol 45, n°6 <br />
** h. [http://www.fee.org/the_freeman/detail/degenerate-democracy#ixzz2XR5MvKuZ "Degenerate Democracy. Majority Rule Differs from Constitutional Democracy"], [[The Freeman]], Juillet, Vol 45, n°7<br />
** i. [http://www.thefreemanonline.org/columns/misplaced-hope/ Misplaced Hope], [[The Freeman]], October, Vol 45, n°10<br />
** j. [http://www.thefreemanonline.org/columns/counting-our-blessings/ Counting Our Blessings], [[The Freeman]], November, Vol 45, n°11<br />
** k. [http://www.thefreemanonline.org/columns/love-and-envy/ Love and Envy], [[The Freeman]], December, Vol 45, n°12<br />
<br />
* [[1996]], <br />
** a. "The Böhm-Bawerkian Foundation of the Interest Theory", In: [[Hardy Bouillon]], dir., Libertarians and Liberalism, Aldershot, England: Avebury<br />
*** Repris dans la nouvelle édition en [[1998]], The Bohm-Bawerkian Foundation of the Interest Theory, In: [[Hardy Bouillon]], dir., Libertarians and Liberalism, Essays in Honour of Gerard Radnitzky, Suffolk, Grande Bretagne: Ipswich Book Company, pp123-147<br />
** b. [http://www.thefreemanonline.org/columns/looking-back/ Looking Back], [[The Freeman]], March, Vol 46, n°3<br />
** c. [http://www.thefreemanonline.org/columns/jobs-and-trade/ Jobs and Trade], [[The Freeman]], July, Vol 46, n°7<br />
*** repris en [[2007]], [http://www.thefreemanonline.org/featured/a-sennholz-sampler/ A Sennholz Sampler: Jobs and Trade], [[The Freeman]], June, Vol 57, n°5<br />
** d. [http://www.thefreemanonline.org/departments/book-review-human-action-by-ludwig-von-mises/ Commentaire de la 4ème édition révisée du livre de] [[Ludwig von Mises]], "Human Action", [[The Freeman]], July, Vol 47, n°6<br />
** e. "Onward Still", [[The Freeman]], May, pp332–336<br />
<br />
* [[1997]], <br />
** a. ''Reflection and Rememberance'', Irvington-on-Hudson, N.Y.: Foundation for Economic Education<br />
** b. [http://fee.org/wp-content/files/GovernmentanIdealConcept.pdf Introduction], In: [[Leonard Read]], [http://fee.org/wp-content/files/GovernmentanIdealConcept.pdf Government: An Ideal Concept], Irvington-on-Hudson, N.Y.: Foundation for Economic Education, pp1-2<br />
** c. [http://www.thefreemanonline.org/columns/faith-in-the-fed/Faith in the Fed. Blind Faith in Political Power Obscures the Fed's True Nature], [[The Freeman]], April, Vol 47, n°4<br />
<br />
* [[2000]], "Ludwig von Mises: Valiant Defender of Freedom", In: [[Richard M. Ebeling]], dir., "Human Action: A 50-Year Tribute", Hillsdale, Mich.: Hillsdale College Press, pp201-214<br />
<br />
* [[2004]], "Sowing the Wind: Essays and Articles on Popular Economic Policies that Make Matters Worse", Libertarian Press<br />
<br />
== Archives Audio ==<br />
<br />
* [[1961]], [http://brunoleonimedia.servingfreedom.net/conference1/sennholz.mp3 Intervention] à la conférence de la [[société du Mont Pélerin]] à Turin<br />
<br />
== Littérature secondaire ==<br />
<br />
* [[1976]], [[Mark Spangler]], [http://www.thefreemanonline.org/book-reviews/death-and-taxes-a-review/ commentaire du livre de] [[Hans Sennholz]], Death and Taxes, [[The Freeman]], octobre<br />
<br />
* [[1983]], [[Brian Summers]], [http://www.thefreemanonline.org/columns/book-review-death-and-taxes-by-hans-f-sennholz/ commentaire du livre de] [[Hans Sennholz]], "Death And Taxes", [[The Freeman]], Juillet, Vol 33, n°7<br />
<br />
* [[1988]], [[John Chamberlain]], [http://www.thefreemanonline.org/columns/a-reviewers-notebook-debts-and-deficits/ commentaire du livre de] Hans Sennholz, "Debts and Deficits", [[The Freeman]], March, Vol 38, n°3<br />
<br />
* [[1992]], [[John W. Robbins]] et [[Mark Spangler]], dir., A Man of Principle: Essays in Honor of Hans F. Sennholz, Grove City, Penn.: Grove City College Press<br />
<br />
* [[1994]], [[Robert Batemarco]], [http://www.thefreemanonline.org/columns/book-review-bankers-and-regulators-with-an-introduction-by-hans-f-sennholz/ commentaire du livre de] Hans Sennholz, dir., "Bankers and Regulators", [[The Freeman]], July, Vol 44, n°7<br />
<br />
* [[1995]], <br />
** [[Steven Horwitz]], [http://www.thefreemanonline.org/book-reviews/book-review-inflation-is-theft-the-foundation-for-economic-education/ commentaire du livre de] Hans Sennholz, dir., [http://fee.org/wp-content/uploads/2009/11/InflationisTheft.pdf Inflation is Theft], [[The Freeman]], June, Vol 45, n°6<br />
** [[William H. Peterson]], [http://www.thefreemanonline.org/columns/book-review-free-to-try-introduction-by-hans-f-sennholz/ commentaire du livre de] Hans F. Sennholz, dir., [http://fee.org/wp-content/files/FreeToTry.pdf Free to Try], [[The Freeman]], October, Vol 45, n°10<br />
<br />
* [[1996]], [[Ron Paul]], [http://www.thefreemanonline.org/departments/book-review-the-lustre-of-gold-with-an-introduction-by-hans-f-sennholz/ commentaire du livre de] [[Hans Sennholz]], dir., The Lustre of Gold, [[The Freeman]], Janvier<br />
<br />
* [[2005]], [[Bettina Bien Greaves]], [http://www.fee.org/the_freeman/detail/sowing-the-wind-essays-and-articles-on-popular-economic-policies-that-make-matters-worse#ixzz2UQH8EaTE Commentaire du livre de] [[Hans Sennholz]], "Sowing the Wind: Essays and Articles on Popular Economic Policies that Make Matters Worse", [[The Freeman]], Septembre, Vol 55, n°7<br />
<br />
* [[2007]], <br />
** [[Richard Ebeling]], [http://www.fee.org/publications/the-freeman/article.asp?aid=8084 Hans F. Sennholz: Champion of Freedom and Austrian Economics], [[The Freeman: Ideas on Liberty]], juin, Vol 57, n°5<br />
** [[Gary North]], [http://www.lewrockwell.com/north/north541.html Hans Sennholz, R.I.P.], [[LewRockwell.com]], 25 juin<br />
** Don Hopey, [http://www.post-gazette.com/pg/07176/796921-122.stm Obituary: Hans Sennholz / Former Grove City professor and influential economist Died June 23, 2007], Pittsburgh Post-Gazette, 25 juin<br />
** [[Lawrence W. Reed]], [http://www.thefreemanonline.org/columns/ideas-and-consequences-hans-f-sennholz-1922-2007/ Hans F. Sennholz, 1922–2007], [[The Freeman]], Octobre, Vol 57, n°8<br />
** [[Mark Skousen]], [http://www.dailyreckoning.com.au/hans-sennholz-biography/2007/07/11/ A Biography of Hans Sennholz, the Douglas McArthur of Free-Market Economics], The Daily Reckonning, 11 juillet<br />
<br />
== Liens externes ==<br />
* {{fr}} "[http://fr.wikipedia.org/wiki/Hans_Sennholz Hans Sennholz]" sur [[Wikipédia]]<br />
* {{en}} [http://www.sennholz.com/ Page personnelle de Hans F. Sennholz].<br />
* {{en}} [[Joseph Salerno]], «&nbsp;[http://www.mises.org/fullstory.aspx?control=1155&id=70 Hans Sennholz, Teacher and Theorist]&nbsp;».<br />
* {{en}} Hans F. Sennholz, «&nbsp;[http://www.mises.org/story/1991 Repeal the Minimum Wage]&nbsp;».<br />
<br />
{{Portail économie}}<br />
{{Portail auteurs}}<br />
<br />
{{DEFAULTSORT:Sennholz, Hans}}<br />
[[Catégorie:Économistes]]<br />
[[Catégorie:XXe siècle]]<br />
[[Catégorie:Minarchistes]]</div>Jerome Alexandre